ALBERT R. MANN LIBRARY New York State Colleges OF Agriculture and Home Economics AT CORNELL UNIVERSITY Date Due B»* — ipl //tï» irrj. ^7^ -1 — return TO entomology ubrary ^ Cornell University Ithaca, N. Y. I V i i K i K. r ETUDES ENTOMOLOGIQUES, r é (I i S c c s par Uîrtor î)r JUofecfinfëfu) , Lieutenant-Colonel d'Etat-Major, en retraite &c. h HELSIlliGFORS. Iniprimrrio do la Société do Litératuro Finnoise, 1858. l'j' ;T. tir ‘V'-'- ' . . l 61 . iJ- If ^3 Imtirimatur: II. Molmider. ETUDES ENTOMOIOGIQUES 1858. 1 Juillet. Motschulsky, Sur les Malthinides. Excursions. Notices. Météorologie. Nouveautés. Maltliiiiides. par V. de M. Les Maltliinides foririenl un groupe naturel dans les Coléoptères entoniophages et appartiennent aux Malacodermes de la tribu des Telephorides, j)résen- tant les caractères suivants: Corselet ne recouvrant pas la tète, dont les yeux sont toujours apparents audelé du corselet. Elytres pas plus longues que l’abdomen. Ailes sortant par dessous des élytres et recouvrant l'abdomen ou nuis. Celui-ci avec des appendices charnues sur les cotés, très peu développés ou j)oint du tout. Segment pigy- dal très devellopé chez le mâle, et de formes variée. Antennes longues, liliformes, rarement élargies ou en scie. Palpes horizontaux, a dernier article allongé et terminé en pointe plus ou moins saillante. Malthksis IVIotsch n. g. Forme voisine de quel- ques Longicornes du groupe des Stenopterides. Tète plus large que le corselet. Celui-ci plâne, presque O carré, tronqué obliquetnont aux angles antérieurs. Ecusson carré. Elytres plus larges que le corselet, longues, un peu rétrécies en arrière. Ailes dévançant iCS élytres. Premier article des antennes plus long que les deux suivants reunis, art. 2 très court, art. 3 trois fois plus long que le 2, art. 4 moitié plus long que le 3. Crochets des tarses simples. Segment pi- gydal renflé en globe. Malthesis ater M., allongé, déprimé, noir, opaque. Corselet emarginé, avec une fovcole imprimée au mi- lieu de la base et une autre plus petite vers chaque angle antérieur. Elytres parsemées de quelques points cpars en forme de cicatrices. Bords des segments de l’abdoraen jaunes. Taille des petits exemplaires de la lihagonycha nielanura, mais plus étroit. Colombie. Maltiioptercs M. n. g. Forme assez voisine de celle des Malthinus, mais avec un corselet, fortement chapperoné audevant, ce qui rappelle les Lampyrides. Tête un peu inclinée, yeux visibles par dessus le cor- selet. Elytres comme chez les Malthinus, longues. An- tennes a peu prés de la longueur du corps, 1 ar- ticle plus long que le 2 et 3 reunis, celui-ci trois fois plus long que le 2, 4 presque le double plus long que le 3, les suivants comme le 4. Der- nier article des palpes allongé, fortement subuliforme. Crochets des tarses simples. Malthopterüs pallidus M., de la forme du Malthi- nus biguttatus, mais deux fois plus grand. Couleur testacée très pûle, avec les bouts des élytres d’un jaune de souffre. Yeux noirs. Segments de l’abdomen un peu rembrunis. Corselet lisse et pubescent, ayant 3 (leux élévations au milieu comme chez les Rhagonycha. Elytres distinctement ponctuées et pubescentes. Co- lombie. Mai.tiiinus Latr. Tôte fortement étranglée posté- rieurement, dilatée vers les yeux, plus large que le ^corselet. Celui-ci carré ou allongé, emarginé, avec les angles antérieurs arrondis. Elytres peu plus cour- tes que l’abdomen. Antennes pas plus longues que le corps, 1 article plus court que le 2 et 3 reunis, 2 un peu plus court que le 3, 4 et les suivants un peu plus longues que le 3. Palpes maxillaires a second article le plus long de tous. Crochets des tarses sim- ples; art. 4 élargi et fortement bilobé. /, Espèces a btml des elytres couleur de souffre. Maltiiinus coUaris Latr. Une des plus grandes espèces. Corselet presque plus large que long, très peu rétréci postérieurement, angles post. droits. Ely- tres avec des vestiges de stries imprimées, seulement prés de la suture. Couleur testacée roussâtre claire, rembrunie sur la partie postérieure de la tôte, deux tâches au milieu du devant du corselet, la base et la suture des élytres, les ailes et les 9 derniers articles des antennes. — France méridionale. Ç. Maltuincs flaveolus Payk. Hrbst. voisin du M. col- laris par ses couleurs, mais plus allongé. Corselet plus étroit, plus rugueux et plus forten)ent rétréci postérieu- rement, ce qui fait ressortir les angles en saillies di- stinctes; la ligne imprimée médiane est courte, les, tâches noires très grandes. Stries subsuturales bien distinctes. Berlin. Ç. 4 Maltihnüs robiistm M., Oi'alenieiil do la taille et (les couleurs des précendents, mais avec un corselet encore plus étroit, a cotés et angles postérieurs pres- que droits, sans sinuosités latérales; ligne médiane remplacée par une large foveole a la base, tâches très peu marquées. Stries des élytres etTacées. Articles des antennes plus larges. Uuss. mer. Mai.thinus dubhis JM., encore une espèce a corse- let étroit et roux mais plus noirâtre sur les élytres et le corps. Tôte tout-a-fait noire, ainsi cpie les pal- pes et la poitrine. Corselet plus long que large, deux fois sinué sur les cotés, angles antérieurs coupés obli- quement et un peu saillants. Ecusson obscur. Elytres noirâtres, sans stries su tu raies distincts. Segment pi- gydal rcnllé et recouibé en forme de larges crampons qui ne se devancent prestjue pas. Constantino[)le. jMaltiiinus latcralis M., |)ar la forme et les couleurs très voisin du M. {lawolus, mais presque deux fois plus petit. Devant de la tôte, cotés latéraux du cor- selet et des élytres, palpes, antennes, pattes et bords des segments de l’abdomen lestacées, le reste foncé. Elytres avec des vestiges de stries ponctuées, mais I)as aussi regulicres comme chez le M. fascialus, (pii en outre a un corselet beaucoup plus court et sans igné imprimée médiane. ïauride et Allemagne, des environs de Kissinguen. Maltiiinus lüuratus JM., de la taille du M. famatus 01., mai plus noirâtre. Tôte noire, a l’exception seu- lement de la partie audevant de l’insertion des anten- nes qui est jaune. Corselet plus large antérieurement, presque carré, déprimé transversalement an milieu. 5 noii-, avec la marge de la base et une petite partie adjacente des bords latéraux et du milieu testacées. Elytres, antennes, pattes et dessous du corps d’un gris noirâtre. Segment pigydal jaune, crampons courts et larges chez le mâle. Des environs de Cadix. Aux espèces jaunâtres a extrémité fies élytres cou- leur de soulFre, il faut encore ajouter: Malthinus imrnu- nis Marsh, qui doit être voisin de nôtre il/, robustm, Mallh. Iiumeratis Marsh, peut-ôtre M. lateralis ra., Malth. liiteolus Kirby, Malth. fascialus 01., qui a les élytres ré- gulièrement striees. Aux espèces noirâtres a extré- mité des élytres couleur de souffre appartient le Malth. biguttulus Payk. et M. latipennis Germar. 2, Espèces d elytres concolures. Malthinüs longipennis Kunze., seule espèce de la division que je connais et facilement a distingueur par ses élytres aussi longues que le corps, ce qui lui donne quelque ressemblance avec un insecte du midi de la France, mais qui est un véritable Tele[)horien a palpes en hâche et (pie j’ai nommé Poroslenus pedi- loides. Couleur d’un gris noirâtre, pattes, base des an- tennes, palpes et parties de la bouche testacées. Le nom de cette espèce pourra être conservée, vu que le Malthinus longipennis Lucas Exp. d’Algerie, parait appartenir au genre Hapaloderas. Elle se trouve en Saxe. Aux Maltiiinüs a élytres concoloros il faut ajou- ter, mais avec un doute: Malth. frontalis Marsh., M. im- niaculatm Kirby et M. pinicola Stephens. Molychnüs Musée de Berlin n. g, forme des Mal- thinus, mais tête peu coudée, presque pas élargie en 6 avant, yeux peu saillants. Corselet en carré trans- versal, faiblement élargi en arrière. Ecusson triangu- lair. Elytres de la longueur du corps. Antennes a articles applaties comme chez les Lycus, 1 art. plus étroit et plus long que le 3, le 2 très court trans- versal, le 3 aussi long que large, le 4 presque le double plus long que le 3 mais de la môme largeur, les suivants de la longueur du 4 s’amincissant vers l’extrémité. Palpes a dernier article renflé, un peu courbé et acuminé. Tarses à 1 article allongé. Molychnus coüaris M. B., a peu prés de la taille du Mahhinus hîguttulus mais a corselet plus large. Noi- râtre, corselet, deux dernier articles des antennes et pattes plus ou moins testacées; dernier segment de l’abdomen en dessous d’un jaune de souflre. Elytres rugueuses et coriacées. Colombie. Hapalodkrus M. n. g. Tête faiblement étranglée postérieurement, le plus souvant allongée et de la lar- geur du corselet. Celui-ci plus ou moins transversal» avec les angles antérieurs ressortis en forme de tu- bercules; Elytres toujurs sensiblement plus courtes que le corps. Antennes de la longueur du corps ou plus longues rarement plus courtes, 1 art. pas plus court que le 2 et 3 reunis. Palpes maxillaires a art. 2 plus court que le dernier. Art. 4 des tarses peu élargi, longuement bilobé. I, Espèces a bout des elytres couleur de souffre. Hapalodebüs ustulatus Ullrich., couleurs et taille du Malthinus higutlulm, mais beaucoup plus large. Elytres plus courtes. Corselet d’un jaune d’orange, avec une 7 grande tâche noire et sinueuse au milieu et deux plus petites vers charpie angle antérieur. Antennes obscu- res. Styrie et environs de Vienne. Hapalodeiuis brachythorax M., forme et couleurs voi- sines de celles du Mcdlhinus biguttulm, mais d’un tiers plus petit. Tôte élargie chez le mâle. Corselet très court, tansversal, base et quatre tâches marginales peu déterminées d’un jaune brunâtre; angles antérieurs sail- lants. Tôte, antennes, palpes et pattes noires, elytres grisâtres. Styrie. Il ne faut pas confondre cette espèce avec le Ilapaloderus dep7'essicoll{s Mann, de Finlande, qui n’a pas la tôte aussi largo, les angles antérieurs du corselet moins saillant et les articles des antennes plus étroites; ni avec le Ilapaloderus dispar Germ., qui a les deux premiers articles des antennes testacées. Hapaloderi).s croeeicollis M., voisin du Hapal. san~ yumicoUis, mais presque deux fois plus petit, les cou- leurs moins éclatantes; tôte plus large; corselet plus |)etit, d’un fauve sâle presqu’unicolor, ainsi que les parties de la bouche, les genoux et la base des tar- ses. Antennes foncées, très longues. Elytres assez courtes. Saxe, dans l’Ode vvalder Ground prés de St. Wühlen et en Suisse. Une espèce voisine est le Hapal. pellucidus Miir- kel, qui a la môme taille et les mômes couleurs, mais chez laquelle la tôte du mâle est étroite, les antennes a articles plus courtes et le corselet plus transversal — ni avec une autre espèce inédite d’Allemagne, qui est plus grande et qui a le corselet plus carré et plus rembruni {Hapal. curlicollis? Kunze). IIapalodeuüs cinctellus M., très voisin du Hapal. pci- 8 iuddus, mais plus petit. Corselet plus large, plus noi- râtre au milieu. Antennes a articles |)lus larges et ainsi que les palpes et les cuisses de couleur plus ob- scure. Des environs de Toulouse. Hapalodeuüs sulpimriguttalus M. deux fois plus pe- tit que le Hapal. dispar, auquel il ressemble. Corselet presqu’ octogone. Tout noir, deux premiers articles des antennes seulement testacôs; art. 2 presqu’aussi long que le 1, art. 3 beaucoup plus court que le 2. Géorgie russe. Hapaloderus curtipennis M., environ une ligne en longueur. Noir, corselet a marge très étroite jaunâ- tre; antennes a extrémité du 1 art., ainsi qne les ge- noux des pieds un peu testacés. Elytres courtes, avec la tâche testacé apicale peu éclatante. Géorgie russe. Il est assez voisin du Hapal. pulicarim Sturm qui se distingue par la tâche jaune sur le disque de son cor- selet, la couleur testacée des deux ])remiers articles des antennes et les élytres concolores. A cette division appartiennent encore: Hapal. ru- ficollis F., //. sanguinicollis Fall., //. fulvicollis Kirby, qui parait être voisin de nôtre H. croceicollis , mais présente la base des antennes d’un testacé pâle. H. longipcnnis Lucas, H. pellucidus Mârkel, //. maryinatiis Latr., H. bi- gultatus L., H. depresskollis Mann, qui est peut-être le môme que le H. nigricollis Kirby, H. dispar Germ, H. minimus L., H. cognalus Stephens, H. melanocephalus Marsh et H. pidchellm Lucas. i) 2, Espèces a élylres concolores. f, corselet plus ou moins teint de jaune. Hapaloderus auritus M., jolie espèce, au moins deux fois plus f)etite cfue le Malthinus biyuttulus. D’un gris quelquefois très clair, corselet de couleur jaune avec une grande tAche noire de chaque côté, (jui occupe tout le bord latéral; base des antennes, lèvre supé- rieure, jambes et une partie des cuisses et des tarses testacées. Corselet transversal, rétréci postérieurement, angles antérieurs arrondis mais saillants. Russie mé- ridionale et Styrie. IIapaloderi’s sardous M., taille et couleurs du Ha- pal. auritus, mais avec les antennes tout a fait noires, le corselet moins jaune et plus brunAtre, les pattes plus noirAtres. Ile de Sardaigne. Hapaloderus unicolor M. de la forme des précé- dents, mais plus petit. Corselet transversal, presqu’oc- togone, un peu déprimé au milieu, brun-noirAtre et bordé etroitement de jaune; trois premiers articles des antennes, les genoux et les bords de l’abdomen té- stacées, tète noire; elytres courtes, d’un gris clair, un peu plus foncées au bout. Géorgie russe. A cette division ap|)artiennent encore le: //. pu- licarius Sturm. Redtb. et II. dimidialocollis Rosenh., qui parait être voisin du M. auritus. ff, corselet unicolor, obscur. *, corselet étroit et en selle c. a. d. fortement incliné sur les bords latéraux. Hapaloderus angusticollis M., une des grandes espè- ces, a peu prés de la taille du Hapal. biguttatus, mais plus étroit. Couleurs de môme a l’exception des bouts 10 des élytres concolores. Corselet [ircsqu’ aussi long que large, fortement déprimé en selle au milieu, cotés la- téraux arquées concavement, ce qui fait ressortir les angles postérieurs et antérieurs; ceux-ci tuberculifor- mes. Antennes et pattes concolores, un peu plus clai- res aux extrémités des articles. Abdomen plus ou moins jaunâtre. Tête assez fortement coudée. Alpes de la Suisse (Appenzell). 11 ressemble un peu au Hapal. maums ZiegI, mais généralement plus grand, corselet plus étroit, anten- nes beaucoup plus longues. Une autre espèce voisi- ne, a forme de corselet analogue est le Hapal. fusce- scens Duft., qui étant moitié plus petite, présente une tète moins coudée, un corselet plus large et plus ap- plati. Hapalodenis nüidulus Kunze de Saxe a aussi de rcsseniblance, mais son corselet transversal a cotés latéraux sinueux, ondulés a peu prés comme chez les Cryptophages, l’cn distingue suffisemment. Hapalodehus obscuricolHs M. forme voisine des pré- cédents, corselet également en selle, mais un peu plus petit et proportionellement plus large que le Hapal. fmcescens Duft. D’un gris cendré clair, corselet, tête et antennes noires. Ceux-ci très longues, art. 2 presqu’ aussi long que le 3. Segment pigydal du mâle en dessous prolongé en crochet très long, courbé vers l’abdomen et terminé par une fourche a fâces dilatés en palettes. Tauride et midi de la France. A cette division appartiennent encore: H. maurus ZiegI, H. fmcescens Duft. et probablement le H. conco- lor Kirby. 11 **, corselet large, peu incliné sur les cotés, (pu sont sinuex. Hapaloderüs ventralis M., une des plus grandes espèces. Forme et couleurs du Hapal. higuitatus, mais sans tflches jaunes au bout des élytres. Corselet un peu plus étroit, emarginé sur tous les bords, angles antérieurs coupés obliquement, les postérieures plus rétrécis et plus arrondis, quelquefois teints d’un reflect jaunâtre; cotés latéraux droits; ligne du milieu faible- ment marquée. Elytres courtes. Extrémités des ar- ticles des antennes et des pattes, les bords des seg- ments de l’abdomen (surtout chez la et une tâche de chaque coté de la poitrine testacées. Segment pi- gydal chez le cj* fortement avancé en crampons cour- bés, dont les supérieurs sont plus longs que ceux du dessous. Borne et Styrie. Hapaloderüs alpinus M., voisin du précèdent, mais plus petit, ne dépassant pas la taille du Hapal. pellu- cidm Mürkel. Proportionellemont plus large, élytres plus courtes, a peu près comme chez le Hapal. bigut- tatm. Couleur noirâtre, avec les deux premiers ar- ticles des antennes, les genoux et les bords latéraux des segments de l’abdomen rembrunies ou môme Jau- nâtres chez la Ç. Corselet comme celui du Hapal bi- guttalus. Suisse orientâle et Alpes de la Carniole (Ko- schutna). Hapaloderüs morio M., forme élargie du HapaL biguttalus, mais deux fois plus petit et d’un noir foncé unicolor, qui devient un peu cendré sur les élytres par le duvet couche qui les recouvre. Corse- let comme chez le Hapal. biguttalus, ligne du milieu 12 fortement imprimée. Segment pigytial tin dessus pro- longé chez le mâle en fourche très longue et très mince, tandis que celui du dessous a l’apparence d’une longue tarriôre recourbée un peu en haut, côtés laté- raux du segment pigyilal ont des appendices lamelli- formes assez longues. Alpes de la Carniole (Koschutna). 11apai.oi)früs vindiveutris M., également de ta forme élargie du Ilapal. biynttntns, mais beaucoup plus petit, a peu prés de la taille du Ilapal. mono, avec lequel il a la plus grande rcssemblence. Couleur aussi noire, premiers segments de l’abdomen d’un vert jaunâtre sâle, génoux et tarses brunâtres. Corselet très transversal, au milieu avec une large impression longitudinale, cotés latéraux concaves, ce qui fait surtout ressortir les ang- les qui sont un peu relevés. Elytres plus longues que chez le Ilapal. morio. Segment [)igydal du dessus pro- longé chez le mâle en tarriôre droite, tandis (pie ce- lui du dessous a l’apparence d’un Y grec, pas plus long que les af)pendices llôchiformes des cotés laté- raux. Ile de Walaam sur le Lac de Ladoga. Hapalodercs dilutus M., forme du Hapai. biguitatus, mais deux fois plus petit et avec les élytres encore plus courtes. Couleur cendré-claire, livide. Deux pre- miers aiticles des antennes, pattes et bords des seg- ments de l’abdomen testacèes. Odewalder-Ground prés St. Wahlen en Saxe. 11 a beaucoup de ressemblance avec le Ilapal. obsmrellm Schüppel, mais sa taille plus grande et la cou- leur des antennes, qui chez ce dernier sont simplement obscures, le distinguent facilement. Hapai. brevicoUis Payk. a aussi quelqu’ analogie, mais sa taille beaucoup 13 plus petite, ses antennes plus allongées et ses couleurs jjIus noirâtres l’eloigiient suflîseniment. Hapalodeuus puniilus M., taille, forme et couleurs du Hapal. hrevicollis Payk., mais antennes encore plus courtes et plus épaisses que chez le Hapal. ob.. f, Les deux avant derniers segments de l'abdomen jaunes ou phosphorescents. «, DiAPii.tNEs M. n. g. 1). Forme allongée, un peu élargie vers l’extrémité des élytres. Corselet allongé- semilunaire, obtus, avec des taches transparentes en croissant, bien visibles de chaque côté du bord antérieur, celui-ci relevé; angles postérieurs droits. Antennes pas plus longues (pie le corselet, épaisses, filiformes, un peu comprimées et amincies vers les deux extré- mités; 1 article de la longueur du 2 et 3 réunis, le 4 de la longueur du 3, le 5 et les suivants rétrécies succes- sivement, le 11 plus court que le 4. Troisième article des palpes maxillaires aussi long que le 4. Ecusson allongé, tronqué. Deux nervures distinctes sur les élytres. Premier article des tarses p. de la longueur des 2 et 3 réunis et deux fois plus long que le 4, 1) Je crois devoir placer ici ce genre et quelques autres exotiques, qiioique nous n’ayons pas étudié leurs femelles. 45 qui est profoudément biJobé. Lol)es droits, plus ou moins avancés. Dernier segment du dessus de l’ab- domen transversal et deux fois sinué sur le bord postérieur; celui du dessous échancré, relevé; les pré- cédents sinués au milieu; segment pygidal en tuyau et peu visible. Lobes droits, un peu saillants. Type: Diaphanes luniger, Motsch.; des Indes orientales (Agra). Lyciinebiüs M. n. g. Forme ovalaire-allongée, déprimée, un peu dilatée aux élytres. Corselet semi- lunaire, obtus, avec des taches transparentes en avant très visibles; angles postérieurs ari-ondis. An- tennes pas plus longues que le corselet, filiformes, faiblement amincies vers l’extrémité et formées comme chez les Lamproneles, mais le dernier article plus court. Ecusson triangulaire, aigu. Troisième article des palpes maxillaires plus court que le 4. Nervures des élytres très faibles. Premier article des tarses p. comme chez les Lamproneles. Dernier segment du dessus de l’abdomen fortement tronqué et deux fois sinué; celui du dessous très profondément échancré. Lobes saillants, aigus. Type: Lychnebius adustus, Motsch.; de Java. ff. Majeure partie de l'abdomen claire et notamment le dernier segment. **, Lampronetes M. n. g. Forme allongée, atténuée postérieurement, déprimée. Corselet allongé -semi- lunaire, avec une carène longitudinale, plus ou moins marquée sur le milieu, sans taches transparentes; angles postérieurs aigus. Antennes pas plus longues que le corselet, filiformes, un peu déprimées et s'amin- cissant vers l’extrémité; I article plus court que les 2 46 et 3 réunis, le 4 de la longueur du 3, le 5 et les suivants rétrécies successivement jusqu’au onzième, qui a la longueur du 3, mais deux fois plus étroit. Troisième article des palpes maxillaires plus court que le 4. Ecusson en triangle allongé, tronqué. Trois ner- vures distinctes sur les élytres. Premier article des tarses p. de la longueur des 2 et 3 réunis, le 4 moitié plus court, bilobé à l’extrémité. Dernier segment du des- sus de l’abdomen arrondi et sinué plus ou moins pro- fondément de chaque côté du bord postérieur. Lobes saillants, aigus, mais peu avancés. Type; Lampronetes maurilanica F.; de la Barbarie. Lampkotomüs M. n. g. Forme plus parallèle, plus ramassée, plus raccourcie que chez les Lampro- netes. Premier article des antennes pas plus court que les 2 et 3 réunis. Dernier segment du dessus de l’abdomen transversal, arrondi et un pou émarginé au milieu du bord postérieur. Lobes obtus, raccourcis. Le reste comme chez les Lampronetes. Type: Lam~ prolomus orientalis, Falderrnann; de l’Abhasie, sur le versant méridional du Caucase. L.vmpyris L. Forme allongée, parallèle comme chez les Telephorus. Corselet semilunaire, taches transparentes petites et peu visibles en avant; angles postérieurs aigus, saillants. Antennes pas plus longues que le corselet, comprimées, s’amincissant vers les deux extrémités; 1 article plus long que les 2 et 3 réunis, 2 très court mais aussi large que le 1. Troi- sième article des palpes maxill. plus court que le 4. Ecusson arrondi à l’extrémité. Dernier segment du dessus de l’abdomen triangulaire et plus ou moins 47 aigu, sinuosités latérales peu marquées. Lobes sail- lants, aigus, très distincts. Le reste comme chez les Lampronetes. Type: Lampyris noctüuca L.; de l’Europe temperée. **, Second article des antennes presqu aussi long que le 5. ”, Lampboiiiza M. n. g. Forme ovalaire-allongée, déprimée. Corselet semilunaire, un peu dilaté vers les atigles postérieurs, qui sont saillants, taches transpa- rentes bien visibles, quelquefois unies en forme de croissant. Antennes pas plus courtes que le cor- selet, filiforme.s, poilues; 1 article plus long que les 2 et 3 réunis, celui-ci presque pas plus long que le 2, le 4 et les suivants à peu près égaux, le 11 plus long. Troisième article des palpes m. plus court que le 4. Ecusson triangulaire et assez aigu. Elytres ovalaires, à nervures visibles. Premier article des tarses postérieurs plus long que les 2 et 3 réunis, le 4 presque pas plus long que le 3 et largement bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen fortement échancré et découpé sur le milieu du bord postérieur; celui du dessous plus avancé, en lamelle obtuse au milieu. Lobes saillants. Les deux avant derniers seg- ments phosphorescents. Type: Lamprohiza splendidula, L.; de l’Europe septentrionale. Lamprigera m. n. g. Forme ovale, convexe. Corselet semilunaire, rebordé en avant, taches peu transparentes, angles postérieurs saillants et arrondis. Antennes plus courtes que le corselet, poilues, les neuf derniers articles en scie; le 1 grand, le 2 plus long, le 3 plus court que le 1, le 4 et les suivants plus courts que le 3, le onzième terminé par deux pointes en forme d’un douzième article. Ecusson triangulaire. Elytres ovales, convexes, nervures rudi- mentaires. Premier article des tarses p. de la lon- gueur des deux suivants réunis, le 4 bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen largement échancré; celui du dessous triangulaire et faiblement sinué de chaque côté. Lobes très saillants, mais peu aigus. La majeure partie de l’abdomen claire ou phosphorescente. Type: Lamprigera Boijei Dehaan; de Sumatra. b, Elylres plus rmirtes que Vubdomen chez le J. PiiosPHAENüs Laporte. Forme allongée, dépri- mée. Corselet semilunairc, un peu triangulaire en avant. Antennes deux fois plus longues que le cor- selet, déprimées; 1 article pas plus grand que le 3, le 2 au moins deux fois plus court, le 4 et les sui- vants prcsqu’égaux et un peu plus petits que le 3, le 11 le double plus long. Ecusson tronqué à l’extrémité. Les ailes manquent. Premier article des tarses p. plus court que les 2 et 3 réunis, le 4 de la longueur du 1 et bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen échancré et entaillé au milieu. Lobes assez saillants. Les deux derniers segments phosphorescents. Type: Phosphaenus hemipteims F.; de l'Europe temperée. II. Tête courte, sans col, plus ou moins apparente en avant du corselet. Yeux très grands, occupant au moins les trois quarts de la tête. Corselet sans taches transparentes. 1, Bord antérieur du corselet devançant la tête. ”, Pygolampis Dejean. Forme ovalaire-allongé, un peu déprimée. Corselet semilunaire, peu rebordé; 49 angles postérieurs aigus, saillants. Antennes pas plus longues (jue la moitié du corps, filiformes; 1 article de la longueur du 3 et des suivants, le 2 trois fois plus court. Ecusson triangulaire. Elytres en oval très allongé, nervures peu apparentes. Premier article des tarses p. plus long que les deux suivants réunis, le 4 moitié plus court et fortement bilobé. Dernier seg- ment du dessus de l’abdomen ari’ondi et quelquefois faiblement échancré au milieu du bord postérieur. Lobes droits, peu apparents. Le dernier segment seulement phosphorescent. Type: Pygolampis quadri- rnaculata, Mannerheim; de S:t Domingo. Meg.4lophth.\lmus Gray. Forme ovalaire-allongé, déprimée. Corselet transversal, couvrant à p'cine la tête, rebordé, angles postérieurs aigus et saillants. Antennes pas plus longues que la moitié du corps, fortement lamellées en évantail, rameaux aussi longs que tout l’antenne; 1 article grand, le 2 et les sui- vants très courts. Ecusson parallèle, tronqué à l’ex- trémité. Elytres presque parallèles, nervures très ap- parentes en forme de côtés élevées. Premier article des tarses p. plus long que les deux suivants réunis, le 4 moitié plus court, faiblement bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen tronqué, lobes ar- rondis, saillants. L’avant-dernier segment seulement phosphorescent. Type: Megalophlhaimm cinctus, Motsch.; de Colombie. Amydetes Hoffmansegg. f’orme allongée, as- sez parallèle. Corselet sernilunaire, transversal, re- couvrant à peine la tête, rebordé; angles postérieurs saillants, aigus. Antennes plus longues que la moitié 50 du corps, en évantail d’un grand nombre d’articles (35) dont leurs bases se rétrécissent vers l’extrémité, rameaux très longs; 2 article un peu plus court que le 3. Ecusson triangulaire. Elytres plus ou moins atténuées en arrière, nervures apparentes. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis, le 4 trois fois plus court, étroit, bilobé. Der- nier segment du dessus de l’abdomen triangulaire et deux fois sinué. Lobes aigus, mais peu proéminents. Les trois derniers segments phosphorescents. Type: Amydetes apicalis, Germar; du Brésil. 2, Bord antérieur du corselet ne devançant pas la tête, qui est toujours plus ou moins à découvert. ”, Delopyrus M. n. g. Forme allongée, un peu convexe. Corselet en croissant, transversal, sans re- bords; angles postérieurs droits, aigus. Antennes de la longueur de la moitié du corps, filiformes; 1 article de la longueur du 3 et des suivants, 2 deux fois plus court. Ecusson arrondi à l’extrémité. Elytres un peu ovalaires, nervures indistinctes. Premier article des tarses p. aussi long que les 2 et 3 réunis, le 4 deux fois plus court, étroitement bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen triangulaire et arrondi. Lobes saillants mais peu visibles. Les deux derniers segments phosphorescents. Type: Delopyrus Dregà, Dejean; de l’Afrique méridionale. Deloplecrus M. n. g. Forme allongée, paral- lèle, un peu convexe. Corselet en carré, transversal, sans rebords; angles postérieurs droits, saillants. An- tennes pas plus longues que le corselet et la tête, 51 ülilbrmes; 1 article plus court que le 2 et 3 réunis, celui-ci un peu plus long que le 2 et que le 4, les suivants rétrécis vers l’extrémité, dont les deux derniers allongés. Ecusson triangulaire. Elytres à nervures peu distinctes. Premier article des tarses postérieurs plus court que les deux suivants réunis, le 2 un peu plus court que le 1, le 3 plus court que le 2, le 4 trois fois aussi court que le 1 et faible- ment bilobé. Dernier segment du dessus avancé au milieu en lame obtuse; lobes droits peu visibles. Les deux derniers segments phosphorescents. Type: Delopleurus fusats, Motsch.; de Mozambique sur la côte oriental de l’Afrique méridionale. CüRTos M. B. d. M. 1845. Forme allongée, parallèle, un peu cylindrique. Corselet transversal, convexe, sans rebords, une ligne longitudinale au milieu et une profonde impression de chaque côté de la base; angles postérieurs droits. Antennes un peu plus longues que le corselet, filiformes; 2 article plus court que le 3, les suivants égaux. Ecusson triangu- laire. Elytres parallèles, nervure latérale fortement élevée en côte. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis, le 4 moitié plus court, bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdo- men arrondi, l’avant-dernier fortement échancré au milieu. Lobes droits, peu distincts. Les trois derniers segments de l’abdomen phosphorescents. Type: Curtos mongoliens, Motsch.; de la Mongolie. CoLopiioTiA Dejean. Forme ovalaire-allongée, assez convexe. Corselet transversal, tronqué en avant, élargie en arrière, ligne du milieu et impressions latérales bien marquées; angles postérieurs saillants, mais obtus. Antennes de la longueur de la moitié du corps, épaisses; 1 article grand, 2 plus que du double plus petit, 3 un peu plus court que le 1, 4 plus long, 5 — 8 successivement rétrécis vers l’extrémité, 9 — 11 très courts, recourbés en dedans. Dernier article des palpes très long. Ecusson triangulaire, tronqué obli- quement. Nervures des élytres très faibles. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis, le 4 moitié plus petit, étroitement bilobé. Der- nier segment du dessus de l’abdomen échancré au milieu, celui du dessous avec deux fortes carènes longitudinales au milieu, terminées par deux crochets relevés bien développés, de chaque côté on y voit une fovéole; sur le milieu de l’avant-dernier segment une lamelle caréniforrae. Parties sexuelles découvertes. Lobes invisibles. Trois derniers segments phosphore- scents. Type: Colophotia praemta, Eschsclioltz; de Manille. O»»'’», Lüciola Laporte. Forme allongé-ovalaire. Corselet convexe, transversal, un peu arrondi en avant, ligne du milieu et impressions basales bien mar- quées; angles p. saillants, plus ou moins aigus. An- tennes plus courtes que la moitié du corps, filiformes; 1 article plus court que les deux suivants réunis, 2 le plus court, 3 le plus long, 4 et suivants égaux. Dernier article des palpes triangulaire, pointu. Ner- vures des élytres peu marquées. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis, 4 plus court, de la longueur du 2 et distinctement bi- lobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen ar- rondi, celui du dessous simplement échaucré au milieu. Lobes invisibles. Les trois derniers ses^mcnts phospho- rescents. Type: Luciola pedemontana Bonelli; du Piémont. 111. T^le plus ou moins amrée, dislinctemenl séparée du thorax par un cul, ce (jui lui donne l'aspect des Telephorides , mais avec des yeux beaucoup plus yrands. Second article des antennes assez long. '/, Tête peu visible en avant du corselet. a, Crochets des tarses simples. PuoTimis Dejean. Forme allongée, un peu élar- gie, parallèle et déprimée, comme chez quelques Te- lephoriens. Corselet large, semilunaire, rel)ordé; angles postérieurs aigus et saillants. Antennes un i)eu plus longues que la moitié du corps, comprimées et élar- gies vers la base; 1 article plus court que les 2 et 3 reunis, le 2 un peu plus petit que le 3, celui-ci plus court que le 4, les suivants égaux. Nervures des élytres peu marquées. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis et plus long que le 4, qui est fortement bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen arrondi. Lobes droits et peu visibles. I.,es deux avant-derniers segments phospho- rescents, le dernier noir. Type: Photuris hectica F.; du Brésil. Pyrogastkr M. n. g. Forme des Phottiris, mais un peu plus ovale et plus atténuée vers l’extrémité des élytres. Second article des antennes deux fois plus petit que le 3. Les trois derniers segments de l’abdomen phosphorescents. Le reste comme chez les Photuris. Type: Pyrogaster grylloides, Motsch.; du Brésil (?). 54 b, Crorhets fendus à tous les tarses. Bicellonycha M. n. g. Forme ovalaire, élargie vers le milieu des élytres. Corselet semilunaire, peu rebordé sur les côtés; angles postérieurs droits, un peu saillants. Antennes de la longueur de la moitié du corps, filiformes; 1 article aussi long que les deux suivants réunis, le 2 un peu plus court que le 3, le 4 et les suivants allongés, égaux. Ecusson triangu- laire. Nervures des élytres invisibles. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis, le 4 plus court et très profondément bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen triangulaire et assez pointu; celui du dessous raccourci, transversal et avance au milieu en une forte pointe. Lobes arrondis. Les trois derniers segments phosphorescents. Type: Bicellonycha albilatera, SchOnherr; du Brésil. c, Crochet extérieur des tarses seulement fendu. f, Les trois derniers segments de l'abdomen jaunes ou phosphorescents. ^ Triplonycha m. n. g. Forme et parties du corps comme chez les Bicellonycha, mais avec deux taches rousses sur le disque du corselet. Second ar- ticle des antennes plus long cpie le 3, les suivants rétrécis vers l’extrémité. Dernier article du dessous de l’abdomen simplement triangulaire. Type: Triplo- nycha despecta, M. St. P.; de l’Amerique méridionale. Blattomorpha m. n. g. Forme ovale, déprimée comme celle des Blatta. Corselet semilunaire. réfléchi sur tous les bords; angles postérieurs droits, un peu saillants, mais arrondis. Antennes plus longues que la moitié du corps, filiformes; 1 article aussi long que 55 les deux suivants réunis, le 2 plus long que le 3, le 4 et les suivants plus allongés, à peu près égaux et poilus. Nervures des élytres pas distinctes. Premier article des tarses p. aussi long que tous les suivants réunis, le 4 profondément bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen avec une proéminence bien distincte sur le milieu du bord postérieur; segments précédents fortement sinués. Lobes droits peu visibles. Type: BlaUomorpha laleralis, Motscli.; du Brésil. Telephokoides Laporte. Forme convexe, al- longée, ovalaire, atténuée vers l’extrémité des élytres comme chez les Luciola. Corselet semilunaire, large- ment réfléchi, bords peu relevés; angles p. saillants, mais peu aigus. Antennes aussi longues que la moitié du corps, filiformes; 1 article aussi long que les deux suivants réunis, dont le 2 presque de la même lon- gueur que le 3, le 4 et les suivants un peu plus courts. Nervures des élytres peu apparentes. Premier article des tarses p. presque plus long que les deux suivants réunis, 4 le double plus court, profondément bilobé. Dernier segment du dessous de l’abdomen triangulaire à pointe moins avancée que chez le genre précédent; l’avant dernier segment échancré. Lobes invisibles. Type: Telephoroides occidentalis, Olivier; de Cayenne. tt, Les deux avant-derniers segments de l'abdomen jaunes ou phosphorescents. Platystes M. n. g. Forme ovale, déprimée voisine des Blattomorpha, mais le corselet est plus large, moins réfléchi. Premier article des antennes presque plus long que les deux suivants réunis, le 2 plus court que le 3. Premier article des tarses p. de la lon- gueur des deux suivants réunis, le 4 plus court et étroitement bilobé. Milieu du dernier segment du dessous de l’abdomen prolongé en lamelle très mince et très longue. Type: Plalystes aæillaris, Motsch.; du Brésil. Dryptomorpha Motsch. n. g. Forme allongée, un peu dilatée postérieurement. Corselet semilunaire, rebords étroits; angles postérieurs droits. Antennes plus longues que la moitié du corps, fililbrmes, un peu déprimées et amincies vers l’extrémité; 1 article aussi long que le 4 et les suivants, 2 et 3 petits, égaux et réunis de la longueur du 1. Ecusson trian- gulaire. Nervures des ôlytres peu distinctes. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis, mais plus long que le 4, qui est bilobé. Milieu du dernier segment du dessous de l’abdomen prolongé en pointe très mince. Lobes invisibles. Type: Dryptomorpha latefascia, Motsch.; de Colombie. 2, Tête devançant h corselet et compêtement à découvert. Phengodes HolTmansegg. Forme allongée, un peu parallèle, comme celle des Stenopterus, dont il a aussi les élytres raccourcies et atténuées. Corselet rétréci antérieurement, arrondi sur les côtés; angles postérieurs presque droits. Tête à col bien distinct. Yeux de grandeur moyenne, mais saillants. Palpes m. très longs, trois derniers articles égaux, tronqués à l’extrémité. Antennes plus longues que la moitié du corps, émettant, à partir du troisième article, deux 57 longs filets ciliés, roulés sur eux-mêmes. Ecusson pa- rallèle, tronqué à l’extrémité. Elytres déhiscentes, sans nervures. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis, le 4 très court, faiblement bilobé. Dernier segment du dessus et du dessous de l’abdomen échancrés et devancés par le segment pi- gydal, qui est de couleur foncé; les deux derniers phosphorescents. Lobes peu saillants. Type: Phengodes flavicollis, Latreille; de Colombie. Des genres établis par M. Laporte pour les Lam- pyrides, deux me sont restés inconnus, et ne sachant par conséquent où les placer dans l’aperçu que j’ai exposé, j’y ajoute leur description d’après l’auteur français; Dryptelytra Laporte. Forme allongée, atténuée postérieurement. Tête cachée sous le corselet; yeux assez petits. Corselet transversal, plus large que les élytres, arrondi et largement rebordé sur les côtés et un peu anguleux en avant. Antennes de onze articles; le 1 assez grand, le 2 court, tous les suivants munis chacun d’un rameau long et comprimé. Ecusson triangulaire Elytres presque de la longueur de l’ab- domen, se rétrécissant en pointe en arrière, baillantes et comme échancrées du côté de la suture. Premier article des tarses p. presqu’aussi long que les trois suivants réunis; crochets assez forts; jambes non com- primées. Type: Dryptelytra caymnensis, Laporte; de Ca- yenne (Laporte). La forme des antennes et des élytres rappelle les genres Amydetes et Phengodes. Alecton, Laporte. Forme ovalaire, plane. Corse- let avancé et formant un angle en avant, tronqué en 5 58 arrière. Tète cachée sous le corselet. Yeux moyens. Antennes courtes, épaisses, fusiformes, de douze ar- ticles; 1 gros, le 2 très court, tous les suivants ser- rés et formant une forte dent de chaque côté; le der- nier (12) ovalaire, court, enclavé en partie dans le précédent. Ecusson presque triangulaire. Elytres ovales, un peu élargies, planes. Tarses ûliformes, courts; 1 article un peu plus long que les suivants; crochets forts. Type: Alecton discoidalis, Laporte; de l’ile de Cuba. La construction des antennes rappelle notre genre Lamprigera. (Continuation dans un N:o suivant.) Diagnoses de Lépidoptères nouveaux, trouvés par MM. Tatarinoff et Gaschkewitsch aux environs de Pékin, par Otto Bremer et William Grey. 1. Sericinus [Westw.) fasciatus. S. alis supra: nigris. anticis fasciis flavescenlibus; posticis maxime caudatis, fasciis tribus flavescentibus, quarta sanguinea, maculis subraarginalibus caeruleis lunulisque margina- libus flavescentibus; subtus: anticis iisdem ut supra; posticiis: luteis, maculis nigris, fascia sanguinea et lunulis tribus caeruleo-pruinosis. Expansio alarum anti- carum une. 3. Peut-être n’est ce que la femelle du Telamon Donov., mais dans ce cas M:r Westwood, connaissant 59 les deux sexes, aurait certaineinent décrit la femelle si elle se distinguait autant du mâle, comme c’est le cas dans notre espèce. 2. Sekicinüs sanguinolentus. S. alis supra: nigris, fasciis maculisque luteis, anticis utrinque maculis dua- bus sanguineis; posticis caudatis, fascia sanguinea, ante caudam maculis caeruleo-pruinosis et lunulis margina- libus luteis; subtus; anticis albido-luteis, fasciis nigris atque fuscis, maculis sanguineis; posticis argenteo- micantibus, maculis fasciisque fuscis, fascia submarginali rosea, nigro-marginata, lunulis rnarginalibus argenteis, margine ultimo externe striga rufa cincto; angulo ani nigro, caeruleo-pruinoso. Expans. alar. antic. une. 2 V4. 3. Melitaea (?) maculata. M. alis supra: fulvis, nigro-maculatis; subtus: anticis fulvis, apice flavescenti- albido, posticis albidis, lirnbo fulvo, omnibus nigro- maculatis, maculis in sériés dispositis. Expans. alar. antic. une. 2^^. 4. Limenitis Alwina. L. alis supra: nigris, anticis albo-raaculatis, nec non apice ultimo, vittaque elongata albis, posticis fasciis duabus albis; subtus; brunneis, maculis, fasciis vittisque elongatis albis. Expans. alar. antic. une. 2%. 5. Satyrüs Menetriesii. S. alis supra: fuscis; an- ticis apice ocello nigro albido-caeruleomicante-pupillato, pallido annulato, ante ocellum fascia interrupta pallida; posticis; ocellis duobus minoribus; subtus: griseo- fuscescentibus anticis ocellis iisdem ut supra; posticis fascia albida ante ocellos, lineolis duabus rnarginalibus albidis, ocelli sex, tertio minori. Expans. alar. antic. une. 2. m 6. Satyrus Motschulskyi. S. alis supra: nigro- fuscis, ocello unico caeruleo-pupillato, flavo-annulato; subtus: cinereis, fusco-undulatis et nebulosis; anticis ocello unico, posticis ocellis tribus, omnibus caeruleo- pupillatis et flavo-annulatis. Expans. alar. antic. une. l^/^. î. Tiiecla caerulea. T. alis supra: caeruleo-mi- cantibus, posticis caudatis, duabus inaculis fulvis ante caudam; subtus; fulvescentibus, fasciis obscurioribus, strigis luteis interne marginatis; posticis fascia auran- tiaca, ante caudam maculis tribus nigris, media cinereo- caeruleo-pruinosa. Expans. alar. antic. une. 1 Yg. 8. Thecla micans. T. alis supra: caeruleo-mican- tibus, posticis caudatis; subtus: cinereis, linea nigra submarginali, externe albo-marginata, angulo ani ma- culis duabus nigris, supra externam lunula fulva. Ex- pan.s. alar. antic. une. 1%. 9. Thecla fmca. T. alis supra: fuscis; anticis nigro-maculatis; posticis maculis duabus nigris ad an- gulum ani; subtus: fusco-griseis, maculis fasciisque fu- scis, albido- marginatis, lunulis marginalibus fuscis, al- bido-annulatis. Expans. alar. antic. une. 1 Ys- 10. Ecdamus bifasciatus. E. alis supra: fuscis, albo- ümbriatis; anticis guttis hyalinis quinque, punctis apica- libus hyalinis tribus, bifasciatis; subtus; fuscis, cinereo- fasciatis et nebulosis. Expans. alar. antic. une. lYg. 11. Ecdamüs guttatus. E. alis supra: fuscis; cor- pore et basi alarum fusco-viridibus; anticis media guttis duabus hyalinis et fascia apicali guttis hyalinis sex composita; posticis media guttis hyalinis quatuor in seriem dispositis; subtus iisdem ut supra. Expans. alar. antic. une. 1 Y^. 61 12. Steropes {Scleropus Motsch.) unicolor. St. alis supra: fuscis; subtus: anticis fuscis, apice costaque ful- vis; posticis fulvis. Expans. alar. antic. une. 1 y^. 13. Hesperu subhyalina. H. alis supra: fulvis, venis raarginibusque fuscis, punctis rnaculisque flavis, iisque in ala antica paene hyalinis, linea discoidali crassa nigra; subtus: fulvis, maculis flavis, fasciatis, margine interno nigro; posticis fulvis, flavo-inaculalis. Expans. alar. antic. une. 1 y^. 14. Hesperu venata. H. alis supra: fulvo-ochra- ceis, nigro-marginatis et venatis, apice non nihil ob- scuriori, linea discoidali nigra; subtus: omnibus fulvo- ochraceis, anticis basi nigra. Expans. alar. antic. une. 1 yg. 15. SvRicHTüs maculatus. S. alis supra: nigrescen- tibus, anticis fasciis duabus interruptis et lunula me- diana alba; posticis punctis albis biserialibus; subtus anticis iisdem ut supra, attamen apice castaneo; posti- cis castaneo alboque fasciatis. Expans. alar. antic. une. 1 y^. 16. Ampelophaga rubiginosa. A. corpore supra rubiginoso, linea dorsali alba per thoracem et totum abdomen protensa; thorace lineis lateralibus albis; ab- dominis segmine secundo et tertio nigro-bimaculato ; subtus corpore fulvo. Alis anticis supra cupreis, oli- vaceo-fasciatis et nebulosis, macula nigra basali; posti- cis nigris, margine externe ferrugineo-fulvo; subtus: alis omnibus fulvis, obscurius fasciatis, ferrugineo-mar- ginatis, anticis plaga basali nigra. Expans. alar. antic. une. 4 yg. 62 17. Ambulix Schauffelbergeri. A. capite Iricolori, apice niveo, medio olivaceo, postico fulvescente-cinereo; thorace olivaceo, dorso macula fulvescente-cinereo; abdomine fulvescenti-cinereo, segmine sexto maculis duabus olivaceis; caeterum corpore subtus aurantiaco. Alis anticis reversis, supra fulvescenti-cinereis, fusce- scenti-nebulosis, maculis fasciaque submarginali oliva- ceis; posticis aurantiaco-luteis, fusco fasciatis et pun- ctatis; subtus: aurantiaco-fulvis, fusco-punctatis et ne- bulosis, anticis praeterea cinereo marginatis. Expans, alar. antic. une. 5 Vg. 18. Macuoglossa caudata. M. antennis fulvis, cor- pore griseo aut cinereo-fiisco, nigro-cingulato. Alis anticis: supra griseis, fusco-nebulosis, nigro-fasciatis; posticis: flavis, nigro-marginatis; subtus: anticis flaveo- fulvis, posticis flavis; alis omnibus fusco -marginatis. Expans. alar. antic. une. 2%. 19. SMERnsTHUs Tatarinovii. S. corpore subviridi, thorace supra macula mediana viridi obscuriori; abdo- mine pallidiore cingulato. Alis anticis répandis; supra subviridibus, nebulis fasciisque obscurioribus; posticis ruüs, angulo ani fascia viridi notato; subtus: alis omni- bus subviridibus; anticis vitta basali rufa. Expans. alar. antic. une. 3 V^. 20. Smeiunthüs Gaschkemtschii. S. corpore cine- reo, thorace supra striga fusco-ferruginea. Alis den- tatis, supra: anticis cinereis, subfusco-nebulosis et fa- sciatis; posticis rufis, versus angulura ani fuscis et ante hune maculis duabus albis; subtus: alis anticis rufis, ad marginera externum subferrugineo-fasciatis; posticis ci- nereis subferrugineo-fasciatis. Expans. alar. antic. une. 3- 63 21. Lithosia nictitans. L. corpore alisque supra lotis albo-nitescentibus; alis anticis nigro-maculatis; subtus: anticis griseis, posticis albis. Expans, alar- antic. une. 1 %. 22. Lithosia nigropoda. L. Antennis pedibusque nigris, corpore alisque supra lotis flavis; subtus: alis anticis griseis, flavo-marginatis ; posticis flavis. Expans, alar. antic. une. 2. 23. Lithosia striata. L. capite flavo; thorace flavo, nigro-punclato et sanguineo-striato ; abdomine sangui- neo pallidiori. Alis anticis supra flavis, nigro-punctatis, strigis duabus grisescentibus, venis sanguineis; posticis: sanguineo-pallidis; subtus: anticis sanguineis, margine externe flavis; posticis sanguineo-flavescentibus. Ex- pans. alar. antic. une. lYg. 24. Calligena sanguinea. G. alis anticis albis, sanguineo-signatis et margine externe sanguineo; pun- ctis duobus nigris in media ala; posticis sanguineis; subtus: alis sanguineis, anticis plaga basali grisescenti. Expans. alar. antic. une. 1. 25. Setina fîava. S. corpore flavo, alis omnibus flavis, anticis nigro-maculatis; macula basali unica, cae- teris in sériés très dispositis; subtus flavis, anticis nigro-vittatis. Expans. alar. antic. une. 1 %. 26. Setina micans. S. corpore et alis ex flavo albido-micantibus, nigro-maculatis; maculis duabus in thorace; alis anticis macula basali una, et caeteris maculis in sériés très dispositis; posticis sérié puncto- rum submarginali ; subtus: alis flavo-albidis, omnibus sérié submarginali macularum nigrarum, anticis nigro- pruinosis. Expans. alar. antic. une. 1 Yg. 64 27. CiiELONiA alha. C. antennis nigris; capite aibo; tJiorace albo, punctis nigris duobus; abdoinine supra sanguineo, superne et a latere punctis nigris, albo- annulatis; subtus corpore albo, punctis lateralibus nigris, pedibus sanguineis; alis omnibus albis, puncto mediano nigro. Expans. alar. antic. une. 2 Vg. 28. Satcrsia Artémis. S. capite albo, brunneo- rufo annulato; thorace albo, supra cingulo brunneo- rufo; abdomine albo, pedibus rufis; alis omnibus viri- dibus. ocellatis; anticis striga triplici costali: alba, rufa et f'usca, posticis maxime caudatis. Expans. alar. antic. une. 5 Va- Elle ressemble beaucoup a la S. Silene, mais a ailes secondes tout a fait de la forme comme chez la S. luna. 29. Satürnia lunulata. S. antennis pectinatis, luteo- fuscescentibus; capite nigro; thorace nigro-lutescenti- striato; abdomine nigro, lutescente-cingulato, costis lu- tescentibus; alis rotundatis, supra nigris, anticis lute- scentibus, undulatis, fascia lata submarginali lutea, fusco-nigroque undulata, venae caerulescentes hac in fascia; subtus alis iisdem ut supra. Expans. alar. antic. une. ôVg. 30. Pygaera assimilis. P. thorace cinereo, magna macula dorsali ferruginea, obscurius annulata; abdomine ferrugineo; alis anticis supra cinereis, nigro-undulatis, apice plaga serailunari lia va: posticis griseis; subtus omnibus griseis. Expans. alar. antic. une. 2^/^. 31. Pygaera flavescens. P. capite thoraeeque albo- flavidis, abdomine ferrugineo; alis albo-flavidis, anticis supra macula basali cinerea cum apice nigro, fascia 65 subraarginali cinerea eum lunulis nigris et fulvis. Ex- pans. alar. antic. une. 2^^. 32. Aeronycta lulea. A. alis anticis cinereo-fusco- que variis, strigis undatis nigris et macula alba ad marginem interiorem; posticis luteo-flavis, fascia intra- marginali nigra. Expans. alar. antic. une. 1 ‘/g- 33. Mytiiimna luteomaculata. M. alis anticis luteo- obsolete cinereoque variis, maculis duabus rolundatis luteis, cinereo pupillatis, ante marginem externum sé- riés punctorum nigrorum; posticis cinereis. Expans, alar. antic. une. 1 Yg. 34. Cabadrina bistrigata. C. alis anticis obsolete- ferrugineo-griseis, ad costam luteo-punctatis, strigis duabus undulatis distinctioribus, inter strigas maculis ordinariis, albido-cinctis; exteriori reniformi semilute- scente; posticis cinereis. Expans. alar. antic. une. ly^. 35. Placodes fiiscomaculata. P. alis cinereis fusco- nebulosis et striatis, ad costam maculis duabus fuscis, albo-annulatis: posticis griseis. Expans. alar. antic. une. 1 Vg. 36. Ampuipyra striata. A. alis anticis nigro-fuscis, obscurius striatis, maculis ordinariis obsoletis, nigro- cingulatis; posticis griseis. Expans. alar. antic. une. 1%. 37. Heliothis flava. H. alis anticis flavis, fusco- striatis, macula mediana nigra; posticis flavis, fascia submarginali nigra; subtus: alis omnibus flavis, fascia submarginali nigra, anticis maculis duabus nigris. Ex- pans. alar. antic. une. ly^. 38. Plüsia albostriata. P. alis anticis cinereo fusco - que variis, striga albida mediana inscripta; posticis cinereis. Expans. alar. antic. une. 1 66 39. Thyas {Hiibn.) bella. T. corpore fulvescenti- cinereo; abdornine aurantiaco-marginato, apice fulvo; subtus: corpore aurantiaco; alis anticis fulvescenti- cinereis, fusco-nebulosis, strigis tribus fuscis, exterio- ribus luteo-marginatis; posticis nigris, fascia mediana caerulea, margine exteriori latissime rufo; subtus: ful- vis fusco-pruinosis, anticis raaculis duabus nigris. Ex- pans. alar. antic. une. 3%. 40. Catocala amata. G. corpore cinereo; alis anticis cinereis, fusco-fasciatis, puncto mediano nigro, posticis nigris, fascia fia va et ad marginem externum maculis duabus flavis haud distinctis; subtus: anticis flavescentibus, cum fascia nigra et margine externo late nigro; posticis flavescenti-cinereo variis, fusco- pruinosis, striga nigra. Expans. alar. antic. une. 2%. 41. Opiiiüsa obsmra. O. alis cinereo-fusco variis, fascia mediana externe dentata; raaculis tribus apica- libus; posticis fuscis, strigis duabus luteis, ciliis albis; subtus: anticis ad marginem externum fasciis duabus albidis. Expans. alar. antic. une. 1 Vs- 42. PiiiLOBiA dnercaria. P. alis angulatis cinereis, anticis strigis duabus transversis fuscis, fascia macula- rum fuscarum submarginali; posticis puncto mediano obscuro, strigis duabus transversis, quarum externa duplex. Expans. alar. antic. une. 1%. 43. Boarmia irrorataria. B. alis anticis albidis, fusco-irroratis et strigatis, macula mediana obscura, margine externo fusco-nebuloso et striga alba, dentata; posticis fusco-irroratis, fascia mediana fusco-nebulosa, media albo-punctata, striga dentata submarginali. Ex- pans. alar. antic. une. 67 44. Boaumia albosignaria. B. alis omnibus albidis, fusco-irroratis, strigatis et nebulosis, macula mediana fusca, albo signala. Expans. alar. antic. une. 2 y^. 45. Ampiiidasis panterinaria. A. thorace albo, flavo- signato; abdomine albo, cinereo-maculato, apice flavo; alis omnibus albis, cinereo-maculatis, fascia submargi- nali macularurn cineroarum, ante quam sériés lunula- rum fuscarum flavo-annulatarum; anticis macula me- diana cinerea, puncto centrali obscuro, nec non macula basali flava strigisque duabus fuscis. Expans. alar. antic. une. 2 — 3. 46. Aspilatks tristrigaria. A. alis albidis, anticis strigis tribus undulatis, fuscis; posticis striga unica puncto mediano obscuro. Expans. alar. antic. une. 1 Vg. 47. Bons quadrimaculalis. B. capito nigrescenti; thorace albo; abdomine albo, dorso nigrescenti, apice nigro; alis anticis nigrescentibus, maculis albis quatuor, sérié punctorum albidorum marginali; posticis albis, nigrescenti-marginatis. Expans. alar. antic. une. ly^. 48. Hypaena fuscalis. H. alis omnibus fuscis, an- ticis area mediana obscuriori, striga lutea marginata. Expans. alar. antic. une. i %. 49. Nympuüla fuscomarginalis. N. alis omnibus stramineis, fusco-marginatis, strigis duabus fuscis, an- ticis macula fusca costali. Expans. alar. antic. une. %. 50. Nymphbla quadripunctalis. N. alis omnibus luteis, fasciis obscurioribus; anticis punctis nigris qua- tuor, tribus costalibus, quarto mediano. Expans. alar. antic. une. %. 68 Excursions Entomolo^iques de 1852, jusqu’en hiver. (Continuation.) Walaam n’est pas riche en Lépidoptères, vû que la majeure partie de l’ile étant couverte de forets et de rochers, offre peu de localités favorables pour ces insectes. Ma récolte ne fut donc que fort médiocre. VArgynnis selene était assez commune et présenta une, soit disante, variété, en un seul exemplaire, presqu’en- tièrement noire en dessus et au lieu des taches argentées du dessous, ornée do bandes longitudinales d’un vert noirâtre. S’il se constate que ce n’est pas une va- riété, je proposerai le nom A' Argymis veta. VArgynnis Ino se trouve sur une seule prairie. Melitaea Athalea très commune. Satyrus Aegeria assez rare dans les forets. Le Parnassius Apollo, qui se rencontre sur les éléva- tions du rivage finlandais opposé, ne se montrait pas sur l’ile; mais en revanche on voyait sur les sentiers, et en grand nombre des; Lycaena icarius, Eumcdon et Aegon, ainsi que des Steropes sylvius et Hesperia syhanus. Le nom de Steropes donné par M. Boisduval en 1836, devra être changé, puisqu’il y a déjà un genre Ste- ropes donné par M. Steven en 1806, à un Coléoptère. En conséquence je proposerai pour le dit Lépidoptère le nom de Sderopus sylvius. Les Crépusculaires et Noctuelles étaient encore moins abondants. Les Euthe- monia russula et Chelonia plantaginis s’élevaient parfois au dessus des herbes, les Leucania pollens, Euclidia glyphica, Acidalia lutearia, Cidaria picaria, Hypena crassalis, Eu- 69 sebia erutaria et une infinité de Crambides composaient à peu près, tout ce qu’on y voyait. Un examen plus attentif des Diptères que j’avais pris durant mon excursion sur file Walaam, ne m’offrit rien de remarquable. En Juillet les chasses dans les bois aux environs de Peterhoff (Bobylsk) me procurèrent un exemplaire (J' du Meloecus paradoœus, qui se tenait sur une Um- bellifère en société avec des Mordelles et des Anaspis. M. Ménétriés trouva dans le village môme l’intéressante Pelecotoma fennica. Les excursions en Août que je fis a Osinova Rostcha avec MM. Reer et Sacken donnèrent peu de choses, à cause d’une température trop basse pour cette époque. Nous, fûmes obligés de nous en tenir aux fourmillières. Les nids applatis de la Formica polyctma Fdrster, abondaient en Corticaria formicetorum Manner- heim, ceux de la Formica truncicola Nylander, con- struits dans les vieux troncs, nous donnèrent des Scydmaenus claviger et Tyrm mucronatus. Sur un champ de pommes de terre aux environs de notre capitale, M. Wrangel trouva VAcherontia alropos L. Les Odontocanïha melanura, Scaphidium 4-maculatum et un Cryptophagiis nouveau [orbicollü Mannh.) ont été pris par M. Obert sur file Goutoujeff et à Pargolova. Ce même entomologiste a trouvé dans le parc de Bes- borodko le: Cychrus rostratus et la Miscodera arctica. Vers la fin d’Août MM. Kouchakevitsch firent des excursions à la Poklonnajagora et à Kalymiaga où ils trouvèrent le Carabus clathratus et V Agonothorax Lehmanni, Chaudoir. 70 En Septembre ces même MM. accompagnés de Reer et KOppen visitèrent les bords du ruisseau Ka- menka, mais un mauvais tems les empêcha de con- tinuer leur recherches. Ils rapportèrent néanmoins, la: Celia infima, Knoch, Argutor minor, Dej., Calathus mi- cropterus &c. Le froid étant survenu bien plutôt qu’à l’ordi- naire, les chasses entomologiques durent cesser même au commencement d’Octobre, époque où apparaissent ordinairement plusieurs Lépidoptères particuliers. Mais plus tard en Novembre et Décembre la température s’éleva de nouveau et reveilla les insectes de leur sommeil d’hiver. Outre quelques Bembidiens vivants, MM. Kouchakévitsch trouvèrent des Phratora vüellinae sur des troncs d’arbres et des Helodes hanoverana sur la neige à la Oulianka. Expériences. SpHODRts leucophthalmus, L. Un individu de cette espèce, a été conservé vivant dans un verre presque deux années, sans tomber dans leur sommeil d’hiver et sans autre nourriture que des Phyllodromia ger- manica et quelques gouttes d’eau (Communication de M. I. Kouchakévitsch). Stylopvga onentalis L. TapaKaui,. Pour se dé- barasser de ces convives incommodes, on a essayé un procédé très simple et très efficace. On prend un tamis assez fin, sur le fond duquel on soupoudre un peu de farine, et le recouvre d’une couche 71 très légère de foin; après quoi on le place, pour la nuit, près de l’endroit où se tiennent les Blattes. L’insecte ne manque pas de faire une visite à la farine et il arrive souvent qu’il en vient dans une telle profu- sion que le foin est soulevé jusqu’aux bords du tamis. Vers le matin on recouvre ce tamis et jette le con- tenu dans de l’eau bouillante. Le lendemain on peut répéter la chasse et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de ces Orthoptères. Oedipoda migratoria L. Sauterelle de passage, Capanna. Le meilleur moyen pour se garantir des dévastations causées par cet insecte est d’observer les endroits où il pond ses oeufs en automne et de guet- ter le moment quand, au commencement de l’été où à la fin du printemps, les oeufs eclosent et la jeune couvée se tient réunie en amas considérables. C’est alors qu’on peut les détruire. Eürydema decorata Panzer. KoaapKa. Pour éloigner cet insecte, nuisible aux potagers, on a essayé dans le Gouv. de Saratoff, d’asperger les plantes avec une infusion de tabac ordinaire. Ce même procédé pour- rait être aussi introduit dans les plantations de bette- raves, pour les garantir des attaques de la Cas- sida nebulosa, et dans les jardins fruitiers contre les vers. Hyponomecta evonymella H. Pour obtenir les pa- rasites de ce Tinéide, je pris un monceau de 500 cocons et l’enfermai dans une boîte. Les premiers insectes qui en sortirent furent les: Campoplex orbitalis et majalis, vinrent ensuite les papillons; trois jours 12 après une paire de VEulophus evonymellae Bouché et enfin une infinité d'Encyrlus atricollis Dalman, qui sertaient des vers et des cocons morts. Mais ce qui est le plus surprenant, c’est que de toute la masse de cocons, à peine la 15 partie subit-elle une métamor- phose complète, tout le reste devint la proie des pa- rasites. L’influence des Encyrtus se manifesta surtout d’une manière remarquable, empêchant la chenille de se debarasser de son enveloppe à l’époque de sa trans- formation en cocon, de sorte que le papillon se dé- veloppe quelquefois dans la carcasse du ver même, ce qui empêchant sa délivrance, le fait mourir à demi sorti. Insectes de la pomme de terre malade. Pour me convaincre si effectivement les différents insectes, crus- tacés et de cryptogames énumérés par MM. Guérin, Martius et feu Gimmerthal, accompagnent exclusive- ment la maladie de cette plante, je pris le 16 Octobre six bulbes attaquées et les mis dans une solution très forte de sel ordinaire. Après les y avoir laissé dans le liquide une semaine, je les en rétirais. M’étant bien assuré qu’il n’y avait plus aucune trace d’organisme étranger, je gardai ces bulbes séparément. Quatre d’entre elles se transformèrent, peu de jours après, en substance blanche tout à fait sèche et d’un aspect semblable a du savon, ayant la surface noire; une présentait la moitié noircie et putride, la sixième enfin se conserva molle pendant deux mois, après quoi elle fut aussi détruite par la maladie. Durant cette influance maladive il n’y eût aucune attaque d’insectes, crusta- cés, infusoires ou de cryptogames particuliers, preuve 73 évidente que la cause n’e provient d’aucun corps orga- nique. Dans une brochure particulière sur la source pri- mitive du dévelo[)pement du choléra, je viens de signaler comme principale cause, l’inlluance électro-magnétique non seulement pour ce fléau, mais aussi pour l’in- flammation épizootique des animaux domestiques, la muscardine des vers à soie, les maladies de la pomme de terre, de la betterave et de la vigne. Cocons comprimés du ver à soie. Depuis un an environ on a fait l’essai de transporter du Caucase a Moscou, aulieu de soie déjà dévidée, comme cela se pratiquait jusqu’alors, des cocons fortement comprimés, après avoir été tués et bien séchés au soleil. L’ex- périence a très bien réussie et le dévidage des cocons comprimés s’est efl’ectué parfaitement bien. Pour l’a- mélioration de la fabrication des soiries indigènes, ce nouveau mode de transportation, est de la plus grande importance, parcequ’on pourrait maintenant cultiver cet insecte sur toutes nos frontières méridionales de l’Asie et même de l’Amérique et tirer les cocons en grande quantité de Chiva, Boukhara et de la Chine, sans crainte de recevoir une soie abîmée, par le dévidage impar- fait des orientaux. Notices. Leptoderüs sericeus et angusticollis Schmidt. Ce savant entomologiste vient de découvrir ces deux espèces nouvelles du genre et aveugles, des cavernes 6 74 souterraines de la Carniole, ainsi qu’un exemplaire beau- coup plus grand du magnifique Leptoderus Hohemvartii dans la grotte près de Treben. (Communication de M. Schmidt à Laibach.) Mylabris melanura et sericea ont causé cette année- ci beaucoup de dégâts aux fleurs des giroflées, des fèves, des épinards du Gouv. de Saratoff. (Journal de la Soc. lmp. économique.) Hesperophanes nebulosus Olivier. La larve de ce capricorne a été apporté ici de France, dans un mor- ceau de bois et s’est transformé en insecte parfait, après avoir resté dans le bois plus d’un an. (Com- munication de M. Obert.) Larves de Rhizotrogus, ont, l’automne passé, dé- vorées un bonne partie des semailles plus de 3000 hectares, dans le Gouvernement de Voronech. On y a fait l’observation que l’insecte se meut dans la terre et mange, même à une température de — 3® Reaumur. Oedipoda migratoria L. Capanua. Ce fléau est venu cet année-ci des roseaux qui bordent la mer Caspienne et la mer Noire, pour dévaster les Gouv. d’Astrakhan, de Saratoff et de la Tauride. On y a vu des amas de cadavres de cet insecte, rejettés par la mer, qui avaient plus de deux pieds de hauteur. (Com- munication de M. Konovaloff.) Calliptamüs italiens Serville. Capanna. s’est montré en très grand nombre dans le district de Novoousen du Gouv. Samara, où il a fait beaucoup de dégâts aux blés d’été. (Communication de M. Leon Narichkine.) Edrydema decorata Pz. Koaapxa. détruisit aux en- virons de Saratoff, tous les jeunes plants de chou, 75 de la rave et des radis, en suçant la sève des feuilles. (Journal de la Soc. lmp. économique.) Libellula vulgala, depressa et 4 mamlata, cTpcKooa; ont été observées en troupes innombrables qui ob- scurcissaient l’air, à Reval, le 25 et le 28 Mai entre 5 à 6 heures du soir. Elles venaient de S. O. et traversaient la mer. Papilio machaon L., a été observé vers le 10 Juin 1852, en profusion étonnante à Poulkova dans les en- virons de notre capitale. Ce papillon faisait une mi- gration de l’est à l’ouest. (Communication de M. Grey.) PoNTiA brassicae L. Les migrations de ce papillon ont été observées le 18 Mai et le 30 Août 1852 aux environs de Reval, dans une direction de NW. Ici à S:t Petersbourg, il a été des plus communs en Août et en Septembre. On a même voulu admettre trois générations dans cette année-ci. (Communication de M. Grey.) Agrotis segetum H. En Esthonie les chenilles de cette espèce dévastèrent les jeunes plantes de seigle en Août; causant ainsi une perte au blé de 15 à 20 Agrotis tritici et crassa H., firent la même chose aux champs de froment. Synonymies. Elosoma califomica, que j’ai décrite dans le Bulle- tin de Moscou, est le même insecte que VAegialites 1) Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou. 76 debilis Eschschotz, d’après le dessin fait d’après l’exem- plaire typique de la ci-devant Col. Dejean, qui m’a été communiqué par M. le Comte Mannerheim. Plagytiimisds pulverulentus Esch., décrit et figuré dans le môme ouvrage, appartient au genre Oenemona Newman. Agis daurica Mannerheim est du genre Thysbe Dejean. Galleruca flavolimbata Mannerheim est du genre Coelomera Chevrolat. Météorologie Eiitoniolosiquc pour S:t Pélcrsbour?. 1 Juillet. Pelecotoma fennica. Hydroptila tineoi- des Dalman in copula. Mystax azurea L. Mystax longicornis Kolenati. 12 Juillet. Rhyncophila bimaculata F. in copula. Mystax albifrons Pictet. Phryganea detrita. 14 Juillet. Limenitis populi L. 22 Juillet. Metoecus paradoxus. Stenura 4-fa- sciata. Argynnis paphia in copula. 1 Août. Monochammus sutor. 2 Août. Cis quadridens Chevrolat. 8 Août. Larves de l’Agrotis segetum. 9 Août. Adelocera fasciata L. Mycetophagus variabilis Gyll. 30 Août. Pieris brassicae. 12 Septembre. Lebia crux-minor. 15 Septembre. Dromius sigma Rossi. Agonum 4 punctatum. 77 25 Septembre. Dromius l’enestratus F. 30 Septembre. Aniara fairiiliaris, Celia infiiiia, Pe- ryphus rupestris. 2 Octobre. Sciara longipes Meigen (dans les maisons). 9 DECEMBRE. Anthrenus museorum L. (dans les collections). Larves complètes du Blaps rnartisage. 30 DECEMBRE. Les larves de la Tinea bissélliella Hummel, commencent à construire leur cocons. l\ouvt‘aiités. Dytiscus parmlm Ménétriés. Plus petit que le D. lapponicus, plus étroit et plus convexe. Couleurs comme chez le D. Ooligbukii Kirby, mais la bande marginale postérieure et jaune du corselet plus étroite et celui-ci plus rétréci en avant. De Kadiak dans l’Amérique nisse. CiiRYSOBOTURis cicatricosa Motsch. Forme de la Chrys. af finis, mais plus petite, de couleur presque noire et fortement cicatrisée sur tout le dessus. Les quatre impressions ternes des élytres distinctes. Dessous cuivré. Kadiak. Nastonycha brachyptera Motsch. Ce que les Car- plmrus sont pour les Malachides, les Nastonycha le sont pour les Telephorides. Elles ont un corselet et des ongles fendus comme chez les Rhagonycha, mais des élytres trois fois plus courtes que l’abdomen, qui est épais. Ailes manquent. La seule espèce connue est 78 noire, luisante, avec le corselet, les élytres, antennes, palpes et jambes lestacées. Des Alpes du Caucase. Trichocanthüs variegatus Molsch. Au premier abord on le prendrait pour une larve d’un Emus ou d’un Creophilus, mais c’est un Staphylin complôt, avec les élytres très courtes, rudimentaires, arrondies et sans ailes. Abdomen dilaté au milieu. Couleur testacée, variolée de noir sur le front, l’occiput, le corselet, les élytres et le dessus de l’abdomen. Taille du CJreo- philus mcuKÜlosus. Littoral occidental de l’Amérique septentrionale. Phlaeopterüs fusconiger Motsch. d’Ounalaschka, ainsi que le genre Elosoma, relient les ScaphidUes aux Pte- roloma, tandis que celui de Lyrosoma {L. opaca Méné- triés du détroit de Béring) et d'Adolus Esch. {Adolus pallidus) constituent une transition très naturelle aux Catops. Phlaeopterüs fusconiger a les élytres fortement raccourcies; aux Lyrosoma manquent les ailes, quoique les élytres soient complètes. Prosodes Motschulskyi Mandersljerna. Noir. Par sa forme et sa taille il est voisin du Pr. attenuatus Fischer, mais à côtés latéraux en crête obtus comme chez le Pr. marginatus Fisch. {rugulosus Gebl.) et dont il diffère par ses élytres simplement eraillées et tuberculées. De Tschougoutschak sur la frontière occidentale de la Chine. (Voyage de M. Kovalevsky). Probosca 4-maculata, Ménétriés. D’un gris cendré. Tête, corselet, palpes, antennes et pattes testacées. Yeux, front et quatre taches sur le corselet, noirs. Taille plus allongée et plus grande que le Nacerdes melanura. Sitka dans l’Amérique russe? 79 Anoplistes affinis, Motsch. Il ressemble beaucoup à l’A. altajensis, Laxmann, (A. sellatus, Steven, A. ephip- pium, Fisch.) par ses couleurs, mais sa forme est plus étroite et plus allongée, à peu près de celle de l’A. halodendri. Tache suturale des élytres, parallèle aux bords latéraux, atteignant presque la base des pre- mières et formant des angles droits; tandis que postérieurement elle est raccourci. Sur l’Altai et en Daourie. Cerambyx acuminatus, Motsch. (Hammaticherus) Taille et couleurs du C. héros, mais la forme est beau- coup plus atténué postérieurement. Corselet plus court, les inégalités plus irrégulières et forment une espèce de croix élevée au milieu. Extrémité des élytres plus distinctement tronquée et plus rougeâtre. De la Géorgie et des pays limitrophes de la mer Caspienne. Trigonoscüta püosa, Motsch. Genre nouveau, ap- partenant aux Curculionites de la tribu des Pachy- rhynchides et qui se distingue: par un écusson trian- gulaire, une trompe carrée, les yeux ronds, convexes, un corps oval, convexe, couvert d’écailles grisâtres et par semé de longs poils épars, surtout aux côtés latéraux et sur les pattes. — La seule espèce que je connaisse, est noirâtre avec une faible teinte nacrée, formant sur les élytres des petites taches blanches peu déterminées et disposées en lignes longitudinales sur un fond un peu jaunâtre. Antennes et tarses roux. Corselet transversal, arrondi sur les côtés et plus étroit que les élytres. Celles-ci ovales et un peu atténuées postérieurement. — Des pays qui bordent la partie septentrionale de l’Océan pacifique. 80 Eusomus furdllatus, Motsch. Plus petit et plus allongé que le mâle de l’E. ovulwm, d’une couleur plus jaunâtre et moins brillante. Corselet aussi large que la tête, mais plus étroit que les élytres, qui se dilatent vers le milieu et se rétrécissent ensuite vers l’extré- mité, qui se termine par une forte fourche. Sur les Salvia, dans les Steppes de la Russie méridionale. Riiynchites pyri, Motsch. Ordinairement plus petit que le R. gigantem et de couleur plus cuivreuse. Trompe plus allongée, tout-à-fait droite et avec trois carènes. Sur les poiriers dans les jardins de Tchou- goueff, dans la Russie méridionale. Annonce. M:r Schmitzdorf, vient de joindre à sa Librairie, ici à S:t Petersbourg, Perspective Nevski, près de la place d’Isaac, un commerce d’insectes de toutes les classes; pour le commencement, il forme des col- lections génériques, plus ou moins considérables, composées d’espèces de tous les pays. Chaque ento- mologiste applaudira, sans doute, à une entreprise qui peut prendre un développement très utile, en facili- tant les relations entomologiques dans notre patrie et avec l’etranger. Le N:o présent des Etudes contient les matériaux de deux livrai.sons. ETUDES ENTOMOLOGIQUES, rédi^çées par THctor hc Olîotecfjufs&i), Lientenant-Colonel d’Etat-Major, en retraite &c. ocooii/Se. ixu4t«e. HELSISIGFORS. Imprimerie de la Société de Litérature Finnoise, I8S4. * Imprimatur; H. Molander. ETUDES ENTOMOLOGIQUES 1S53. 1 Juin. Motschulsky, Lampyrides (continuation). Le même sur les Hétérocérides de la Russie. A. Eonschakevitsch, sur le genre Pterotmetus. Excursions entomologiqnes. Météorologie. Nonveantées. lampyrides par V. de M. (Continuation.) Ayant donné dans le 2:d N:o de l’année précé- dente, un exposé des genres de cette tribu des Mala- coderines, nous allons énumérer les espèces, que nous avons eu l’occasion de voir. 1, Strongylomobphüs auritus M.; il est presque de la forme de la Peltis ferruginea, mais plus petit. Cou- leur noire, avec la base des antennes et les jiattes ferrugineuses. Corselet très transversal, arrondi en avant en forme de croissant, et marqué de chaque côté d’une tache ablongue hyaline. Elytres un peu tronquées postérieurement et marquées de nombreuses nervures élevées, et inégales. Long. 2 1. — larg. iy4 h — Mongolie? Une seconde espèce, plus petite de couleur rous- sâtre, se trouve dans la Collection de M. Guérin à Paris, et provient, je crois, du Mexique. i 2 2, Hyas denticornis, Germ.; noir, corselet avec une tache allongée, jaune de chaque côté; angles huméraux et une bande transversale un peu au-delà du milieu des élytres, de la môme couleur. Base des élytres beaucoup plus large que le corselet. Long. 1. — larg. 3^/2 !• — Brésil. 3, Hyas scisiventris, Perty; un peu plus petit que le précédent, dont il a les couleurs; bords du corselet et suture jaunes; la bande noire antérieure est séparée au milieu de chaque élytre, la postérieure s’avance en angle. Long. 6 1. — larg. I. — Brésil. Les Lampyris flabellata F. et guttata F. i) pourraient appartenir au genre Hyas. 4, Lamprocera trimaculata M.; noire, terne; la partie antérieure et les angles du corselet, ainsi que trois grandes taches, allongées à la base des élytres, sont d’un jaune roussâtre. Long. 8 Va 1. — larg. 4 '/g 1. — Brésil. Je ne connais que la Ç. 5, Lamprocera Latreillei Kirby; plus grande et plus allongée que la précédente. Noire, avec la partie anté- rieure et une sinuosité de chaque côté du corselet, la suture, les côtés latéraux et des bandes longitudinales raccourcies sur les élytres, testacées. Long. 12 1. — larg. 5 Va 1- — Brésil. 6, Ellychnia corrwca L., taille de la Lamp. splen- didula, mais plus large et plus ovale. Couleur d’un noir grisâtre. Corselet plus large que long, ayant de chaque côté une bande longitudinale de couleur orange. 1) Toutes les espèces mentionnées ainsi, sont celles que je n’ai pas eues à ma disposition pour en pouvoir faire la description, Fabricius a décrit ces espèces dans le Systema Eleutheratorum. 3 Elytres pas plus larges que le corselet, à nervures distinctes. Long. 3 Va 1. — larg. 1% 1. Etats-Unis. 7, Ellycunia californica M., plus grande que la précédente, plus large et de couleur noire plus opaque. Corselet plus triangulaire et plus prohéniinent en forme de chaperon; bandes rouges plus larges et atteignant presque les bords latéraux. Nervures des élytres moins marquées. Long. 5 1. — larg. 2^^ 1. Californie. 8, Ellychni.! latipennis, Harris; très voisine de Y El. californica, mais plus petite et de couleur grisâtre. Corselet plus triangulaire, élytres plus courtes, nervures plus distinctes. Long. 41/3 1. — larg. 2V4 1. Amé- rique septentrionale. M. S.t P. 9, Ei.lyciinia latcralis M. S:t P., plus allongée que Y EL californica, dont elle a les couleurs, mais facile à distinguer par les taches latérales rouges du corse- let, qui sont plus étroites et qui forment comme chez YEl. corrmca des bandes longitudinales largement bor- dées par la couleur noire du bord latéral. Long. I. — larg. 2 1. Dans le M. S:t P. elle est notée comme originaire de l’Afrique, mais je crois que c’est une espèce américaine. 10, Ellyciima mexicana M. S.t P., beauconp plus grande et |)roportionellement plus allongée que YEl. californica, dont elle a les couleurs. Corselet plus al- longé. Elytres sans nervures apparentes. Long. 6 1. — ■ larg. 2 y., 1. Mexique. 11, Ei.LYcnmA albilatera M. S.t P., noire, terne; côtés latéraux du corselet largement blancs, ornés de petites taches oblongues et rouges sur le milieu 4 de leur bord interne. Long. 6 1. — larg. 2% 1. Mexique. Lampyris vanegata Germar est, je crois, une Ellychnia. 12, Lyciinüris ür%w Dej., un peu plus allongée que la Lampr. splendidula, noire, terne, ponctuée et un peu rugueuse. Corselet proliéminent, en forme de chaperon en avant, avec deux grandes taches rouges sur le milieu. Elytres à nervures très faibles. Long, 1. — larg. 1% 1. Brésil méridional. 13, Lychnuris ? lalicornis F., taille, forme et cou- leurs de la précédente, mais facile à distinguer par les côtés latéraux du corselet qui sont d’un jaune rougeâtre et par les antennes fortement comprimées à articles très larges. Long. 4 1. — larg. 1% 1. Amé- rique septentrionale. D’après M. Laporte cette espèce serait synonyme de la Lampyr. atra Olivier. 14, Pyropyga nigricans Say, noire, avec les côtés latéraux du corselet roussâtres. Long. 1^^ 1. — larg. 3/g 1. Amérique septentrionale. 15, Pyropyga tarda M., toute noire, avec deux petites taches rouges sur les côtés latéraux du corse- let, bord de celui-ci ainsi que les jambes de couleur obscure. Long. 2^/3 1. — larg. % 1. Brésil, aux en- virons de Novo-Friburgo. 1) Les espèces de Germar se trouvent décrites dans son: Coleopte- rorum Species, 1824. 2) Les espèces d’Olivier se trouvent décrites dans l’Encyclopédie méthodique, 1792. 5 10, Pyuopyga califomica M., plus grande que la P. tarda et d’un noir plus foncé, les taches rouges du corselet sont |)lus grandes et se prolongent sur la partie réfléchie de ce dernier. Antennes plus longues. Long. 2 Va 1. — larg. 1. Californie. S:t Francisco. Lampyrh obscur a L. de la Terre de feu parait appartenir au genre Pyropyga. 17, Pygolyciinia vüellinothorax Perty, noire, à cor- selet d’un rouge-jaunâtre assez vif; base des antennes et des palpes, ainsi que les pattes de devant de cou- leur testacée. D’un tiers plus petit que la Lampr. splcndidula, proportionellement plus courte et plus ovale. Long. 273 IVs I- Des rivages du fl. des Amazones. 18, Ehythrolychnia dimidiatipennis Mannh., i) forme élargie de VEllychnia califomica, mais d’un testacé- rougeâtre vif, avec la moitié postérieure des élytres, les yeux et les derniers articles des antennes noirs; tarses obscurs. Sur le milieu du corselet on voit deux petites taches noirâtres très rapprochées. Long. 5 1. — larg. 274 Domingo. Une seconde espèce de ce genre parait être la Lamp. fulgida 01. de la même localité. 1) Les espèces de Linue se trouvent dans son Syslema naturae, ed. XII. 2) Dans le Bulletin de Moscou 152, M. le Comte Mannerhcim dé- crivant quelques Coléoptères de la Sibérie orientale, a bien voulu substi- luer d’autres noms à ceux que j’avais donnés à idusieures d’entr’eux, les ayant découverts moi-raêine; no croyant pas que ce mode de chan- ger les noms puisse être utile à la science, je ne l’ai pas imité pour les Lampyrides nommées par le Comte et décrites par moi. (• 19, Trilychnia moesta Pcrty, moitié plus grande que la Lampr. splendidula et proportionellenient plus allongée. Noire, corselet aussi long que large à carène médiane distincte. Trois nervures visibles sur chaque élytre. Long. 5 1. — larg. 1% 1. Brésil. 20, Trilychnia ru/icoUis Dej., d’un noir brunâtre, corselet en dessus et en dessous, avec le côté interne des cuisses antérieures, d’un testacé-roussâtre; bords du corselet obscurs. Cinq nervures visibles sur chaque élytre. Une carène longitudinale sur le milieu du cor- selet. Le mâle a les antennes beaucoup plus longues que la Ç. Long. G 1. — larg. 2 1. Brésil. 21, Trilychnia flavipes M. P., i) plus petite que les précédentes, d’un testacé rougeâtre; antennes, tarses, dernier segment de l’abdomen et élytres d’un brun grisâtre. Yeux noirs. Long. 3 1. — larg. lYg 1. Cayenne. M. S;t P. 22, Tiulyciinia ? [Luddola) antennata Laporte; noi- râtre, antennes très largement flabcllées. Corselet prohéminent antérieurement, plus long que large, d’un rouge orangé, avec une large bande longitudinale noire au milieu, qui est un peu rétrécie vers la moitié de la longueur. Elytres avec la suture et les bords la- téraux, jusqu’aux deux tiers de leur longueur, jaunes. Cuisses antérieures, avec la base des quatre autres et une tache longitudinale sur le milieu de l'abdomen, jaunes. Long. 6 1. — larg. 2 1. Brésil. (Laporte.) Lampyris pectinata L. parait être une Trilychnia. 1) M. 1*. désigne le Musée entomologique du Jürdin des plante.» à Paii.s. 7 23, Dii.ycunia ba&alis M., noir-brunâtre, corselet, base des élytres et cuisses de couleur testacée. Ner- vures des élytres peu apparentes, tandis que la rugo- sité y est bien marquée. Long. 4 1. — larg. 2 I. Brésil. 24, Dilycunia mficollis M., plus grande que la pré- cédente et d’un noirâtre plus foncé. Corselet seul d’un jaune roussâtre vif; dessous du corps et pattes d’uu testacé plus ou moins rembrunni. Long. 5 1. — larg. 2 Va I. Bréisil. Peut-être est-ce la môme espece que la Lampyris thoracica 01 iv. — Lampyris flavicollü 01. et fîiicornis Germ. pourraient être des Düychnia. 25, Mesolampis flabelHcornis F., deux fois plus grande que la Lampr. splendidula, et plus ovalaire; noire, bords du corselet, surtout en avant, et ceux des élytres jusqu’aux deux tiers de leur longueur, blanchâtres. Lamelles des articles des antennes deux fois plus longues chez le n)ùle que chez la femelle. Long. 6 1. — larg. 2 Va 1. Brésil. S;t Catharina. 26, Mesolampis pectinicornis Grey; plus grande que la précédente, dont elle a les couleurs, à l’exception du corselet qui est noir et qui n’a que deux petites taches translucides à sa partie antérieure. Long. 7 1. — larg. 3 1. Brésil. Novo-Friburgo. M. G. 27, Lyciinogaster appendimlalus Germar; })lus petit, plus parallèle et plus déprimé que la Mesolampis fla- bellicornis, mais de couleurs analogues. Mandibules et 1) M. G. signifié Musée de M:r Basile Grey ici à S:t Pelcrsbourg. 8 crochets des tarses roussâtres. Long. 5V2 I. — larg. 2 1. Brésil. Novo-Friburgo. 28, Lychnogasteu cinctus M., plus allongé que le précédent; d’un noir un peu brunâtre, bords du cor- selet, des élytres, cl la suture de celles-ci, ainsi que les cuisses d’un blanc jaunâtre. Long. 5'/2 1. — larg. 2 I. Brésil. 29, Lychnogastf.k dilaticornis, Brème; plus grand et plus ovalaire que le Lyclm appendiciilatiis, dont il a les couleurs. Corselet largement bordé d’un blanc sale. Antennes plus longues et beaucoup plus épaisses. Long. 6y2 1. — larg. 2% 1. Amérique méridionale. 30, Lychnogaster angustatus M. , voisin du L. cinctus, mais plus ovalaire et du double plus petit. La couleur blanchâtre sur les bords des élytres est moins visible. Long. 4 1. — larg. ly^ 1. Brésil. 31, Ethra lateralis, Laporte; un peu plus grande et plus allongée que la Lamp. splendidula. Noire, côtés latéraux des élytres de couleur blanche jusqu’aux deux tiers de leur longueur; ces taches sont un peu dilatées vers la suture; fine ponctuation sur le corps; pubescence épaisse. Long. 5 yg 1. — larg. yg 1. Brésil 32, Etiira marginata, Gray; plus petite que la pré- cédente, dont elle a la forme et les couleurs, se di- stinguant par la marge latérale blanche des élytres, qui embrasse tous les bords. Ponctuation plus forte. Mandibules et crochets des tarses roussâtres. Long. 4 I. — larg. 1% 1. Brésil. 33, Ethra axillaris M., forme et couleurs de VE. lateralis, mais moitié plus petite. Corselet plus trans- 9 versai, plus arrondi en avant. Lamelles des articles des antennes beaucoup plus courtes, dépassant peu le double de la longueur des articles de la base. Cuisses blanchâtres à leur base. Mandibules et crochets des tarses roussâtres. Long. 4 1. — larg. 1^/.^ 1. Brésil. Outre ces espèces, M:r Laporte, cite une qua- trième {JE. intemipta), également du Brésil, qui a les côtés latéraux du corselet jaunes. 34, PSEÜDOLYOÏINÜRIS suturalis, M., un peu plus grande et moins allongée que la Lamp. noctiluca. Noire, à suture des élytres étroitement testacée, couleur qui n’atteint ni l'écusson ni l’extrémité. Corselet presque plus large que long, fortement rebordé. Long. 6 Va 1. — larg. 2 1. Colombie. 35, PsEüDoi.YciiNum.s inttata M., taille plus petite que la Pseiidolychnuris suturalis et à partie antérieure du corselet plus acurninée. Noire, avec une bande lon- gitudinale jaune plus ou moins développée sur le milieu de chaque élytre. Long. 5 1. — larg. IV3 h Colombie. Lampyris nüidula 01. est je crois une Psmdo- lychnuris. 36, C.ALYPTocEPiiAEüs fasciatus, Gray, beaucoup plus grand et proportionellement plus étroit que la Lamp. noctiluca. Noir, bords latéraux du corselet, une bande transversale vers la partie postérieure des élytres et les cuisses d’un testacé pâle. Long. 7% 1. — larg. 2 1. Etats-Unis. Demerara. 37, Calyptocephalüs stipulicornis M., taille de la Lamp. noctiluca, mais plus étroit en avant et plus large en arrière. D’un noir grisâtre terne, côtés latéraux /■ 10 du corselet et la moitié antérieure des élytres d’un testacé clair; la partie près de l’écusson est plus foncée. Crochets des tarses roussâtres. Tout le corps forte- ment ponctué; élytres pubescentes. Long. 4 Va 1. — larg. IV2 •• lî'ésil. Une troiscme espèce du genre Calyptocephalus pa- rait être la Lampyris bifaria de la Caroline septentrio- nale décrite par Say dans le: Boston Journal of Na- tural History, 1837, vol. 1, p. 157, et qui n’a que 3 Va 1. de longueur, étant de couleur noire avec les bords du corselet jaunes. M. Laporte i) décrit encore deux espèces de ce genre: C. Goryi et C. thoracicus, toutes deux de Cayenne. 38, Nyctocuepis Demoulini, DeyroIIe, taille de la Lamp. noctüuca, mais du double plus large. D’un noir brunâtre peu luisant; bords latéraux du corselet et une bande transversale à la partie antérieure des élytres largement testacé-blanchâtres. L’espace autour de l’ecusson est de teinte obscure. Tout le corps en dessus et en dessous est fortement ponctué. Long. 4 Va 1. — larg. 2V3 1- Brésil. S:t Catharina. M. G. 39, Nyctocrepis flabellicornis , M. S:t P., un peu plus grand que le précédent, nervures des élytres moins marquées. Noir, une large marge jaune sur le corselet et la moitié antérieure des élytres testacées. Long. 5 Va 1- — 3 I- Brésil. M. P. 4ü, Nyctocrepis lameUicornis M., presque du double plus grand que les espèces mentionnées. Antennes 1) Les espèces de M. Laporte sont décrites dau.s les Annales de la Société entomologique de France, 1833, et d’autres dans l’Histoire natu- relle des Insectes Coléoptères, 1840. 11 plus longuement lamellées. D’un noir brunâtre, deux taches un peu lunaires sur le corselet et deux ob- longues sur les côtés latéraux des élytres, ainsi que la base des cuisses d’un blanc jaunâtre. Nervure sur les élytres assez fortes. Long. 8 1. — larg. 4 1. Brésil. 41, Lychnaeris trigiUhda, M. S:t P., noire, deux taches triangulaires sur le bord antérieur du corselet et trois autres arrondies placées transversalement un peu au-delà du milieu des élytres d’une couleur tes- tacé-blanchâtre. Long. 1. — larg. 4 1. Brésil. (?) M. S:t P. Une seconde espèce du genre parait être la Lam- pyres blattoides Perty. 42, Nyctopiianes lineata, SchOnherr; taille de la Lamp. noctiluca, mais plus de deux fois plus large et de forme différente. D’un testacé-brunâtre, avec des lignes longitudinales plus claires sur le corselet et les élytres, tpii présentent en outre deux grandes taches latérales de la môme couleur; yeux et les 9 derniers articles des antennes noirs; palpes, jambes et tarses brunâtres. Long. 5 1 — larg. 2 Yg 1. Brésil. 43, Nyctopiianes ignita F., plus petite et surtout plus allongée que la précédente. Couleur plus obs- cure, mais avec des lignes et des taches analogues. Palpes, antennes et pattes d’un testacé-brunâtre mais plus clair. Long. 4 1. — larg. 1% 1- Cayenne. 44, Nyctopiianes vittula M., voisine de la N. lineata, mais ordinairement plus petite et avec une seule ligne 1) Ces espèces de Perty sont décrites dans son voyage au Brésil. 12 claire entière sur chaque élytre; côtés latéi-aux large- ment bordés de cette même couleur. Long. 4*/^ 1. — larg. 2 Va 1. Brésil. 45, Nyctoviianes pallida, Olivier, petite, d’un tes- tacé-grisâtre. Lignes longitudinales à peine marquées sur les élytres, dont les côtés latéraux sont uniformé- ment claires. Derniers articles des antennes, les palpes et les tarses brunâtres. Long. 3*4 1. — larg. 1. Cayenne. 46, Nyctopiianes pellucida, M. S:t P., plus ovalaire que la N. pallida et de couleur plus claire. Corselet avec une teinte rougeâtre au milieu et les côtés laté- raux postérieurement fuligineux. Ecusson avec une teinte rosée. Suture et bords latéraux des élytres de teinte claire. Long. 3 1. — larg. 2% 1. Brésil. 47, Nyctophanes lineolata, Mannerlieirn; couleurs de la N. lineata, mais au moins deux fois plus petite et de forme à peu-près ovale. Dessous du corps et les ailes plus brunâtres. Bords latéraux des élytres largement testacées, unicolorcs. Long. 3 1. — larg. 1% 1. Brésil. (?) M. S.t P. 48, Nyctopiianes bisignala, Mannerlieirn; le corselet plus étroit, les élytres plus larges et plus courtes que chez la N. ignita. Brunâtre, bords latéraux du corselet et trois grandes taches de chaque côté des élytres testacées. Des dessins peu distincts et de couleur orangée sur le milieu du corselet, puis on y voit deux petites taches rondes, translucides. Long. 3V2 1. — larg. 2 I. Brésil. M. S.t P. 49, Nyctophanes sexpunctata, M., forme et taille de la N. lineata. Couleur testacé-blanchâtre terne. 13 plus claire vers les côtés latéraux où l’on voit (i taches noires arrondies, savoir: une sur l’angle po- stérieur du corselet, une seconde plus grande un peu au dessous de l’angle huméral et une troisième petite au-delà du milieu de l’élytre. Long. 5 1. — larg. 2 Va 1. Brésil. 50, Nyctophanes impressrpennis , M., un peu plus grande que la N. lineata, de couleur plus claire et sans lignes longitudinales sur les élytres. De chaque côté, un peu au-delà du milieu de chaque élytre, se trouve une petite tache grisâtre qui aboutit à une im- pression longitudinale bien marquée. Long. 6 1. — larg. 3 Va J- Brésil. 51, Nyctophanes Bremei, Deyrolle; un peu plus petite que la N. lineata et proportionellement plus rac- courcie. Couleur jaunâtre, sans lignes claires sur les élytres, où l'on remarque la suture, une bande longi- tudinale sur le milieu et quatre grandes taches laté- rales claires sur chacune. Deux taches rouges sur le corselet et quelques teintes analogues sur les seg- ments de l’abdomen vers leur hase. Long. 4y2 I. — larg. 2% 1. Brésil. S:t Catharina. M. G. 52, Nyctophanes palliala, M. P., très voisine de la N. Bremei, mais de couleur testacé-pâle à taches bru- nâtres. Corselet plus arrondi et simplement orné d’une large tache orangée sur son milieu. Derniers articles des antennes brunâtres; palpes et tarses plus roussâtres que le reste du corps. Yeux noirs. Long. 4 1. — larg. 2% 1. Brésil. M. S:t P. 53, Nyctophanes nitida M., entièrement de la forme d’une Cassida equestris, à partie postérieure des élytres 14 pointue. Couleur jaunAtre, plus claire vers les côtés latéraux et très luisante, ce qui distingue facilement cette espèce de toutes les autres. Yeux et les 5 der- niers articles des antennes noirs. Long. 4 1. — larg. 3 1. Colombie. 54, Nyctopiianes cassidéa, M. S:t P., plus grande, surtout plus large, plus atténuée postérieurement et plus convexe que la N. lineata. De couleur testacé- roussAtre, unicolore, avec des traces bien faibles de lignes plus claires sur la base des élytres et 5 taches oblongues orangées sur le disque du corselet. Der- niers articles des antennes, palpes et tarses brunAtres. Yeux noirs. Long. 6 1. — larg. 3% I. Brésil. M. S:t P. M:r Laporte place encore dans ce genre les espèces suivantes: L. maculala F., L. maculosa Sch., L. lateralis F., L. hespera L., L. nüens De Geer, et Aspisotna dilatata sibi. Sur les Hétérocères de Russie par V. de M. Pendant mes voyages en Europe, en Asie et en Afrique, j’ai particulièrement porté mon attention sur les espèces d'Heterocerus, communiquées depuis à M. de Kiesenwetter, auteur d'une riche Monographie de ce genre. Ce savant entomologiste détermina ces espèces conformément à son ouvrage; il ne peut donc se trouver aucune erreur de nom d’espèces, parmi les 15 observations que je joins ici; renvoyant touto-fois à l’ouvrage cite pour des descriptions plus détaillées. 1, Heterocercs maxillosus M., la plus grande espèce connue, de forme allongée, parallèle. Mandi- bules très prohéminantes chez le q', presqu’aussi longues que le reste de la tôte et munies à leur par- tie postérieure de deux cornes iancéiformes. Corselet aussi large que les élytres, mais de trois fois plus court. En dessous, celles-ci sont couvertes de très petits points imprimés, avec huit stries de tubercules bien prononcés et rapprochés deux à deux, ce qui présente des intervalles plus larges et marqués chacun au milieu d’une nervure longitudinale. Le dessin sur les élytres, présente des lignes interrompues de la même couleur testacée, que les antennes. M. de Kie- senwetter me l’a déterminé comme son //. parallelus. Il habite les bords des lacs salés de la Russie méri- dionale et les Steppes des Kirguises. 2, H. cornutus M., [)lus petit et surtout plus court que le précédent. Mandibules ne dépassant que peu le chaperon, mais les cornes postérieures sont aussi développées que chez le II. maxillosus. Corselet très transversal et presque plus large que les élytres. Le dessous de ces dernières couvert sur toute sa surface de gros points assez serrés, ce qui lui donne un aspect granuleux; les stries des tubercules à égales distance l’une de l’autre et sans nervures longitudinales au milieu. Elytres ornées transversalement de dessins de couleur testacée. Antennes brunâtres. C'est l’es- pèce que M. de Kiesenwetler a décrite sous le nom de H. parallelus et qu’il m’a ainsi déterminée. Elle IG est (les plus coiumunes en Saxe sur les bords du lac salé d’Eisleben, ainsi que dans la Russie méridionale. 3, H. parallelus Karclin; plus petit, mais bien plus large que les précédents, se rapprochant plutôt de la forme de 17/. fosfor, mais de couleur plus claire. Le dessous des élytres est encore plus lisse que chez le H. fosfor, sans aucune trace de ponctuation; les stries régulières de tubercules au nombre de sept se trcju- vent à distance égale; alternativement au milieu de chaque intervalle se distingue une nervure longitudi- nale: tubercules bien marqués. Le mâle présente des cornes à la base des mandibules plus courtes, moins dilatées et sinuées du coté externe. M. de Kiesen- wetter m’a déterminé cette espèce très remarquable comme 1’//. parallelus, Gebler, ce qu’elle est etlective- ment d’après des exemplaires de feu Gebler lui même, qui l’a décrite dans le voyage en Sibérie de M. Lé- debour, sans cependant lui avoir imposé le nom, qui provient de Fischer (ou plutôt de Karélin), comme le cité aussi l’entomologiste de Sibérie. Krynicki a eu sous les yeux la même espèce. Elle habite le sud de la Sibérie et les steppes des Kirguises sur les bords des lacs salés, où je n’ai jamais trouvé VH. 1) La cause de cette confusion est la méthode complètement vi- cieuse, qu’on a adopté dans le Catalogue de Stettin c. a. d. de citer non pas les noms de ceux qui ont nommé l’espèce, mais le nom des auteurs dans les ouvrages des quels elles ont été décrites. De celle manière toutes les belles découvertes des Ullricli, Chevrier, Màrkel ont été pour ainsi dire usurpées par les personnes qui n’avaient rien fait de plus (pie de décrire ce (ju’ils avaient obtenus d’une source si pure. Le Catalogue du Comte Déjean rejettant toute propriété étrangère, a indiqué par cette raison la marche à suivre pour les ouvrages du môme genre parus depuis. 17 cornutus, avec le dessous des élytres couvert de gros points imprimés. 4, H. scutellalm M., presque trois fois plus petit que les précédents, avec trois grandes taches bru- nâtres le long de la suture, dont une occupe l'écus- son, une seconde le milieu et la troisième l’extrémité des élytres; souvent ces taches sont réunies, ne lais- sait de clair que les côtés latéraux. Tête et cor- selet obscurs; les bords et le milieu de ce dernier, ainsi que les mandibules, les antennes et les pattes de teinte claire. Le dessous des élytres avec des points distincts, mais peu profonds; stries de tuber- cules très fines, au nombre de sept. Mâle sans cornes à la base des mandibules, qui sont saillantes. En Géorgie, près des rivières. 5, H. sericans, Kiesenwetter; est plus court et de couleurs plus obscures que le précédent; corselet sans tache testacée sur le milieu. La ponctuation du des- sous des élytres est plus grosse et beaucoup plus marquée, ce qui rend les tubercules moins visibles. Egalement en Géorgie. 6, H. campestris, M.; de la forme allongé-parallèle du H. saitellatus, mais moitié plus petit. Couleurs à- peu-près analogues, mais les taches obscures sur les élytres sont plus séparées et plus obliques. Chaperon beaucoup plus échancré. Mandibules moins saillantes, mais cornes postérieures apparentes chez le q*. Des- sous des élytres faiblement ponctué; dans les stries, les tubercules petits et peu serrés. Peut-être est-ce une variété du H. sericans ? M. de Kiesenwetter me l’a désignée comme espèce nouvelle. 2 18 7, H. flavidus, Rossi; encore plus petit que le précédent; se trouve aux bains du Caucase, sur les bords du 11. Podkoumok. 8, H. fossor, Kiesenwetter; une des grandes espèces qui se rapproche beaucoup par la forme et le dessin des élytres du H. parallelus, Karélin; mais elle est plus courte et a les bords du corselet et les antennes plus noirâtres. Le dessous des élytres pré- sente une ponctuation distincte presque rnguleuse et des tubercules réguliers, épais et assez bien marqués. Il se trouve dans la Russie méridionale. L’exemplaire sur lequel j’ai sait la description provient de la Poméranie. 9, II. laevigatus, Panzer; moitié plus petit que le H. fossor, ayant la forme et les couleurs do ce der- nier. La ponctuation .sur le dessous des élytres est peu serrée et peu distincte, ce qui rend la surface plus luisante (lue chez le //. cornulus; stries tle tuber- cules régulières, plus fines et plus serrées que chez ce dernier. On le rencontre dans toute la Russie tempérée, jusqu’à la Sibérie orientale. 10, IL multimacidatus , M.; très voisin du précé- dent par sa taille, sa forme et ses couleurs, mais un peu plus largo et à dessins lestacées plus déterminés et plus visibles. La ponctuation du dessous des élytres est grossière et aussi distinctement marquée que chez le H. cornulus; stries do tubercules peu distinctes et complètement effacées vers l’extrémité. M. de Kiesen- wetter a cru, y reconnaître le H. laevigatus. Il se trouve très communément sur le bords du lac Eisle- ben, en Saxe, dans la Russie méridionale et jusque dans les Steppes des Kirguises. 19 11, H. hispidulus, Kiesenwelter; lorme élargie du H. fossor, mais couleur plus noirâtre. Dessous des élytres sans ponctuation apparente comme chez le H. parallelus; stries de tubercules encore plus fines que chez ce dernier, un peu onduleuses, souvent inter- rompues et effacées complètement vers l’extrémité, par des nervures longitudinales dans les intervalles. Il se trouve dans la Russie tempérée. La description a été faite sur un exemplaire provenant de Stetlin. 12, H. femoralis, Ullrich; plus petit que le H. hispidulus, avec les dessins de couleur testacée plus distincts. Le dessous des élytres est moins luisant que chez le IL laevigatus, la ponctuation plus serrée et plus visible; les stries de tubercules très fortes, ondulées, se rapprochent et deviennent irrégulières vers l’extrémité qu’elles n’atteignent pas; celle qui est près de la suture est distincte ce qui fait 8 stries. Dans les intervalles 2, 4 et 6 on apperçoit des ner- vures longitudinales. M. de Kiesenwettor a cru y voir également un fl. laevigatus, mais un exemplaire pro- venant de M. Ullrich m’a convaincu que c’est à cette dernière espèce que doivent être rapportés les exem- plaires de la Russie méridionale. 13, H. obsolcius, Curtis; très voisin du H. hispi- dulus, mais un peu plus petit. Couleurs à-peu-près analogues. Le dessous des élytres sans ponctuation comme chez ce dernier; stries tuberculées plus mar- quées et dans les intervalles alternes des nervures longitudinales plus visibles que dans aucune autre espèce. M. de Kiesenwetter me l’a déterminée comme l’espèce de Curtis, quoique le dessin qu’en donne ce 20 dernier, dans la Britisli Entomologie, ne parait pas con- venir à notre insecte. De la Russie méridionale et des Steppes des Kirguises. 14, H. marginatus, F.; *) taille et couleurs voisines de celles du H. laevigatm, mais à forme plus large et plus courte. Les dessins sur les élytres placés aussi transversalement et aussi sinués; le dessous presque sans ponctuation apparente, luisant; stries tuberculées plus 6nes, ces tubercules sont moins serrés; les inter- valles plus larges, et offrant alternativement des traces de nervures longitudinales. Russie tempérée. 15, 11. mttrilimus, M.; un peu plus petit, et sur- tout plus large que le H. marginatus, de couleur plus foncée et remarquable par la ponctuation bien pro- noncée qui recouvre les élytres. Le dessous de ces dernières sans ponctuation distincte, comme réticulé; mais les stries de tubercules sont assez régulières; dans chaque intervalle des traces d'une nervure lon- gitudinale imprimée, qui vers l’extrémité, devient tu- berculeuse ce qui lui donne l’aspect inégal et presque rugueux. Celte structure ne se rencontre dans au- cune des espèces que j’ai pu examiner. M. de Kie- senwetter voulut y reconnaître son //. inlermedius, qui étant plus étroit n’a pas de nervures longitudinales dans les intervalles du dessous des élytres. Les exem- plaires que je possède viennent du Karntschatka, de la Sibérie orientale et de la Russie boréale (Waalam). 16, H. trislis, M.; par sa taille et ses couleurs obscures voisine de la précédente, mais de forme un 1) Cette espèce a été oubliée dans mon Calalogue des Hydrocan- thares de la Russie. 2) peu plus allongée, avec une ponctuation plus fine et plus serrée sur la partie inférieure des élytres; taches roussâtres sur les élvtres encore moins distinctes, et ne sont visibles que vers la base; le dessous plus lisse, les stries tuberculées plus marquées, plus ondu- leuses; des nervures longitudinales très fines, que l’on remarque alternativement dans les intervalles. Je l’ai leçu comme venant de file Sitka. Sur le genre Pterotmetus par A. Kouschakevitsch. Le genre Pterotmetus a le corps allongé, assez linéaire. Elytres raccourcies. Tôte triangulaire. Bec dépassant ordinairement, l’insertion des pattes inter- médiaires, 1 article le plus gros, et plus court que le 2, qui atteint l’insertion des pattes antérieures, le 3 de la môme longueur que le 2, le 4 le plus court. Yeux globuleux, ne touchant pas le bord antérieur du corselet. Ocelles très petites, placées derrière les yeux. Antennes de quatre articles, le 1 le plus court, le 2 le plus long de tous. Corselet plus ou moins carré à angles obtus. Elytres courtes, membrane ru- dimentaire, abdomen allongé avec les bords relevés. Pattes presque d’égale longueur; cuisses antérieures renllées; jambes avec quelques épines; tarses de trois articles dont le 1 trois fois plus long que le 2. Dif- férence sexuelle comme dans les autres Rhyparo- chrnmides. 22 Les anciens auteurs n’ont pas connu les espèces (le ce genre, Fallén et Sahlberg n’en citent aucune. Le premier qui en fait mention est Schilling décrivant dans ses Pachymerus deux espèces qui appartiennent maintenant au genre Pterolmetus, établi bien plus tard par M, M. Amyot et Serville. Ces derniers entomolo- gistes y ajoutèrent encore une troisième espèce le Lygaeus brevipennis Latreille, qui par sa forme plus courte et plus ovalaire, la longueur plus considérable des élytres, le bec plus court, la forme carré et plane du corselet, les cuisses antérieures armées do deux dents et les jambes antérieures arquées, s’éloigne ce- pendant à un tel point des autres espèces, que M. Amyot, dans les Ann. Entom. 1846, p. 102, en a fait un genre particulier. {Plintisus.) I, Pterotmetus staphyliniformis , Schilling. Pachymerus, Schill. Beitr. I, 77 t. III, f. 4. » Hahn W. Ins. I, p. 228, f. 118. » Burin Ent. II, 294, 3. {Pach. stapkylinoides). Pterotmetus, Amyot et Serv. g. 215, sp. 1. (S long. 2 Va 1. — larg. Yg I. Ç long. 2^4, 1- — lai’S- % 1- Allongé, linéaire, noir, luisant ponctué. Tôte et corselet convexes, celui-ci en carré presqu’allongé, un peu dilaté et déprimé postérieurement, base sinuée, de chaque côté une irhpression transversale qui, à l’angle postérieur, forme une petite élévation. Ecusson grand, triangulaire opaque. Elytres pas plus longues que la moitié de l’abdomen, d’un roux jaunâtre, opaques et couvertes de points enfoncés de la môme couleur. Abdomen ovalaire, luisant; sans ponctuation distincte. Les cuisses antérieures armées d’une petite dent vers l’extrémité. Le (5 a le corselet plus allongé que la femelle, tandis que le corps de cette dernière est plus grand et plus largo que celui du premier. Trouvé sous les écorces d’arbres secs, en Juin et jusqu’en Août 1851, ici à S:t Pétersbourg et dans la Russie méridionale; les exemplaires de cette dernière localité sont plus grands que ceux du nord. 2, Ptehotmetus Ménétriesii, M. (S 'ong. IV2 1. — larg. % 1. Ç long. IV3 1. — larg. V2 1. Noir, avec une lunule sur la partie postérieure du corselet; l’extrémité de l’écusson, les élytres, des taches près des insertions de toutes les pattes, et une autre vers l’extrémité de chaque cuisse antérieure, ainsi que le bord postérieure du mésothorax rous- sâtres; tarses plus foncés; élytres ponctuées de noii-. Plus petit que le précédent, proportionellement plus large et plus ovalaire. Tôte plus grande, corselet plus rétréci et plus convexe antérieurement, les bords latéraux et postérieurs plus échancrés, angles plus arrondis. Elytres dépassant distinctement le milieu de l’abdomen. S:t Petersbourg, en Mai 1852. Le Musée de l’Académie dos sciences de S:t Péters- bourg en possède une paire provenant du midi de l’Allemagne. 24 3, Pterotmetus Imniptems, Schilling, long. 114 1. — larg. V3 1. Pachyrmms, Schill. Beitr. I, 77, t. VI, f. 11. » Hahn W. Ins. I, 61, f. 37. Pterotmetus, Ainyot et Serv. g. 215 dans les synonyme de Pt. staphyliniformis. Allongé, ovalaire. Noir. Base des antennes an- nelée de noir et de testacé. Corselet avec une bande transversale postérieure grisâtre, ponctué de noir. Elytres d’un gris-pâle, ponctuées en forme de stries an- térieurement et d’épassant à peine le milieu de l’ab- domen. Pattes de couleur pâle, extrémité des cuisses largement noire. Abdomen d’un noir brillant. N’ayant pas vû cette espèce de l’Allemagne, j’en ai donnée la description d’après Schilling, vû qu’elle ne convient ni au Pterotmetus staphyliniformis ni au Pterotmetus Ménétriesii. Excursions Entomologiqucs en 1853. Avant que le printemps eût réveillé la nature, nos amateurs entomologiques de la capitale cher- chèrent à se faire illusion, par des visites dans les serres chaudes, où des plantes de pays méridionaux, donnent un asyle hospitalier à beaucoup d’insectes étrangers à notre climat, et qui cependant s’y propa- gent parfaitement bien. Dans un des N:os de l’année précédente j’ai parlé d’un de ces insectes, VOtinr- 25 kynchus Marquartn, qui attaque les jeunes pousses des pêchers; cette année, M. I. Kouchakevitsch a découvert dans les serres de pêchers du Comte Scheremetjelf une autre espèce du même genre, qui ronge les fleurs de ces arbres et cause par conséquent beau- coup de dégâts; c’est VOtiorhynchus sulcatus F., que nous ne rencontrons pas chez nous on plein air- Les premiers exemplaires furent découverts vers le 1 de Mars et un accouplement en fut observé le 7 du même mois. M. Kouchakevitsch en ob- tint des oeufs, d’où sortirent des larves, qui jus- qu’à ce jour vivent encore dans la terre, près des racines, ce qui expliquerait assez bien, comment ces insectes ont pû être transportés d’un climat dans un autre. Durant le mois d’Avril le tems fût constam- ment beau, ce qui permit d’entreprendre des excur- sions en plein air. M. Brcmer en lit une, le 12 Avril, où il prit déjà des Brephos parthenias et des Va- nessa urticae. M. Reer entreprit un peu plus tard une tournée à Kamenka où il ne rencontra que quelques Idalia bipunctala et une Dircaea laevigata. Vers les premiers jours du mois de Mai, M. Ménétriés prit à Pavlowsk le Calopus serraticornis et VAnthribus albi- nus en assez grand nombre,, et M. Reer à Kamenka, quelques exemplaires du Dilylus laeins. En ville j’at- trapais au vol le Rhysophagus coeruleipemiis , Sahlberg. Dans la seconde moitié du même mois M. A. Kou- chakevitsch trouva le Carabus Ménélriesi, qui est tou- jours une de nos raretés. Sur les jeunes feuilles du Sorbvs avmparea, dans les campagnes sur le chemin de Peterholf, je troinais en abondance le Rhynchües 2(5 cuprms et le Thamnophilus sorbi, M. et sur les feuilles aciculaires du Pinus larix, une larve à fourreau en très grand nombre qui appartenait à une Tinéide, la Coleophora laricella H. Les cousins (Culex pipiens) étaient déjà à cette époque insuportables. M. M. Kouchakevitsch trouvèrent aussi le rare Peryphus Sahl- heryi dans le jardin du l:er corps des cadets. Météorologie Entouiologique pour S:t Pétersbourg. 9 Avbil. Quoique dans les endroits ombragés il y eût encore de la neige on vit déjà paraitre la Vanessa urtîcae. 12 Avril. Brephos parthenias. 14 Avril. Semblis bicaudata. 16 Avril. La Neva charie. Idalia ^-punclala. Dircaea laevigata. 19 Avril. Les premières mouches en plein air, mais dans les chambres on ne remarque pas encore la Mmca domestica. 29 Avril. Colias rhamni. Pseudomasem nigrita in copula. 24 Avril. Pieris brassicae. Les vaches sont en- voyées aux pâturages. 3 Mai. Les premières mouches {Musca domestica) dans la chambre, mais encore très faibles. Populus niger commence à fleurir. 7 Mai. A|)parilion des hirondelles. 27 10 Mai. Acanthocinm aedilis. Byrrhus pilula. Fi- donia alomaria. 12 Mai. Calopus serraticomis. 16 Mai. Rhizophagus cocruleipennis. Oæytelus in- secatus. Platyœms caraboides. Cleonm nebulosus. Aglia tau. 17 Mai. Car abus nüem. Necrophorus vespillo. Mi- crozoum tibiale in copula. Upis ceramboides. Ditylus laevis. Pachystola textor. Hylobius pineti. Le bouleau [Betula alba) et la Caltha palustris en fleur. 19 Mai. Un orage pour la première fois. 21 Mai. Rkynchites cupreus in copula. Hylobius abietis in copula. Idalia bipunctata in copula. Heme- robius perla. Lyda sylvatica. Ophion merdarius. Culex pipiens. Sambucus racemosus et Caragana frutescens en fleur. 22 Mai. Agrotis exclamationis. Eristalis antho- phorinus. 23 Mai. Poecilus cupreus in copula. Crcpidodera helxines i. c. Phratora vulgatissima i. c. Helodes phel- landrii i. c. Meligethes pedicidarius i. c. Trachys mi- nuta. Bythurus fumaius. Polydrusus undatus. Ckiro- nomus pedellus. 24 Mai. Pontia cardaminis. Hesperia alveola. Ze- rene marginaria. Ëuclydia glyphica. Ennemos notataria. 25 Mai. Aescidus hippoeastaneum en fleur. 28 Mai. Les pommiers en fleur. Haematopota pluvialis. Gyrinus mergus i. c. 29 Mai. Syringa vidgans en fleur. 31 Mai. Oripa rustica i. c. Telephorus nigricans. Bbngnnycha teslacea. Atnniaria rdgra M. Anaetia prae- 28 usla. Thamnophüus sorbi i. c. Cryptorhynchus lapathi. Orcheslcs jota. Cordylia aenea. Eristalis arbustomm. Syrphus pymslri. Pkryyanea detrita. Rhyncophila palu- duîii i. c. Melitaea matuma. Metüaea artemis. Argyti- nis selene. Pontia sinapis. Cabcra pusaria. Pachyrhma pratensis i. c. IVouveautés. PoLYPHYLLA adspevsü Molscli., bien plus grande que la Melolontha vtdgaris, mais toujours plus petite et surtout plus courte que la P. hololeuca, la pubescence sur le corps plus grisâtre et moins serrée. Le cha- peron et le corselet sont plus larges; la massue des antennes moins longue; la première dont aux jambes antérieures plus prononcée. Des environs de Tiflis. Anomala corpulenla M., [)lus grande que VA. au- rata, corselet plus large antérieurement. Couleur tes- tacée, avec un rellèl faiblement verdâtre sur les élytres; milieu du corselet, de la tête, du pygidium et des jambes postérieures, verts. Antennes tout-à-fait claires. Mongolie et Chine boréale. Anomala mongolica, Mannh., plus petite et surtout plus courte que la précédente, dont elle a les cou- leurs sur les élytres, tandis que le reste du corps est d’un vert plus ou moins cuivreux. Toute ranteime rousse. Sibérie orientale et Mongolie. M. Schaum a cru y voir l’A. luculenla Er., ce qu’il vient de publier dans la Gazette de Stettin, comme une preuve de la ( 29 nécessité de défendre aux entomologistes la publication (les espèces isolées. Nous prions très instamment M. Scliaum, dans l’interet de la science môme, de nous dispenser de ses synonymies problématiques, et de ne pas gratifier nos espèces russes de cette confusion qui règne dans celles que M. Schauin a cru avoir débrouillées. Anomala Abhasica M., taille de TA. vitis mais plus étroite et de couleur d’un vert violet-noirâtre luisant. Antennes testacées avec le milieu du t article et la massue brunâtres. Corselet sans marge à la base. Anomala luculenta Erichson; taille et forme de la précédente, aussi luisante et lisse. Verte, avec les élytres et les côtés du corselet testacés, la suture verte. Antennes d’un roux brunâtre. Arménie, Ab- hasie et Tauride. Ces quatre espèces ont les inter- valles entre les stries des élytres planes comme chez l’A. vitis. Anomala sublaevigata M. , forme allongée comme celle de l’A. luculenta, mais de couleur testacé-rous- sâtre moins luisante sur toutes les parties du corps, môme les yeux. De la Géorgie méridionale. Anomala exoleta Falderm., voisine de la précé- dente par la taille et la forme mais plus bombée et le corselet plus large antérieurement. Yeux noirs. Chine boréale. Anomala collaris M., à peu-près du double plus grande que l’A. Fritschii et proportionellement plus large surtout le corselet, qui présente les côtés laté- raux et souvent une tache au milieu de la base tes- tacées; élytres, pattes et dessous du corps d’un tes- 30 tacé plus ou moins brunâtre. Antennes entièrement testacées. Corselet emarginé à la base. De la Tur- comanie. ANO.M.iLA ruficomis M., taille de la précédente, mais notablement plus allongée et les couleurs du corps plus obscures, surtout l’abdomen, les jambes et les tarses. Antennes testacées. Base du corselet fortement emarginée. Crochets des tarses fortement fendus, ceux des pattes antérieures élargis et tron- qués obliquement à l’extrémité. Mongolie et Chine boréale. Anomala variabilis M., un peu plus grande et plus ovale que l’A. Fritschii, présentant les mômes variétés dans les couleurs; mais chez tous les exemplaires à élytres jaunes, ces dernières présentent les côtés la- téraux largement d’un vert noirâtre. La ponctuation des élytres est plus forte. Crochets des tarses fen- dus dans presque toute leur longueur. Côtés du corselet peu arquées. De la Géorgie méridionale. Ces cinq espèces présentent les intervalles entre les stries des élytres plus ou moins convexes comme chez TA. Fritschii. PsAMMoscAPHEUs düulus M. (Anomala), un peu plus grand et plus allongé que le Ps. errans (Anomala) et de couleur testacée très claire sur tout le corps; il n’y a de noir que sur le front près des yeux, quel- ques faibles taches sur le milieu du corselet, un point sur l’épaule et une marge très étroite vers l’extré- mité. Les angles postérieurs du corselet sont plus obtus, la ponctuation des élytres moins forte. Dans les déserts près de l’embouchure du Volga. 31 PsAMMOscAPHEiis lunotus Falcl. est de couleur testa- cée, avec une large bande noire en forme de lune sur les élytres, qui sont fortement striées, les inter- valles convexes. Quelque fois la lunule noire dispa- rait complètement. De la Mongolie. PsAMMOscAPiiEiis (lesertorum M., taille, forme carrée et couleurs foncées très voisines do celles du Tany- proctus carbonarius Fald., mais crochets des tarses simples à toutes les pattes. D’un noir brunâtre, lui- sant; chaperon, côtés du corselet, épaules, dessus de l’abdomen, extrémité du pygidium, les jambes, les tarses et les antennes testacés. Elytres à intervalles entre les stries convexes. Dans les Steppes des Kir- guises près (lu Volga. Malaciiiüs suturalis M., un tiers plus petit que le M. aeneiis, surtout plus court et plus applati. D’un bleu foncé-violàtre, avec les angles antérieurs du cor- selet et la majeure {)artie des élytres rouges. Cha- peron, écusson et suture des élytres étroitement vio- lâtres. Second article des antennes court, mais aussi large que le 1 et le 3, qui est un peu plus long que le 2. Asie mineure. Malaciiiüs submarginatus M., taille, forme et cou- leurs du M. bipnstulatm , mais à corselet plus étroit, antennes à 3:e article allongé, chaperon foncé. Cons-^ tantinople. Malaciiiüs cruentatus, Steven, très voisin du M. vi- ridis par sa taille et ses couleurs, mais avec le 1 ar- ticle des antennes beaucoup moins renflé. Crimée et Anatolie. 32 Malachius nigrosetosus Motsch., plus allongé que le M. viridis, dont il a les couleurs. Quatre premiers ar- ticles des antennes et tarses antérieures presqu’entiè- rement testacés et dont l’extrémité inferieure est ter- minée enpointe. Elytres et corselet couverts de longs poils noirs; extrémités des premières blanchâtres. Peut-être femelle d’un Clanoptilus ? Anatolie. CiANOpmus Motsch., genre qui renferme les Ma- lachius, dont les mâles ont les élytres pliées à l’ex- trémité et armées d’épines. Clanoptilus slrigicollis Motsch., couleurs et largeur du Malach. bipustulalus, mais d’un tiers plus long et facile à reconnaître par son corselet unicolore, trans- versalement striolé. Antennes foncées, en forme de scie. Asie mineure. Clanoptilus antennatus Motsch., de la taille du Malach. bipustulalus, mais presque deux fois plus étroit, ayant des couleurs analogues. Antennes vertes comme le corps, avec la base du 3 article très peu rembru- nie, la môme chose se remarque aussi aux tarses antérieurs. Extrémités des élytres jaunes. Corselet presque rond et applati au milieu longitudinalement. Seulement des femelles. Anatolie. Clanoptilus angustatus Motsch., de la taille du Ma- lach. bipustulalus, mais plus de deux fois plus étroit, de la forme allongée d’un Dasytes coeruleus; corselet arrondi, avec les quatre angles roussâtres, de môme que l’extrémité des élytres. Antennes obscures, avec les deux premiers articles rembrunis en dessous. Anatolie. Helsingfors, Imprimerie de la Société de Lilératiire Finnoise. 1854. Imprimatur; H. Molander ETUDES ENTOMOLOGIQUES 1853. 1 Juillet. Motschnlsky, Lampyrides (continnation). Motschulsky, Coléoptères de Pékin. Excnrsions entomologiqnes. Météorologie. Nonveantés. Lampyrides par V. de M. (Continuation.) 55, CuATOMORPiius Fabricii, Dej. — Lap.; une des plus grandes espèces de cette famille. D'un noir gri- sâtre; conselet, extrémité de l’écusson, suture et une bande longitudinale près des bords latéraux des élytres, ainsi que la base des cuisses d’un testacé- blancliâtre; chez le mâle le bord des élytres est éga- lement de cette couleur. Tout le corps très finement ponctué et recouvert d’un duvet couché et grisâtre. Long. 12 I. — larg. 6 1. Brésil. Novo-Friburgo. 56, CRATOMORPrms fuscipennis, M.; très voisin du Cr. Fabricii par la taille et par la forme, mais sans bande testacée sur les élytres. Long. 11 1. — larg. 5 V3 1. Brésil. 57, Crato.morpiiüs concolor, Perty; |)lus petit et plus allongé que les précédents. De couleur testacée sans taches, seulement les derniers articles des an- 3 U tennes et les tarses sont de teinte plus foncée. Yeux noirs. Nervures des élytres plus marquées que chez les autres espèces. Long. 9 1. — larg. 4 1. Brésil. M. S:t P. 58, Cratomorphüs dorsalis, Gyllh.-Schonherr; en- core plus petit et de forme plus courte que le Or. concolor. Couleur testacée; brunâtre sur le milieu du corselet et des élytres où l’on remarque quelques lignes longitudinales de teinte claire comme chez les Nyclophancs. Derniers articles des antennes et des palpes, les jambes et les tarses noirâtres. Yeux noirs. Long. 6 1. — larg. 2 1. Brésil. M. S:t P. Je crois que c’est à cette espèce qu’il faut rapporter la Lam- pyris cossyphina, Perty. Les Lampyris hicolor F., giganleus Drury, PhoHnus albomarginatus , Laporte et diuphamis, Germ.-Lap., pa- raissent appartenir au genre Oratomorphm. 59, C.ASS1DOMORPIIÜS silphoides, M., ressemble assez au premier abord à une Phosphuga atrata, fraichement éclose, mais il est plus petit. D’un brun noirâtre; milieu de l’abdomen et cuisses plus claires; corselet, base des antennes, parties de la bouche et les han- ches lestacés. Long. S’/g 1. — larg. 2 I. Amérique méridionale? 60, Lychnochepis Motscliulsktji, Grey, beaucoup plus grand et du double plus large que la L noctiluea. D’un noir terne avec le corselet, l’écusson et la poi- trine rouges comme chez les Luciola, mais à forme plus dilatée et plus déprimée. Tout le corps irrégu- 1) Les espèces de fiyllenhnl se trouvent décrites dan.« l'appendix à la Synonymia insectorum de Schônherr, lit, 1817. 35 lièrement ponctué. Long. 5 — 7 1. — larg. 2 — 3 1. Des environs de Pékin. Une seconde espèce du genre Lychnocrepis parait être la Lampyris rnixta, Gyllh. 61, Elhpol.4Mpis elongata, Mannh.; assez régulière- ment ovale et distinctement imprimée le long de chaque bord latéral. D’un gris brunâtre avec les bords du corselet et des élytres plus ou moins blan- châtres, le bord extérieur de ces dernières surtout vers l’extrémité, les ailes, les pattes, les antennes et le dessous du corps noirâtres. Yeux noirs. Tout l’insecte pubescent en dessus. Long. 6 — 7 Vg 1. — larg. 2*4 — 3y3 I. Antilles. 62, Ellipolampis lateralis, Grey; taille de la L. nocüluca, mais plus ovalaire, plus large et plus con- vexe. D’un noir faiblement grisâtre, côtés latéraux des élytres blancs jusqu'aux deux tiers de leur lon- gueur. Tout le corps fortement ponctué et recouvert sur les élytres d’un duvet grisâtre peu serré. Seg- ments de l’abdomen sinués à leur milieu. Long. I. — larg. 2 1. Brésil. Novo-Friburgo. Peut-être est- ce le Photinus luctuosus, Laporte. 63, Ellipoi.ampis littoralh, Coquerel; voisine de la précédente, mais de couleur plus claire; corselet plus allongé, avec les bords largement blancs, ainsi que ceux des élytres et la suture. Long. 4 1. — larg. 1^/4 1. Martinique. 64, Ellipolampis impressicollis , M.; plus allongée que VEll. littoralis et de couleur plus jaunâtre; milieu du corselet et de l’abdomen, ainsi que la majeure 30 partie des antennes, les ailes, les jambes et les tarses d’un gris noirâtre. Yeux noirs. De chaque côté du corselet une impression distincte. Pubescence des élytres très line, comme veloutée. Long. 4% 1- — larg. 1% 1. Colombie. 65, Ellipolampis cinctella, Motsch., taille et forme de la L. splendidula, mais un peu plus convexe. D’un brun jaunâtre, avec les bords du corselet et des élytres, la suture et la base des cuisses d’un blanc- testacé. Deux taches allongées rougeâtres sur le cor- selet. Nervures des élytres assez visibles. Long. 3 Va 1. — larg. 1. Colombie. 66, Ellipolampis suturella, M., très voisine de la précédente, avec des couleurs analogueg. Taches rou- geâtres sur le corselet, très peu distinctes et placées plus latéralement; angles postérieurs de ce dernier plus saillants. Nervures des élytres moins marquées. Antennes plus longues (o' ?). Long. 3'/;, 1. — larg. 1 Ya 1. Colombie. 67, Ellipolampis limbella, Mannh.; ne se distingue de la EU. suturella, que par une taille plus petite, une couleur plus claire et les taches blanches plus étroites. Peut-être est-ce une simple variété? Long. 3 1. — larg. iVa I. Brésil. 68, Ellipolampis pyralis, F.; plus petite et plus étroite que les précédentes, présentant les mômes couleurs. Le milieu du corselet d’une teinte rosée avec une tache noirâtre au centre. Antennes un peu plus allongées. Long. 2%, 1. — larg. 1 I. Amériijue septentrionale. 37 Les Larnpyris glauca 01., Phothms Olivieri Laporte et Pholinus infuscatus du môme auteur, paraissent être des Ellipotampis. 69, Macrolampis longipennis, M.; deux fois plus longue que la L. nocliluca, mais proportionellement moins large, surtout vers la partie antérieure. Cor- selet de la môme longueur, plus large postérieure- ment, partie antérieure un peu translucide. Couleur d’un brun-noirâtre très foncé, suture et bord latéral des élytres étroitement testacés. Celles-ci granulées, avec deux nervures élevées et beaucoup plus longues que l’abdomen. Long. 9 1. — larg. 2% 1. Colombie. 70, Macrolampis cincta, M.; voisine de la précé- dente, mais de couleur plus brunâtre et ordinairement plus courte. Corselet à bords plus blanchâtres. Seg- ments du dessous de l’abdomen avec une incision plus prononcée sur le milieu du bord extérieur. Long. 8 1. — larg. 2^'-^ I. Colombie. 71, Macrolampis velutina, M.; d’un testacé blan- châtre terne, comme velouté, côtés latéraux plus clairs; ailes, dessous du corps, antennes et pattes plus ou moins d’un gris-noirâtre; yeux noirs. Corselet avec deux grandes taches rougeâtres peu déterminées et noirâtres dans leur milieu. Elytres distinctement pu- bcscentes. Antennes assez courtes. Long. 5 1. ■ — • larg. 1 Yg I. Colombie. 72, Macrolampls scintiUans, Say; noirâtre; tous les bords latéraux sont d’un jaunâtre clair. Corselet rou- geâtre avec une ligne noire longitudinale plus ou moins dilatée sur son milieu. Yeux noirs. Long. 3 '/2 h — larg. IV5 I- .Amérique sept. 38 73, Macrolampis ? infuscata, M.; voisine de la M. scintülans, mais plus courte; corselet sans reflôt rouge et simplement d’un brun noirâtre sur son milieu. L’avant-dernier segment de l’abdomen brunâtre comme le dernier. Les couleurs généralement moins foncées que chez la M. scintülans. Long. 3V3 1. — larg. 1 1/4 1. Brésil. 74, Macrolampis longula, Mannh.; voisine aussi de la M. scintülans, mais encore plus étroite et de cou- leur testaeôe très faiblement grisâtre. Ligne foncée sur le corselet, moins déterminée; antennes plus larges. Long. 3 1. — larg. V5 1. Brésil ? M S:t P. 75, Pyrectomena vitticollis , Mannh., taille plus courte et plus ovalaire que chez la L. noctiluca. D’un noir brunâtre, avec le corselet, la suture et les bords des élytres, la base des cuisses et des antennes et la tête testacés; sur le milieu du corselet deux bandes obscures très rapprochées, et ornées de chaque côté d’une grande tache rouge. Yeux noirs. Long. 4y3 1. — larg. 1% 1. Antilles. 76, Pyrectomena angulata, Say; assez voisine de la précédente par sa taille et ses couleurs, mais un peu plus large et avec les angles postérieurs du cor- selet plus aigus et plus saillants. On voit une bande longitudinale obscure sur le milieu, de ce dernier ainsi qu'une tache de la môme couleur qui occupe tout le bord latéral. Nervures des élytres plus vi- sibles. Long. 472 h — larg. 2 1. Amérique septen- trionale. 77, Pyrectomena dorsalis, M.; forme et taille de la précédente, mais couleur jaune plus claire; le corselet avec une simple et grande tache obscure au milieu. Ponctuation des élytres plus serrée et plus régulière, nervures très peu distinctes. Antennes coni[)lôtement noires; base des cuisses, des jambes et des tarses de teinte claire. Long. 4^/^ 1. ■ — larg. l'Yg 1. Mexique. 78, Pyrectosoma versicolor, F., plus grande que les précédentes, mais de la môme forme et des mômes couleurs à l’exception du corselet sur le quel le jaune et le rouge prédominent, ne présentant qu’une petite tache obscure sur le milieu. Antennes et yeux noirs. Ponctuation des élytres granuleuse. Long. 5 1. — larg. 2 1. Amérique septentrionale. M. S:t P. M. Laporte croit que la Lampyris pensylvanica, L. est synonyme de cette dernière espèce. Outre ces espèces, il parait qu’il faut encore rapporter au genre Pyrectosoma, la Lampyris borealis Randall, des Etats-Unis (Maine) décrite dans le Journal of Natural History de Boston, 1837, vol. II, p. 16, comme étant plus grande que la P. angulata, avec la tache noire du corselet élargie postérieurement, et les pattes noires &c. et le Pholinus albicinctus, Laporte, Hist. natur. des anim. art. vol. 1, p. 208. 79, Lccio abdominalis, Laporte; noire, une tache jaune au bord extérieur du corselet, la quelle est sé- parée en deux par la couleur noire du disque, qui s’avance en pointe au milieu; les élytres offrent deux petits traits rouges très courts et peu visibles, placés vers le milieu; abdomen d’un jaune d'ocre. Long. 10 1. — larg. 5 Va I. Brésil. (Laporte.) Les Lampyris abdominalis Brown, lucida L. et ictericus Gyllh. pourraient peul-ôtre faire partie du genre Lucio. 40 80, Tetkalychnia blaUoides, Cliev:t-Lap.; noire; cor- selet jaune, avec une tache obscure sur la partie an- térieure: éiytres finement chagrinées, arrondies sur les côtés et s’élargissant un peu vers le milieu. Long. 4 Va 1. — larg. 2 1. Brésil. (Laporte.) 81, Lucetinüta fenestrata, Gcrmar..; grande et large comme les Hyas et Lamprocera. D’un noir brunâtre, recouvert d’un duvet grisâtre; côtés extérieurs du cor- selet et des éiytres en dessus et en dessous d’un blanc-jaunâtre, ainsi que la base des antennes, la lèvre supérieure, les cuisses et les hanches; bords du corselet et des éiytres étroitement fuligineux; suture quelquefois plus claire que le reste du corps. Sur le milieu de la partie antérieure du corselet une petite carène élevée. Long. 9 1. — larg. 4 '/a 1. Brésil. Lampyris Savignyi Kirby V parait appartenir à ce genre. 82, Lamprodes fusca, Germar.; beaucoup plus grande et surtout plus convexe que la L. noctiluca, étant d’une couleur brunâtre analogue. Bord posté- rieur du corselet, la suture et les côtés latéraux des éiytres d’une teinte tcstacée; antennes noirâtres; yeux noirs. Ponctuation distincte et serrée. Une petite carène longitudinale sur le milieu du corselet. Long. 6 1. — larg. 2 Va 1. Buenos-Ayres. 83, Lamprodes linearh, Latreille, plus petite que la précédente, recouverte d’un duvet grisâtre plus 1) l.es espèces de Kirby sont décrites dans les Transactions de la Société Linéenne do Londres, 1817. 2) Les espèces de Latreille sont décrites dans le voyage de Hnmboldt. 41 fourni; taches claires plus blanchâtres; corselet plus transversal, moins prohéniinent antérieurement. Long. 4 Va 1. — larg. I. Amérique équatoriale. M. S:t P. Aux Lamprodes paraissent encore appartenir: Les Lampyris truncata Eschh., marginala L. et Pholinus con- grua Chev:t. 84, Paciiylychnia lunata, M.; au moins quatre fois plus grande que la L. noctiluca. D’un noir brunâtre; bord extérieur du corselet et côtés latéraux des élytres jusqu’aux deux tiers de leur longueur d’un blanc-jaunâtre. Tout les segments de l’abdomen étroi- tement bordés d’un duvet de la même couleur. Elytres fortement ponctuées et peu velues. ((^ ?). Long. 9 1. — larg. I. Brésil. Lampyris compressicornis , F., parait appartenir au genre Pachylychnia. 85. PiioTiNCS vittiger, Gyllh.; taille de la L. splen- didula, mais plus étroite. Grisâtre, pubescent; bords extérieurs du corselet et des élytres, une bande lon- gitudinale sur chacune de ces dernières, la suture et les bords des segments de l’abdomen plus ou moins d’un blanc-jaunâtre; tête, antennes et le 4:ième article des tarses noirâtres. Long. 3V2 h — larg. 1 I. Mar- tinique. M. Laporte rapporte à ce genre un trè§ grand nombre d’espèces, dont la majeure partie appartient à d’autres genres, de sorte qu’il u’y reste plus que la: Lampyris viüata F., guttula F., macrophthalma Dra- 1) I.es espèces de Chevrolat se trouvent décrites dans ses Co- léoptères du Mexique, 1834. I 42 piez, tenebrosa Drapiez, marginella Gray et deplanata Guérin; et je doute même que ces dernières soient effectivement des Photinus. Quand au Photinus discoi- deus, SchOnli., cité par M. Laporte, je n’ai pu trouver dans l’ouvrage de cet auteur une espèce portant ce nom; — peut-être l’auteur voulait-il citer la L. dorsalis, Gyllh.-Sch.? 86, Lucidota Banoni, Laporte; noire, corselet, écusson, dessous du corselet, cuisses et extrémité de l’abdomen d’un jaune orangé, souvent presque rouge. Long. 6 1. — larg. 2 I. Cayenne. (Laporte.) M. Laporte décrit encore trois espèces, les Lucidota thoracica, limbala et modesta dont la première vient de Cayenne et les deux autres du Brésil. Je crois que la Lampyris exigua, Gyll., des îles de la mer pacifique pourrait aussi être du môme genre. 87, Rabopus roseicollis, Mannii.; allongé-ovalaire, étroit; noirâtre, corselet rouge au milieu, jaunâtre sur les bords, sans taches; tête, base des antennes et des palpes, pattes et tous les bords des élytres d’un blanc jaunâtre; ailes et dernier article des tarses bru- nâtres; yeux noirs. Long. 3 1. — larg. 1. — Portorico. Une seconde espèce très voisine, à ce qu’il pa- rait, de la précédente, serait la Lampyris rosana, Germ. qui se distingue par une ligne noire sur le milieu du corselet. Lampyris caligiuosa, 01. est, je crois, aussi un Rabopus. 88, Callopisma rufa, 01.; forme voisine de quel- ques Luciola (Colophotia Dej.) mais avec un corselet 43 chaperroné et des antennes très longues et en scie. D’un testacé-roussâtre, plus de la moitié postérieure des élytres, les antennes, les yeux, l’extrémité des palpes, les jambes, les tarses et deux taches sur le 5;ième anneau de l’abdomen noirs. Long. 4 1. — larg. 1 Ya 1. Antilles. 89, Vesta Chevrolatii, Lap.; noire, corselet et écusson rouges; dessous du corselet rougeâtre; pattes noires avec la partie inférieure des cuisses d’un jaune rouge; crochets des tarses bruns. Long. 10 1. — larg. 3 1. lava. (Laporte.) 90, Vesta Menctriesi, M.; très voisine de la pré- cédente par la forme et les couleurs, mais moitié plus petite. Dessous du corselet et poitrine d’un roux orangé, cuisses uniformément d’un noir brunâtre. Long. 4 1. — larg. 1 Va I. lava. 91, Cratolampis rufîvenlris, M.; forme voisine de celle des Ellychnia et couleurs des Luciola à élytres noires. D’un rouge jaunâtre, rembruni sur la tète, ainsi que les mandibules, la base des palpes et les articulations des jambes; antennes, yeux, jambes, tarses et élytres d’un noir foncé. Crochets des tarses jau- nâtres. Tout le bord antérieur du corselet translucide. Long. 7^2 '• — larg. 2V4 Chine. 92, Cratolampis fJaincollvi, De Haan; plus petite que la précédente et surtout plus raccourcie. Cou- leurs analogues, corselet, écusson, dessous du corps, base des antennes, palpes et pattes rousses Nervure axillaire sur les élytres distincte. Long. 5 1. — larg. 2 I. Des iles IMiilippines. 44 Diagnoses de Coléoptères nouveaux, trouvés par M. M. Tatarinoff et Gaschkéwitsch aux envirous de Pékin, par V. de Motschulsky. 1, PiiEROPSopiiüs marginicollis , nigcr, capite thorace que testaceis, frontc inarginibusque thoracis nigris; elytris costatis, puncto hunierali fascia lata media si- nuata abbreviata, apice, antennis pedibusque flavescen- tibus; antennarum articulis 2 — 4 femoribusque apice nigro annulatis; tarsis ferrugineis. Long. TVg 1. — lat. 3 1. 2, CiiLAENius posticalis, niger, capite thoraceque viridi-aeneis, nitidis, convexiiisculis, hoc subelongato, grosso-pimctato; elytris viride-obscuris, macula postica sinuata, ore, antennis pedibusque testaceis. Long. 6 1. — lat. 2^4 1. 3, Cybister cimensis, ovalis, postice dilatatus, ad apicem attenuatus, convexiusculus, nitidus, supra oli- vaceo-virescens; corpore subtus, epistomo, labro tho- racis clytrisque lateribus pedibusque testaceis; elytro- rum margine, rnesothoracis medio, segmentorum ab- dorninis margini exteriori pedibusque posticis et inter- mediis plus minusve infuscatis. Elytris subtilissime tu- berculatis. J.ong. 15 1. — lat. 8 1. 4, Hydropiiilus acuminatus, oblongo-ovatus, con- vexus, antice postieeque attenuatus, fere acuminatus, niger, nitidus, antennis palpis, abdominisque lateribus rufescente rnacnlatis; antennorum palpisque basi testa- cei.s. Long. 13 — 16 1. — lat. 6 '/a — 8 1. 45 5, Sternolophus fuhipes, oblongo-ovatus, convcxus, nigro-subaeneus, nitidus, punctulatus; antennarimi basi, palpis, feiiioribus tibiisque fulvescentibus; tarsis infus- catis. Thorace valde transverso, lateribus arciiatis; elytris punctis majoribus seriebus, interstitiis oiunis lineis punctorum rninoril)us duabus. Long. 6 — 7 1. — lat. 3— 3 Va I. 6, Cratonvchüs pige)', elongatus, fortiter sparsini punctatus, nitidus, niger; thorace elongato, convexi- usculo, angulis posticis aculis, productis. Scutello postice subdilatato. Elytris regulariter punctato-striatis. Antennis serratis. Corpore supra sparsim, subtus pe- dibusque dense pilis griseis obtecto. Long. 6 Va —7 1. — lat. 1. 7, Lacon variegatus, nigro-fuscus, griseo variega- tus; antennis tarsisque fulvescentibus. Thoracis lateri- bus antice laeviter arcuatis, angulis anticis valde pro- ductis. Elytris postice attenuatis. Long. 6 1. — lat. 2 1. 8, Riiagophtiialmus saitellatus, elongatus subparal- lelus, nitidus, rugoso-punctatus, fusco-niger; scutello, sutura, thorace subtus, pectore, ore, antennis pedibus- que testaceis. Capite thoraceque reflectis. Oculis majusculis, supra profunde sinualis, costatis. Antennis breviusculis. Elytris utrinque binervosis. Long. 4 Va 1. — lat. iVa 1. Nouveau genre qui joint les Drilides aux Lam- pyrides. 9, Onthopiiagüs fulmcornis, niger nitidus, parcius punctatus, infra fulvo subpilosus; elytris obsolète punctato-striatis. 46 mas: vertice bicorni, cornibus redis antice carina redinata. fem.: vertice Iricorni, cornibus brevissimis. Long. 3 Va 1. — lat. 2 1. 10, Oplosteuna incana, fusca-testacea, cinereo pu- bescens, densissirne pundulata; antennarum clara ocu- lisque infuscatis; llioracis lateribus arcualis, antice sub- dilatatis, subcrenulatis, angulis posticis redis; stylo anali in utroque sexu minus produdo. Long. 9 1.' — lat. 41/2 Voisine de la M. chinensis Guérin, mais beaucoup plus petite, plus allongée, plus convexe. 11, Ancïlonycha serricollis, clongato-ovata, rufes- cens, parcius scrobiculato-pundata, subpubescens; an- tennis lémoribusque testaceis; thoracis lateribus arcua- tis, in medio dilatatis, serratis. Long. 4V2 I- — lat. 2 Va 1. 12, Rhizotrogüs pulcfiellus, ovatus, postice subin- flatus, parcius punctatus, rufescens, tostaceo-pubescens; vertice, oculis suturaque plus minusve infuscatis; tho- race transverso, scrobiculato punctato, villoso, lateri- bus dilatatis antice attenuatis; elytrorurn sulcis in- distindis; pygidio antice subglabro, postice scrobiculato. Long. 4V2 — 5 1. — lat. 2 — 2'/;, 1. 13, Trigonostoma pubemla, elongato-ovata, fusca, subaenea, scrobiculato-punctata, cinereo-puberula; an- tennis pedibusque plus minusve testaceis, capite in- fuscato, vertice macula transversa glabra, oculis nigris; thorace valde transverso, angulis posticis rotundatis, anticis productis; elytris subparallelis, trinervis; pygidio pbtuso, villoso. Long. 4V2 I. — lat. 2V3 1- 4 47 14, Mimela luteipennis, ovata, nitida aeneo-viridis , clytris testaceis, irrcgalariter punctalo-strialis; capite thoraceque dense punctatis, cum abdoniine longe tes- taceo-villosis. Long. éYg 1. — lat. 2% 1. 15, Anomala corpulenta, oblongo-ovata, convexius- cula, punclata, testacea; verlice, thoracis medio, scu- tello, elytroruni lateribus pygidiisque maculis tribus plus minusve viridibus; tibiis subaeneis; Ihorace trans- verso, antice minus attenuatus, lateribus arcuatis. Long. G'/a — 7 I. — ■ lat. 4 — 1. 16, PopiLiA indigonacea , lata, nitida, cyanea, sub- tus griseo-pilosa; Ihorace subtransverso, convexo, in medio fere glabro, lateribus arcuatis; elytris antice subdilatatis, punctato-striatis. Long. 4 — 5 1. — lat. 2%-3V4 I. Voisine de la P. cyanea Hope, mais plus grande et surtout plus large; corselet plus convexe, plus lisse. 17, Cremastochila scabrosa, elongata, paraliela, de- pressa, scabroso- punctata, nigra; elytris albo maculatis, clypeo emarginato; antennarum articulo l:o valde di- latalo, foliaceo; thoracis lateribus angulisque rotunda- tis; elytris pygidioque eroso-punctatis. Long. GVg 1. — lat. 2 Va 1. 18, Gonocephalcm reticulatum, elongatum subpa- rallelum, reticulato-punctatum, brevissime parcius se- tosum, nigrofuscum; thoracis lateribus explanatis, ar- cuatis, crenulatis, angulis posticis subrectis; clytris thorace latioribus profunde punctato-striatis, interstitiis eroso-punctatis, singulo-pilis cinereis seriebus duabus, Long. 2 Va 1. — lat. 1 1. , 4H 19, Epicauta .chinensis, elongata, tiigra; capitis la- teribus postice maculaque frontali, rufis, elytrorum inar- giae, anlennarutji basi, sciitello, corpore subtus pedi- busque anticis cinereo-pubescentibus; anlennis fla- bellatis. Long. 7V2 I- — ^ I- 20, Clytüs diadema, niger, punctatus, opacus; ca- pite, thoracis niarginibus sinuatis; scutello, elytrorum maculis obliquis tribus, fasciis duabus poslicis, corpore subtus pedibusque cinereo-pubescentibus; elytris apice oblique truncatis. Long. 4—5 1. — lat. 1 — 1 1. 21, Apriona plidcollis, magna, elongata, punctatis- sima, nigra, densissime testaceo-pubescens; capite longitudinaliter subimpresso; antennis longissirnis, cano- annulatis; thorace transverse implicato; elytris antice tuberculatis, apice quadrispinosis. Long. 15—19 1. — lat. 41/3-5 Va 1. 22, Cerosterna glabripennis , nigra, nitida, supra subaenea, subtus incana; antennis albo-annulatis; ely- tris albo-maculatis fere glabris, antice tuberculis nullis. Long. 8 1/2— 14 Va 1. — lat. 3-5 1. 23, Aegosoma amplicoUis, elongata, postice atte- nuata, opaca, cinnamomea; capite cylindrice, inter oculos testaceo-piloso, parcius luberculato; thorace transverso, maculis quatuor testacco-pilosis; angulis anticis ampliatis; elytris subconvexis, tuberculis basali- bus indistincts, angulis anticis obtusis, minus productis; antennarum articule l:o tertio longitudinern fere ae- quali. Long. 12 — 19 1. — lat. SYs — 51/2 1- 24, Cryptorhvchus ? scrobiculalus, oblongo-ovatus, postice attenuatus, profonde scrobiculatus, niger, thn- 49 racis lateribus, elytroruin basi apiceqiie squaimilis al- bidis rubrisqiie variegatis; tliorace in n>eieiu« aiutee. HELSINGFORS. Imprimerie de la Société de Litératiirc Finnoise, 1854. Imprimatur: H. Molandcr. ETUDES ENTOMOLOGIQUES IS5 I. 31 Janvier. Voyages: Lettre de M. de Motschnlsky à M. Ménétriés. Motschnlsky, Lampyrides (continuation). Ménétriées, Coléoptères de la Mongolie. Notices. Météorologie. Nouveautés. Voyages. Lettre de M. de Motschnlsky à M. Ménétriés. Cairo, snr le Missisippi, le 26 Novembre 1853. Ayant manqué le Paquebot de Liverpool, je fus obligé de me rendre à bremer-hafen, où Je m’em- barquai sur le bateau à vapeur Hansa, qui appareilla le 30 Septembre pour l’Amérique. Au lieu de suivre le Canal de la Manche, nous doublâmes l’Ecosse au Nord, entre les îles Ferro. Arrivés vers le 61” de latitude septentrionale, l’atmosphère devint assez froide et tout aussi calme ([u’à Pétersbourg au mois d’ Avril; mais dès que nous eûmes tourné à l’Ouest tout chan- gea de forme: un vent impétueux soufflait dans les voiles, imprimait au navire un fort mouvement de roulis, et de scs sons peu harmonieux nous faisait pressentir une tempête; effectivement, à peine la nuit 1 2 eût-elle répandu ses voiles épaisses, que survint un ouragan furieux menaçant de nous engloutir dans l’abîme; la machine à vapeur éprouva de telles ava- ries que nous fûmes réduits à ne nous servir que de nos voiles, ce qui retarda notre traversée de plus de huit jours, quant à moi, je souffris beaucoup du mal de mer, aussi je ne vous parlerai pas des délices d’un voyage à travers l’océan; cependant, comme diver- sions, nous eûmes le spectacle de trombes plus ou moins proches, et vîmes des troupes de Dauphins ainsi que des volées de Pétrels; j’avais bien espéré ren- contrer quelques baleines, mais aucune n’a poussé l’amabilité jusqu’à se rendre à mon invitation; enfin après vingt jours de ti’aversée, nous apperçumes Long- Island située en face de New-York, et bientôt ensuite les alentours pittoresques de cette cité. Une fois dé- barqué, j’oubliai mes mésaventures, et quoique fatigué, je me rendis le lendemain au Crystal-Palaco, pour voir l’exposition des produits de l’industrie humaine, ou les Yankees ont voulu éclipser la grande exhibition de Hyde-Park, mais n’y sont {)as parvenus, cependant j’y remarquai beaucoup de choses intéressantes. Comme cet emplacement est situé à l’une des extrémités de la ville, là où l’homme n’a pas encore eu le temps de détruire les chefs-d’oeuvres de la nature, je pro- fitai de cette circonstance, ainsi que du beau temps, pour faire quelques excursions cntomologiques. Le premier insecte qui me tomba sous la main fut une Passandra nifa, Déj., ensuite les Nitidula grossa, Fabr., Ips 4-signata, la jolie Casnonia Pensylvanica, quelques Trachys et Thyamis chalcea, Déj. Nous ne pouvez vous 3 faire une idée du sentiment que j’éprouvai, lorsque retournant une pierre, je vis apparaître une Casnonia, des Staphilinites à formes toutes nouvelles pour moi, je me jettai sur tous ces insectes et finis par en lais- ser échapper la majeure partie; le lendemain, après une nouvelle visite au Crystal-Palace, je revins aux endroits où la veille, j’avais pris des insectes; cette fois, sur les feuilles d’un Smilaæ rotundifolia, je trouvai une magnifique chenille d’une espèce de Sphim', d’un vert éclatant, offrant sur le dessus du corps une grande tache brune bordée de blanc; je voulais la conserver pour en obtenir le papillon, lorsque je m’apperçus qu’elle était infectée de larves d’Ichneu- mons. — La Galerüa americana me fit aussi beaucoup de plaisir; des excursions dans quelques forêts, aux environs de New-York, me perrnettèrent d’examiner de vieux troncs de Chênes et de Platanes propres à l’Amérique; là je trouvai en grande quantité des dé- bris de Parandra, Lucanus, Tarandus, Osmoderma, et autres Coléoptères, mais qui indiquaient que cette gé- nération avait déjà rempli le voeu de la nature; pour ce qui concerne les insectes })lus petits, ils étaient encore en grand nombre, et me rappelèrent les formes de nos contrées tout en constituant des espèces dif- férentes; quant aux Perypims rupesiris, Dej. Gastro- phijsa polygoni, que je trouvai, ils [irovenaient certes de l’Europe. — On ne voyait presque plus de papil- lons, ce que j’attribuai à la sécheresse de l’été, qui avait détruit la majeure partie des Heurs; j’espère ce- pendant vous rapporter quelques espèces intéressantes de cette classe d’insectes. On rencontrait en grande 4 quantité des Hémiptères, ainsi que les Sauterelles et des Gi'illons. Les eaux me présentèrent quelques jolis Hydro])oms , les deux Laccobius, d’Auhé, et un grand Hydrophüus que je ne trouve pas mentionné chez Dé- jean; il est plus allongé que notre //. piceus, puis une jolie Hydraena qui ressemble à la II. lonyipalpis, Sch., le Cyclous arnericanus y était assez commun; une grande Notonccta, me rappela notre N. glauca, mais l’espèce américaine présente des taches noires sur le dos; deux ou trois espèces de Cwixa s’y trouvaient égale- ment. — ■ Des excursions réitérées dans d’autres loca- lités des environs de New-York, me procurèrent plu- sieurs Chlaenides, Brachynides, quehjues Athous, Oo- phorus et Drasterms‘1 , mais pas un Bu|)restide ni Ma- lacoderme, ni Térédile; par contre, ce lurent les Bra- chélytres qui abondaient, quelques Falayria et Tachyusa me firent surtout grand plaisir. — Parmi le Pséla- phiens une magnifique Bryaxis avec des antennes dont le second article de la massue est renversé et placé obliquement, se rencontre sous les pierres aux bords , des eaux saumâtres; si cette espèce est nouvelle je — proposerai de la nommer B. curvicera; ensuite deux véritables Trimium, dont un bien plus petit que l’es- pèce européenne. — Les Scydmaenides me présen- tèrent 5 ou 6 espèces dont une aussi petite que la ^ Sc. nanus, MUrkel, et que j’ai nommée Sc. atomus. — Plusieurs jolis Atomaria et Cryptophagus, un Elachistes extrêmement petit, ({uelques Trichoplüicns intéressants, entr'autres une Ptinella roussâtre qui ressemble beau- - — ^ coup à ma Plin. bicolor; je l’ai nommée Pt. dmidiata; une seconde espèce du môme genre et très voisine 9 de la Pt. pallida, pourrait être nommée Pt. lividula. — Les Glol)icornes m’otTrirent deux espèces de Necro- plionis et quelques [)etits histéridcs; le genre Cercyon parait être tout aussi nombreux en Amérique qu’en Europe, tandis que pour les Lamellicornes, la saison étant trop avancée je ne trouvai que quelques Aplio- diens. — Les Mélasomes y étaient encore plus lares: un petit Blapstimis me rappella une espèce peut-être identique de la Californie. — Les Mycophages au con- traire, étaient beaucoup plus nombreux; une Orchesia, deux fois plus allongée que la nôtre n’était pas rare, mais elle sautait avec tant d’agilité, que je ne pus en [)rendre qu’un petit nombre d’exemplaires; je l’ai nom- mée Orch. elongata; plusieurs jolis Antliicus habitent les bords des eaux salées de New-York, et je trouvai même un individu encore vivant de VEpicauta atrata, Fabr. — Les Longicornes ne m’offrirent aucune espèce tandis que les Xylophages y étaient encore assez ri- chement représentés: doux Cerylon, deux Monotoma, autant de Rhyzophagus, Biloma, Bothnderes, Sitvanus, Trogossita, Laemophloeus et Broutes. — Les Rhyncoce- pbales. Brachycéphales et Platycephales n’otfraient que peu de représentants. Ajoutez quelques hémiptères et Myriapodes intéressants, vous aurez là toute ma ré- colte des environs de New-York, attendu que le 15 Octobre je quittai cette ville pour visiter d’autres lo- calités dans l’intérieur. Ma première course fut dirigée vers les chutes du Niagara, où j’arrivai [)ar une des plus belles jour- nées qu’on puisse voir, aussi la cascade m’apparut- elle comme une scène féerique! Cette énorme quan- 6 titô d’eau qui se précipite clans un gouffre profond, toujours rempli d’écume et de vapeurs d’eau conden- sées, forment un spectacle qu’aucune plume quelcpie habile cfu’elle soit ne peut décrire; la rapide d’Imatra est un ruisseau auprès du Niagara. La rapidité de la chute et sa masse d’eau sont telles c(ue l’on voit cons- tamment s’élever des nuages de vapeurs condensées (poussière d’eau) qui éclairées par le soleil réfléchis- sent toutes les nuances de plusieurs arcs-en-ciel. On ne peut cesser d’admirer cet imposant phénomène, et il faut ajouter que les environs sont des plus pitto- resques: l’ile située entre les deux bras du fleuve qui forme la chute, et qu’on a nommée Iris, a conservé en grande partie son état primitif et sauvage; le pont par le quel on y arrive a été construit au dessus de rapides, pendant un hiver rigoureux où l’eau fut en partie gelée. Ce lieu est un des plus intéressant pour le Naturaliste; on y voit des arbres gigantesques, restes de forêts vierges, la vigne sauvage les enlace en tous sens, et n’ajoute pas peu au pittoresque; les troncs d'arbres morts, que par respect pour la nature on a laissés intacts, me présentèrent un grand nombre d’espèces de Mycophagos et Xylophages appartenant en grande partie aux mômes genres européens, telles que: Enucartkron, Cis, Triphyllus, Mycetophmjus, Cenjlon, Rhyzophagus, Bothrideres, Teredus, &c. ainsi que diffé- rents Latridius et Clypcaster. Sous les pierres, je trouvai un magnifique Carabicjue de taille et de forme analogue à celles de la Galerüa americana mais qui par les couleurs et sa démarche rappelait ces grands Tar'iis {Cymindis), unicolores des Steppes des Khirguises 7 et de la Sibérie; près de l’eau, une Nebria noire à pattes jaunes, un Sphaeroderus et plusieurs Feronia voisins de nos Poccilus et Omasms; sous un tronc pourri, habité par des fourmis je pris un niagnilique Scydmamus rouge, ayant les élytres très convexes; on pourrait le nommer Sc. sphaericus, et il parait qu’il vit en société de fourmis qui, du reste, présentent bieii moins de Myrmecoptules que celles de nos contrées; la majeure partie des espèces de Formica et Mprmica habitent sous terre, et je n’ai pas vu, jusqu'à présent, aucune espèce qui construisit son nid en cône élevé à la manière de notre F. rufa. Près des chutes du Niagara je rencontrai une espèce A'Âstacus qui me parait très voisine de l’espèce du fleuve Schilka, dans la Sibérie orientale; mise dans l’eau bouillante ou dans l’esprit-de-vin, elle ne change pas sa couleur noirâtre, les pinces sont fortement ponctuées. Dans les envi- rons du Niagara, croit en abondance l’Erable à sucre (Acer saccliarinum) dont la sève donne un sucre par- faitement semblable à celui de la canne. — C’est aussi sur les frontières du Canada que je vis pour la [)re- inière fois les restes de ces tribus d’indiens qui ont été systématiquement exterminées par ces nations qui prétendent propager une tolérance [)arfaite. Vers le 20 Octobre, le temps changea tout-à- coup, un froid assez piquant se fit sentir, les eaux se recouvrirent d’une légère couche de glace, et le som- met des collines qui traversent l'état de New-York, se montrèrent blanchis par la neige; ce changement de température, qui était survenu tout aussi subite- ment qu’on le remarque souvent à S:t Pétersbourg, 8 parait être pour l’iiomme plus nuisible eu Amérique qu'en Europe; c’est probablement aussi pourquoi nos arbres d’Europe s’acclimatent si difficilement en Amé- rique. Cet abaissement soudain de la température avait engourdi tous les insectes qui n’avaient pas eu le temps de se réfugier dans leur quartier d’hiver, c’est ce qui me permit d’en prendre plusieurs, même sous la neige; parmi ceux-ci, je citerai: un Sunnius jaune et un Anisotoma^ qui furent les [)lus intéressants; sous l’écorce d’un vieux érable, je pris quelques Upis, et sous les racines, des Tachinus, Anthicus et Niti- dularia. Les bords du Lac Erié sont complètement sablo- neux et déserts, je n’y rencontrai pas même de co- quillages. Quoique moins étendus que notre Ladoga, les lacs du Nord de l’Amérique sont fort dangereux pour la navigation, et l’on a chaque année à regretter la perte de plusieurs navires; moi- même je rencontrai les débris d’un bateau à vapeur naufragé. — La ville de Boullalo, située sur les bords du lac Erié ne m’of- frit rien digne de remarque; je quittai cette contrée, où l’hiver paraissait vouloir s’installer, pour me rendre à Cleveland, autre ville sur les bords du lac Erié, où j’arrivai précisément la veille d’un dimanche, jour où, dans ce pays, chacun est esclave d’une coutume fa- natique qui défend toute occupation; la ville de Cleve- land, plus jolie que Bouffalo, est située sur les bords élevés du lac, et entourrée de forêts; je fis aux en- virons une excursion qui me procura plusieurs jolis insectes, entr'autres un [)etit Clerus d’un beau rouge, une Trogossita en grand nombre d’exemplaires, le Tants 9 {Cymindis) pubescens, et plusieurs autres Coléoptères. — Un jour plus tard, j’étais à Cincinnati sur l'Oliio, cette ville centrale des Etats-Unis, d’où partent ces gigan- tesques Pyroscapes riverains, qui parcourent le Missi- sippi, et qui ont tant de fois donné lieu à des catas- trophes terribles, comme en sautant en l’air ou en brûlant sur l’eau. La ville de Cincinnati, sur les rives de l’Ohio, était encore un village il y a 25 ans, et maintenant on y compte 200,000 âmes; cette ville, ainsi que la plu|)art des autres villes des Etats-Unis, présente peu d’intérôt pour le voyageur, à moins qu’il ne soit ou un négociant ou un homme avide d’entre- prises spéculatives. Pour moi, je me rendis de suite chez M. Longworth, amateur infatigable de la culture de la vigne, surtout de la vigne américaine, (Catawba, vitis labrusca), dont il est parvenu à produire, de concours avec M. M. Zimmermann, un vin qui promet de rivaliser avec certains crus estimés de vins du Rhin; il n’y a pas de doute, qu’avec la parsévérance américaine, cette culture ne prenne sous [)eu un tel développement qu’elle puisse faire concurrence aux produits de l’ancien monde. Tout en parcourant les vignobles de M. Longworth, je trouvai plusieurs jolies Cicadelles sur les feuilles déjà jaunies, vù la saison avancée; puis je visitai les montagnes qui environnent la ville, et dans un arbre creux je trouvai les débris du rare Sandalus niyer; ces montagnes sont formées d’un calcaire à pétrifications singulièrement bien con- servées, on y voit des Coraux et autres Polypiers, comme ajustés au roc dans une position semblable à celle qu’ils doivent avojr eue dans la nier, et même 10 quelques uns avaient conservé leurs couleurs, preuve évidente que le phénomène qui fit périr tous ces êtres a agi sans secousses. — Une troisième excur- sion me procura un magnifique Formicomus, et sur le rivage de l’Ohio je trouvai ce singulier Unio (?) à valves épaisses, qui a parfaitement l'aspect d’une co- quille marine. Vis-à-vis de Cincinnati est située la cité de Cawington, dans l’Etat do Kentucky; aux environs de cette ville je pris le magnifique Cucvjus clavipes, la Ptmandra ru fa — de grandeurs très différentes, le Colydium americanum, le Passalus cornutus, plusieurs pe- tites espèces encore plus intéressantes, et quelques Hélix également assez remarquables. Je profitai du temps devenu favorable pour con- tinuer mon voyage vers le sud. — Ce fut dans la ville de Lexington, que je vis pour la première fois de CCS arbres qui indiquent l’approche des tropiques; le fruit de mes recherches fut: une Lehia verte à cou rouge, voisine de notre L. chlorocephala, un Anthicus à élytres rousses, un Pieslus, une grande Falagria et d’autres Coléoptères, ainsi que deux espèces de Bu- limus; parmi les jiierres, auprès du cimetière de cette ville, je découvris un fragment de l’omoplate d’un Mastodonte, mais trop pesant pour que je puisse le prendre avec moi. — De Lexington je partis pour Louiseville, aussi dans le Kentucky, et de là à l’aide d’une détestable diligence je gagnai le village nommé Belle, dans les environs du quel est situé la fameuse grotte dite "Grotte des Mammouth’’; de la pluie à plu- sieurs reprises, un terrain argileux fortement humecté rendirent notre position des .plus gênantes dans le 11 Stage (diligence), puis au relais un mauvais dîner, fort cher, voilà quels furent les agréments d’un voyage à la grotte dite ” Mammouth-Cave.” Nous nous rendîmes de suite dans les galleries souterraines, dont on compte un très grand nombre; c’est une grotte cal- caire, qui ne présente que fort peu de Stalactites, quoiqu’on rencontre parfois des lacs, des ruisseaux et des cascades. Comme toutes les grottes, celles-ci présente des parties pittoresques et bizarres, dont les noms ne sont guères moins extraordinaires; ainsi un passage étroit est appelé le Miserere de l’hmme replet, un endroit escarpé la descente d’un amant désespéré, une grotte de l’éléphant, l’aigle américain, la couronne impériale, enfin il y a môme des dénominations poé- tiques pour certains lieux, telles que, un ciel éclairé par les astres, le passage des nuages, &c. &:c. — Nous entrâmes dans la Mammouth-Cake à 11 heures du ma- tin, et n’en sortîmes que vers les 7 heures du soir, étant descendus à une profondeur de 350 pieds au dessous du sol. Durant notre excursion dans la grotte, nous tra- versâmes en bateau un lac souterrain d’une demie- heure de longueur; l’eau de ce lac est limpide et ha- bitée par des Poissons [Amblyopsis spelacens, Tellkampf.) et des écrevisses aveugles, mais on n’y trouve pas de Proteus; cet intéressant poisson a quatre pouces de long, dont la tôte seule en mesure le quart, il est d’un blanc rose, quant à l’écrevisse, elle est blanche, de la forme et presque de la taille de l’Âstaats fluvia- tilis, avec les antennes très longues, et en tout fort différente de l’écrevisse des grottes lllyriennes; après bien des recherches, je parvins enfin à retrouver \' Anophlhalmm Teltkanipfii, et une autre espèce plus petite, que je me fais un [)laisir de vous dédier; je trouvai aussi une belle espèce de liatyscia, à corselet très large et qui pourrait être nommée B. thoracica, puis une sauterelle aptère, voisine de celle qu’on trouve dans la grotte d’Adelsberg, mais qui a les an- tennes encore plus longues et des. yeux noirs, bien distincts, de môme une Ligia et une Podarella blanche, ainsi qu’une arraigné blanche; tous ces insectes se rencontraient dans les endroits les plus éloignés et les plus profonds de la gi otte. — Dans les forêts qui en- vironnent ces souterrains, je ramassai les fruits de l’Acacia à sucre, dont les semences contenaient un beau Bnichus gris d’une très grande taille. A[)rès avoir pris congé de ce monde souterrain, je fus obligé de remonter dans mon détestable stage, qui me conduisit à Nashville, située à-peu-près aux- mêmes latitudes que la Sicile et l’Egypte. Le temps était magnifique, et quoiqu’au b Novembre, il faisait si chaud qu’un paletot de drap me gênait dans les excursions que je fis aux environs de cette ville. Je pris un grand nol^dJre de petits insectes des plus in- téressants surtout des familles Staphilinites, Psélaphiens et Curculionite^ je trouvai VElmis rayée de jaune, que mon ami Mfirkel de Wiihlen, m’avait communiqué la veille de mon départ pour l’Amérique; cet insecte vi- vait dans un petit ruisseau qui se jette dans le fleuve Cumberland, et je |)ropose de le nommer Elmis ou plutôt Stctielmis Mürkelii; mais la trouvaille la plus in- téressante que je fis fut un Scarabaeus tytim, je n’eus 13 jamais cru (jue cet insecte s’avançât autant vers le Nord. Les rives du Cumberland, où se trouve située Nashville, avec son magnifique pont suspendu, m’en- richirent de deux espèces de Conus, ou de quelqu’- autre genre voisin, dont je n’avais jamais vû de re- présentants, dans les eaux-douces. — Nashville parait être la Capoue des Etats-Unis; on me dit que dans cette ville il y avait un Musée paléontologique et botanique, mais je ne pus les voir; du reste, il ne faut pas s’imaginer que les Musées, dans ce pays, soient ce qu’on entend chez nous sous ce nom; en Amérique, un Musée est un lieu de récréation pour le peuple et non pour le savant, aussi le Musée est-il placé ordinairement dans le même bâtiment que le théâtre, une ménagerie est annexée à quelques col- lections très mal conservées et non déterminées, et on y entre moyennant 25 sous; le jour on y voit des Girafes sauvages, le soir des Girafes apprivoisées! De Nashville, je descendis le fleuve Cumberland, en bateau à vapeur jusqu’à Paduca, petit bourg situé tout près du Missisippi; c’était encore un Dimanche, alors je ne pouvais bouger, et je dus passer mon temps à faire des excursions; plusieurs Rhychocephala et Brachycephala ainsi qu’un joli Tetragonoderus me firent le plus grand plaisir. .Te continuai ensuite mon voyage jusqu’au Cairo, sur le Missisippi, mais le temps pluvieux ne me permit pas de faire la chasse aux insectes; je voyais que l’automne tirait à sa fin, et qu’il fallait penser au retour, d’autant plus que la fièvre jaune et le choiera menaçaient de me venir à la ren- contre. 14 A Louisville, je trouvai une Languria bicolor et à Cincinnati une esi)èce du genre Cephennium {C. sub- quadratum, m.), une Anisarthria et une Nemozoma. Dans les eaux do l’Ohio on pécha une grande Ano- donta, dont l’intérieur est d’une belle couleur violette, et un Unio qui, à l’extérieur, présente des aspérités tuberculeuses, si cette espèce est nouvelle, le nom de Unio tuberculata lui conviendrait assez. Je ne puis passer sous silence les poissons que je lis pécher dans rOhio, pendant mon séjour à Cincinnati: un des plus singulier est sans contredit le Spoon-Fish, ou poisson- cuiller dont le front; se prolonge en forme de cuiller et qui occupe plus de la moitié de la longueur du corps, celui-ci est mollasse et composé en partie de graisse; j’ai vû des exemplaires de quatre pieds de long. Une autre espèce curieuse, est le Paar de la forme à-peu-près d’une anguille, mais plus court, avec un museau très long et très mince; les pécheurs m’assurèrent qu’en frottant ce poisson sur la tête, avec du fer, on appercevait une lueur électrique. L’estur- geon de l’Ohio est d’un jaune grisâtre en dessus, et blanc en dessous, il atteint quelquefois dix pieds de longueur et pèse jusqu’à deux cents livres. Un poisson qu’on nomme Carpe diffère tout autant de la carpe d’Europe, que le soit-disant hareng de l’Ohio, de celui de la Hollande. Un très joli poisson est le Sand-Fish ou Sun-Fish, qui par ses couleurs, d’un rouge doré, ressemble effectivement à ces poissons dorés de la Chine, qu’en Europe nous élevons dans des vases. 15 Voici ma rélation pour cette fois, plus tard j’es- père vous donner des nouvelles sur les découvertes que je compte faire au printemps prochain. Adieu, &c. Victor Motschulsky. l cl III P y r i d c S par V. de M. (Conliniiation.) 93, Platylampis latiuscula, Mannh., taille de la L. splendidtila, mais à-peu-près du double plus large, et fortement ovalaire. D’un noir brunâtre; corselet, une tache allongée latérale sur les élytres, cuisses anté- rieures et articulations des pattes de couleur testacé- hlanchàtre; base des antennes et des palpes, ainsi que les parties de la bouche plus ou moins brunâtres. Tout le corps ünement ponctué et recouvert d’un duvet grisâtre, qui devient jaunâtre sur les taches claires. Long. 3 Va !• — 1% I- Colombie. 94, Diaphanes luniger, M., plus allongé que la L. noctiluca, avec le corselet plus étroit et les élytres plus ovales; tout l’insecte est brun, avec les bords latéraux du corselet, des élytres ainsi que l’écusson de couleur testacée; corselet réticulé. Long. 6^^ *• Indes orientales (Agra). 95, Diaphanes indicus, M., un peu plus grand que le L. maurilanims et surtout plus allongé. Couleurs analogues, à l’exception du de.ssous du corps, les 16 jambes, tarses, antennes et palpes qui sont de teinte plus foncée. La bande marginale jaune du corselet et des élytres est plus large que chez le D. luniger. Long. 5% 1- — lai’g- 2 1. Indes orientales (Hym- malaja). Les Lampjjris nopalensis, Gray, et fiiscipennis, Guérin, paraissent être des Diaphanes. 96, Lychnebius aduslus, M., plus large, plus dé- primé et plus dilaté que la L. noctiluca. D’un testacé clair, avec une tache oblongue longitudinale sur le mi- lieu de chaque élytre, les ailes, les antennes, les jambes, les cuisses et les quatre premiers segments de l’abdomen noirâtres. Yeux obscurs avec un reflêt métallique violet. Long. 5 1. — larg. 2^/^ 1. lava. 97, Lampuonetes mauritanica, F., plus grande que la L. noctiluca; corselet plus allongé, élytres plus at- ténuées postérieurement. De couleur testacé-roussâtre, brunâtre sur les élytres et les tarses. Yeux noirs. Long. 6 1. — larg. 2^^ 1. Barbarie et Espagne. (Cadix.) Femelle, avec des élytres rudimentaires presque de la longueur de la moitié du corselet et avec les angles extérieurs prohéminents. Couleur jaunâtre. 98, Lampronetes membranacea, M.; voisine de la précédente. Corselet plus court, et de teinte plus pâle, ainsi que l’écusson et les bords des élytres. Partie supérieure du dernier segment de l’abdomen plus arrondi et moins distinctement sinué, ce qui lui donne une forme plus triangulaire et plus obtuse. Long. 5 Va 1. — larg. 2 1. Géorgie russe. 17 Femelle à élytres distinctes avec, les angles ex- térieurs très prohéininents. Couleur brunAtre. 99, Lampiionetes Zenckeri, Germar; voisine aussi de la L. mauritanica, mais à élytres plus allongées, moins atténuées postérieurement. Corselet plus étroit. Partie supérieure du dernier segment de l’abdomen plus rétréci postérieurement, moins proliéminent à son milieu, sinuosités plus faibles. Long. 5 1. — larg. 1% 1. Dalmatie. 100, L.ampkonetes nigripennis, Wiedcman; un peu plus grande et surtout |)Ius allongée que la L. Zenc- keri. Couleurs plus obscures [)rincipalement sur le milieu du corselet; suture et bords latéraux des élytres de teinte foncée. Partie supérieure du dernier seg- ment de l’abdomen en carré transversal, et deux fois sinué. Long. 5 Va 1- — It'Ls;. 1% 1. Cap de bonne Espérance. , 101, Jj.4Mi>RONETES augiislatn, M., plus petite et en- core plus étroite que la précédente. Corselet plus petit, plus court et plus obscur sur le disque; élytres sans bordures claires. Partie supérieure du dernier segment de l’abdomen prolongé en triangle; lobes du prolongement aigus et transparents. Long. 5 1. — larg. l'/a 1. Caucase. 102, Lampiionetes caspica, M., proportionellement plus déprimée, plus large et plus dilatée que chez les espèces précédentes, mais de môme couleur. Corselet un peu rétréci en arrière. Elytres moins atténuées et faiblement bordées de jaune du côté de la suture. Partie supérieure du dernier segment de l’abdomen en O 18 carré transversal, deux fois sinué et à peine pro- liéminent à son milieu. Long. 4% I. — larg. 1^^. 1. Sur le littoral de la mer Caspienne près des frontières de la Perse. 103, La.«i>uonetes lobata, M., heaucoup plus [)etite et propor'tionellement plus courte ([ue la L caspica. De couleur analogue, mais le discjue du corselet et la partie médiane de l’abdomen sont de teinte plus fon- cée ainsi que les élytres. Partie su[)érienre du der- nier segment de l’abdomen en carré transversal et deux fois échancré, ce qui forme trois angles égale- ment prohérninents. Long. 3 1. — larg. 1 1/3 I. — Mongolie. Au genre Lampronetes paraissent encore apparte- nir Lcmpyris dyluatia, Hurchell-Laporte, et L. libani du dernier de ces auteurs. La première vient tlu Cap, l’autre de Syrie. 104, l^AMVROTOMus onmtalis, Falderman. Elytres et disque du corselet d’un brun-noirâtre, celui-ci lar- gement bordé de jaune blanchâtre; le dessous du corps, les pattes et l’écusson sont de cette dernière teinte. Femelle avec tous les segments de l’abdomen bordés étroitement de couleur testacée; élytres rudi- mentaires très courtes, mais distinctes; l’écusson grand proliéminent, semilunaire. <5 long. 5 1. — larg. 2 1. — Ç long. 6 1.' — larg. 2% 1. M. S.t P. Caucase occidental. La figure donnée de cet insecte dans la Fauna transcmcasica de Falderman est complètement mauvaise, l’insecte étant beaucoup plus large, et ayant les élytres parallèles et non atténuées. 19 105, Lampkotomus caucasicus, M., voisin du précé- dent, mais un peu plus petit, [)Ihs étroit et de teinte plus claire et plus jaunâtre. Corselet plus étroit. Ner- vure médiane ties élylros plus fortement marquée. Dernier segment de l’abdomen presqu’clliptique, et faiblement sinué au milieu du bord postérieur. Long. 4y2 1. — liirg. 12/3 I. Alpes du Caucase. (Kasbeck.) 106, L.tMPYius Imitanica, M., voisine de la L. noctiluca avec la([uelle on la confond souvent. Elle est de forme plus ramassée, plus parallèle, le corselet est plus grand. D’un brun noirâtre; dessous de l’ab- domen, bords du corselet et des élytrcs, extrémité de l’écusson, base des antennes, front, cuisses et jam- bes do teinte testacée. Nervures des élytres bien marciuées. Taches transparentes do la partie anté- rieure du corselet très étioites. On remarque une prohéminence vers le milieu du bord latéral du der- nier segment supérieur de l’abdomen. Long. 5 1. — larg. 1% 1. Portugal et France méridionale. 107, L.viupyius depressiuscula, M., taille et couleurs de la L. noctiluca, mais plus déprimée et plus élargie vers la partie jjostérieure des élytres. Angles posté- rieurs du corselet distinctement prolongés en arrière, deux taches blanchâtres lunaires à la partie antérieure, sur lesquelles se trouvent des petites taches oblongues transparentes. Dernier segment de l'abdomen comme chez la L. lusüanica. Femelle avec des élytres rudi- mentaires brunes, arronilies, d’une ‘/a ligne de dia- mètre; écusson grand, large, avancé et tronqué à l’ex- trémité. (j* long. 5 1. — larg. 2 1. — long. 5*^ 1. larg. 2V4, 1. Géorgie russe. 20 108, Lampykis costalis, M., voisine de la L. nocti- hica, mais de couleur plus noirâtre, surtout sur le corselet, qui ne présente de teinte testacée que les taches transparentes et les angles postérieurs. Le dessous du corps brunâtre. Nervures des élytres distinctes et plus nombreuses; angles postérieurs du corselet plus saillants et plus aigus. Long. 5 1. — larg. 1. Arménie. Il parait que c’est l’espèce que Faldermann a fait rei)résenter dans sa Fauna Transcaucasica, tandis que la description qu’il en donne appartient à un insecte fort différent. 109, L.\.mpyris dncla, M., taille et couleurs de la L. noctiluca, mais avec les élytres étroitement bordées de teinte testacée. Corselet plus élargi postérieure- ment. Partie supérieure, du dernier segment de l’ab- domen plus triangulaire, et dont l’extrémité est plus prolongée; lobes plus droits. Femelle avec des élytres rudimentaires peu distinctes et de couleur tes- tacée, premier segment mésothoracique, ayant son bord postérieur droit. long. 5 1. — larg. 1% 1. Ç long. 5 1. — larg. 2 I. ïauride. 110, L.iMPYRis noctiluca, L., forme parallèle de la Oripa [Cantliaris) fusca. D’un brun noirâtre; dessous de l’abdomen, bords du corselet, front, cuisses et jambes testacées; suture vers l’écusson et bords exté- rieurs vers l’extrémité un peu plus claires que le reste du corps. Partie supérieure du dernier segment de l’abdomen transversal et prolongé en angle au milieu du bord postérieur. Lobes saillants, aigus. Le mâle ne luit pas et n’a pas de segments phosphorescents 21 sur l'abdoiuen. Foiiielle sans riiiliments d’élytres, à premier segment mésothoracique élargi en arc posté- rieurement. — Q long. 4 Va 1 V2 I- — Ç long. 6 1. — larg. 2 1. — S:t Pétersbourg en Juin. Russie méridionale. 111, La.im’yris longipennis, M., voisine de la L. noctiluca, mais plus atténuée en arrière, avec le cor- selet plus court, et plus large postérieurement; les élytres plus allongées à nervures plus distinctes. Tète et yeux plus petits. Long. 4 Va 1. — larg. 1 1- Pyrennées orientales. 112, Lampyris limbata, M., plus petite que la L. noctiluca, avec les bords du corselet et des élytres d’une teinte testacée presque blanche. Nervures des élytres plus fortes. Corselet plus transversal et plus élargi postérieurement. Partie supérieure du dernier segment de l’abdomen plus prolongé en f)ointe. Lobes plus saillants. Femelle sans élytres rudimentaires, avec les premiers segments mésothoraciques à teinte rosée et tout l’abdomen recouvert d'une pubescence très courte et grisûlre. Long. 4 1. — arg. 1 */., 1. Géorgie russe. (Kakhétie.) 113, Lampyris brevicolUs, M, couleurs de la L. noctiluca, mais taille plus petite, et surtout le corselet et les élytres plus courts; bords latéraux de ces dernières presqu’uuicolores, nervures saillantes. Partie supérieure du dernier segment de l’abdomen triangu- laire et bien saillant; lobes aigus. Femelle sans rudiments d’élytres, mais avec une tache rougeâtre sur chaque angle postérieur du Lier et du 2:d seg- ment mésothoracique; bord du premier prolongé en angle; tous les bords postérieurs des segments de l’abdomen testacés. long. 3% 1. — larg. 1 1. — long. 4 1. — larg. 2 1. — Géorgie russe. 114, Lampyris Ihoracica, M., taille et couleurs de la L. mcliluca, mais à corselet plus court et les élytres plus larges à leur base; nervures plus fortes; lobes plus obtus. Femelle .sans élytres rudimentaires, mais avec des taches d’un blanc jauuAtre aux angles posté- rieui's de.s deux ju’emiers segments inésothoraciques, et sur les bords des derniers, vers l’extrémité de l’abdomen. Long. 4y2 I. — larg. 1. Nord de la Sibérie orientale. (Tourldnsk.) 115, Lampyius obscurella, M., forme de la L. nocti- luca, mais plus petite. Corselet moitié plus court, angles postérieurs plus droits; élytres plus allongées, nervures jFius saillantes, (femelle sans élytres rudi- mentaires) granulées et faiblement pnbescentes; tous les bords des segments rie l’abdomen de teinte claire plus ou moins rosée. Long. 4V;j 1- — larg. 1 Yg 1. Sibérie orientale. Outre les espèces citées plus haut, paraissent appartenir à ce genre: L. anliqua Brullée de Grèce, L. Sencki, Villaret, d’Italie et L. compima, Gyllh., du Cap. 116, Lamproiuza? marginella, Hope, cpiatre fois plus grande (|ue la L splendidula et de couleur plus jaunâtre, surtout le dessous du corps et la suture des élytres. Taches trans|)arentes de la partie antérieure du corselet moins marcpiées. Long. 6 ‘/g 1. — larg. 3 1. Indes orientales. (Ilymalaja.) M. S:t P. 117, Lamproiuza? Mulsantii, Kie.seinvetter, plus grande et sui-tout plus allongée rpie la L. aplrndidula, et facile à distinguer par la couleur obscure de l’ah- donien; sans indices de segments phosphorescents. Long. 4 1.' — larg. 1 Lg I. Pyrennées oi'ientales. 118, L.4MPR01UZA splendidula, L., plus petite et surtout plus coui'te que la L. noclüuca; couleur plus noirâtre. Corselet transversal, avec une carène longi- tudinale sur le disque, angles postérieurs saillants et un peu coupés en dedans. Poitrine et pattes |)lus claires que le reste du corps. Femelle à élytres ru- dimentaires aussi fortement développées que chez les Phosphaenus, et qui permettent de voir un écusson trian- gulaire. Lobes des segments do l’abdomen arrondis et peu saillants. Long. 3% I. — larg. 1% I. Europe septentrionale et Alpes do la Carniole, de la Suisse et du Caucase. 119, L.ampiugera Boyei, De llaan, forme d’un ovale arrondi, convexe. Couleur testaeôe; disque du corselet, élytres, antennes et [)attes brunes. Long. 8 1. — larg. 4 1. Sumatra. M. S:t P. 120, Phosphaenus hemiptervs, F., plus petit et sur- tout plus étroit et plus déprimé que la femelle de la L. splendidula; corselet plus allongé, noir, peu luisant, granulé. Corselet aussi long que large, côtés latéraux atténués antérieurement. Elytres deu.x fois plus lon- gues que larges, atteignant presque le bord extérieur du 2:d segment de l’abdomen. Long. 2V2 I- — 1 1. Saxo et Autriche. D’après Muller la femelle est plus petite, sans au- cune trace d’élytres et avec les antennes jaunâtres. 121, Phosphaenus brachypterus , M., voisin du pré- cédent, mais plus petit; corselet plus transversal. presque rétréci vers les angles postérieurs; élytres moitié j)lus courtes et recouvrant à peine le dernier segment mésothoraciqiie. Les articles des antennes plus courts. Long. 2 1. — larg. 2/., 1. Pologne et Russie occidentale. 122, PYnoLAMPis (/uadrinotaUi , M., taille et forme voisine de celle de la L. splendidula, mais un peu plus ovale et le corselet plus allongé. De couleur testa- cée; yeux., les dix derniers articles des antennes, jamlies, tarses et quatre taches ])lacées en croix sur les élytres d’un brun noirâtre; une ligne claire sépare les deux grandes taches allongées qui occupent la base, ainsi que les deux plus petites qui touchent l’cxtiémité de.s élytres. Long. SYg 1. — larg. i^/.^ I. Antilles. (S:t Domingo.) 123, Pygol.vmpis quadrimamlata, Laporte; très voi- sine de la précédente, mais un peu plus grande et plus dilatée vqrs les élytres. Les taches antérieures sont courtes, les postérieures plus grandes, mais n’at- teignent pas l’extrémité. Long. 3%. 1 — larg. 1% 1. S:t Domingo. (Haïti.) 124, Pygolampis interrupta, Manidi., voisine des précédentes par la forme et la taille surtout de la première, mais avec une seule tache oblongue un peu oblique sur chaejue élytre, qui en occupe toute la longueur depuis l’angle huméral jusqu’à-peu-près l’ex- trémité qu’elle n’atteint cependant pas. Le dessous du corps est d'une teinte unifoiine d’un jaune plus ou moins roussâtre. Long. 3’% 1. — larg. 1^/1^ 1. Antilles. (Haïti.) 25 125, Pygolampis hlanda, Déj., beaucotip plus pe- tite que les espèces décrites, mais de la uiéme forme. D’un testacé claii- roussàtre; élytres noirAtres avec tous les bords testacés, une tache sur le bord du pé- nultième segment de l’abdomen, les 9 dernier articles des antennes et les tarses fuligineux; yeux noirs; cor- selet rouge sur son disque. Long. 1. — larg. 1. S:t Domingo. 120, Megaloputiialmus cinctn.% M., de la forme dé- primée des Lycides. D’un brun iioirAlre; bords du corselet et des élytres en dessus et en dessous lar- gement d’un blanctiAlre sale, écusson et suture de la môme couleur; bord du chaperon de la tète, les yeux et l’abdomen d’un noir foncé, luisant. Elytres presque réticulées, avec la suture et trois nervures bien mar- quées sur chacune. Long. 3 1. — larg. 1 y^ I. — Colombie. A ce genre appartiennent encore: M. Bennelii Gray, melanurus Chcvrolat-Lap., costatus Lap. et pro- bablement Laininjris IlUgeri Kii'by. 127, Amydetes apicalis, Germar, de la forme al- longée-parallèle des Telephorides. Testacée; yeux, base de l’écusson, extrémité des élytres, côtés de la poi- trine et une partie de l’abdomen noirs; antennes bru- nes, plus longues que la moitié du corps. Nervures des élytres saillantes. Long. 3y2 I. — larg. 11. — Brésil. 128, .\mydetes fucata, Deyrolle, beaucoup plus grande que la précédente. Noire; corselet et poitrine bruns sur les côtés, ainsi que les antennes et les pattes. Corselet très transversal. Antennes pas plus longues ({lie la moitié du corps. Nervures et ponc- tuation des élytres peu prononcées. J.ong. 5 1. — larg. 1 y2 1. llrésil. S:l Catliarina. M. G. Au même genre apiiartiennent encore: A. plumi- œrnis, Latr., de l’Américpie é(iuatoriale, A. Vùjorsn, Leach, du Pérou et A. fasliyiata, llligcr ') de Bahia. 129, ÜELOPYKCs Dregei, Déjean; une des petites espèces de Lumpyricles, à forme des Luciola, mais avec le corselet semilunaire, très peu convexe. Brim, bords du corselet et des élytres, écusson, poitrine et cuisses d’un testacé-roussêtre. Yeux noirs. Long. 3 1. — larg. 1 1. Cap de bonne Hlspérance. M. S:t P. Coléoptères receuillis dans la Mongolie Chinoise et aux environs de Pékin; par E. Ménétriés. Il y a quelques années, l’Académie des sciences réçnt du Département Asiatique un collection d’insectes (jui avaient été rapportés par la Mission Russe; ces insectes avaient été récoltés dans les Steppes de la Mongolie chinoise et jusqu’aux environs do Pékin; je me proposai d’en donner un catalogue raisonné, et à cet clfet j’attendais l'occasion de compléter cet ouvrage à l’aide do nouveaux envois. Aujourd’lnii, j’ai dû céder à la prière qu’on m’en a faite, de donner la 1) llliger a menlionnn celle espèce dans le vol. VI de .son Magasin pag. 342. 27 description des nouvelles espèces, ce dont du reste je m’acquitte avec plaisir. Necuopiiorcs plagutus, Nob. Mininnis, ater, subtus flavescenti-pubescens; elytris punctatis, macula anteriore subrotundata usque ad margi- nem rufa; palpis ferrugineis. Long. G 1. (y coin[)ris l’abdomen). Larg. 2 1. (prise de l’extrémité des élytres). Cette espèce est jusqu’à présent la plus petite du geni’e. La tôte est assez convexe, de forme triangulaire en avant, et d’un noir luisant; le chaperon est bordé de ferrugineux, ce qui est aussi la couleur de l’extré- mité des palpes; la tôte est couverte de points im- primés peu serrés, une ligne longitudinale au dessus des yeux forme un l)Ourrolet d’inégale é|Jaisseur; le premier article des antennes est brun et pubescent; le cou ou prolongement de la tôte simule un bourre- let couvert de points très fortement imprimés et très serrés. Le corselet est d’un noir luisant, de forme presque orbiculaire, se rétrécissant un peu avant 1 ex- trémité où il s’ai-rondit, et présente une faible échan- crure au milieu de sa base; il est assez convexe et les côtés sont déprimés sur toute la moitié [)Ostérieure du corselet; il est couvei't de points iiriprimés très serrés, et très marqués sur les bords. L’écusson est grand, un ])cu triangulaire, arrondi à l’extrémité, et pubescent sur les trois quarts antérieurs. Les élytres sont près du double plus longues que le corselet, plus larges à leur extrémité qu’à leur base, avec les 2S angles huiuéraux saillants; elles sont arrondies à l’cx- tréniité et chacune est tle plus échancrée près de la suture, au bord postérieur; elles sont d’un noir luisant, ayant chacune sur le milieu antérieur une tache d’un roux clair, qui remonte extérieurement jusqu’à la base de l’élytre, et laisse ainsi la protubérance humérale noire; postérieurement cette tache est un peu sinuée, et vers le bord interne elle n’atteint |)as tout-à-fait la suture; elles sont couvertes de points imprimés peu serrés, quoique assez marqués, et de plus l’on ré- marque sur chaque élytre deux côtes longitudinales peu sensibles; elles sont bordées de poils roussàtres. La poitrine présente sur les côtés une ligne roussàtre, qui parait être la continuation de la tache de l’élytre. Le dessous du corps, l’abdomen et les pattes sont il’un noir profond, avec une forte pubescence d’un roux clair, et chaque anneau de l’abdomen, en dessus comme eu dessous est frangé d’un roux clair. Melolontiia Mongolica, Nob. Oblonga, convexa, diliite-castanea albido-tomentosa; thorace subconvexo, lateribus rotundalis vix emarginatis; corpore lateribus maculis albidis obtiteratis; pedibus in- crassatis castaneis. Long. 10—11 1. — larg. 5— I. Le hanneton est un peu plus petit que la M. vulgaris ou à peu-|)rcs de la taille du M. kippoemtani, mais il m’a parru un i)eu plus court, surtout la fe- melle, un peu plus parallèle et plus convexe. Sa couleur générale est d’un châtain clair; il est en- 2!) tièreirient couvert de poils d’un gris blanchâtre , ces ])oils sont très courts et assez serrés surtout sur l’abdomen. La tète par sa forme ressemble à celle de la M. vulgaris, mais sa couleur est châtain. Le corselet est de la dite couleur, mais il est plus convexe, et un peu plus long que celui de la M. vulgaris; les angles antérieurs sont saillants, sans être aigus; les bords latéraux sont arrondis et rentrent fort peu en dedans avant l’angle postérieur, ce qui lui donne une toute autre forme, et facile à saisir môme à la pre- mière vue; les cils qui le bordent postérieurement sont roussâtres. L’écusson est de la couleur du reste du corps. Les élytres sont un peu plus courtes que celles de la M. vulgaris, moins étroites à la base, ce qui les biit paraître plus parallèles; elles sont ainsi que le corselet recouvertes d’un duvet très fin d’un gris blanchâtre; les côtes élevées sont moins saillantes que chez l’espèce comparative, et môme les deux côtes extérieures sont à peine visibles. Le thorax est couvert de longs poils assez serrés, et un j)eu rous- sâtres. léabdomen a une teinte générale de châtain un peu rosé, et couvert de très jretits [)oils très ser- rés et blanchâtres; les taches latérales que l’on re- marque sur chaque anneau de l’abdomen sont, dans les deux sexes, peu sensibles et apparaissent beau- coup plus petites et blanchâtres, ressemblance que cette espèce présente avec la M. Anketeri. Les pattes sont entièrement d’un châtain rougeâtre, pubescentes, ayant les trois épines des jambes antérieures |)lus prononcées et noirâtres; les pattes postérieures, sur- 30 tout chez la femelle, m’ont parues plus épaises que chez l’espèce citée. Le hanneton de Mongolie est assez bien caracté- risé ])ar sa teinte générale, par la structure de son corselet et enfin par la couleur de l’abdomen; il fait le passage de la M. vulgaris à VAnketeri. Hypsosoma Mongolica, nov. gen., nov. spec. Ilypsosoma — vjl)og alliludo, corpus. Caractères du jçenre. Menton mitréforme, à angles latéraux peu mar- qués, à échancrure antérieure peu profonde mais an- gulaire. Palpes labiaux peu saillants, dernier article tron- qué à l’extrémité. Palpes maxillaires assez saillants, presque fili- formes; dernier aiticle [)lus épais que les autres et sécuriforme. Mandibules cachées dans l’inaction, à peine biden- tées à l’extrémité. Labre petit, caché dans le repos. Antennes filiformes; deuxième article court, troi- sième presqu’aiissi long que les deux suivants réunis, les autres à-peu-près de môme longueur entr’eux, un peu dilatés en dedans, les deux derniers un peu j)lus courts et tronqués obliquement; le pénultième presque globuleux, le dernier se terminant en pointe. L’épistorne assez avancé, s’arrondissant antérieu- rement. Les yeux Iransverses et peu saillants. Le Prolhoraæ ou corselet assez convexe, trans- versal, écliancré antérieurement et rétréci [)rès de la base. L’écusson [)etit et formant un bourrelet. Les éhjtres un peu déprimées, un [)eu moins larges à leur base que dans leur milieu, et s’allon- geant en pointe; la base est rebordée en bourrelet et les bords latéraux forment une carène arrondie. L’abdomen est convexe. Les pattes sont assez grêles, les cuisses sont faiblement renllées. Ce genre a|)partient à la tribu des Tentyrides et est assez voisin du genre Ilomala, Esch., Tlialpophila, Sol., mais il s’en distingue surtout par la forme de son corselet et de ses élytres; l’échancrure du men- ton est |)lus anguleuse, les mandibules sont à peine bidentées, et les antennes ont leurs deux der- niers articles plus courts que les autres et plus globuleux. IIyp.sosoma Mongolica, Nob. Nirjro-obsbura, sublus violaceo-micans; capite tho- raceque punctis densis longioribus; thorace transverso con- veœo, poslerius angustalo, angulis postkis rectis; elytris subdeplanalis , elongato - ovatis , valde acummatis, crebre punclatis, luteribus bicarinatis subrugosis. Long. 5 1. — larg. 2 I. Cet insecte, par son habitus, s’éloigne du genre auprès du quel j’ai cru devoir le placer. Il est en général d’un noir mat, qui prend un léger reflêt violet en dessous; les palf)es et les tarses 32 sont bruns. J.a tôte est assez grosse en proportion, assez avancée et recouverte, ainsi que le corselet, de points imprimés de forme allongée, et très serrés; elle est un peu convexe postérieurement et un peu dé- primée en avant, où l’on remarque à l'extrémité une impression transversale. Le corselet est plus large que long, écliancré antérieurement, coupé presque carrément postérieurement; les bords latéraux sont un peu déprimés, arrondis, puis se rétrécissent vers la base; les angles antérieurs sont assez prohéminens et arrondis, les postérieurs sont aigus; il est assez con- vexe et présente un très léger bourrelet en avant et en arrière. Les élytres sont à leur base un peu moins larges que le corselet, s’élargissant ensuite sur les côtés, puis se rétrécissant fortement et sont ter- minées en ])ointe arrondie; leur bord antérieur forme bourrelet, et le bord latéral une carène arrondie; puis, près de celui-ci et intérieurement se voit une ligne élevée qui n’atteint pas l’extrémité, et prend naissance à la protubérance humérale; enfin l’on re- marque sur la moitié antérieure des élytres quelques lignes élevées peu marquées, qui s’oblitèrent môme tout-A-fait près de la suture; elles sont couvertes de point ronds imprimés, très serrés mais moins marqués vers la suture que près des bords latéraux, où ils se confondent presque entr’eux. Le dessous du corps est couvert de points imprimés très serrés, qui sont plus marqués sur le corselet inférieur ou thorax, et très [)eu marqués au contraire et moins serrés sur l’abdomen et les cuisses. 33 Melanesthes maximus, Nob. Niger, subnihdus, antennis palpis tarsisque rufo- piceis; capitc anguloso-marginato, thoraceque crehre punc- tatis; thorace latissimo, antice valde emarginato, lateribus explanato—marginatis; elytris subovatis, eonvecois, gramdia minutis numorosis scnbris. Long. 5—51/2 1. — larg. 21/2—2% 1. Cette espèce a beaucoup de rapport avec le M. laticolHs, Falderm., Bullet. de la Soc. des Natural. de Moscou, 1835, p. 167, mais elle est presque du double plus grande; la couleur générale est d’un noir un peu luisant; l’échancrure de la tète est assez profonde et plus anguleuse; la ponctuation de la tète et du cor- selet est à-peu-près la môme, mais les points m’ont parrus plus distincts et plus profonds. Le corselet e.st du double plus large que la tète, très échancré antérieurement avec les bords latéraux fortement arrondis, déprimés et à peine relevés (tan- dis qu’ils le sont fortement chez le M. laticollis); les angles antérieurs sont très prohéminents et leur pointe est arrondie; les angles postérieurs sont peu visibles; le long du bord postérieur, et près de celui-ci, longe nn sillon profond, échancré au milieu en forme d’aco- lade, qui remonte un peu vers le quart de la lon- gueur du corselet, de manière à former à cet endroit une fossette, puis ce sillon se continue, mais est moins large jusqu’à l’angle postérieure, ce qui fait paraître le corselet bordé postérieurement d’un bourrelet échancré. Les élytres sont à-peu-près de la longueur du corse- let, mais depuis leur tiers postérieur, où elles sont 3 34 déprimées, elles se rétrécissent jusqu’à leur extrémité, elles sont assez convexes et recouvertes de très pe- tits points élevés, très serrés et placés irrégulière- ment,- ces points, un peu triangulaires apparaissent plus saillants sur la moitié postérieure de l’élytre, tan- dis que près de la suture ils s’oblitèrent presque tout- à-fait; chez certains individus on apperçoit les traces de sillons longitudinaux. En dessous l’insecte est très fortement ponctué, et sur les côtés Inférieurs du cor- selet, on remarque des rides longitudinales très n)ar- quées; les deux premiers articles de l’abdomen et la base du troisième ont également sur toute leur sur- face des rides longitudinales moins saillantes et très serrées; le bord postérieur des deux avants derniers articles ont dans leur milieu une bordure roussâtre. Les jandies sont couvertes de tubérosités anguleuses et épineuses; les antérieures sont élargies, déprimées, puis écbancrées à leur bord externe, mais cette échan- crure est terminée à chacune de ses extrémités, pat- un tubercule moins allongé que chez le M. laticollis, et l’on remarque quelquefois un ou deux autres plus petits, situés sur le milieu de cette échancrure. La bouche est roussâtre, les antennes sont brunes avec l’extrémité plus claire. Les tarses sont d’un brun- roussâtre. Blaps gbandlosa, Nob. Atra subopaca alvtaæa; Ihnrace subquadrato , deme aut rvrioso-punclato, lalpribm explanalo-marginatis; e.lytris suboi^alis, apice produclis, prope suturmi subtilissirm stria- tis, punctis minutis numerosis scabnma/.lis. Long. 9 1. — larg. 1. 35 Cette espèce se rapproche beaucoup de la B. granuUUa, Gebl., par la forme et la grandeur, mais il est facile de l’eu distinguer: le corselet a ses bords latéraux plus largement rebordés, et les points des élytres sont un peu en dents de râpe. La tête est assez allongée et moins échancrée en avant que la B. granulata, Gebl.; elle est couverte de points imprimés plus serrés et moins profonds sur le derrière de la tête qu’antérieurement. Le corselet est presque carré, s’arrondissant antérieurement, où il est plus échancré que chez l’espèce comparative; il s’élargit un peu dans son milieu, et il est coupé à peu-près carrément à son bord postérieur; il est très peu convexe dans son milieu, et les bords latéraux sont relevés; les angles antérieurs sont nuis, les pos- térieurs sont sensibles mais arrondis; il est tout cou- vert de points imprimés très serrés et qui, sur les côtés du corselet, se confondent souvent entr’eux; sur le milieu on remarque une ligne courte, élevée et lisse. L’écusson est petit, large et couvert d’une pu- bescence roussâtre qui s’étend surtout le long de la base du corselet. Les élytres commencent à se di- later à partir de leur base, et se rétrécissent plus subitement à leur extrémité, où elles sont terminées en un prolongement dont les bourrelets, qui forment la pointe de chaque élytre, sont écartés entr’eux dans toute leur longueur; elles sont peu convexes, et cou- vertes d’une granulation écailleuse, à forme peu pro- noncée; on remarque eu outre des points élevés, ter- minés par une légère pointe dirigée en arrière, ce qui les fait paraître un peu en dents de râpe; ces 36 points sont (in reste petits, très serrés et irrégulière- ment placés, si ce n’est sur la moitié interne de chacpie élytre, où ils paraissent se placer entre des lignes finement imprimées, quoique peu marquées. Le dessous du corps est couvert de points imprimés très serrés et qui se confondent quelquefois entr’eux; les points qui recouvrent les |)attes sont plus gros, plus marqués et moins serrés, il parait sortir un poil de chacun; les tarses sont en dessous couverts de poils roussâtres. Cette espèce se trouve aussi à Irkutsk. Mylabris famelica, Nob. Yillo&a, nigra nüida; elytris fulvis, macula lineari puncto ad basin, fascia media, macula punctoque ad api- cem atquc apicali nigris. Long. 7 1. — larg. 2 Va 1- Cette espèce est plus grande que la M. 14- punctata; tout le corps est d’un noir luisant, fortement poilu, les élytres sont d’un jaune fauve avec les bandes noires. La tète est fortement déprimée en avant, assez convexe en arrière, couverte de points imprimés très serrés, mais qui ne se confondent pas entr’eux; elle est couverte de poils noirs assez longs; les yeux sont d’un noir mat; les antennes ont leurs derniers articles couverts d’une très courte pubescence grisâtre. Le corselet est plus long que large, plus étroit en avant qu’à la base; il est convexe, avec le bord postérieur, un peu en bourrelet réfléchi, et fai- blement échancré dans son milieu; il est d’un noir 37 luisant, couvert des points enfoncés très serrés, mais qui ne se confondent pas entr’eux; il est couvert de poils assez longs et noirs. L’écusson est de forme orbiculaire, se rétrécit vers son tiers antérieur; il est moins luisant et fortement ponctué. Les élytres sont assez allongées, et s’élargissent insensiblement depuis leur base jusqu’à l’extrémité, où chaque élytre se ter- mine en s’arrondissant; elles sont d’un jaune fauve, couvertes de points [trofonds très serrés et qui se confondent entr’eux; l’on voit de plus sur chacune deux lignes longitudinales élevées; une bande étroite occupe la base des élytres, d’un côté elle entoure l’écusson et se termine en pointe derrière celui-ci, de l’autre cette bande se prolonge un peu le long du bord externe en s’élargissant, et touche le plus sou- vent à un gros point qui s’étend jusque près de la suture; vers le milieu de l’élytre est une bande trans- versale irrégulière, qui ne touche ni le bord externe ni la suture, et parait formée de deux taches réunies; près de l’extrémité se trouve une tache à peu-près ronde, mais fortement échancrée en avant; entre celle-ci et la suture se voit un petit point rond qui se trouve souvent réuni à la tache, chez les individus du Caucase, ce qui n’est pas le cas chez les exem- plaires provenant de la Chine; toutes ces bandes et taches sont noires; enfin l’extrémité de chaque élytre est bordée étroitement de noir. Le corps est d’un noir luisant fortement ponctué et couvert de poils assez longs et noirs; les pattes sont d’un noir luisant, couvertes de points très serrés et de poils éparses, courts et grisâtres, indépendamment d’autres longs 38 poils éparses que l’on y remarque çà et là; les cro- chets des tarses sont roussâtres. Parmi les individus reçus de la Chine, un seul était noté comme pris à Pékin. Les individus que je trouvai sur les montagnes du Caucase ne diffèrent presque pas de ceux envoyés de la Chine, et si je n’ai pas décrit cette espèce précédamment, c’est au dire de M. le Comte Déjean, qui la regarda comme une variété de la M. 1 4-punclata, ainsi qu’on peut le voir dans la dernière édition de son Catalogue, page 245. Dorcadion exaratum, Nob. Crassum, aterrimum nitidum, glabmm, subtus pu- besems; tliorace punctato—rugoso büuberculato ; elytris sex- sulcatis. Long. 7—9 1. — larg. 3*/^— 4 I. Il est de la grandeur du D. corpulenkim, Man- nerh., et à peu-près de la môme forme, le mâle est un peu moins large et plus allongé; sa couleur est d’un beau noir vernissé sur les élytres et sous le corps. La tôte est forte et déprimée en avant, elle est couverte de gros points enfoncés, très serrés, qui se confondent entr’eux sur le dessus de la tôte entre les antennes; elle présente postérieurement une ligne longitudinale courte et fortement imprimée, qui part de la base et n’atteint pas le milieu de la tôte; de chaque côté de cette ligne, et près du corselet, se remarque une place lisse et sans points imprimés; les mandibules sont lisses à l’extrémité; le premier article des antennes est asses long, robuste, d’égale grosseur 3» dans toute sa longueur, mais il s’amincit subitement à sa base vers le bord externe, il est fortement ponctué, tandisque les autres articles le sont beau- coup moins profondément. Le corselet est d’un noir moins brillant que les élytres, il est de la largeur de la tête, un peu moins large dans son milieu, où il est armé d’une épine à son bord externe; il est très for- tement rugueux; la ligne longitudinale est sensible, et l’on remarque sur le milieu du corselet et de chaque côté un tubercule peu saillant chez le môle, et quel- quefois un troisième placé près de la base. L’écus- son est large, arrondi postérieurement et lisse. Les élytres sont de forme ovale allongée chez le mâle, et elles sont plus larges chez la femelle, et de plus assez convexes; elles se terminent en s’arrondissant chacune séparément; l’angle huméral est très saillant, quoique arrondi; sur chaque élytre on compte trois carrènes fortement prononcées, et les intervalles sont |)lus pro- fonds chez la femelle; il est à remarquer que chez le mâle la carrène du milieu de chaque élytre s’oblitère quelquefois presque tout-à-fait; le bord externe de l’élytre est limité par une carrènc étroite et tran- chante; la suture est saillante et forme même une fine ligne élevé; les élytres sont chez le mâle couvertes de points imprimés très serrés, qui se confondent entr’eux sur les côtés élevés, tandis que chez la fe- melle, ces points sont moins serrés, moins profondé- ment imprimés et souvent môme visibles qu’avec une loupe. Les pattes sont faiblement rugueuses et cou- vertes d’une pubescence d’un roussâtre clair, surtout sur les jambes et les tarses; l’abdomen parait lisse 4(» et couvert également d’une légère pubescence, sur- tout à l’extrémité des anneaux chez les mâles, où les poils sont plus serrés. CiiBYsoMELA vABioLosA, Maunerli. Dej., Catal., 3:e édit., p. 425. Obovata, purpureo-violacea splendens; thorace lateri- bus incrassato; elytris punclis impressis irregulariter dis- tantibus in sérié disposilis; antennarum arliculis i-primo- ribus fulvis. Long. 3—31/2 1. — larg. 2— 2V^ 1. Cette espèce est très voisine de la C. perforata, Gebl., in Ledebur’s Reise, T. 111, Appendix, à laquelle peut-être faudra-t-il rapporter la C. purpurata, Fald., Bullet. des Natur. de Moscou, 1833, T. VI, p. 70, — qui à en juger par la description est au moins une espèce des plus voisines. La couleur de notre espèce ta fait de suite dis- tinguer, et sur plus de 30 exemplaires que j’ai à ma disposition, aucun ne m’a offert des différences sen- sibles entr’eux; tous sont d’un beau violet pourpré brillant, et sur le milieu des élytres, on voit quelque- fois un faible reflôt verdâtre, selon les inflexions de la lumière, tandis que la C. perforata, Gebl., a les élytres d’un vert brillant à reflêt violet, et les points imprimés sont moins serrés et restent d’un violet pourpré n’importe la couleur de t’élytre. La tête est finement ponctuée, et l’impression courte entre les an- tennes est moins profonde; les antennes sont d’un brun foncé, à l’exception des quatre premiers articles qui sont fauves. Le corselet est parfaitement sem- 41 blable à celui de l’espèce comparative et de même, chez certains individus, il brille de reflets verdâtres selon la lumière; il est rebordé, et sur les côtés on voit de gros points imprimés qui se confondent sou- vent entr’eux surtout près du bourrelet latéral; sur le reste du corselet l'on remarque des petits points im- primés, qui sont moins serrés sur le milieu. Les élytres ont à peu-près la même forme que celles do la C. perforata, et m’ont parru un peu plus compri- mées; elles sont couvertes de gros points imprimés plus serrés, plus irrégulièrement disposés en lignes, et non rapprochés deux à deux comme chez l’espèce citée plus haut; enfin chez notre espèce l’éloignement entre les points est très inégal, et quelquefois même ces points sont si rapprochés et réunis par de plus petits, qu’ils figurent une place rugueuse; les inter- valles sont couverts de points irrégulièrement placés qui sont plus petits mais plus visibles que chez la C. perforata, de sorte que les élytres de notre espèce semblent au premier abord beaucoup moins lisses, puisque les points sont en général plus grands et plus serrés; chez quelques individus où ces lignes de points sont un peu disposées par paires, l’on voit l’intervalle un peu en côte élevée. En dessous la teinte verdâtre domine quelquefois, mais les pattes sont toujours d’un violet pourpré; les tarses sont grisâtres, et le dessous est d’une teinte plus jaunâtre. Cette espèce se trouve aussi à Kiachta. 42 Notices. Meligethes viridescens cause beaucoup de dégâts aux fleurs des arbres fruitiers, surtout aux pommiers, en empêchant la fructification. ÂNOBitM striatum dévaste les cerceaux en bois de saule, dans les magazins de droguéries. Il les réduit complètement en poudre. Anobiüm paniceum ronge la racine de VAnaetum phoeniculum dans les mômes endroits que le précé- dent, faisant des galleries verticales. (Communication de M. Reer.) Tenebbio molitor, mange avec beaucoup d'avidité d’autres insectes, par ex. les Phryganides, qu’il sait altrapper vivantes. Brcchüs seminarim hiberne comme insecte parfait dans les graines de l’OroÔMS tuberosus. Blatta germanica, quoique nuisible dans nos cui- sines, est un insecte utile, détruisant les teignes et autres insectes destructeurs. J’ai eu l’occasion d’ob- server comment la Blatta attaque la teigne et après l’avoir mordu à la poitrine, la rend incapable de s’en- voler puis lâchant sa proie, court autour et se jette ensuite sur le papillon, finissant par le tuer et le dévorer. Cai.liptamüs italicus. La plante préférée à toutes les autres, par cette sauterelle est la Hypockoeris rna- culata, L.. MoiOMafi. C’est donc cette plante qu’il faut détruire de préférence dans le voisinage des champs de blés. (Communication de M. Leon Narichkine.) 43 Bombyx mori. Comme surrogat de nourriture pour les vers-à-soie on a mamies fois proposé les feuilles (le laitue, de différentes espèces de Scorzonera et d’autres plantes qui croissent spontanément en Eu- rope, mais les expériences n’ont pas toujours prouvé l’efficacité de ces moyens, puis on a essayé de sé- cher et de pulvériser les feuilles du mûrier, pour en saupoudrer les feuilles de Scorzonères. Ce moyen a beaucoup mieux réussi. (Communication de M. Mé- nétriés.) Butalis pyrophagella , Kollar. D’après des exem- plaires types reçus de M. Kollar lui môme, cette es- pèce est synonyme de la Butalis cerealella, F. CiiLORAPs Hespini, Guérin, parait-être le même que le Chl. taeniopus, Meigen. La poudre, dite persane, contre les insectes, et qui se fait principalement des Pyrethrum roseum et P. cau- casicum, s’est montrée très efficace contre les Phaedon et leur larves qui dévastent les jeunes plantes du chou. On tamise un peu de ^ cette poudre sur les plantes attaquées, ce qui fait mourir tous les insectes qui s’y trouvent. (Communication de M:r Schyd- lovsky.) On a également réussi en employant cette môme poudre dans les serres chaudes, dans le but de préserver les pôchers contre l’attaque nocturne des Otiorhynchus. On jette un peu de cette poudre au- tour du tronc, près de la racine, de sorte que l’in- secte n’est pas en état de grimper de la terre sur le tronc. (Communication du Général Zacharjevsky.) +4 Un poison très actif pour les mouches de nos chambres (Musca domestica) est le Cobalt jette dans de l’eau sucrée. (Communication de M. Reer.) Pour préparer les larves, voici une méthode fort recommendable: C’est de les tuer par la chaleur et de continuer d’entretenir cette dernière jusqu'à ce que la larve sèche, entièrement. (Communication de M. I. Kouschakevitsch.) Météorologie Entomologique pour S:t Pétersbourg. 3 JüiLi.ET. Phaedon cochleariae i. c. Mycetophagus i-niaculatus. Mysiax azurea. Rhyncophila bimaculata. 4 Juillet. Microgasler globatus. Mystaæ longicorms. 5 Juillet. Hyponomeutha evonymella. 8 Juillet. Larves de la Pontia brassicae commen- cent à se transformer en chrysalide; chez les indivi- dus qui nourissent à leurs dépens, des larves d’/c/i- neumonides, ces dernières sortent du corps et se trans- forment en peu de minutes en cocons. 10 Juillet. Tilia mropaea en fleur. 11 Juillet. Hemitelm tristator^f sort des cocons, formés par les larves qui rongent l’intérieur du corps de la larve de la Pontia brassicae. 12 Juillet. Criocephalus rusticus. Ribes rubrum commence à mûrir. 14 Juillet. Tenebrio tnolitor en quantité, présage sûr de pluie. 45 16 Juillet. Pluie le matin. L’influence cholérique dans l'air se soutient. . 17 Juillet. Pluie et orage, mais peu déclairs. Nouveautés. Cabphurus transparipmnis , Motsch., plus petit que VAxinotarsus pulicarnis et proportionellement plus court, plus large et plus bombé, noir, avec le corselet rous- sâtre. Elytres marquées sur toute la raotié posté- rieure d’une teinte blanchâtre, comme transparente. Seulement des femelles. Indes orientales. C.ARPHURUs nigripennis, Motsch., plus grand que le précédent, avec les élytres et les quatre cuisses pos- térieures noires. Abdomen beaucoup plus long que les élytres, noir à l’exception du pénultième segment, qui est jaune comme la tête et le corselet. Mâle. Indes orientales. Helsirigfors, Imprimerie de la Sociélé de Litérature Finnoi.^e, 18.54. Imprimatur: H. Molander. ETUDES ENTOMOLOGIQUES 1854. 1 Mars. Motschnlsky, Lampyrides (fin), id. Coléoptères dn nord de la Chine, id. Snr l’Anthrenns mnseomm. Obert, snr la larve et là chrysalide de la Cerandria comnta. Nonveantés. Lampyrides par V. de M. (Fin.) 130, Delopleürus fuscus, M., pas plus grand qu’une Anaetia praeusla, F., mais plus étroit. Couleur d'un brun jaunâtre, avec les bords du corselet, les pattes et les antennes testacées. Yeux grands, noirs. Tout le dessus couvert d’un poil cendré, peu serré. Corselet comme chez les Luciola, mais plus transversal et plus plane. Elytres presque réticulées, nervures très peu visibles. Long. 1% 1. — larg. % 1. Du Musée de Berlin, recueilli par le D:r Peters à Tette sur les côtes de Mozambique. 131, CüRTOs mongolicus, M., forme des Luciola, mais applati sur le dos, avec la nervure latérale des chaque élytre élevé en côte saillante. De cou- 4 48 leur testacée très claire; tête, yeux, abdomen, ailes et l’extrémité des elytres noirs. Ces dernières couvertes de gros points épars. Long. 2% I- — larg. 1 1. Mon- golie et Chine boréale. 132, CoLOPHOTU praeusta, Eschscholtz, d’un tes- tacé très pâle; tête et extrémité des élytres noire; base et extrémité des antennes et des tarses de teinte fuligineuse. Ponctuation des élytres fine et serrée. Long. 3V4 1- — IV3 1- ^Igs Philippines. Ldciola Laporte. a, espèces de couleur plus ou moins teslacée sur les élytres. 133, Luciola testacea, M., petite, assez parallèle. D’un testacé clair, avec la tète et l’extrémité des élytres noires; dessous du corps, jambes, tarses et antennes rembrunies. Ponctuation des élytres bien marquée et serrée. Dernier segment de l’abdo- tnen formant au milieu un triangle très saillant; seg- ment pygidal échancré. Long. 2% h — larg. % 1. Indes orientales. 134, Luciola japonica, Thunberg; forme et taille de la L. üalica, mais entièrement d’un testacé clair, avec les yeux, le dessus de la tête, le bord extérieur du 5:ième segment de l’abdomen et deux petites ta- ches à la base et vers l’extrémité des élytres noirs; celles-ci sont un peu brunâtres, ce qui fait ressortir la couleur claire des bords, de la suture et de l’écus- son; parties de la bouche, antennes et tarses rem- brunies. Sur le milieu du corselet on voit les ves- tiges de deux petites taches brunâtres. Elytres régu- lièrement ponctuées en stries, quatre nervures dis- 49 tinctes et claires. Long. 3 1. — larg. 1 V4 I- De la laponie. M. S:t P. 134, Luciola vespertina, FOrster-L., plus grande et surtout plus large que la L. italica, d’un jaune roussâtre presque transparent, luisant et recouverte de poils grisâtres peu serrés; tête, ailes et l’extrémité des élytres noirâtres; yeux et front très noirs; par- ties de la bouche, antennes et tarses fuligineux. — Ponctuation des élytres irrégulière, nervures peu mar- quées. Avant-dernier segment du dessous de l’ab- domen profondément échancré en triangle, le dernier de même mais beaucoup moins fortement. Long, 1. — larg. 1 Ya 1. Indes orientales. M. Laporte place comme synonyme de cette es- pèce la L. vespertina, F. 136, Ldciola capemis, F., taille de la L. noctihca, mais plus ovale et plus convexe. D’un testacé clair; élytres grises à bords jaunes, yeux et tarses noirs, antennes, palpes et jambes antérieures moins foncées. Ponctuation des élytres bien marquée et irrégulière, recouverte de poils grisâtres peu serrés; nervures peu distinctes. L’avant-dernier segment du dessous de l’abdomen largement découpé en arc et marqué en dedans du bord extérieur d’une ligne parallèle; seg- ment pigydal triangulaire. Long. 5 1. — larg 2 1. Cap de bonne Espérence. M. S:t P. 137, Lüciola exokta, M. B., >) taille et forme de la précédente, mais de couleur plus grise sur le mi- lieu du corselet, des élytres et du dessous du corps. 1) M. B. signifié Musée de Berlin. 50 Pubescence plus épaise et plus cendrée. Long. 4% 1. — larg. 1% 1. ïette Mozambique de la récolte du Docteur Peters. Lampyris apicalis, Eschsch., *) Luciola melanura, Lap. du Sénégal, et Luciola Goudotii, Lap. de Mada- gascar, appartiennent à cette division. b, Espèces de couleur plus ou moins noire sur les élylres. f, forme convexe rajnassée, un peu dilatée postérieurement. 138, Lüciola circumdata, M., également de la forme ovalaire et convexe des précédentes, mais de couleurs plus foncées. D’un noir brunâtre; corselet, écusson et tous les bords des élytres, ainsi que la poitrine, les cuisses et la base des jambes d’un tes- tacé roussâtre; tête et yeux noirs. Ces derniers avec des impressions qui forment des héxagones plus ou moins réguliers. Dernier segment du des- sous de l’abdomen découpé de chaque côté du bord extérieur, ce qui fait avancer un peu la partie du milieu et recouvrir la base du segment pigydal, qui a la forme d’une lame obtuse. Elytres presque ponctuées en stries, nervures distinctes. Long. 4 1. — larg. 2 1. Indes orientales. 139, Lüciola rnehadiensis, Dabi., forme ovalaire assez large et convexe des précédentes. D’un rouge jaunâtre assez vif; tête et élytres noires, luisantes; antennes, palpes, tarses et le 4:ième segment de l’ab- domen rembrunies. L’avant-dernier segment de l’ab- I) Le.s espèces d’Eschschollz sont décriles dans ses "Entonw- graphien.” 51 domen découpé en triangle sur son milieu, chez la Ç, le dernier segment échancré. Elytres un peu élargies postérieurement, rugueuses, nervures distinctes. Long. 4y2 1. — lafg- 2V5 1. Hongrie méridional (Bannat) et Turquie. 140, Luciola collaris, M., plus allongée, plus étroite et moins convexe que la L. mehadiensis. Corselet moins dilaté sur les côtés, presqu’en demi-cercle, sur- tout chez le mâle; ponctuation plus prononcée; angles postérieurs plus arrondis et moins saillants. Ecusson plus triangulaire, extrémité pointue. Elytres plus pa- rallèles, nervures plus distinctes. Tout l’abdomen, à l’exception des segments phos[)horescents, d’un noir luisant, ainsi que la tête, les yeux et les élytres. L’a- vant-dernier segment de l’abdomen faiblement sinuéi chez la le dernier est échancré. ^ Long. 3% 1. — larg. 1% 1. CÎ Long. 4 Va I. — larg. 1% I. Des parties occidentales de la Russie méridionale. 141, Lüciola minuta, M., très voisine par la forme et les couleurs de la L. mehadiensis, mais quatre fois plus petite, étant ainsi une des plus petites espèces du genre. D’un noir brunâtre, avec l'écusson, le cor- selet, la poitrine, les cuisses et les jambes d’une teinte testacée plus ou moins rougeâtre. Elytres aussi forte- ment ponctuées que le corselet, à nervures peu distinctes. Echancrures sur le bord extérieur des derniers seg- ments du dessous de l’abdomen peu piononcées. Long. 2 1. — larg. 1 1. Dalmatie? 52 ff, Forrm peu convexe^ allongée. 0, corselet unicolor. 142, LuctoLA lusitanica, Charpentier. D’un noir un peu brunâtre; corselet, écusson, poitrine et cuisses d'un jaune roussâtre; antennes, jambes et tarses rem- brunies. Long. 4 — 5 1. — larg. — l'Yj 1. Por- tugal et généralement l’Europe méridionale jusqu’au Caucase. Les Lwmpyris italica F. et Colophotia mingrelica Mannh. appartiennent à cette espèce. 143, Lüciola mingrelica, Mannh., elle atteint à peu près la taille de la L. lusitanica, mais s’en distingue facilement par son corselet, plus étroit, plus fortement ponctué et moins luisant; les côtés latéraux sont cou- pés obliquement vers la tète; les angles postérieurs plus saillants et dirigés latéralement. Ecusson plus triangulaire. Long. 4 — 1. — larg. — 1% 1. Min- grélie et Hongrie. 144, Luciola caucasica, M., plus petite et plus déprimée que la précédente, ayant les mômes couleurs à l’exception des tarses qui sont plus clairs. Corse- let plus court, côtés latéraux plus fortement atténués antérieurement, moins arqués, angles postérieurs plus saillants; ponctuation plus forte. Long. 3 1. — larg. 1^5 1. Montagnes du Caucase. Peut-être est-ce une simple variété de la L. min- grelica, Mannh. 145, Luciola obtusangula, M., taille et couleurs de la Luciola caucasica, mais facile à distinguer de toutes ses congénaires par les angles postérieurs du 53 corselet courts et très arrondis; côtés latéraux arqués; ponctuation plus forte et plus serrée que chez la L. lusüanica. Nervures des élytres peu marquées. Long. 3 1. — larg. lYg 1. Italie et Tauride. M. Villa m’a donné un exemplaire de cette espèce sous le nom de L. italica, qui provenait des environs de Milan. 146, Lüciola indica, M., plus petite que les pré- cédentes ayant des couleurs analogues. Segments phosphorescents de l’abdomen parsemés de petits points de teinte foncée; le dernier segment forte- ment découpé de chaque côté et avancé en lamelle fourchue et couvert de poils. Corselet fortement ponctué et coupé carrément à la base, ayant les angles posté- rieurs aigus et peu saillants. Long. 2 1. — larg. 1. Indes orientales. Outre ces espèces, viennent encore: Luciola vü- tata, Lap. de lava, Luciola madagascarius ? Guérin, Lampyris auslralis F., Luciola marginipennis Guérin, L. ruficollis Guérin et L. Guerini Lap., les trois der nières de la Nouvelle-Guinée. 00, Corselet avec une tache noire plus ou moins apparente au milieu. 147, Luciola cruciata, De Haan; forme et taille de XOripa [Telepkorus] dkpar. D’un noir grisâtre; cor- selet de couleur rosée avec une tache cruciforme 1) Les espèces de Guérin-Meiieville sont, décrites dans le Voyage autour du Monde du Capitaine Duperrey et dans son Magazin d’Ento- mologie. 54 noire au milieu; base des cuisses jaunâtre. Angles postérieurs du corselet aigus et saillants. Dernier segment du dessous de l'abdomen échancré de chaque côté, triangulaire au milieu. Long. 1. — larg. 1% 1. lava. M. S:t P. 148, Lüciola italica, L., plus petite que la pré- cédente, dont elle a la forme allongée. Couleur moins foncée, tache noirâtre sur le corselet, arrondie, placée sur la partie antérieure, mais n’atteignant aucun des bords; suture et côtés des élytres, poitrine, base des antennes et pattes plus claires et plus testacées que le corselet. Celui-ci transversal, à côtés latéraux très peu courbés et atténués en avant, base deux fois sinuée, angles postérieurs obtus mais saillants; toute la surface est criblée par une ponctuation grossière et très forte. Ecusson un peu parallèle et arrondi à l’extrémité, de couleur plus ou moins brunâtre. Elytres rugueuses. Dernier segment du dessous de l’abdomen faiblement sinuée au milieu et de chaque côté. Long. 3 Va 1. — larg. I. Italie et le littoral de la mer Adriatique. 149, Luciola ühjrica, Dejean, à peu-près de la taille, de la forme et des couleurs de la précédente, mais avec la tache noirâtre élargie et adossée au bord antérieur du corselet. Celui-ci plus court, plus distinctement arrondi sur les côtés, angles postérieurs moins saillants; écusson plus triangulaire, moins ar- rondi à l’extrémité. Dernier segment du dessous de 1) Charpentier l’a Apurée dans ses "Horae entoniolopicae”, mais évidemment trop courte, le corselet trop loup et les angles postérieurs do ce dernier (rop aigus. 55 l’abdoiiien triangulaire et un peu échancré à l’extré- mité. Long. 3 1. — larg. 1 1. Illyrie. Peut-être variété seulement de la L. italica. 150, Lüciola suturalü, Ménétriés, très voisine de la L. illyrica, par sa taille, sa forme et ses couleurs, mais avec un corselet moins transversal, plus con- vexe, plus profondément ponctué, les angles posté- rieurs moins saillants, la tache du milieu prolongée postérieurement en deux lignes élargies vers la base. Long. 3 1. — larg. 1 1. Turquie. (Constantinople.) 151, Luciola pedenionlana , Bonelli-Dej., également très voisine des précédentes par la taille, la forme et les couleurs, mais à poitrine, antennes, jambes et tarses plus rembrunies; corselet à tache moins dis- tincte, plus transversale. La forme de ce dernier est plus courte, les bords latéraux un peu arqués, la base très fortement échancrée de chaque côté, ce qui fait appercevoir bien distinctement les angles postérieurs, qui sont arrondis. Dernier segment du dessous de l’ab- domen triangulaire, arrondi très faiblement sinué de chaque côté et échancré au milieu. Bordure latérale jaune des élytres très peu marquée. Long. 3 1. — larg. 1 1. Italie septentrionale. (Piémont.) 152, Lüciola pontica, M., plus courte et plus large que les espèces citées, de couleurs plus fon- cées. Noire en dessus et en dessous, à l’exception seule- ment du corselet qui est rose avec une large bande longitudinale noire au milieu; poitrine, antennes et pattes d'un noir un peu brunâtre. Corselet convexe, fortement ponctué, côtés latéraux peu arqués, base 56 largement sinuée de chaque côté, angles postérieurs saillants et un peu tournés en dehors. Ecusson un peu parallèle, noir. Long. 3 1. — larg. ly^ 1. Côtes occidentales de la mer noire. (Mingrélie.) A cette division il faut ajouter encore: Luciola graeca, Lap. de Naxos, L. maculicollisi Lap. de l’Amé- rique septentrionale et L. discicollis et puncticollis du même auteur, du Sénégal. 153, PiioïüRis lunifera, Eschsch., forme des Oripa et Telephorus, mais plus grand; ponctuée et puhesccnte de la même manière. D’un noir grisâtre, avec le front, deux grandes taches sur le milieu du corselet, ainsi que son bord extérieur, les côtés latéraux des élytres et les articulations des pattes d’un blanc un peu fuligineux. Corselet semi-lunaire, très fortement rebordé et présentant autour de ses bords extérieurs un liseret et au milieu un ligne noirs; base sinuée de chaque côté, angles postérieurs aigus et saillants. Long. 6y2 1. — larg. 2y2 1. Brésil. 154, PiiOTURis moesta, Germar; taille forme et couleurs de la précédente, dont elle n’est, peut-être que simple variété, mais sans taches blanches sur le corselet et avec la suture de cette dernière couleur. Long. 6y2 I. — larg. 2 '/g 1- Brésil. 155, Photüris columbina, M., très voisine de la P. moesta, mais f)lus petite et plus ovalaire. Corselet plus prolongé en avant, avec tous les bords extérieurs blancs. Suture et côtés latéraux des élytres sur toute leur longueur de la même couleur. Pattes plus claires; antennes moins élargies. Long. 4^/3 I. — -larg. 1^/2 1. Colombie. 57 156, Photüris hectica, F., taille et forme de la P. moesta, mais de couleurs moins foncées. Corselet à bords extérieurs blanchâtres, marqué ordinaire- ment dans son milieu de deux taches roussâtres; ses côtés latéraux assez arqués. Long. 6 Va 1. — larg. 2 Va 1. Brésil. 157, Pyrogaster grylloides, M., forme et taille très voisine de la Photüris moesta, mais à élytres plus atté- nuées postérieurement. Ü’un noir brunâtre; bords ex- térieurs du corselet, la suture, les côtés latéraux des élytres, base des cuisses, les genoux et le front d’un blanc fuligineux. La bordure claire sur le corselet très étroite, tandis que sur les élytres elle s’élargit vers le milieu embrassant presque tout l’espace jusqu’à la tache suturale qui est également dilatée; ce qui produit à peu-près deux bandes longitudinales obs- cures. Long. 6V2 I- — 2V2 1- Brésil. 158, Pyrogaster? dilatatiis, M, , un peu plus petit et plus ovalaire (|ue le P. grylloides; corselet plus con- vexe au milieu. D’un brun grisâtre clair peu luisant; bords du corselet, ceux des élytres, la suture, l’extré- mité de l’écusson, le front et la base des cuisses d’un blanc jaunâtre; antennes et tarses rembrunies. Cor- selet en demi-lune, finement ponctué, angles postérieurs droits. Elytres rebordées, avec une ponctuation moins serrée, mais recouvertes d’une pubescence qui les rend opaques. Long. 6 1. — larg. 3V2 1. Brésil. 159, BicEi.Lo>YcyiA albilatera, Gyllh., forme des Blatta. Brunâtre, bords du corselet et des élytres, la suture, le front, la base des antennes et des cuisses 58 d’un testacé blanchâtre. Yeux noirs. Corselet et élytres ponctuées et pubescentes, le premier demi- lunaire à côtés latéraux rebordés et angles postérieurs saillants mais obtus. Elytres plus larges que le cor- selet, ovales. Long, 1. — larg. 2 1. Brésil. 160, Bicellonyciia ddeta, M. B.; forme voisine de la B. albilatera, mais plus petite et de couleur plus claire. Outre les côtés latéraux blanchâtres, il y a encore une teinte de la môme couleur qui se dirige obliquement depuis l’angle huméral vers l’extrémité de chaque élytre. Tête claire, yeux très noirs, antennes et tarses ob- scurs. Long. 3 Va I. — larg. 1%, 1. Colombie. 161, Bicellonycha lividipennvt , M., un peu plus allongée que les précédentes. D’un gris cendré, opa- que par la pubescence qui recouvre toute la surface; côtés du corselet et des élytres et les cuisses plus claires. Yeux très noirs. Antennes et tarses obscurs. Long. 4 Va 1. — larg. 1% 1. Brésil. 162, Bicellonycha melamra, M., de la forme al- longée de la B. livida, mais plus grande et d’une couleur testacé-brunâtre, plus claire autour du corselet et des élytres; une bande oblique depuis l’angle hu- méral jusque vers l’extrémité; la suture, l’écusson, la base (les antennes et les pattes, les derniers articles des antennes et les tarses rembrunis; yeux très noirs. Corselet presqu’aussi long que large, distinctement deux fois sinué à la base, côtés relevés, angles pos- térieurs très saillants. Elytres assez finement ponc- tuées et a.ssez faiblement pubescentes. Long. 5% 1. — larg. 2 I. Brésil. 59 La Lampyris suturalis, Gyllh., qui est la môme que la L. vittaia, 01., parait-être une Bicellonycha, ainsi que la Lampyris livida du dernier de ces auteurs. 163, Triplonycha vittipennis, M., forme ovalaire des Bicellonycha, mais à corselet proportionellement plus grand et marqué au milieu de deux taches roussâtres. Couleur d’un gris noirâtre, opaque par une pubescence épaisse. Bords du corselet et des élytres, une bande longitudinale sur le milieu de chacune de ces der- nières, la suture, la tête, la majeure partie des cuisses et les jambes d’un blanc jaunâtre; tarses et antennes brunes, ceux-ci annelées de couleur testacée; yeux noirs. Long. 6 1. — larg. 2^!^ 1. Colombie. 164, Triplonycha despecta, Sch., M. S:t P., très voisine de la precedente, par sa forme et ses cou- leurs, mais plus petite. Corselet avec une ligne lon- gitudinale claire au milieu, taches rousses peu dis- tinctes, angles postérieurs plus arrondis, mais saillants. Elytres plus courtes. Long. éVg I. — larg. 2 1. — Amérique méridionale. 165, Blattomorpha lateralis, M., forme et taille de la Blatta germanica. Noire, assez luisante; bords du corselet et des élytres, suture, base des cuisses, han- ches et extrémité des palpes d’un blanc plus ou moins jaunâtre. Corselet demi-lunaire, côtés, relevés, angles postérieurs peu saillants. Elytres moitié plus larges que le corselet, ovales, déprimées, ponctuation forte, pubescence peu serrée. Long. 5^2 1- — ^^2 1- Brésil. 166, Telephoroides lineatocollis , Déjean, forme al- longée et atténué postérieurement, comme chez quel- 60 ques Elatérides. D’un brun noirâtre; bords de^ élytres, suture, tête, base des cuisses et corselet testacés. Celui-ci marqué au milieu d’une bande longitudinale noire et de chaque côté de cette dernière d’une tache roussâtre; côtés latéraux, arqués, angles postérieurs peu saillants. Elytres à ponctuation plus serrée que sur le corselet et couvertes de poils jaunâtres peu épais. Antennes noires, annelées de blanc. Long. 7 1. — larg. 2 1. Amérique septentrionale. 167, Telephoroides viUigera, M., très voisine de la précédente, par sa forme et ses couleurs, mais plus petite et plus ovalaire. Outre les bords et la suture des élytres blanchâtres on voit sur chacune une ligne de la môme couleur qui traverse obliquement depuis l’angle huméral jusqu’à la moitié de la lon- gueur. Majeure partie des _ cuisses de teinte claire. Long. 4y3 1. — larg. 1^4 I. Amérique septentrionale. Lampyris trilineata, Say, parait-ôtre un Telephoroides et peut-être identique avec l’espèce décrite. 168, Telephoroides occidentalis , 01., forme, taille et même les couleurs de VOripa livida, L. D’un tes- tacé brunâtre; corselet, suture, rebord des élytres et les cuisses plus claires; yeux, antennes, abdomen, jambes et tarses plus ou moins noirâtres. Corselet demi-lunaire, angles postérieurs arrondis et presque pas saillants. Ponctuation et pubescence des élytres peu épaisse. Long. 1. — larg. 1% 1. Cayenne et Brésil. 169, Telephoroides fruticola, Eschh., très voisine de la précédente, mais plus étroite et de couleurs plus foncées, ce qui fait ressortir bien distinctement la su- 61 ture claire des élytres; pubescence plus forte. Corse- let plus étroit, plus atténué en avant. Long. 4 1. — larg. IV3 1- Brésil. 170, Telephoroides pallida, M., forme et taille de la T. occidentalis, mais de couleur plus pâle, avec les derniers articles des antennes et des tarses plus foncés. Corselet plus allongé, angles posté- rieurs plus saillants. Long. 3% 1. — larg. IV3 1- — Brésil. 171, Platystes axillaris, M., forme ovale très dé- primée. Noire et recouverte d’un duvet cendré. Côtés latéraux des élytres dilatés et blancs sur les deux tiers de leur longueur depuis l’angle huméral; front et hanches de la môme couleur; mandibules fuligineux. Corselet demi-lunaire, avec le bord extérieur très étroitement blanc; côtés latéraux relevés, angles posté- rieurs presque droits, peu saillants. Elytres plus larges que le corselet et cinq fois plus longues; ponc- tuation serrée. Long. 5% I. — larg. 2*/^ 1. Brésil. Lampyris telephorinm, Perty, qui est le môme que le Pholinus decoratus, Laporte, parait appartenir au genre Platystes. 172, Dryptomorpha latefascia, M., forme allongée, très voisine de quelques Telephorides , avec la partie postérieure un peu élargie. Noire, bords extérieurs du corselet et une large bande transversale et dilatée vers la suture des élytres, testacés. Corselet demi- lunaire, un peu atténué en avant, côtés latéraux peu rebordés, base presque droite, avec une impression distincte et une petite carène oblique vers chaque angle postérieur, qui est droit, obtus et hérissé d’une 62 touffe de poils brunâtres. Elytres un peu plus larges que le corselet et six fois plus longues, ponctuation très serrée, comme granulée et recouverte de poils assez visibles. Long. 4% 1. — larg. IV2 1. Co- lombie. Photinus lycoides, Laporte, parait être une Drypto- morpha. 173, PiiENGooES plumosa, F. 01., taille plus grande que le Stcnopterus rufus auquel elle ressemble un peu par la forme. D’un jaune fauve, élytres fuligineuses vers l’extrémité; antennes et milieu des segments ab- dominaux de teinte foncée; yeux noirs. Long. SV^l- — larg. ^5 1. — Amérique septentrionale. (Géorgie.) M. S:t P. 174, Phengodes flavicoUis, Leach., beaucoup plus grande que la précédente. D’un noir luisant; corselet, écusson et poitrine d’un testacé roussâtre. Elytres ne recouvrant que la moitiée de l’abdomen, leur extré- mité grisâtre. Ailes longues, noires. Long. 6 1. — larg. lYa 1. Colombie. M. G. Une troisième espèce de ce genre est le Phen- godes flavicoUis, Leach. du Pérou, qui est la plus petite de toutes et qui se distingue du Ph. ruficollis, par sa couleur plus brune, ses ailes pâles et la bordure jaune des segments abdominaux. 1) C’est par erreur qu’il a été énoncé dans le l:er volume de ces Eludes p. 57 comme venant de Colombie. 63 Coléoptères du nord de la Chine (Shingai) pnr V. de Mu(schulsk). 1, Chlaenius bigùttatm, niger, punctatissinms, ca- pite thoraceque ciipreo-aeneis, opacis; elytris viridi- obscuris, testaceo-pubescenlibus, macula postica si- iiuata, ore, antoiinis pedibusque testaceis. Long. 1. — lat. 2V2 1. 2, Agriotes ? pectinicornis, elongatus, convexiuscu- lus, nigro-fusciis, punctatus, dense cinereo-piibescens; ore, anlennarum basi pedibusque plus minusve fulvis. Antennarum articulis 4—11 peclinatis. Long. 11 I. — lat. 3 I. 3, Gymnoeleurüs ruficornis, subdepressus, uigro- subcyaneus, opacus; thorace confertissime granuloso; elytris subtilissime tuberculatis; abdorninis lateribus ca- rinatis; clypeo obtuso quadridcntato. Antennarum clava llava. Long. 6 1. — lat. 4 1. 4, Ontiiophagus ibex, niger, sub- opacus, parce punctatus; elytris profunde punctato-striatis; clypeo apice emarginato. Antennis flavis. mas: vertice bicorni, cornibus verticalibus rectis; prothorace antice subdeclivi. fem.: fronte carinato, poslice tuberculis tribus. Long. 4 1. — lat. 2 1. 5 64 5, Ancyi.onycha parallela, nigro-picea, subopaca, giüsso-parcius-pimctata; Iboracis lateribus arcuatis, angulis posticis redis; elytris Iricostatis. Long. 8 I. — lat. 4 1. 6, Anoylonycha ? crenicollis, picea, nitida eroso- scrobiculata; thoracis lateribus in medio subangulatis, fortiter crenulalis; elytris postice dilatatis, subcostatis; capite rugoso, opaco, in inedio transverse carinulato, clypeo subeniarginato; antennis femoribusque rufo- testaceis. Long. 6V2 I- — lat. 3 1. 7, Macuonota sanguinosa, elongata, postice sub- attenuata, supra opaca, nigra; capite, thorace, corpore sublus pygidioque pube testaceo-niaculatis, elytris rufo- variegatis, in raedio ad lateribus punctis niinutissimis quatuor teslaceis, antennis llavis; thorace angustato, subquadrato. [-ong. 4V2 1- — lat. 1. 8, CiiLOKOPHANiis lineolus, densissinie viridi-squani- luosus, thoracis lateribus, elytrorum lineis, corpore subtus pedibusque albescentibus; rostro in medio ca- rinato; thorace subconice, longitudinaliter plicato-rugoso, postice bisinuato, angulis posticis obtusis; elytris acute caudatis. Long, I. — lat. 2 I. 9, Cleonus melograninius, ovatus, niger, tubeicula- tus; thoracis lateribus, vitlis duabus in disco, elytro- rum maculis obliquis ad apicem conjunctis, corpore subtus pedibusque albo-pubescentibus, basi suturaque nigris; fronte in medio gibboso; antennis fuscis. Long. 6 1. — lat. 272 1- 10, UoucADioN virgatum, niger, cinereo-pubescens; capite tboraceque vittis mediis elytrorumque linois septern, ad niarginem dilatatis, albis, altérais sid)- testaceis; antennis cinereo-annulalis; llioraee rugoso. Long. 71/2 1. — lat. 3 Va I. Sur l’Aiithrenus miiscoruiu de De Géer et Linné, par V. de Mütschulsky. Cet insecte, originaire du midi, ne se trouve chez nous que dans les collections. J’en ai ramassé une grande quantité dans les boîtes qui provenaient du Musée de Berlin et de M;r Parsudaki à Paris, où une bonne partie des insectes que j’y avais acheté, fut rongé par ces ennemis implacables, quoique les boîtes fûssent fermées hermétiquement. Jusqu'à-jirésent c’est la seule espèce (VAnthrenus qu’on aît observée dans les collections d’Europe. Ici, à S:t Pétersbourg, l’i. ver- basci, F. (museorum Erichson) est des plus communs, sur les murs des maisons, les haies &c., mais jamais dans les cabinets d’histoire naturelle. Les descriptions de De Geer, et de Linné ne contiennent rien qui puissent s’appliquer à l’espèce qui dévaste les in- sectes, et comme ces savants appuient leur caractéri- stique sur les moeurs connues de chaque entomologiste, il est plus que certain qu’ils ont décrit des individus 06 pris dans les musées; ce qui prouve suffisamment que c’est toujours le môme Anthrenus, que celui qui a été observé depuis, dans des localités analogues, soit par Fabricius, Olivier et môme jusqu’à nous. S’il existe une. confusion, elle provient sans doute, soit d’avoir méconnu l’espèce, soit d’avoir confondu plusieurs espèces dans une seule. Pour ôtre plus logique, il faudra donc restituer à l’insecte des musées, le nom d’ Anthrenus mmeorum, De Geer, L., F., 01. &c., qui le caractérisent parfaitement, et rayer celui d’Erichson, qui voulant y recormaitre l’A. varius, a séparé du premier un A. festinus, qui n’est autre chose qu’une variété du museorum, chez laquelle la couleur noire prédomine. En 1843 M. Reiche donna une note sur ce môme sujet, dans une des séances de la Société entomolo- giquo de France, où il rendit à l’espèce mentionnée le nom d’^l. verbasci, donné par Linné à l’Amourette de Geoffroy. Mais d’après l’opinion d’Erichson, que j’ai trouvé complôternent confirmée par l’exemplaire type de l’insecte dans la Collection Linnéenne à Lon- dres, ce verbasci n’est pas du tout un Anthrenus, mais VAttagenus trifasciatus. Si donc l’Amourette est notre insecte des collections, on devra la placer comme sy- nonyuie de l’A. museorum. Dans la dite collection l’exemplaire type du museorum est trop mal conservé, pour pouvoir prétendre que ce ne soit pas l’espèce ci-dessus mentionnée. 67 Sur la larve et la chrysalide de la Gerandria cornuta. (Communication de M:r Obert.) Dans le Bulletin de Moscou, 1815, J, 80, j’ai parlé de la larve de cet insecte, mais malheureusement des fautes typographiques ont rendu l’article imcom- préhensible. Maintenant que M.r Obert s’est do nou- veau procuré des colonies de cet intéressant insecte, je vais en donner une description plus détaillée. La larve ressemble à celle des Tenebrio, mais parait moins parallèle et de couleur plus blanchâtre. De chaque côté de la tête on voit une petite ocelle allongée noire bien distincte. Antennes de quatre ar- ticles, dont les deux premiers courts, le 3:ième plus allongé, plus gros et ovalaire et le dernier le plus court, rudimentaire. L’impression sur le front peu profonde. Labre peu transversal, arrondi et un peu rebordé en avant; pas d’indices distinctes des cornes du q; mandibules cachées. Palpes maxillaires de 3 articles. Pattes assez longues, tarses terminés par des crochets simples et forts. Corps assez linéaire et con- vexe, composé de 12 segments, dont le dernier en cône renversé et pointu et avec deux denteleures de chaque côté; abdomen et le reste comme chez les Tenebrio. La chrysalide est de couleur blanche, presque deux fois plus courte et deux fois plus large que la larve. Les ocelles sur la tête sont beaucoup plus grandes et les cornes recourbées chez le mâle, coin- 6H plêlenient dévellopées. Les côtés latéraux de l’abdo- men présentent des appendices un peu carrés garnis de quelques longs poils; le dernier segment se ter- miné par deux fils coniques. Le reste présente l’image de l’insecte parfait. La larve se transforma en chry- salide le 6 Juin 1853. La larve, ainsi que la chrysalide sont agiles et remuent l’abdomen quand on les touche; la première recule souvent môme en arrière. D’après les obser- vations de M. Obert, la larve, ainsi que l’insecte par- fait ne vit que de farine, surtout humide, et se pro- page parfaitement bien dans celle du froment. Le riz parait lui convenir moins, ce qui est assez singulier, vû que l’insecte est originaire ,de l’ile de Cuba, où nos blés ont été importés. Dans un très court délai, toute la farine qui est infesté de ces insectes devient grise ou môme noirâtre. Si cet insecte s’acclimatait ici, il deviendrait une véritable calamité pour les boulangers. Nouveautés, Carphcrüs limbifer, Motsch.; il ressemble un peu par sa forme et sa taille à i'Axinoiarsus pulicarius ou mieux encore à VAx. rubricollis, mais son corselet est pins allongé, sa tôte plus étroite, ses élytres plus dépri- mées et arrondies postérieurement et enfin les quatre segments de l’abdomen qui devancent ces dernières, lui donnent un as[)ect plutôt d’un Omaliaire rpie d’un 69 Malachide. Sa couleur est un brun assez clair; tête, palpes, base des antennes, corselet, une marge étroite autour des élytres, derniers segments de l’abdomen, pattes antérieures et une partie des cuisses posté- rieures de couleur testacée. Derniers articles des an- tennes, en scie, et le dessous du corps d’une couleur foncée. Mâle. Indes orientales. Helsingfors, imprimerie de la Société de I.itératiire Finnoise, lS.fi4. Imprimalnr: //. Molander. ETUDES ENTOMOLOGIQUES rédigées par lîictor î)c JUotscfjufsfu), Liealenant-Colonel d’Etat-Major, en retraite &c. UELSÜVGFORS. Imprimerie de la Snriélé de Litéralure rinnuise, Imprimatur: L. Heimbürgcr. ETUDES ENTOMOLOGIQUES 1855. 1 Janvier. Nécrologe. Voyages: Lettre de M. de Mot- schnlsky à M. Ménétriés. Motschnisky, snr les Collec- tions Goléoptèrologiqnes de Linné et Fabricins. Le même, snr nne correction très essentielle concernant les Lampy- rides. Le même, snr les moyens d’asphyxier les abeilles. Notices. Synonymies. Météorologie. Nouveautés. Nécrologc. Pendant mon séjour en Amérique, l’entomologie en Russie a éprouvé deux grandes pertes par la mort de M. Fischer de Waldheim, le vétéran des natura- listes en Russie, et de M. le Comte Mannerheim, notre illustre entomologiste. M. Fischer de Waldheim était né en Saxe dans une petite ville nommée Waldheim, remarquable par sa position romantique. Après avoir terminé ses études académiques, il débuta d’abord par un traité très estimé sur l’histoire de l’imprimerie; s’étant rendu à Paris, il fit la connaissance de Cuvier, dont les cours publics l’entrainèrent irrévocablement vers l’histoire naturelle, et il y fut de plus encouragé par M. Al. de Hum- 4 boldt, qui se préparait alors à ses grandes entreprises en Amérique. Ce fût à celte époque, que le Gouver- nement Russe lui fit offrir la chaire d’histoire naturelle à Moscou; M. Fischer se décida pour la Russie, et commença ainsi cette carrière brillante, qu’il a par- courue jusqu’à sa mort. Par ses efforts, fut crée en 1805 la Société Impériale des Naturalistes de Moscou, institution, qui depuis a fait le plus grand honneur à son fondateur. Un des premiers travaux scientifiques de M. Fischer en Russie, fut sa monographie des Ma- kis, ouvrage très recherché et maintenant très rare, vû que les livres imprimés à Moscou avant 1812, ont été tous la proie des flammes. En 1821 M. Fischer, secondé par des secours du Gouvernement, entreprit son "Entomographia Imperii Rossici”, ouvrage dont il s’occupait encore pendant les dernières années de sa vie, et qui est un des plus précieux monuments de l’entomologie en Russie; cet ouvrage, qui est arrivé jusqu’à son 5:ième volume, embrasse les Coléoptères, les Orthoptères et les Lépidoptères; tous ces magni- fiques Carabes de la Russie y ont été décrits. Bien- tôt après, ce savant naturaliste fit paraitre son Orycto- gnosie du Gouv. de Moscou, travail plein d’intérêt, qui a étonné l'Europe, par la richesse des formes pa- léonthologiques qu’il présente. Une foule d’autres écrits plus ou moins volumineux sortis de la plume de M. Fischer, ont enrichi les Mémoires et le Bulletin de la Société, et l’on peut dire, qu’il y a pou de livraisons de ces journaux, où l’on ne trouve quelque opuscule de ce savant, et cela durant presque 50 ans. Le ca- ractère aimable et bienvaillant de M. Fischer et son 5 obligeance sans bornes pour donner ses conseils et mettre généreusement à la disposition des autres, l’ex- périence qu’il avait acquise, lui procurèrent l’amitié et l’estime générale; aussi, quand fût célébré le jubilé semiséculaire de son Doctorat, on vit toutes les som- mités de la science s’empressant de lui témoigner pu- bliquement les marques de leur considération. Une cinquantaine de Sociétés savantes lui décernèrent, ce jour, le titre de Membre honoraire. Sa Majesté l’Em- pereur de Russie, L.L M.M. les Rois de Prusse et de Danemark lui envoyèrent leurs décorations; le vieillard fut touché jusqu’au fond de son coeur, — mais ce fut aussi le dernier triomphe éclatant qu’il devait éprou- ver; bientôt après, ses yeux s’affaiblirent sensiblement, et quelques mois avant sa mort il était complètement aveugle et conduit, comme Bélisaire, par sa fille chérie. Son plus grand désir était d’assister à la fête semi- séculaire de la fondation de la Société lmp. des Na- turalistes de Moscou, qui doit avoir lieu en 1855) mais la providence ne lui accorda pas cette jouissance, il mourut le 6 (18) Octobre 1853, à l’Age de 82 ans. M. le Comte Mannerheirn fut une personalité tout- à-fait dilférentc. Descendant d’une des familles les plus illustres de la Finlande, il lut élevé pour la car- lière administrative. Les occupations entomologiques ne furent chez lui, que le résultat d’une passion illi- mitée pour toute contemplation de la nature, et la réputation que s’est acquise le Comte Mannerheirn comme naturaliste, ne surpasse aucunement celle qui lui est accordée, comme fonctionnaire éclairé. Dans ces derniers tems surtout, le Gouvernement Russe lui 6 avait confié les missions les plus délicates, et les tra- vaux opiniâtres auxquels il dftt se livrer furent peut- être une des causes de sa mort prématurée. Effecti- vement, il est presque inconcevable comment le Comte Mannerheitn , outre les devoirs que lui imposaient les fonctions importantes dont il était chargé, pouvait trou- ver le tems de soigner sa correspondance, de mettre en ordre ses collections et rédiger ses nombreuses publications? Moi môme je possède toute une collec- tion de lettres écrites de sa propre main, avec une netteté, une précision comme le seraient des dépêchés diplomatiques; chacune renferme quelque chose d’ins- tructif, des remarques les plus importantes dans la vaste science de l’entomologie. Ayant été l’élève ou l’ami de Gyllcnhaal, de Schünherr, de Bohemann et de tous ces autres entomologistes distingués de la Suède, il s’étaif procuré, une grande collection d’es- pèces types, surtout parmi les petits insectes et comme on ne le trouve guères dans aucune collection privée. Etant pendant un tems le collaborateur du Professeur Sahlberg, il a eu l’occasion de former une collection presque complète des espèces de Finlande. Mannerheim a joui justement d’une grande répu- tation comme entomologiste et ses écrits se distinguent très favorablement par la précision de leur argumen- tation. La Monographie des Eucnémides et celle des Pelopliila sont jusqu'à-présent des modèles dans ce genre. La faune Coléoptèrologique de Sitka et des iles Aléoutieunes, est du plus haut intérêt. Mais non moins importants sont les services que Mannerheim^ par sa protection bienvaillante, a rendu aux entomo- 7 iogistes, surtout lors de leur début; encourageant par- tout et de toute manière, tout ce qui se rapportait au développement de sa science chérie, il a laissé dans les contrées les plus éloignées de notre patrie des souvenirs qui nous promettent devoir être fructueux, et déjà M:rs R. Sahlberg jun., Maklin, Holmberg. Po- poff nous offrent ce que peut l’influence d’un homme comme Mannerheim. Depuis un an le Comte s’étail rendu en Suède, dans le but de se faire traiter, sa santé étant complètement délabrée; dans les premiers temps le traitement parut lui être favorable, mais plus lard il dut se soumettre à une opération très pénible et douloureuse. Lors de mon séjour à Copenhague, au mois d’Août de l’année 1854, notre ami Wester- mann reçut une lettre de Mannerheim, datée de Go- thenburg, où il prenait les eaux; cette lettre était écrite avec la môme netteté comme du temps où il était bien portant; un voyageur môme nous avait as- suré que sa santé était meilleure. Ce fut pour nous une nouvelle d’autant plus foudroyante, lorsque nous apprîmes, (pie cet entomologiste distingué, après une carrière de plus de trente ans, venait de mourir à Stockholm le 9 Octobre 1854 à l’âge de 54 ans. Les entomologistes de Russie apprécient toute la portée de ces deux pertes irréparables, et déjà com- bien de personnes ne disent-elles pas du fond de l’âme; ”ces lieux sommités ne sont plus!” 8 Voyages. Lettre de M. de Motschulsky à M. ISénétriés. Æ 2. à bord du bateau A vapeur Unlted-States, 20 Mars 1854. Ce ne fut que le 20 Février que je quittai New- York à bord du Pyroscaphe ” George-Law.” Au tems d’abord Immide, succéda bientôt un froid piquant, puis un tel chasse-neige que l’on dût faire halte; ce froid dura plusieurs jours et le 24, quoique vers le 30:ièrae degré de Latitude, un paletot chaud était indispen- sable. Le 2:d Mars, nous nous trouvions au-delà du 9:iéiue dégré le Lat. S. dans l’Amérique centrale. Ce fut au village d’Obispo, sur l'Isthme de Panama que je m’instalai, au milieu d’une nature tropicale; je me voyais entouré do ces beaux Palmiers, à feuilles digi- tées, de Bananiers, de Lianes à fleurs bigarrées &c. Malheureusement, vû la saison avancée, les Orchidées ne portaient pas de fleurs, beaucoup d’arbres étaient môme dépouillés de leurs feuilles, d’autres portaient des fleurs et des fruits. Dans ces forêts, on ne voit pas d’herbages, tout y est arbre, buisson ou para- site; des Lianes semblables à des cordages, rampent sur le sol, puis entourent les arbres jusqu’à leur cime, retombent ensuite à terre, où elles prennent racine de nouveau, pour recommencer les mômes voyages; des Cucurbitacées à formes bizarres étaient suspen- dues à des arbres des plus grêles; des Passiflores à fleurs écarlates formaient des festons charmants au milieu de ce fourré de verdure .... Une forôt-vierge 9 entre les tropiques est des plus imposante, par sa luxuriante végétation, autant que par le profond si- lence qui y régne aux heures de la journée, où l’ar- deur du soleil parait avoir endormi tout être animé; tout homme à la vue d’un spectacle aussi grandiose se trouve muet de contemplation, pour peu qu’il soit sensible, et capable de sentiments religieux. Le soir même de mon arrivée j’allai chercher sur les plantes environnantes quelques insectes retarda- taires. De très jolies Légumineuses à fleurs demi-cen- drées demi-jaunes, me donnèrent quelques Bruchides de couleur grise et avec une bande transversale blanche sur le milieu des élytres, à pattes rousses antennes foncées et très fortement pectinées; cette espèce me parait nouvelle et je propose le nom de Bruchm clan- desiims, à cause de la grande quantité de semences qui avait été détériorées par cet insecte. Sur les murailles il y avait quelques Syloanm, Bostricims et des Clypeaster dont une espèce {CL fiilvicoUis) ressemble beaucoup à notre Cl. piisülus. Cherchant ainsi avec un zèle vraiment passionné ces petits ha- bitants des tropiques, je remarquai à peine que le so- leil disparaissait et que presque spontanément l’obs- curité devint complète vers les six heures. Vaine- ment j'attendis l’apparition de ces insectes phospores- cents qui offrent ce beau spectacle pendant les nuits obscures des tropiques, à Obispo il n’y en avait que fort peu. Le lendemain je fis une excursion dans les montagnes, ne redoutant guères les inconvénients de la chaleur, il me semblait qu’en Egypte, j’en avais souffert d’avantage malgré que je me trouvasse de 10 vingt-deux dégrès plus proche de l’Equateur. Ma pre- mière victime fut une de ces grandes Morpho bleue, puis plusieurs Libellules qui me rappelèrent les espèces d’Europe. Sur les fleurs d’une Vernonia arboressante (peut-être V. psiüacarum, D. G.) je trouvai une très jolie Amauronia ou bien d'un genre voisin, grise, que j’ai nommée .4m. cinerascens, puis deux espèces de Cor- ticaria [C. subnilida et C. globifera), une Atomaria jaune bigarrée de noir [At. tessellala) une espèce de Glypto- scelis (Gl. aenescens) et plusieurs autres petits insectes. Quant aux Diptères et aux Hyménoptères, j’en remar- quai fort peu, peut-être à cause de la saison ou de la localité où je me trouvais; aussi n’eus-je pas à me plaindre des Mosquitos ou d’autres Culidtes tant redou- tés dans toute l’Amérique méridionale. Mais par contre, j’observai quantité de Fourrais à formes variées et bi- sares; entre autres une qui a la plus grande ressem- blance avec une araignée, notamment avec le Salticus, ayant aussi la faculté de sauter, je l’ai nommée Saltico- morpha nigra. Plusieurs Termites, vivant sur les arbres, dont les individus neutres ont la tête prolongée anté- rieurement en corne aigue; l’une a la tête presque noire {T. cornigera, m.), l’autre, du double plus grande, l’a d’un roux jaunâtre {T. armigera, m.); je crois qu’il faudra en former un genre particulier; elles bâtissent leurs galeries depuis la racine jusqu’aux branches as- sez élevées des arbres où elles placent leurs nids, qu’on nomme vulgairement, tête de nègres, à cause de la couleur noire de la substance dont ils sont faits et qui se compose d’une infinité de cellules et de conduits, complètement à l’abri de l’influance des chan- 11 gements athmosphèriques. Les femelles étaient encore sous la forme de nymphes ayant les ailes à demi- développées, et elles couraient sur les branches et les feuilles des arbres en société des neutres; j’étais sou- vent tout couvert de ces insectes, et cependant ils ne m’ont jamais mordu. M'étant trop avancé dans les bois pendant cette première excursion, j’acquis la conviction que l’on ne peut sans danger courir toute la journée, les fièvres étant endémiques dans ces contrées, et puis on risque d’attraper facilement un coup de soleil. Du reste la saison des gros Scarabéides était passée, à ce que je reconnus par les débris de ces insectes que je ren- contrai. Voici comment je distribuai mou temps: me le- vant avant le soleil, je prenais un bain dans la rivière où, au lieu d’Alligators, de tout petits poissons s’amu- saient à me mordre quelquefois; nulle part un bain ne peut-être plus bienfaisant que sous ces voûtes de verdure! Peu de temps après, je prenais mon thé, et ensuite muni d’un grand parapluie et de mon tamis, je commençais la chasse; le parapluie est l’instrument le plus utile dans ces contrées intertropicales, afin de battre ou secouer les branches des arbres, si l’on vent prendre de ces Calleida, Leptolrachelus, Coptodera, Sae- rangades, Stenochia, Slatyra, Macrarlhrius, Monocerus, Brachglarsus , Cryptorliynchm , Tylodes, Comtrachelus, ces Longicornes, Cassidaires et une foule d’autres jolis in- sectes qui se tiennent sur les feuilles, tandis que fau- cher l’herbe avec une sac de toile est presqu’inutile; puis sur les bords des ruisseaux, je tamisais les dé- 12 bris de substances végétales et rentrais ensuite vers les 9 heures au logis, pour le déjeuner (Breakfast); on prétend ici, qu'il importe de manger souvent, afin de tenir l’estomac chaud. Après, je cherchais, dans la terre tamisée dans le sac, le butin que je venais de rapporter, puis à 2 heures je dinais et à 4 heures je me mettais de nouveau en route jusqu’à 6 heures, où l’obscurité de la nuit mettait tin aux excursions • journalières; après le souper je mettais en ordre ce que j’avais pris le jour, et vers les dix heures, tout rentrait dans le repos, et rarement on entendait quel- ques sons ou quelques chants monotones d’un nègre retardé. Les chasses avec le parapluie me procurèrent plusieurs espèces remarquables dont je ne citerai que quelques unes: Rhagocrepis fulvus, m., d’une forme in- termédiaire entre les Leplotrachelus et Calleida et de couleur entièrement d’un jaune roussâtrc; j’ai dévolu à cette espèce le nom générique de Rhagocrepis; cet insecte diffère des Leplotrachelus par un menton sans dent, le l:ier article des antennes plus long que le 3:ièmc et par ses tarses qui ont deux articles bilobés. Calleidomorpha nigroaenea, m., nouveau genre à fades des Calleida mais à antennes très différentes, ayant le 3:ième article plus court que le l:er; un seul article bilobé aux tarses; tète et corselet [)onctuées. Metallo- somus virescens, rn., et M. viridipennis, m., magnifiques insectes rappelant les Dyscolus mais avec le corselet large et distinctement rebordé. Leptochromus fulvescens, m., genre nouveau des Scydmaenides qui lie les Lepto- derus et les Masligus aux Mio'ostenma (Scydm. larsatus). 13 Le l:ier article des antennes occupe le tiers de toute la longueur de celles-ci, les palpes sont très longs et de quatre articles, le l:er très court, le 2:d le plus long, le 4:ième ovalaire, les élylres avec des gros points disposés en stries, taille presque comme un Mastigus. Astenoderus castaneus, m., et Ast. crenalus, m., deux espèces d’un genre nouveau des Ténébrioniles à fades des Cgmatolhcs. Canthoslomus dlialus, genre nouveau dans les Brontides, qui constitue le passage de ces derniers aux Sylvanus. L’espece citée est de couleur testacée avec une bande réfléchie comme chez quel- ques Telcphanus auquels elle ressemble beaucoup au premier abord. Colydodes gibbiceps, ra., genre très sin- gulier des Colydides (pii a le fades cylindrique des Anobium et la sculpture tuberculée et rugueuse plus marquée que chez les Dictyalotus, la partie postérieure de la tète est marquée de deux grandes protubé- rances. Cladophila elongala, m., CL fihformis, m.. Cl. aenea, m., et bien d’autres. Le tamis m’a procuré également des choses très intéressantes: toute une suite de petits Tadujs les plus variés, tels que T. sellata, aequinodialis, mnUisldata, flavicollis, higubris, rufida et tantilla, cette dernière est une des plus petites espèces du genre; plusieurs espèces de Limnidms: L. tessellatus, sidcifrons et tnan- gularis, qui est aussi long que large et de couleur cendré-argentéc, et un genre nouveau Limmdes pxibescens, qui constitue le passage très naturel des Byrriudes (^Sitnplocana) aux Limnichides, auxquels il appartient; deux espèces de Hydraena, H. linibicoUis et H. aequa- torialis; une jolie espèce de Cyllidhm, C. corvinum, plus 14 grand que le nôtre et lisse; un genre nouveau dans les Georssides, Lepicerm inaequalis, à forme plus carrée que les Georissus avec le corps recouvert comme d’une croûte argilleuse; mais ce que j’obtins en plus grande quantité, par cette méthode de chasse, ce furent des Scydmenides, des Psélaphides et tles Trichophtüides: les premières m’ont présenté pas moins d’une vingtaine d’espèces dont un bon nombre parait faire partie de mon genre Microstemma, formé sur le Scijdmaenus tar- satus des auteurs, auquel appartiennent aussi les Scydm. rubem, brunnms et cognalus décrits par Schaum, d’après les exemplaires du Musée de Berlin, espèces que j’ai eu l’occasion d’examiner lors de mon dernier séjour dans cette ville; comme espèces nouvelles je citerai: M. grandis, M. gradlicornis et M. rufula, m. Le Scyd- maenns nigriceps, m., est une des plus petites espèces du genre, Scydm. 4-arlicidatus, très voisin de notre Sc. Maklini, avec la massue des antennes à quatre articles bien distinctement dilatés, Scydm. tenuicornis de la taille du Microstemma tarsata, mais à corselet plus triangulaire, élytres plus larges et antennes plus grêles, avec les cinq derniers articles plus grands que les autres. Scydm. transversus, une grande espèce avec les 5 articles de la massue des antennes très forte- ment transversaux. Les Psélaphides m’ont offert un très grand nombre de Batrisus qui, tout contrairement aux nôtres, habitent entre les tropiques, les bords des eaux couverts de buissons et de feuillage. Le Ba- trisus rivularis, m., est lisse et n’a sur les élytres qu’une seule strie subsuturale, le Batr. vividus ressemble beau- coup au premier, mais n’atteint que la moitié de sa 15 taille, le Batr. cylindricus, très différent des autres espèces par sa forme étroite allongée et cylindrique) le Pselaphomorphus sculphtratus, m., genre nouveau qui a le fades général des véritables Pselaphus, mais les palpes courts comme ceux des Batrisiis, la tète est allongée à peu-près comme chez les XanthoUms, avec un profond sillon longitudinal au milieu, le corselet est presque régulièrement hexagone ayant latéralement des lignes longitudinales imprimées à la manière des Balrisiis, pattes et antennes longues, grêles; Ctenistes aequatorialis, m., voisin des nôtres, mais avec le 8:ième article des antennes plus long que le llrième; Ilanw- tus, Aubé, genre voisin de nos Tyms, mais avec les palpes des Batrisus, ce sont des Pselaphiens de grande taille, propres à rAmériquc équatoriale. Les espèces nouvelles, que j’ai rapportées, sont; Hamottis fusais, m., H. rafulus et H. gihhosus; Canlhoderus (Phamisus'? Aubé) villosus, singulier insecte à taille et faciès du Trichonyx siddcollis, le corselet a de chaque côté, vers la base, une forte échancrure, ce qui forme un angle aigu di- rigé postérieurement; Tridionyx aequinoctialis, m., un peu plus petit que le Tr. snldcoUis et moins pubcscent, ligne médiane du corselet effacée ou très peu mar- quée, Tr. canaliculaius, plus petit encore, avec un large sillon longitudinal sur le corselet. Parmi les Euplcdus, plusieurs espèces: Eupl. robuslus, voisin de VEupl. Kunzd, mais plus ramassé, peut-être; est-ce un Tri- chonyx'?, Eupl. tropicalis, voisin de notre Eupl, Tischeri, mais plus large cl plus convexe, Eupl. antennatus, de la taille de VEupl. Karsteni avec la massue des an- tennes très forte, Eupl. adustus, roussàtre avec la partie 16 postérieure des élytres bi’unâlre, Eupl. ? cordicollis, de forme très allongée, voisin des Lithocharis, corselet cordiforme, ponctué, sans impressions, probablement un genre particulier. Trmicerus pacifiais de Panama, fades plus robuste que les Euplectus, corselet plus étroit, avec des impressions, tôte très large, saillante; une 2:de espèce |)lus petite est mon Trimic. rimlis- Euplenius aequatorialis , corps glabre et luisant, d’un jaune roussâtrc; Arlhniim frontalis de Panama, Arth. coUaris, plus petit que le précédent, ce genre ressemble un peu aux liatrisus; Pseudobryaæis nitida, m., et Psm- dobr. glabrella, appartiennent «à nn genre nouveau qui rappelle les Jiryaxis, mais qui s’en distingue, entre autre par la massue de ses antennes remarquablement dilatée. Plusieurs Bryaods, ressemblans à nos espèces européennes: Br. consanyuinea, m., voisine de notre Br. juncorum, mais lisse et présentant seulement une fovéole imprimée de chaque côté; Br. pruinosa, voi- sine de la Br. rubripennis, mais du double plus petite, trois fovéoles isolées sur le corselet; Br. macnira, pe- tite espèce rousse et lisse, avec les antennes très longues comme chez notre Br. longicornis, les antennes du mâle ont leurs 10:ième et ll:ième articles très gros et de chaque côté du corselet une grande fo- véole; Br. cornigera, de la môme couleur, mais plus petite, tôte du mâle avec deux protubérances comme chez le mâle de VEumicrus Hellvign; Metaxis rohista, plus petite, plus ramassée et plus fortement velue que les espèces des Indes orientales; Tychus pilosus, d’un roux uniforme et assez fortement velu, taille du T. niger; Circocerns perplexus, m., nouveau genre dont la 17 foime ressemble aux Tychus et aux Bylhinus, mais dont les antennes se terminent par un article extrême- ment gros, ovalaire ou globuleux, l’espèce est d’un roux-jaunâtre, fortement velue et de la taille du Ty- chus niger; Goniacerus gibbus m., singulier genre à fades des Plagiophorus et des Bylhinus, qui a les antennes coudées, très grosses et composées seulement de six articles, dont le premier occupe, à peu-près la moitié de leur longueur totale. L’espèce a la taille du By- thinus Curtisii et forme un joli passage aux Clavigérides. Les Trichoptiliens paraissent être, entre les tropiques, aussi nombreux que chez nous, et l’Isthme de Panama m’en a offert au moins une vingtaine d'espèces, j’en citerai quelques unes: Acratrichis convexa, bnmnipennis très voisine de notre Acr. taurica, les A. columbina, infuscata, planulata, velutina, fulva, sylvestris, elongatula; Myrmico- Irichis aeguatorialis et subvittata, genre qui a la forme des Acratrichis, mais qui est dépourvu d’yeux; chez nous son représentant est le Myrm. subcorticalis Hoch- huth, qui vit dans le nid de la Formica pubescens; l’es- pèce de Panama se trouve en société d’une grande Myrmica? rousse qui me parait-ôtre nouvelle; Cissidium basale, genre qui a le fades de quelques Scydmaenus, mais les antennes des Trichoptilides, aussi longues que tout le corps, avec la massue extrêmement grêle et qui présente les trois derniers articles coniques, avec la base de chacun renflée, ce qui est en opposition avec les autres Coléoptères où elle est étroite; l’es- pèce est luisante, de couleur roussâtre avec la ma- jeure partie des élytres noire. Une seconde espèce est plus courte et de couleur rousse, je l’ai nommée 2 18 Ciss. rufulum. Le Millidium seulpturatum est un genre nouveau, auquel appartient notre Plenidium mimtimmum et avec lequel l'espèce des tropiques a quelques ana- logies, mais les élytres sont plus larges, plus ovales, le corselet plus en coeur, les sillons sur ce dernier sont très fortement marqués et prolongés sur les élytres des deux côtés de l’écusson, en outre elles sont coupées à la base du corselet par une impression transversale; Mill. triramosum, plus petit que le Mill. fnimUissimum et proportionellement plus étroit; Ptini- dium terminale m., très voisin de notre Pt. pusillum, mais un peu plus court et plus large, corselet plus dilaté postérieurement. Les Anthicides ont présenté un genre très remarquable, qui a la forme des Scydmae- nides avec un corselet étranglé postérieurement, comme chez les Tomoderus, les élytres sont parsemées de gros points disposés en lignes, et de chacun des quels part un long cil; j’ai nommé le genre Tomosotnus et l’es- pèce T, sublestaceus. Une espèce nouvelle de la l:ière division des Anthicus voisine de VAn. striatopunctatus a les deux derniers articles des antennes blancs et je l’ai nommée An. albicornis. VOrthoperus nanulus m. et le Clambus castaneipmnis m., que je dois également au ta- mis, ainsi qu’un petit Endomychide d’un genre nouveau, \' Endodactylus trimaculatus &c. Les chasses dans les fôrets-vierges sont bien plus pénibles que chez nous; vous ôtes à chaque instant accroché ou déchiré par des plantes épineuses et la chaleur étouffante vous met bientôt hors de combat; aussi ma récolte n’y fut pas très abondante; sous les feuilles sèches, j’ai pris un Carabique noir de la 19 taille de notre Pseudomasms nigrita, mais plus court, qui constitue le passage des Mono aux Campylocnemis, ayant le faciès des premiers et les jambes postérieures arquées des seconds; les antennes sont comprimées et élargies vers l’extrémité, comme chez les Iklhio, le menton est sans dent au milieu; j’ai nommé le genre et l’espèce: 31oriosomm sylvestris. Dans le bois pourri je trouvai une espèce de Hellmnides, qui a 5 lignes de longueur et une forme allongée et plus cylindrique que les autres espèces de ce grouppe, c’est le cor- selet surtout qui est très long, avec les côtés latéraux parallèles et les angles postérieurs droits, les tarses sont tous simples, rapprochés, les antennes grossissant vers l’extrémité, à articles courts, coniques et presqu’é- gaux, le 3:ième article à peine plus long que le 4:ième, le 2:d très court; je l’ai nommée Helluogasler glaber. Une autre espèce de la môme localité est ma Pseudo- zaena fusciceps, qui a complètement la forme de l'Ozaena orienlalis, représentée par Klug sur la pl. I, fig. 8, des "Jahrbücher der Insectenkunde”, vol. I, mais mon in- secte est deux fois plus petit et sa couleur d’un brun jaunâtre. Ce même bois me procura deux espèces de Passalus, avec leur larve, remarquable en ce qu’elle n’a que quatre pattes, aulieu de six, comme cela a lieu chez toutes les autres espèces de Coléoptères jus- qu’à-présent connues. Puis un Tryponoetis flavoguttalus m., jolie espèce à base des élytres d’un jaune blan- châtre. Sous l’écorce des palmiers fraîchement abatus, des quels on faisait couler la sève, je rencontrai un grand nombre de Brachélytres, Nitidulaires, Histerides et 20 ^ en outre un genre nouveau de Carabiques, Rhynchosia, qui se distingue des autres Lebüdes par le 4:ième ar- ticle des tarses simple et nullement bilobé; l’une des deux espèces est de couleur testacée, terne et tache- tée de noir et a le labre extrêmement avancé, je lui ai donné en conséquence le nom de Rh. rostrata; l’autre espèce est testacée avec les élytres largement bordées de noir, je l’ai nommée Rh. limbata. Les bords sablonneux des ruisseaux m’ont pré- sentés un très joli Sligmaphorus tessellalus m., genre qui se distingue des Lachnophorus, par la sculpture du dessus du corps, qui n’a pas cette pubescence éparse, propre aux espèces du premier de ces genres et dont les antennes sont plus grêles, les articles 3 et 4 ayant la longueur des suivants, sont à peine plus courts que le Lier, la dent au milieu du menton est forte; une seconde espèce de ce genre est le Tachypus medio- signalus Ménétriés, de Californie. Le Oryptorhypnus cru- ciger, m., est d’un jaune pâle avec la suture et une bande transversale noire sur le milieu des élytres et le Cryptopleurusl aequinoctialis m. des mômes rivages sablonneux un gentille espèce fortement sillonnée et plus allongée que celle que nous trouvons chez nous; peut-être un genre nouveau? Sur les bords de l’Océan pacifique, à Panama, se rencontra une Cicindela octosignata m., d’un noir ver- dâtre avec huit taches jaunes disposées en lignes pa- rallèles sur les élytres; elle doit être placée dans la division où sont quelques espèces mexicaines, comme la C. flavopundata, C. Hopfneri &c. Les Phaleria, les 21 Cercydn et une quantité de Brachélylres n'y man- quaient pas. En Hydrocanthares ma récolte a été très pauvre, et sauf une espèce nouvelle du genre Desmopachria de Babington, la D. vanegala m. et un Pamus aequa- torialis, le reste est plus ou moins connu. En revanche les Brachélylres ont été très abondants, et outre un grand nombre d’espèces décrites par Erichson comme venant de Colombie, j’y ai trouvé beaucoup de nou- velles, comme pax ex: Myrmidonia axillaris, Falagria albicornis, Tachyusa picla, Phloeopora columbrna, Gyro- phaena adusta, G. luteola, G. lividula, G. nigrita, Ilypo- cyptus analis, H. punctulum, Xantholinus variegatus, Lep- tacinus fasciaius, Lühocharis umbraculata, Stilicus fascia- tus, St. pallipes, Sunius nigrinus, Scopimorpha (n. g.) atlenuata, Holisus fuscipennis, Oedichirm forficularius, Me- galops angulatus, M. glabriusculus , Osorius tenellus, Holo- trochus sulcicollis, Oxylelus corniger, O. infuscatus, O. albi- pennis, Phloeonaeus pulchellus, Trogophlaeus biramosus, Tr. analis, Lispinus fulvescens, L. suturaiis, L. fuscipennis, Piestus crenulatus, Hypotelus piger, Piestinus [n. g.) opacus, Omalium columbinum, Glyptoma (pas Thoracophorus) ex- cisicollis &c. La localité de l’Isthme de Panama est entr’autre remarquable, par le nombre d’insectes qui présentent l’extrémité des antennes de couleur blanche, comme on ne le rencontre nulle part ailleurs. Parmi les Coléoptères j’y ai pris des espèces de Carabiques, de Brachélylres, d'Anthiddes et de Cucuides (Telephanm albicornis m.) ainsi colorées. 22 Après avoir, parcouru, pendant trois semaines la crête de l’Isthme de Panama, je me trouvai complète- ment privé de forces et de moyens de récolter les insectes; tous mes flacons cassés, mon sac, mon pa- rapluie, môme le tamis, qui me fut si nécessaire, bri- sés, mes vôtemens mis hors de service, mes mains et mon visage fortement endommagés par les plantes épineuses, en un mot vingt journées de chasse entre les tropiques avaient opéré tous ces changements. Je pouvais encore me compter très heureux de ne pas avoir été blessé par quelques-unes de ces plantes vénéneuses, qui sont communes dans ces parages; car la commission pour le tracé du canal de l’Isthme de Panama, composée de douze individus, a perdu cinq des leurs par suite des blessures occasionnées par ces plantes. Après un court séjour dans la ville de Panama, et une courte visite sur les bords de l’Océan paci- fique, je retournai à Aspinvall, sur le Golfe des Ca- raïbes, afin de m’embarquer pour la Nouvelle-Orléans et plus loin vers le Nord; me rapprochant ainsi chaque jour de mes foyers. Les rives du Golfe des Caraïbes et du Golfe du Mexique sont formées de marécages qui reposent sur des restes de Coraux gigantesques, dont on voit les débris rejetés par la mer. La môme chose se ren- contre aussi sur le rivage de la mer Pacifique à Pa- nama; il est donc à supposer que l’Isthme doit son origine à un soulèvement sous-marin. Les montagnes sont d’une argile roussâtre très fertile, les courants d’eau que l’on rencontre sur les deux versants de 23 risthme sont peu rapides, aussi parait-il exister peu (le diff(îrence entre le niveau des deux Océans, c’est ce qui fait espérer, que bientôt cet Isthme de 60 verstes de longueur sera traversé par un canal, qui permettra le passage des vaisseaux d’une mer à l’autre. Le chemin de fer est à moitié terminé et déjà livré au public, sur une distance de 35 verstes. Je dûs rester deux jours à Aspinvall, localité ré- putée pour être très malsaine; une pluie battante dura toute la journée, des vapeurs brûlantes remplissaient l’atmosphère, tandis qu’un vent frais venant de la mer, offrait un contraste très propre à susciter des refroi- dissements. Néanmoins je cherchais sous l’écorce de Cocotiers abattus, mais je ne trouvai qu’un petit Cos- sonus noir; dans ces climats, l’écorce des vieux arbres est plus adhérante au bois, de sorte qu’on ne peut pas facilement l’en détacher pour y chercher des in- sectes; quand à celle qui pourrit sur l’arbre même, elle tombe bientôt, réduite en poussière sous l’ardeur du soleil. Les champignons ou mieux les Lycoperdon m’ont offerts peu d’insectes intéressants, quelques Cis exceptés, dont plusieurs nouvaux, tels que: Ois hae- morhoidalis, C. 4-tuberculatus, C. lugubm, C. planulatm m. &c. Le lendemain, le temps se remit au beau, et je pus secouer les branches des arbres, mais sans grands résultats, si ce n’est un magnifique Clytus, que je cafiturai. Remarquez qu’à cette époque, nous étions dans la saison dite de sécheresse, dans ces contrées intertropicales, et cependant il avait plu sur l’Isthme plusieurs fois, ce qui ne s’accorde nullement avec nos données sur ces contrées, où l’on prétend qu’il n’y 2i tombe pas une goutte d’eau durant l’été; en Egypte oui, mais pas à Panama. Partout je rencontrai des Crustacés, mais faute de place et de temps, je dus me contenter de quelques échantillons, je pris sous l’écorce d’un Palmier, un Scorpion de trois pouces de longueur et quant aux grandes arraignées, elles n’étaient pas rares; les co- quilles terrestres, vû la saison, s’étaient cachées; ce- pendant à Obispo, j’en pris quelques unes remarquables par leur grand taille. Il faut croire que les Reptiles habitaient encore leur quartier d’hiver, car je n’en vis presque point, malgré que les marécages qui caracté- risent ces contrées, paraissent propres à nourrir de tels hôtes. Les Perroquets, quoique cachés sous l’é- pais feuillage, trahissaient leur présence par leurs cris peu harmonieux. Je dois mentionner un remède que l’on dit très efficace contre la morsure des vipères et que l’on vend à Panama sous le nom de Cedron, malheureuse- ment je n’ai pu constater quelle est la plante qui pro- duit cette noix. Malgré les dangers, soit-disants inévitables, qui accompagnent un voyage sur l’Isthme, et contre l’ex- emple de ceux qui pour entreprendre une telle ex- cursion sont armés de divers pistolets, poignard, et d’énormes éperons pour pouvoir s’enfuire au besoin, moi je n’avais pour toute arme qu’un parapluie et mes vêtements déchirés, et cependant je n’ai rencontré ni homme, ni animal qui se soit opposé à mes péré- grinations. Je remercie Dieu de m’avoir préservé des perni- 25 cieuses influances d’un climat qui donne lieu à tant de maladies; je n’ai eu à me plaindre que de lassitude et d’un manque de forces, qui sont du reste les moin- dres inconvénients d’un pays intertropical. Adieu &c. Victor Motschulsky. Sur les Collections Coléoptèrologiques de Linné et de Fabricins par V. de Motschulsky. Ayant eu l’occasion d’examiner moi-même, les collections de Linné et de Banks à Londres, celle de Fabricius à Kiel et celles de Lund et de Sehestedt décrites par le môme auteur et qui maintenant sont incorporées au Musée Royal de Copenhague, je crois, qu’il sera agréable aux entomologistes de connaitre en quel état se trouvent ces collections, surtout pour les espèces types, avant que le tems ou d’autres circons- tances ne les aient complètement détruites. La collection de Linné fut vendue, après sa mort à un certain Smith, qui l’apporta à Londres et que les héritiers vendirent à la Société Linéenne. Smith y intercalla, il est vrai, beaucoup d’espèces entière- ment inconnues à Linné, mais il eût le bon esprit de conserver scrupuleusement les étiquettes écrites de la main de Linné, ce qui me permit de reconnailre pres- que tous les types. L’ordre de l’arrangement y est tel que Linné l’a laissé lui-même c. a. d. d’après la 26 lOâème édition de son "Systema naturae.” L’exemplaire de ce livre, qui se trouve à la Société Linéenne de Londres, porte les corrections et additions pour la 12:ième édition, écrites toutes de la propre main de Linné. La collection de Banks, ainsi que sa Bibliothèque et sa propre maison furent apres sa mort annexées à la dite Société Linéenne. La collection est aujourd'hui dans le môme état que du tems de Banks et beau- coup plus riche que celle de Linné, la conservation est encore assez bonne pour reconnaitre les espèces. La collection de Fabricius, fut après sa mort in- corporée au Musée de l’Université de Kiel, où elle est conservée complètement dans le même état que du temps du fameux entomologiste de l’Holstein. Toutes les étiquettes ne sont que des lambeaux de papier, déchirés avec les doigts, les noms spécifiques sont écrits en grosses lettres, de la propre main de Fabricius, quant aux noms génériques, ils manquent partout; la conservation des insectes est encore suffisante pour reconnaitre la majeure partie des espèces, grâces à l’armoire d’acajou, faite aux Indes avec le plus grand soin, qui renferme cette précieuse collection La collection de Lund, qui était inspecteur des douanes en Danemarck et dont le nom se trouve si souvent cité dans les ouvrages de Fabricius, fut plus tard achetée par Sehcstedt, autre nom qui ne figure pas moins fréquemment dans le "Systema Eleuthera- torum.” Sehestedt comme homme riche et puissant, était alors parvenu à se former une des plus belles collections; après sa mort cette dernière passa au 27 Musée Royal de Copenhague, où elle se trouve jus- qu’à-présent. II parait que c’est cette collection que Fabricius a plus volontièrement consulté pour ses ou- vrages, ce serait donc alors celle qui offrirait les types les plus authentiques; elle est mieux conservée que celle de Kiel, mais l’arrangement n’est plus reconnais- sable, attendu qu’on a commencé à intercaller les es- pèces de Fabricius dans une immense collection moderne. Afin de compléter mon travail, j’ai profité, autant que je l’ai cru nécessaire, des remarques publiées sur les espèces de Linné et Fabricius par MM. Hope et Schaum et pour celles de Fabricius les Synonimies d’Illiger et de SchOnherr^), ainsi que l’ouvrage de M. Schiôdte sur les Coléoptères du Danemarck. Outre cela, j’ai profité encore des observations que mon ami Chevrolat a faites, durant son séjour à Kiel et à Co- penhague et qu’il a bien voulu mettre à ma disposi- tion. Un seul ouvrage m’est resté inconnu, ce sont les répliques de Megerle de Mühlfeld aux notes Syno- nimiques d’Illiger et dont j’ai pu profiter seulement par l’analyse qu’en a donné Germar dans son ’Magazin d’Entomologie.” Pour faciliter la recherche des espèces, j’ai suivi l’ordre adopté par Lacordaire dans son important ouvrage, dans les suites à Buffon, avec quelques mo- difications que m’a suggéré l’arrangement de ma col- lection; modifications que je reproduis ici du reste 1) Coleopterisl’s Manuel. 2) Steltiner Entomologische Zeitung. 3) Magazin fur Insectenkunde. 4) Synonymia Inseclorum. 28 sans aucune prétention. J’ai indiqué, autant que pos- sible pour les espèces de Linné et de Fabricius, les genres les plus récents, aux quels elles appartiennent, et exclu de la liste toutes celles qui ont été décrites antérieurement, ou bien dont les noms présentent un double emploi, et qui par conséquent n’appartiennent pas à ces deux auteurs. J’ai rangé, à leur place res- pective, des espèces qui souvent avaient été placées par Linné et Fabricius dans des familles différentes, de même que, j’ai rayé les espèces qui ne pouvaient y appartenir; mais pour me permettre ces corrections, je ne rn’en suis rapporté qu’aux étiquettes écrites de la main de ces deux auteurs et aux diagnoses données dans leurs ouvrages. Les espèces décrites par Linné sont suivies d’un L., et celles de Fabricius sans aucun signe. Toutes les espèces dans le Catalogue qui suit, qui ne sont pas accompagnées d’observations particu- lières, s’accordent avec les exemplaires types des Col. de Linné et de Fabricius, et correspondent également aux descriptions que ces deux auteurs en ont données. A cette occasion, je me fais un véritable plaisir d’exprimer publiquement mes sentiments de reconnais- sance pour les prévenances qui ont facilité mes re- cherches et pour les renseignements, qui m’ont été fournis par MM. les gérants de la Société Linéenne de Londres, M. le D:r Schiodte à Copenhague, M. le Pro- fesseur Ben à Kiel, M. Chevrolat à Paris et M. Wester- mann, ce vétéran de l’entomologie, qui a bien voulu me seconder par des renseignements les plus pré- cieux, et a mis à ma disposition sa magnifique col- lection, durant tout le tems que je restai à Copenhague. 29 I. CARABIQUES 1, CiCINDELETES. Calochroa Hope. *) Cicindela F. Dej. chinensis .... China. Incl. or. aurulenta . . . Sumatra. Pulo-Pinang. 6-punctata . . Litt. Malabar. bicolor Calcutta. semivütata. . . Sumatra. vitlata Guinea. cinta Sénégal. 10-guUata. . . Java. interrupta . . . Java. Cicindela L. campestris . . . Eur. — L’exemplaire dans la Col. Linné est l’espèce convexe et allongée de Suède et gé- néralement du Nord de l’Europe, tandis que dans la Col. Fabricius elle est mêlée avec l’espèce applatie et ronde, à la manière de la C. ma- rocana, qui habite de préférance les pays mé- ridionaux de l’Europe et qui appartient à la C. pontica Steven, comme je l’ai démontré dans mes ” Insectes de Sibérie." 1) D’après M. Westermann toutes les espèces de ce genre prove- nant des Indes orientales , vivent comme les Colliuris non sur les rivages sablonneux, mais dans les champs de riz et sur les plantes. 2) Un autre Calochroa d’Afrique, se trouve décrite dans le Syst. Eleuth. sous le même nom; feu Schônherr a remédié a ce double emploi, en lui donnant le nom de C. interttineta. 30 marocana . . hybrida L. . . Marocco. . Suède. — L’exemplaire, dans la Col. de Linné, est positivement pareil à celui que j’ai dé- crit sous le nom de C. baltica et qui parait ap- partenir à la C. rnaritima Gyllenhaal, tandis que la rnaritima Dej. est une soit-disanto variété de la hybrida F. et des auteurs, dans laquelle la lunule du milieu est très fortement prolongée et sinuée. Dans la Col. Banks se trouve sous le nom de C. hybrida, notre espèce commune c. a. d. la hytrrida de Fabricius. sylvatica L. . . Eur. maura L. , . capensis L. . héros sinuata. . . . lilloralis . . . . Barbaria. Cap. b. Sp. . Isl. Pasif. . Eur. temp. . Eur. mer. Barbaria. melancholica . . Guinea. — Aux exemplaires types de cette espèce dans la Col. Copenhague se rap- porte, d’après Schaum, la Cic. aegyptiaca, Klug. lurida .... fleomma . . . tuberculata. . unipunclala . 4-lineata . . biramosa. . . 6-guUata . . catena .... . Cap. b. Sp. Hispan. Gallia. Nov. Zel. Am. bor. int. Madras. Singapore. Madras. Calcutta. Am. bor. Madras. Malabar. marginata . . . Am. bor., à cette espèce appartient la C. variegata Dej. suturalis .... Antilles St. Thomas. 31 S-guttata . . . Sierra-Leona. — Fabricius s’est mépris eu la désignant comme originaire de l’Amérique. viduata .... Sumatra. trifasdata . . . Cayenne. angulata .... Tranquebar. Birma. — Elle est très re- marquable par le toupet de poils droits, dont est orné l’extrémité du 4:ième article des antennes. Une espèce très voisine est l'angulata du Catalogue de Dejean, qui provient des Montagnes des Neel- Gherris et qui, parconséquent, pourra conserver le nom de C. dcsignata Dej. Les exemplaires de la C. angulata, dans la Col. Copenhague, appar- tiennent, d’après Schaum, à la C. stmalrensis Hrbst, qui est une espèce distincte des deux précédentes. funesta Ind. or. holosericea . . . Java. guttula Ins. Pacif. minuta Ind. or. ') ■* Abroscelis Hope. Cidndela F. longipes .... Tranquebar. Java. 1) Cidndela violacea est une variété bleue de la C. sexguttata, chez laquelle les taches blanches ne sont plus visibles; C. micant et marginalii ont été décrites antérieurement par Olivier, sous le nom de C. punctulata et de C. purpurea; C. punctulata F. ne peut conserver ce nom parcequ’il a été déjà employé par Olivier, en conséquence celui donné par Dejean, C. l3-guttata restera a l’espèce; C. lunulala F., sans désignation de patrie et dont le type se trouve dans la Col. Banks, n’est, d’après ce que j’y ai vu qu’une variété de la C. littoralù ou les taches sont réunies. C. acto- guttala n’est d’après la Col. Kiel que la C-tnicans F., mais d’après Scliaum le type dans la Col. Hunter appartient à une espèce différente, inconnue dans les Collections. 32 Odonlocheila Laporte. Cicindela F. cayenensis . . . Cayenne. bipunctata . . . Am. mer. chrysis Am. mer. — Schaum doute que ce soit l’espèce du môme nom décrite par Dejean, et il pense qu'elle correspond plutôt à la Cic. curvi- dens de Dejean. Eumechus Motsch. Cylindera Westwood. ') germanicus L. . Eur. abdominalis . . Am. bor. New-Orléans. obscurus .... Am. bor.? — D’après la Collection de Kiel, c’est un exemplaire huileux de la Cic. an- gustata Fischer, et qui provient probablement de la Russie méridionale et non de l’Amérique. argmlalus . . . Am. mer. Prothyma Hope. Cicindela F., Euryoda Lacord. quadripunctata Java. Heptodonta Hope. Cicindela F., Euryoda Lacord, Aenicto- morpha Chaudoir. anadis Sumatra. Pulo-Pinang. 1) D’après la dénomination de M. Westwood le genre Cylindera de- vrait contenir des espèces cylindriques, tandis que \'Eu. germanicus et plus encore I’Em. gracilis et VEu. tenais, ne sont rien moins que ça; ensuite, il y a déjà un genre de ce nom fondé par Newman pour une espèce de Longicornes. En conséquence je l’ai changé en Eumecus. 33 Aplereossa Hope. Cicindela F. yrossa Coromandel. 2, Megacephalides. Oxycheila Dej. Cicindela F. trütis Brasil. Megacephala Latreille. Cicindela F. megalocephala Sénégal. Tetrarcha Westwood. Cicindela L. F. mrginica L. . . Am. bor. m. carolina L. . . Am. bor. temp. aequinoctialisL. Surinam. Aniara Hope. Cicindela F. sepulchralis . . Cayenna. 1) Fabriciiis a nommé celte espèce Cicindela megalocephala, plus tard Latreille a établi son genre Megacephala, dans lequel il rangea la dite espèce de Fabricius; l’inconvénient du double emploi, s’il y en a un, est donc dû à Latreille et non à Fabricius; dans tous les cas on aura donc à conserver le nom spécifique de megalocephala et non celui de te- negalensis. 3 34 3, COLLIÜRIDES. Therates Latr. Cicindela F. labiala Auslralia. cyanea Ind. or. flavilabris . . . Polynesia. fasciala .... Polynesia. Collyris F. Colliuris Latr. aptera Ind. or. — D’après le type dans la Col. de Copenhague, c’est une véritable Colliuris avec les ailes propres au vol et qui n’a rien de commun avec la Tricondyla aptera Olivier; d’après Schaum, elle se distingue de tous ses congénaires par la sculpture des élytres, qui ne présente des rugosités prononcées que sur le milieu. Elle est entièrement noire; Hope dit qu’elle correspond au Col. major Latreille. longicollis . . . Siam. — L’exemplaire type est une des plus grandes espèces du genre, tandis que la va- riété plus petite, citée par Fabricius, correspond d’après Schaum' au Col. emarginata Dej. 4, Ctenostomiues. Procephalus Laporte. Collyris F., Ctenostoma Klug. formicarius Brasil. 1) 1.0 penre Colliuris a été fondé par De (ieer, mais correspond aux Casnonia de nos Collections (Casn. surintmensis) et non au grouppe actuel. 2) Lacordaire attribue cette espèce à Klug, tandis qu'elle a été dé- crite sous ce nom bien avant, par Fabricius. 35 pallida 5, Manticorides. Platychile Mac-Leay. Manticora F. Cap. b. Sp. riparius L. . . 6, Elaphrides. Elaphrus F. Cicindela L. Eur. — Dans la Col. de Linnée on voit sous ce nom, écrit de la propre main de ce na- turaliste, un El. cuprem, mais à côté se trouve un véritable riparius. uliginosus . . . Eur. bor. flavipes L. . . 7, Bemridiides. Tachypus Megerle. Cicindela E., Elaphrus F. Eur. 4-maculala L. 4-guttata . . . Lopha Megerle. Cicindela L., Carabus F. Eur. temp. Eur. — Dans la Col. de Kiel, cette espèce se trouve sous le nom de Carabus subglobosus. Emphanes Motsch. Carabus F., Bembidium Latr., Philochthus Steph. pygmaeus . . . Eur. 1) Manticora maxillosa de Fabricius, a été décrite bien antérieure- ment par De Geer sous le nom de Carabus tuberailalus. 30 minimus .... Eiir. — D’après la (^ol. de Kiel c’est Bemb. pusillum Gyll. Philochthus Stephens. Carabus F., Bembidium Latr. biguUatus . . . Eur. guttnln Eur. bor. Sibir. Bembecidium Agass. Elaphms F., Bembidium Latr. striatum .... Eur. — D’après Erichson c’est Bemb. orichalcicum Dej. atratim .... Am. bor. — D’après la Col. de Kiel c’est l’espèce à teinte foncée des bords du Lac Supérieur, que Kirby énonce, dans sa Fauna Am. bor. comme B(mib. impressum, ce (jui n’est pas. andreae .... Italia. — On prend généralement cette espèce pour le Bemb. pallidipenne III. et peut-être avec raison; mais dans la Col. de Kiel l’insecte qui porte ce nom, est tout-à-fait autre, et cor- respond au Penjphiis concimus Stephens, qui ha- bite toutes les rives de la mer du Nord. Erich- son et Schiüdte le dérivent également comme un Peryphus. Notaphus Megerle. Cicindela L., Elaphrus F., Carabus F., Bembidium Latr. rupestris L. . . Eur. — D’après le mauvais exemplaire de la Col. de Linné c’est le Bemb. ustulatum des auteurs; ce qui s’accorde parfaitement avec la description de Linné. 37 uslulatus L. . . Eur. — D’après la môme Collection, c’est le Betnb. undulatum des auteurs, ce qui convient très bien à la description de Linné. Dans la Col. de Kiel cet insecte est confondu avec le précé- dent; chez Banks il est nommé Car. nipestris. Peryphus Megerle. Elaphrus F., Carabus F., Bembidium Latr. rupestris .... Germania. — Dans la Col. de Kiel je n’ai pas trouvé un insecte de ce nom, mais d’a- près la diagnose de Fabricius il n’y pas de doute que se ne soit le Bemb. rupestre de nos Collec- tions, mais pas du tout l’espèce de Linné. 4-pmtulatus . . Eur. — Dans la Col. de Kiel c’est un Bemb. femoraltm Dej., tandis que le Car. 4-pnslu- latus Linné, est le Mycetophagus 4-maculatm F. dorsalis .... Eur. — D’après la Col. de Kiel c’est le Bemb. crucialum Dej. cursor Eur. mer. — Le type, dans la môme Collection, correspond au Bembid. obsoletum de Dejean. tristis Germ. — L’exemplaire de Kiel est le Bemb. brunnipes Dej. modestus. . . . Austria. tricolor Austria. — Dans le Syst. Eleuth. il y a deux espèces sous le nom de Car. tricolor, dont le N. 83 se rapporte ici, tandis que le N. 135 est un Poecihis. Dans la Col. de Kiel col in- secte se trouve sous le nom de Car. litto- ralis qui n’exislc pas dans les ouvrages de Fa- bricius. 38 Tachys Zieg. Carabus F., Bembidium Latr. minuta Germ. — Daas les Collections je n’ai pu trouver un Coléoptère de ce nom, mais d’après la désignation de Fabricius "Habitat in arborum iruncis", il n’y a pas de doute que c’est le Bemb. nanum de Gyllenhaal. 8, Tuechudes. Trechus Clairv. Carabus L. F., Epaphius Leach. discus Eur. temp. Hungaria. Gallia. rubens Kiel. — D’après Schiüdte et Schaum ce serait le Tr. paludosus Gyll. 9, Notiophilides. Notiophilus Dumeril. Cicindela L., Elaphrus F. aquatims L. . . Eur. — D’après Schaum c’est le Not. biguttatus de nos Collections, mais Erichson le place comme espèce distincte. semipunctatus . Eur. — D’après la Col. Kiel c’est le Not. biguttatus de nos Col. 1) Carabus celer F. est un Uembidiide, décrit antérieurement par Ilerbst sous le ni ira de Car. lampros. 2) Carabus velox F. est le f’atrobm excavatus Paykull; Carabus testa- ceus F., d’après Schiôdte et Schaum le Trechus secalis Paykull. Entre les Trechüdes et tes Notiophilides sont placés dans ma Col- lection les Pogonides. 3) Elaphrus biguttatus F. appartient d’après Erichson et Schiôdte au N. semipunctatus. 39 Blethisa Bonelli. , Carabus L. F. ii ; -i multipunctata L. Eur. bor. !’ 10, CnEMACANTHIDES. .vi\ Broscus Pz. Carabus L. F. rephalotes L. . . Eur. ■ \ > , 11, SCARITIDES. 2) Carenum Bon. ■ >. > !' Scarites F. ’ . ' ,y ’ cyaneum Nov. Holl. - Clivina Latr. Tenebrio L., Scarites F. fossor L Eur. bipustulata . . . Am. bor. ' Parallelomorphus Motsch. Scarites F. quadratus .... Guinea. — D’après le Musée de Co- penhague, c’est une espèce très voisine du Sc. guitiensis Dej. Scarites F. grandis Brasilia. 1) Les Trachypachus (Bleth. Zettersiedtii) et les Diachila ffiL arctica) lient très naturellement les Notiophilides aux Cnemacanthides, par les genres Miscodera, Broscus, Cnemacanthus , Broscosoma, Promecoderus, Cascelins ac. 2) Entre les Cnemacanthides et les Scaritides, j’ai placé les Stomides. 40 impressus . . . Am. mer. — D’après la Col. de Copen- hague c’est une espèce très voisine du Sc. caye- nensis Dej. subterraneus . . Am. bor. porcatus .... Ind. or. Neel-Gherris. — D’après la môme Collection c’est une espèce très voisine du Sc. excavcdus Kirby, mais moitié plus petite. Il pourrait être le môme que le Sc. laieralis Guérin. crenatiis .... Ind. or. — Petite espèce à élytres costées et à points imprimés bien distincts. laevigatiis . . . Italia. testaceus .... Sénégal. — Je ne l’ai pas vu dans les Collections, mais feu SchOnherr l’a conservé comme espèce distincte dans sa Syn. Insect. Pasimachus Bonelli. Scarites F. depressus . . . Am. b. Virginia. marginatus. . . Am. b. Louisiana. Acanthoscelis Latr. Scarites F. ru/icomis ... Cap. b. Sp. 1) Les Pasimachus vivent dans les forêts et se rencontrent sous les feuilles sèches, surtout celles des Magnolia. 2) Scarites gigas F., nom employé antérieurement par Olivier pour le Sc. pgracmon Bonelli, Sc. arenarius F. appartient au Tenebrio fossor Linné; Sc. Ihoracicus a été nommé et décrit par Illiger; Sc. gibbus F. a été décrit . antérieurement par Herbst, sous le nom de Sc. globosus; Sc. cursor et Sc. arabs ne sont pas du tout des Scaritides, le premier un Syl- vanus, le second un Brontes. — Entre les Scaritides et les Anthiades se trouvent les Morionides. 41 thoracica. . . . maxillosa . . 12, Anthiades. Anthia Weber F. Cap. b. Sp. Cap. b. Sp. sexguUata . . . Pachymorpha Hope. Anthia F. Tranquebar. Surate. Calcutta. Thermophila Leach. Carabus L., Anthia F, decemguttata L. Cap. b. Sp. Venator . . . . Nimrod . . . . sulcata sexmaculala . . Sénégal. Sénégal. Sénégal. Barbaria. septemguttata. . Cycloloba Chaud. Anthia F. Cap. b. Sp. tabida Polyhirma Chaud. Anthia F. ( Cap. b. Sp. 13, Ditomides. Scaurus F., Sepidium F., Carabus F. interruptus. . . Arabia. — L’exemplaire dans la Col. de 1) V Anthia umbraculata F., grande espèce à forme applatie cl à élytres tronquées, est un Helluonide; Anth. i-guttata, d’après llliger, simple variété de l'Anth. to-guttota. Les Graphiptérides se trovent placés à côté des Corsyra dans les Cymindides. Kiel est de couleur opaque, détaillé un peu plus pe- tite que YAristus sulcatm et probablement identique avec Dit. opacus Er. tricuspidatus . . Italia. — Est d’après Erichson le Dito- mus comutus Dej. Melaenus Dejean. Brachynus F, piger Ind. or. — Erichson remarque qu’il est extrêmement voisin du Mel. elegans Dej. 14, SlAGONIDES. Siagona Latr. Cucujus F., Galerila F. rufipes Barbaria. depressa .... Ind. or. (Birma). plana Ind. or. flesus Ind. or. 15, Harpalides. Amblystomus lEr. Carabus L. F., Aeupalpus Latr., Hispalis Ramb. meridianus L. Eur. — D’après la Col. de Linné c’est bien certainement un Amblystomus, quant à la Col. de Kiel, je n’y ai pas trouvé un insecte de ce 1) Le Seaurus sutcatus F. esl un Düomide et appartient au jïenre Ariitun, mais Olivier l’avait déjà décrit sous le nom de bucephalus; la Ca- lasoma longicorne esl, la Ç du Sepidium tricuspidatuni F. qui appartient au genre Ditomus; le Car. calydonius F., a été décrit antérieurement par Fa- bricins lui même dans son Syst. Ent. (1775) comme Sepidium tricmpidalmn , tandis que. le C. calydonius Rossi est une espèce différente. 43 nom, mais en revanche cette espèce se trouve sous le nom de Carabus clams, nom qui ne figure pas dans le Syst. Eleuth. Egadroma Motsch. n. g. Carabus F., Ambystomus Er. smaragdula Ind. or. — Erichson remarque qu’il est identique avec YAcup. vulneratus Dej. U'.: Stenolophus Megerle. Carabus F. vaporarorium, Eur. — D’après le type de la Col. de Kiel, c’est bien certainement l’espèce très connue sous ce nom dans nos Collections; tandis que le Car. vaporariorum Linné est une Cymindida. Platymetopus Dej. Carabus F. (lavilabris . . . Ind. or. 1) Dejean décrit, un Carabus dorsalis F., comme étant un Acupalpus; plus haut j’ai démontré que d’après la Col. de Kiel, c’est un Peryphus; mais il y a un Car. cruciger, qui appartient effectivement aux Acupalpus Dej. (Bradycellus Er.) et qui pourrait en être synonyme. 2) Bh-ichson et Lacordaire placent le Car. smaragdulus F., dans les Amblystomus , avec les quels il n’a qu’une apparence extérieure. Chez l’in- secte de Fabrîcius le dernier article des palpes maxillaires n'est pas tron- qué, mais aigu; labre arrondi en avant; antennes à 2:d article le plus court de tous, le 3:iéme de la longueur du 4:ième; prothorax fortement arrondi postérieurement, sans traces d’angles; jambes antérieures fortes, distinctement dilatées vers l’extrémité et munies de deux longues dents; les quatre tarses des pattes antérieures dilatées en patelles cordiformes presque comme chez les Palellimanes, le 4;iérae en outre très visiblement bilobé, le l:ier pas plus long que les suivants; ces mêmes articles aux pattes Intermédiaires également dilatés, mais moins que ceux des anté- rieures. Ce nouveau genre parait avoir de l’analogie avec le genre inédit Loxoncus de Schmidt-Gôbel. 44 Barysomus Dej. Carabus F. semivittatus. . . lod. or. Harpalus Latr. Carabus L. F. latus L Am. bor. — D’après le type dans la Col. de Linné il parait être H. herbivagus Say. ferrugineus. . . Eur. — Le Car. ferrugineus L. est un Ldstus. aeneus Eur. discoideus . . . Germ. — D'après Erichson, c’est la même espèce qui est répandue dans nos Collec- tions sous le nom de Harp. perplexus et Harp. Petifii. fiUvipes .... Germ. — D’après Erichson le même que Harp. limbalus Duft. Gyll. bicolor Am. bor. vemalis .... Eur. — Schaum dit que c’est le Harp. pici- pennis Duft. Dej. tandis qu’Erichson ne l’a pas cité à l’article de cette dernière espèce dans ses Coléoptères de Brandenbourg; aussi se trouve-t-il dans la Col. de Kiel sous le nom de C. aphodioides, nom qui n’existe pas dans les ouvrages de Fabricius. La diagnose du vernalis F. convient cependant assez bien au //. picîpennis. L’expression ”tibns serratis" donnée par Fabricius prouve que ce ne peut être une Feronide. abdominalis . . Cap. b. Sp. — D’après Schaum il serait le même que le H. impunctus Wiedem. 45 Selenophorus Dej. Carabus F. palliatus . . . . Am. b or. caliginosus. . . Am. bor. integer . . , . . Am. Ins. — D’après la Col. de Copen- hague il appartient à ce genre. O P h O nus Ziegl. Carabus F., Harpalus Dej. sabulicola . . . Germ. bor. obscurus .... Eur. mer. — Schaum prétend que c’est O. monticola Dej. azureus .... Eur. Bradycelles Er, Carabus F., Acupalpus Dej. cmciger .... Saxonia. — Dans la Col. de Kiel il y a sous ce nom une simple variété, peut-être de ï Acupalpus dorsalîs Dej., qui est de couleur plus obscure et dont le corselet parait plus rouge. 16, Anisodactylides. Selenidia Motsch. ' Carabus F., Orthogonius Dej. stigma Ind. or. — Espèce très intéressante. 1) Parmi les autres Harpalides, le Carab. ruficornis F. a été décrit antérieurement sous le nom de Car. pubescens, par Muller dans son Pro- domus; Car. megacephaltui appartient d’après la Col. de Copenhague à l’A- cinopus megacephalut Uossi; Car. erythrocephalus F. ainsi que Car. rufibar- bis F. appartiennent d’a))rés Ericlison au tl. fulvipes F. Schaum y rap- porte aussi le Car. surinameniis qui d’après la Col. de Copenhague n’est qu’un exemplaire fraichemcnt éclos. Schaum et Puizeis prétendent que le Car. rufibarbis F. est un S de YOphonus brevicollis Dej., mais la description de Fabricius ne convient guère. 46 qui a quatre articles dilatés aux tarses, et les élytres épaissement ridées comme aucun autre Carabique que je connaisse. Diachromus Er. Carahus L. F., Harpahis Dej. germanus L. . . Eur. temp. Anisodactylus Dej. Carabus F. héros Eur. m. Africa bor. binotatus. . . . Eur. St. crucis . . . Antilles. 17, Cratôcebides. Batoscelis Dej. Carabus F. anguialus . . . Ind. or. — Hope et Schaum interprè- tent cette espèce comme étant le Panag. tomen- tosus Vigors, mais en confrontant la diagnose de Fabricius, il est plus que facile de se convaincre qu’il n’y a rien de commun entre ces deux in- sectes. Agonoderus Dej. Carabus F. lineola Am. bor. comma Am. bor. — D’après Schaum c’est l’A- gonoderus pallipes F. et Dej., mais comme il y a déjà un autre Car. pallipes décrit par Fabricius, 47 qui appartient aux Anchoménides , le nota très caractéristique de Ag. comma, pourra être con- servé. ') 18, Péricalides. Catascopus Kirby. Carabus F. elegans Sumatra. — C’est une des plus petites espèces du genre. D’après Illiger c’est VElaphrus elegans Weber. ■' V. . Coptodera Dej... i .... A Carabus F. triloba Guinea. — D’après Schaum, une magni- fique espèce inconnue aux entomologistes. 19, Grapiiipterides. Graphipterus Latr. Anthia F. variegatus . . . Arabia. Aegypt. exdamalionis . Barbaria. trilineatus . . . Cap. b. Sp. obsoletus .... Cap. b. Sp. 1) Illiger dit que le Carabus furcatus F. n’est qu’une simple variété du Car. lineola, mais je ne l’ai pas trouvé dans les collections respectives. Schaum dit que d’après ta Col. de Hunier à Glascov le Car. pallipes F. N. 165 appartient également à VAg. lineola, mais en confrontant la diagnose de Fabricius dans le Syst. Eleuth. on voit qu’il y a confusion d’espèces, comme le démontrent aussi les Collections de Kiel et de Copenhague. Voyez Cgmindides. 48 20, Cymindides. Taras Clairv. Carabus L. F., Cymindis Lati'. vaporariorum L. Suède. Petrop. — Dans la Col. de Linné c’est bien certainement la Cymindis hasalis Gyll., que Dejean réunit à tort à la C. punctata Bonnelli, qui est une espèce alpine bien diffé- rente. humeralis . . . Italia. aæillaris .... Austria. — D’après Schaum c’est la Cy- mindis homagrica Duft. miliaris .... Eur. temp. Austria. pallipes N. 165 Eur. bor. — D’après la Col. de Kiel c’est la Cym. angularis des auteurs. Cymindis Latr. Stagona F. bufo Barbaria. — Je crois que cette espèce doit être rapportée à la C. mauritanica, qui s’ac- corde assez bien avec la description de Fabri- cius. ^ 1) Je commence les Cymindides par le genre Corsyra Fischer, qui inconteslablemenl a beaucoup d’analogie, tant par ses caractères anato- miques que par la manière de vivre, avec les Graphipterides. 2) Au genre Cymindis, je fais suivre les genres Glycia et Agatus tandis que les Lebiides commencent par les Phlociontis. Chez I.acordaire le genre Glycia est un magasin d’espèces les plus disparates, erreur dans laquelle il a été induit par M. de Ohaudoir. De toutes les espèces citées, il n’y a que la Cymindis ornata Klug et la Glycia Karelini Chaud, que je sache y appartenir; toutes les autres sont plus que douteuses. Mon genre Agatus par exemple n’y peut être réuni , vu que chez l’un de ces genres les ongles sont pectinés, chez l’autre ils sont simples. Glycia dimidiata Ménétriés est plutôt un Polistichus ou un Zuphium qu’une Glycia. 49 21, Lebiides. L e b i a Latr. Carabus L. F. crux-minor L. Eur. bor. fnlvicollis . . . Barbaria. — Ce n’est pas l’espèce du midi de la France décrite sous ce nom par Déjean. Celle de l’Algérie est plus grande, plus large, les élytres plus parallèles, plus fortement tron- quées, le dessous du corps bleu foncé à l'ex- ception seulement du corselet qui est roux. La L. fulvicollis do Déjean aura donc à reprendre le nom de pubipennis Dufour. viltata Am. bor. bivittata .... Am. bor. — D’après Schaum c’est la L. i-vittata Dej. turcica Eur. temp. haemorrhoidalis Eur. temp. elevata Ile de Fr. — D’après la Col. de Kiel c’est la Leb. unifasdata Dej., comme l’ont inter- prété Brüllé et Schaum; d’après Cliaudoir c'est la môme espèce que la Coptodera massiliensis Fair- maire, qui n’est pas du tout une Coptodera. fadola Am. mer. — D’après la Col. de Copen- hague, elle appartient à ce genre. ciirtus Nov. Holl. — Peut-être du genre suivant? Sarothrocrepis Chaud. Carabus F., Lebia Dej. corticalis. . . . Nov. Holl. — D’après Putzeis c’est la même espèce, qui dans les Collections est répan- due sous le nom de Leb. Urvülei Dupont. 4 50 Lain prias Bonelli. Car abus L. F. cyanoceplialus L. Eur. — Le type dans la Col. de Linné est la L. chlorocephala de nos Collections. Tetragonoderus Dej. Car abus F. quadrum. . . . Sénégal. quadrinotatus . Ind. or. 22, Dromiides. Me table tus Schniidt-Gôbel. Carpbus L. F., Dromius Bonelli, Syntomus Hope. truncatellus L. Eur. bor. Sibir. — D’après le type de la Col. de Linné, c’est l’espèce noire, peu luisante 1) Il existe une grande confusion dans la répartition des espèces de Dromius dans les différens genres modernes, confu.sion à laquelle l’ou- vrage de Lacordaire n’a nullement remédié; j’ai tâché, il y a plusieurs années d’y apporter quelques lumières, mais M. Chaudoir en pervertissant mes paroles a porté la confusion à son comble. Je crois donc nécessaire de récapituler ici, en peu de mots, les principaux caractères distinctifs: Division A, crochets des tarses dentés; 1. Dromius Bonelli, menton sans dent, type; D. agilis, D. A-maeulalus ac.; 2, Axinopaipus Lcconte, menton avec une dent simple, type; D. biplagialus Dej.; 3, Metablelus Schmidt- Gôbel, menton avec une dent bifide, type: D. truncatellus L.; Division B, crochets des tarses simples; 1, Apristus Chaudoir, menton à dent simple, type; D. subsulcatus Dej.; 2, lAonyckus Wissmann, menton à dent large- ment tronquée au bout et presque bifide, type; D. quadrillum Duft.; 3, Blechrus Motsch., menton sans dent, comme chez les véritables Dro- mius, élytres laissant une bonne partie de l’abdomen a découvert, type: D. glabratus Dufl. Le genre Bomius Leconte est évidemment un mélange d’espèces , qui devront probablement être réparties dans les divers genres énumérés plus haut. Le Lionychus aeneipennis .Schmidt-Gôbel appartient au genre Blechrus. Du reste l’aspect général de tous ces genres est tel- lement distinctif, qu’avec quelque peu de routine on ne se méprendra pas en y intercallant les espèces. 51 et sans reflôt métallique, provenant de Suède et du Nord de l'Europe. Car. truncatellus F. dans la Col. de Kiel est une Lesteva bicolor. D r 0 m i U s Bon. i-maculatus L. testaceus L. . . Carabm L. F. Eur. temp. Eur. — Je ne puis considérer cet in- secte comme un Trecims, ainsi que le pense M. Hope, et c’est plutôt le Dromkis Unearis Oliv. fenestratxis . . . agilis marginellus . Eur. bor. . Eur. temp. . Eur. bor. De me tria s Bon. atricapillus !.. Car abus L. F. Eur. temp. décora .... mficollis . . . festinans . . . splendidula. . amethystina . Calleida Calleida Dej. Carabus F. . Am. bor. . Guinea. . Cayenna. . Ind. or. . Cayenna. — D’a[)rôs Schaum, c'est la aviricolUs décrite par Laporte dans ses Etudes entomologiques. ‘) 1) Parmi les Droraiides: Cnr. tnmcalus F. n’est d’après Erichsnn que variété du Drom. agilis; Car. fascialus d’après Scliaum synonyme du Droin. sigma Itossi. Car. 4-pustulalus L. est d’après sa Col. un Myceluphagus. 52 23, Ctenodactylides. Leptotracheliis Latr. Odacantha F. dorsalis . . . . Am. b or. Agra F. aenea Am. mer. Cayenna. rufipes Am. mer. atellaboides. . . Ind. or.? — Cette espèce manque dans le Musée de Copenhague. 24, Odacanthides. Odacantha F. Attelabus L. melanura L. . . Eur. Ophionea Klug. Odacantha F., Casnonia Dej. cyanocephala . . Ind. or. Casnonia Latr. Attelabus L., Odacantha F. pensylvanica L. Am. bor. 1) Je no comprends pas, pourquoi les Agra, si intimement liées aux l.eplotrachelus, ne doivent pas prendre place à côté de ceux-ci. Si la différeuco dans les parties bucales des Graphipterides, n’a pas empêché M. I.jcordaire de placer ces derniers à côté de.s Anlhiades (voyez p. 173, noie 2), je no vois plus do raison logique pour séparer, à cause de la môme raison, les Agra des Ctenodactylides. 53 Colliuris De Geer. * ' Odacantha F., Casnonia Latr.. Apiodera Chaud. elongata .... Am. mer. — D’après la Col. de Copen- hague, c’est une Casnonia Latr. et non un Cor- distes comme le imnse Hope. 25, Galéritides. Drypta F. 2) emarginala. . . Eur. mer. Calophaena Klug. Odacantha F., Cordistes Latr. bifasciata . . . Bras. Galerita F. Carabus L. americana L. America. — Dejean, Klug et Schaum pensent que c’est la Gai. geniculata de Cayenne qui a servi de type à la description de Linné. attelaboides Ent. Syst. — Africa. — Est d’après la Col. de Banks une espèce voisine de la G. africana, tandis que la Gai. attelaboides décrite par Fabri- cius dans le Syst. Eleuth. appartient au genre Omphra. 1) Le genre Colliuris a été fondé par De Geer sur la Casnonia suri- namensis, que M. Chaudoir considère comme synonyme de la Casn. rugi- collis Dej. , et non sur les espèces énumérées par Fabricius dans son genre Collyris et qui se rattachent au.x Cicindelides. 2) La seconde espèce de Drypta, énumerée par Fabricius, avait été bien avant décrite par Rossi sons le nom de Carabus dislinctus, comme l’a démontré feu le Comte Dejean. Leacb a fait de cette espèce son genre Dosera. 54 jamis Ent. Syst. — Ain. bor. — C’est la Gai ameri- cana de nos Collections. olms Zup Ilium Latr. ' Gale ri ta F. . Eur. mer. fasdolatus . . Polysticluis Bon. Galei'ita F. . Eur. mer. hirta aUelaboides. . 26, Hellüonides. Omphra Leacli. Galerita F. . Tranquebar. . Syst. Eleutli. — Ind. or. — D’après Erichson cette espèce est identique avec la Omphra pilosa Klug. Meladroma Motscli. n. g. Anthia F. umbraculata . . Ind. or. — Magnifique insecte à forme plate d’un pouce de long à peu-près. fastigialus L. . rnulilatiix. . . 27, Brachinides. Aptinus Bon. Carabus E., Brachinus F. . Cap. b. Sp. . Eur. nier. 55 Pheropsopus Solier. Car abus L., Brachinus F. himaculatus L. Tranquebar. complanatus . . Antilles. S:t Domingo. annulus .... Tranquebar. fulminans . . . Guinea. hüarisEal.Sysl. Incl. or. Brachinus Weber F. Car abus I.,. crepitans L. . . Eur. tenip. ruficeps .... Cap. b. Sp. fumans Am. bor. sclopeta .... Eur. mer. bisbùjuttatus . . Afr. equinox. — Parait correspondre au Br. â-maculalus Dej. Iripustulatus . . Siam. — D’après la Col. de Banks cette espèce est voisine du Br. marginalis SchOnh., mais non un Macroclmlus, ainsi que c’est le cas pour l’exemplaire conservé dans la Col. de Copenhague. Mastax Fischer. Brachinus F. hislrio Tranquebar. *) 1) Parmi les P.rachinides, le Br. piyer est un Melaeniis, le Br. nigri- peimis synonyme du Car. fastigialus I.inné. 56 28, Calathides. Calatluis Bon. melanocephalus vividus identique fuscus Carabus L. F. L. — Eur. Madera. — M. Schauin pense qu’il est avec le Cal. complanatus Dej. Eur. bor. Dolichus Bon. Carabus F. flavicornis . , . Eur. teuip. Sibiria.^) 29, Feronides. Sphodrus Clairv. Carabus L. F. leucophthalmus L. — Eur. Sogines Leach. Carabus F., Poecilus Bon., Feronia Dej. punctulatus . . . Eur. temp. 1) Je ne crois pas qu’il soit naturel de réunir les Calathides aux Anchomenides; d'ailleurs je ne puis trouver les squamules au dessous des tarses, dont parle M. Lacordaire, ni chez les Calathides, ni chez les Fé- roniens, qui au contraire ont le dessous des tarses garni de poils plus ou moins en brosse. En conséquence je place les Calathides après les Ozaenides, faisant suivre ceux-ci après les Brachinides; le petit genre Eustra des Ozaenides a effectivement le faciès d’un Mastax. 2) Parmi les Calathides, Car. tardas et Car. rufipes F., sont d’après la Col. de Copenhague synonymes du Car. fuscus, la première de ces va- riétés est placée par Erichson dans les Harpalides avec la supposition que dans la diagnose do Fabricius il fallait au lieu de "pedibus testaceis" dire "tarsis testaceis" mais comme cet auteur répète la même phrase dans la description de cet insecte, il n’y pas de doute que l’interprétation d’E- richson est trop hasardée. 57 Poecilus Bon. Carabus F., Feronia Dej. cupreus L. . . . lepidus . ... . , Eur. . Eur. bor. metallicus . . . . Cheropus Latr. Carabus F., Feronia Dej. . Eur. temp. striola Abax Bon. Carabus F. . Eur. temp. niger Pterostichus Bon. Carabus F., Feronia Dej. Eur. bor. Sibir. Mysodus Ziegl. Carabus F., Feronia Dej., Arachnoidius Chaud. fasciatopunctalus, Austria. vulgaris L. . . Ornas eus Ziegl. Carabus L. . Eur. — D’après la Col. de Linné c’est le môme que le Car. leucophthalmus F. et Feronia melanaria de nos Collections. Pseudomaseus Chaud. Carabus F., Feronia Dej. nigrita Eur. 58 niaurus Germ. — D’après Erichson c’est le môme Coléoptère que la Fer. anthracina 111. de nos Collections. Nous ne pouvons aucunement partager l’opinion de ce savant que le nom d’Illiger, comme étant plus répandu, doive être adopté. Platysma Bon. Carabus F., Fer onia Dej. oblomjopunctata . Eur. bor. strialula Patagonia. Anagodemus Chaud. Carabus F., Feronia Dej. terricola Germ. — Le type dans la Col. de Kiel correspond au A. picimanus Cr. Lyperus Chaud. Carabus F., Feronia Dej. aterrimus .... Eur. mer. Molops Bon. Carabus F. madidus Eur. temp. globosus Marocco. — D’après la Col. de Co- penhague, c’est un Molops noir plus grand et plus allongé que le M. elatus, et qui d’après Illiger est identique avec son striola du Portugal. elatus Eur. mer. striolatus .... Austria. 59 Zabrus Clairv. Carabus F. gibbvs Eur. mer. Pelor Bon. Blaps F. spmipes F. . . . Eur. mer. — Synonyme du Car. blap- toides Creutzer. Lirus Agass. Carabus L., Amara Dej., Leirus Mgl. , Curtonotus Steph. spmipes L. . . . Eur. — C’est la même espèce que Car. picexis F. et Amara aulica Gyllh., d’après le type conservé, dans la Col. de Linné, à Londres. alpmus Alp. Helv. — D’après Illiger c’est la variété noire du L. torridus Pz. Bradytus Stephens. Carabus F., Amara Dej. apricarius. . . . Eur. Celia Zimm. Carabus F., Amara Dej. ^ivida Eur. bor. — D’après la Col. de Co- penhague c’est V Amara bifrons Dej. Amara Bon. Carabus F. Eur. — D’après le type dans la Col. 60 de Kiel c’est une assez grande espèce, de cou- leur obscure, qui présente 4 articles aux antennes, et les pattes de couleur claire. Ericlisou la place comme variété de VA. obsoleta Dej., ce qu’elle n’est certainement pas, ayant les pattes rousses. communis .... Eur. Austria. — Est, d’apres la môme Col., VA7mra montivaga Sturm. 31, Chlénudes. Godes Bon Carabus F. helopioides . . . Eur. temp. 1) Parmi les Féronides: le Car. plams F. appartient au Car. leu- cophthalmus Linné; le Car. coerutescens L. et F. n’est qu’une variété verte du Poecilus cupreus; Car. Iricolor F. variété du Car. dimidiatus F., décrit antérieurement sous ce nom par Olivier; Car. leucophthahnus F. est syno- nyme du Car. vulgaris Linné; Car. piceus F. synonyme du Car. spinipes Linné; Car. latus F. du Car. apricarius F., tandis que le Car. ana/ù F. (sous CO nom, dans la Col. de Kiel) se trouve aussi un Car. apricarius > est évidemment en opposition avec les descriptions de cet auteur et je pense avec Illiger que c’est plutôt un Leislus qui a servi de type. — Plusieurs entomologistes ont prétendu que le Car. ferrtigineus L. était un Dradylus, identique avec r;4marfl fulva III. Gyllh., mais dans la Col. de Linné c’est un Leistus, pendant que dans celle de Kiel le Br. fulvus est étiquelté comme Car. pattidus F. Cette confusion parait, du reste pro- venir de la Col. de Banks où l’insecte se trouve effoclivement sous le nom do Car. ferrugineus, qui correspond au Car. ferruginem De Geer, mais pas à celui de Linné; Car. vulgaris présente un nom appliqué antérieurement à une autre espèce du môme genre par Millier, dans son Prodromus des Coléopt. du Danemarck, et qui correspond à VAmara trivialis Gyll. Par cette raison M. Schiôdte, dans ses Gen. & Sp. of Danmk. Eleuth., décrit l’espèce de Fabricius sous le nom /Z. 4! ZZozztz*rz‘zyz.v yz'ZZzzz.r . /Z . Z^Zz//zz?,%'fz/zzzz.y s/zZZz:iZz/f'z'//.i' •^/Z. ZZJ, • AtZ/z/z/eZz^/y/^y r/'z*/zz/Z//,Z' * // . ZZ^AzzZyzZzzz/z",*' yZAAz/'zyz.f. — /Z^ A.//zZ€zzZz/rZ^Zzz.r Zr/z/zzzz'/zZrzZzz.i: ^ ZZ< I-üIt.: ie 1. Salemoiv. ETUDES ENTOMOLOGIQUES rédijçêcs par ïïictor he DïïotscOufëRi), Lientenant-Colonel d'Etat-Major, en retraite &c. a.iui«e. IIELSINGFORS. Imprimerie ilo la SneiiHé de LiU'rature Finnoise, Imprimatur: Cnrl von SchouU \ 1 riïrvvAr . //. Ÿ,AH//f>if/M .STt/f//fi{//'/t{/hr//n.f . //. nn/tror/tôs' . //. ^ {'-i/TorerN,^ /xih-i.fio/i/i'.f . // ////<". . -v/yj \^f//o/-o/!r//‘.Ÿ rf/r/'/fft/rr , û, /'n Ny/ôfWM . Ife/y/xf . //. /, /'/y/z/to/j/fo/'f/nAi //. ..-/yj/f stfcr/'/ÿrfr • //. •^^,/,/ir/'e A /j/fxyj. ■Yy/<‘//f//i///A/. /û, Lxnr ///a/y r/e Ai At/x/yj/'o/iizcr' syi/(‘n(/K/iiA sectes qui m’apparût fut le Tachygonus Leconlei Sch. figuré dans le Catalogue de Sturm; cet insecte se tient sous les fouilles de chAtaigner. .Te pris encore un autre insecte, fort remarquable, le Tryphems lati- pmnis Germ., qui ressemble, au [iremier abord, ù cer- tains Malachides des Indes orientales, mais qui [lar la forme de ses yeux et do ses pattes ap[)artient aux Tele- phorides, il faudra donc le rayer des Malthinides p. 5 de la l:ième année de ces Etudes. Les Macratria mu- rina F., Ptüodoctyla, Cislela kc. étaient fort communes sur tous les buissons et les leuilles des arbres. VOti- — ^ docephalus, ce Curculionite à forme de fourmi, n’etait 11 pas rare non plus sur les chênes. Sur l’Aune {Ahvm Sp.?), je trouvais le Pogonocerm ou. Dendroides canaden- sis Latr., qui parait appartenir à un genre différent (lu Pog. thoracius Fischer. Dans des bolets je ren- contrai des jolis Scapliîdiens, des Euslropides et des Brachéhjlres ; et parmi des fagots, un Palamims de 2 lignes de longueur, d’un brun jaunâtre, à élytres tcs- tacées vers la partie postérieure et avec les antennes et les pattes très claires, je l’ai nommé P. pallipes; et sur la terre près des racines d’arbres, je pris un très joli Megcdops, auquel j’ai donné le nom de M. rufipes. Il a la forme du M. coelatus, mais moitié plus petit et avec les pieds entièrement roussûtres; sous l’écorce des chênes, je pris {'Arrhenodes septenlrionis Hrbst et beaucoup de Xylophages que je n’avais pas encore rencontrés jus(pi’ici. .Te prolite de cette occasion pour donner la figure d’une larve d’un Brentide venant de la Colombie et qui pourrait appartenir à Y Atr/ie.nodcs dispar. Le Scydnicœnus Zimmermanni Schaum, vit en société de fourmis, qui construisent leurs nids sous l’écorce des vieux arbres, à l’instar de VEumicrus IM- wigii, auquel du reste il ressemble par la conforma- tion de la tète, chez le mâle. Tout absorbé, que j’étais à chercher des insectes sons l’écorce des ar- bres, à déblayer leus troncs de leurs parasites, je res- tai trop longtemps exposé aux exhalaisons vénéneuses du Rkus taxkodendron; aussi eus-je près de quatre se- maines à souffrir d’un érysipèle sur tout le corps. Je quittai Atlanta avec rcgrêts, mais il était temps de penser au retour, et la chaleur rendait déjà le voyage fort gênant. Nous rendant en vaggons par 12 Aiigusta dans les Carolines, nous Cûnies fort incom- modés* par la poussière, ce qui provient du mode défectueux dans la construction du cliemin de fer. Plus nous avancions vers l’Est, plus le paysage deve- nait riant et ces magnifiques f)ins {Pinus pahistris), dont le feuillage retombe en panache, ne contribuaient pas peu au pittoresque; on remarquait aussi plus de lleui'S ([u’à la Louisiane et à l’Alabama. Les Sam- buccus étaient en pleine floraison, mais ainsi que chez nous, on ne voyait aucun insecte sur ces arbustes. Richmond, capitale de la Virginie, me rappela par sa position, certains paysages des bords du Rhin, car la contrée y est riche et très bien cultivée. Pendant ce trajet j’avais espéré trouver M. Zimmerman, l’auteur des monographies de Zabrus et Amara, et qui a quitté l’Euiope pour s’étalilir délinitivement en Amérique. Malheureusement il y a tant de villes qui s’appellent Columbus et Columbia, et ne sachant pas dans laquelle réside M. Zimmermann, il résulte (pie je l’ai com- plètement manqué, l’ayant cherché dans une des villes de cette dénomination où il ne se trouvait pas. Enlin j’arrivai à Washington, qui, je dois le dire, n’a pas [)ioduit sur moi l’impression à laquelle on doit s’attendre lorqu’on entre dans la capitale d’une grande nation. Son capitule très élevé manque de grandeur et ne présente aucun type particulier. Tout y porte ce cachet d’uniformité, que l’on remarque dans toute autre ville de l’Amérique, rien ne captive le regard, si ce n’est des milliers de roses rampantes, et couvrant jusqu’aux toits et les murailles entre les fenêtres de quelques maisons bourgeoises. Môme Fin- stiliit (le Sniilli, ce hel et utile ('(tahlissement, (',r(îati()n (l'iine ûnie (élevée et !;;éaéreuse, est entassiî dans un édifice d’une construction si bizarre, (ju’il ressemble plutôt à une prison du moyen ôge, ou à un repaire de ces anciens Barons féodaux, (ju à un institut scienti- fique. C’est par les soins de cet établissement (pie vient d’être im|)rimé le Catalogue de Coléoptères des Etats- Unis, rédigé par lM;rs Melsheimer, Ilaldemann et Leconte. Les excursions entomologiques dans les environs de cette cité, me furent plus difficiles que partout ailleurs, et afin de me soustraire à la curiosité obsé- quieuse des liabitans et pour éviter leurs questions, souvent absurdes, je dûs me vêtir le plus mesquine- ment possible, alors je me trouvais à l’abri des in- discrétions. C’est ainsi que j’inspectai les cliantiers dans la ville et tout le long du canal; là je récoltai des Capricornes, des Xylophages et des Térédiles des plus intéressants. Le Lier Juin, j’étais à Philadelphie, l’Athènes de rAmériqiie, jolie ville située sur le Delaware. La tem- pérature était encore assez basse, et les feuilles des arbres ne commençaient qu’à se développer. Le len- demain je me rendis chez le D:r Le Conte, possesseur de la plus belle Collection de Coléoptères des Etats- Unis. Il est le fils du Major Le Conte, qui a gratifié feu le Comte Uejen, d'une -si grande quantité d in- sectes de l’Americpie du Nord et cfui maintenant ne s’occupe (pie de Mammifères, de Reptiles et de plantes de son pays. M. le Conte m’acceiiillit avec la plus grande cordialité, il falhU m’installer chez lui, dans le but d’examiner sa collection, con amorc. Là, tout 14 y est représenté, n’importe la taille, et chose remar- quable, ces insectes sont récoltés et conservés avec le plus grand soin, et arrangés avec l’élégance de nos collections modernes. Il serait trop long de vous énu- mérer toutes les raretés de cette collection dont le chifire des espèces se monte à 7000, et d’ailleurs le Catalogue des Coléoptères des Etats-Unis, publié par Mclsheimer et revu et augmenté par M. M. Ilalde- mann et Le Conte, vous en donnera une idée assez éxactc pour les espèces décrites, attendu que tous les exemplaires, uniques provenant des collections des deux premiers auteurs, ornent la collection du dernier. Un plus long examen nous offre des repré- sentants de la majeure partie des genres Européens, et quant aux autres, il y en a peu qui appartiennent aux formes de l'Amérique méridionale. Les prairies de l’Amérique septentrionale, à l’instar de nos Step- pes des provinces méridionales nourrissent un grand nombre de Mélasomes; mais au lieu de Blaps, ce sont des Eleodes à la forme ramassée des premiers, ou bien à forme déprimée comme celle des Aids. Le manque presque total de Carabus est remarcpiable; on doit, je crois l’attribuer à la chaleur excessive qui règne pendant l’été; par contre, on admire de belles espèces appartenant aux genres Cicindeia, Cychrus, Sphaerodems et Scaphinohis. M. Le Conte visita, il y a quelques années, la Californie et les montagnes ro- cheuses, mais sa récolte entomologique, h l’exception de quelques espèces communes, présente des choses toutes différentes de celles rapportées par M. Wosne- sensky. — Le D:r Lea possède une magnifique col- 15 lection de Coquilles; on y admire des Unio à forme des plus singulières et dont l’Amérique seule offre plus de cent espèces: des Melania encore plus variées et c’est une espèce de ce genre que je trouvai sui- tes bords du fleuve Cumberland à Nashvillc et que je mentionnai dans ma première lettre. Au Musée d’his- toire naturelle de cette ville, on admire une magni- fique collection d’oiseaux, qui fèt donnée par le D:r Wilson, et que M. Cassin a cherché à nous fair mieux apprécier par ses publications; cette collection, la plus complète que je connaise, énumère 6000 espèces en plusieurs exemplaires. Les richesses en Paléontho- logie, qui sont l’objet des savantes publictions du D:r Leidy méritent bien l’attention de tout voyageur na- turaliste. A une des séances de l’Académie, ce sa- vant présenta la mâchoire inférieure d’un animal an- antédiluvien, qu’on avait d’abord cru appaitenir à un sanglier gigantesque, car envoyée à Londres, M:r Oven déclara (|u’elle appartenait à une espèce de Tapir; M. Leidy nous la montra en la couqiarant, avec celle d’un boeuf ordinaire et effectivement, on ne peut voir d’autres différences que des dimensions plus considé- rables. Une dent d’un cheval gigantesque, s’y trouve aussi bien conservée, ainsi que plusieurs ossements humains. Dans un journal américain, on a publié que des ossements humains, récemment d’écouverts dans la Floride, avaient été jugés, par M. Agassiz, comme ayant au moins 200,000 ans d’ancienneté! — M. Agas- siz ne m’a pas confirmé cette assertion ^ mais il m’a dit qu’il considérait ces ossements comme très an- ciens et appartenant à la race cmimsiemiê. 16 Retournons à l’onloinologie. Pendant mon séjour clioz M. Le Conte, je fus agréablement surpris de voir arriver M. le Professeur Haldemann, avec qui je correspondais déjà depuis quelques années; ce savant s’olfrit de m’accompagner chez le l):r Melsheimer. Dans ce but nous nous rendîmes d’abord à York en Pensylvanie, où je tis la connaissance du révèrent Zieglcr, qu’il ne faut [)as confondre avec l’entomolo- giste, autrichien du môme nom. Cet Américain pos- sède une riche Collection de Coléoptères indigènes, bien conservés et qu’il mit à ma disposition, avec une rare générosité. De là nous fûmes chez M. Melshei- iner. Ce nom est depuis longtemps connu dans la science et vous l’aurez trouvé déjà mentionné par Herbst et autres écrivains du siècle dernier, mais c’est de Melsheimer pôre dont il s’agissait alors; le D:r Melsheimer actuel a non seulement publié le Catalogue de Coléoptères des Etats-Unis, mais a encore décrit un grand nombre d’espèces dans les Transactions de l’Académie des sciences naturelles de Philadelphie. Vû le manque de temps, je ne pus examiner (pie les / Coléoptères et je ne saurais assez louer la générosité f / avec laquelle ce savant me gratilia des plus rares * 1 espèces, môme souvent du second exemplaire de sa \ collection, tels que: Pelecotoma, Metoecus etc. De retour chez M. Haldemann, j’examinai avec le plus grand intérêt les insectes de son Musée, sur- tout les types des espèces dont il a observé et décrits les moeurs et qu'il me sacrifia avec le plus rare désin- téressement; aussi ne puis-je que remercier hautement, nos collègues américains pour leur aimable empresse- 17 ment et pour tous les égards dont ils m’ont comblés, précieux souvenirs de mes amis d’outre-mer et qui ne s’effaceront jamais de ma mémoire. M. Haldemann, voulait absolument me procurer la Cecidomyia destructor, Say, et la larve vivante du Corydalis; en conséquence nous nous mîmes à cher- cher dans les champs et sur les bords de la rivière Sousquehanna, qui coule sous les fenêtres de sa mai- son de campagne; nous trouvAmes le second de ces insectes. Quand au premier, ce n’était pas encore la saison et on ne rencontrait que des cocons placés au pied des tiges de froment; en conséquence M. Hal- deman me sacrifia l’exemplaire unique de l’insecte parfait de sa collection. Cet ami me fit aussi obser- ver, que la Hobinia pseiidoacacia, est un des arbustes, le plus ravagé en Amérique par les insectes, ce qui me surprit beaucoup, car, comme vous le savez, chez nous en Europe c’est tout le contraire. De retour à Philadelphie, chez M. Le Conte, nous déterminâmes une partie des Coléoptères que j’avais récoltés pendant mon voyage dans la Louisiane, l’Ala- bama, la Géorgie et la Caroline; cette récolte fut riche en petites espèces, ce qui me mit à môme d’enrichir sa collection, et en revanche il me donna des espèces très précieuses. Je ne voulais pas quitter Philadel- phie, sans avoir fait la connaissance d'une entomoio- gitse distinguée. Miss Morris, connue par ses obser- vations sur la Cicada seplemdecim , le Baridius tripuncla- tus des pommes de terre, le Hylesinus du pêcher etc. Ce fut M. le D:r Ehvyti, qui eut la complaisance de m’introduire chez celte dame, où je passai une ma- 18 / tinée fort intéressante. Il me reste encore à vous / parler de la collection de Say. Après la mort de ce / savant, sa collection resta longtemps chez la veuve, puis elle fut déposée au Musée de l’Académie de Philadelphie dans un triste état, car, sauf quelques papillons, le reste avait été mangé par les mites; \ aussi ne trouve-t-on plus les types de plusieurs espè- \ ces que ce savant à décrites. L’époque de mon retour en Europe approchait, mais des affaires étrangères à l’entomologie reclamaient ma présence dans le Nord. Je partis donc pour Boston et chemin faisant, j’eus l’agrément de rencon- trer au passage d’un pont huit trains qui attendaient, et nous dûmes donc rester plus de quatre heures à attendre notre tour; temps que j’employai à faire une excursion entomologique dans les environs. Je fus assez heureux de trouver sur les feuilles du Catalpa des espèces de Mordellides à longues antennes et qui devront prohahlemcnt constituer un genre particulier. J’arrivai à Boston justement le 4 Juillet, jour aniver- saire de l’indépendance des Etats-Unis. Cette ville, ordinairement si tranquille, était dans une agitation extraordinaire, tout y était boni versé; il faut dire que dans tous les Etats de l’Union, ce jour est fêté dans les rues par d’innombrables coups de fusils et de pis- tolets; à chaque pas, ce sont des fusées qu’on lance et des feux d’artifice qu’on allume à l’exemple des Chinois pendant leur carnaval. C’est un bruit, des cris, une cohue épouvantable; tout le monde y prend part, depuis les gamins des rues jusqu’aux personnes les plus sensées. On dirait que ce jour là, il est permis 19 de faire ce qu’on vent, et chacun croit devoir donner un libre cours à ses sentiments de patriotisme, en poussant le fanatisme de la liberté à l’extrôme. Tout ceci peut être fort goûté de l’Américain, mais l’Euro- péen voyageur, qui se trouve par hasard dans une telle bagarre, n’est pas du tout du môme avis, et il court même grand risque de voir ses vêtements souil- lés, d’être bousculé, de se casser le cou par le fait de chevaux effrayés etc. A Boston, il y a un Musée entomologique, que je n’ai pu voir, pareeque M. Harris, auteur du bel ouvrage sur les insectes nuisibles de Massasuchets, et le Professeur Agassiz, habitaient hors de la ville, à Cambridge, où se trouve fUniversité. Malheureusement, M. Harris avait déjà emballé toutes ses boites à in- sectes, afin de garantir ceux-ci, des dégâts que les Anthrènes occasionnent ici, pendant l’été; elTeotivement, je n’ai jamais vû ailleurs d’aussi grands destructeurs, que les Trogoderma d‘Améri(]ue, qui en peu de temps réduisent en poudre les insectes desséchés, môme les élytres les |)lus coriaces des Coléoptères. M. Agassiz me fit voir un grand nombre de matériaux qu’il se propose de publier bientôt, et qui appartiennent aux classes des poissons, des crustacées, des mollusques et des annélides des Etats-Unis. J’ai beaucoup regretté de n’avoir pas visité M. le D;r Assa-Fitch; mais il m’eut fallu faire un trop grand détour et le temps ne me le permettait pas. De Boston, je me rendis à Albany, où le secrétaire de la société d’Agriculture de l’Etat de New-York, M. le Colonel Johnson, me reçut avec son affabilité ordinaire et me donna quelques 22 lion est surtout remarquable par les espèces des Indes orientales, de Guinée, du Cap etc. Un grand nombre de types de Fabricius, Gylicnhal, SchOnberr, Wiede- man, Klug, Germar, Dejean etc. lui donnent une valeur scientifique incontestable. M. Wcstermann a passé sa jeunesse aux Indes, surtout à Java et au Cap de bonne espérance, en y observant lui-méme les insectes et leur manière de vivre, et à ce sujet, nous lui devons des remarques très intéressantes. J'y vis entr’autres, un type du Colliuris daticornis JMannh, qui ne parait pas différer du C. crassicornis Dej; le véritable TeffJus Delgorgiid Guérin, diffère du T. Megerlei, par la forme et la rugosité de son corselet; le magnifique Platynodes Westermanni Westwood est un grand Siagonidc, qui a les élytres marquées de stries. Un type de la Nebria Geblcri donné par Eschsclioltz lui môme et provenant de Norfolk-Sound, ne diffère de la N. metallica, que par sa taille un peu plus petite. Trilobus (Elater) gigas F. do la Guinée, est un grand et magnifique in.secte de plus de deux pouces de longueur, avec les an- tennes pectinées, qui pourrait se placer à côté des Tetralobus. L'IIemirhipus fasdcularis F. est, comme je le présumais, originaire du Brésil et accidentellement transporté aux Etats-Unis. Cytilus seutellatus Eschh., d’après un exemplaire type est le Byrrhus varius du Karntschatka et de la Sibérie; Rhngodcra tuberculata Escldi., également d’après un exemplaire type, est l’insecte que j’ai sous le nom d'Usedms Incerta, tandis que le premier de ces insectes s’y trouve sous le nom de Bitoma serricollis Eschh. — Dans le musée de Berlin se trouve un autre exemplaire type de ce dernier 23 insecte et donné par Eschscholtz lui-même sous le nom de Lyetus spinicollis Eschh. in lütteris, qui n’est autre que la Rhagodera tuberculata, décrite dans le Bulletin de Moscou. 11 y a donc ici confusion complète, et il n’y aurait aucun inconvénient de. conserver les deux noms: Usechus lacerla M. et Rhagodera tuberculata Mannh., sous lesquels ces deux insectes ont été décrits. D’a- près une remarque de M. Westermann, le Scleroslomus Darwini Hope, du Pérou, se trouverait sous les pier- res, ce qui serait le premier exemple par rapport à la manière de vivre d’un Lucanide. Le Geolrupes stercorarius , présente la seconde dent ou mieux la 3:ième, au tibia antérieur, recourbée vers le bord in- terne, et Kirby l’avait en conséquence nomme G. spi- niger. Dans une autre espèce, plus allongée et plus petite de nos contrées, les jambes présentent deux dents recourbées ou placées en dessous et je l’ai nommée G. bidens. Geotrupes mutator, au contraire a toutes :les dents des jambes dirigées dans le môme sens, de môme que le G. Sylvaticus. Dans la collec- tion de M. Westermann, c’est le mutator, qui se trouve sous le nom de stercorarius et c’est aussi l’espèce la plus répandue dans nos contrées boréales, et à la- quelle devrait s’appliquer le nom de Linné. M. Wes- termann possède, plus de 300 espèces, du genre Onthophagus. Un grand Clylus nouveau y ligure comme venant du Canada; il est presque deux fois plus grand que le Clyt. arcuatus, noir, avec quatre taches jaunes latérales sur le corselet et quatre autres, divergeantes à la base des élytres, ensuite une angulaire sur chaque élytre, puis une bande transversale un peu dilatée 24 vers la suture, et une grande tache commune, de la môme couleur, occupe la partie postérieure des ély- tres. sur laquelle on voit quatre traits noirs; la lôte et les pattes sont aussi de couleur testacée, les an- tennes obscures; jG me permets de dédier cette magnifique espèce à M. Westermann en ta nommant Clytus Westermanni. La quantité des lihynchocepimlides et des Brachycej)halides (Chrysomélines) y est [)rodi- gieuse comme dans toutes les grandes collections. Les Lépidoptères et Diptères de M. Westermann sont, peut-être, encore plus beaux que les Coléoptères; les grandes espèces les plus rares de Java, de Bor- néo, de Madagascar s’y remarquent dans toute la magnificence de leurs couleurs; ces Mjÿ/stocera de Ba- tavia à pattes élancées de quatre pouces de longueur, ces Nemestrina à trompe de trois f)Ouces do longueur, quinze espèces de ces singuliers Diopsis à yeux placés sur des longs tuyaux, &c. &c., sont conservées dans un état parfait et il ne reste qu’à admirer l’habileté de M. Westermann, d’avoir pu les prendre et les con- server après un si long voyage. Le Musée Royal de Copenhague, outre la collec- tion de Sehestedt, offre encore une quantité d’insectes des plus intéressants, provenant de divers voyageurs, envoyés par le gouvernement Danois dans ses colonies Transatlantiques. On est étonné d’y rencontrer de petits insectes fort intéressants, provenant des lies de la mer du Sud, môme des Scydmamus et des Pselapliiens; je dois aussi citer de beaux insectes du Brésil, rapportés par Reihard, le quel dans ce moment, explore de nou- veau ces contrées inépuisables. Le temps me força de 25 restreindre mon attention aux espèces de Fabricius, qui m’intéressaient le plus. Le Conservateur 31. le Pro- fesseur SchiOdte, continue de s’occuper de la Faune danoise et ses collections sont très intéressantes et tenues avec une netteté remarquable: Il serait bien à désirer qu’il nous gratifiât bientôt de la continuation de ses Danemarks Eleulherata. De Coi)enhague je me rendis à Danzig pour voir la collection d’insectes fossiles du succin, appartenant à feu Berend, mais inutilement, pareeque le pro- prietaire actuel, la flile de 31. Berend, était à la cam- pagne. Cette collection, qui est maintenant à ven- dre se compose d’environ 700 pièces de Coléoptères, savoir: 26 Carabiques, 27 Brachélytres , 90 Sternoxes, 65 Malacodermcs, 59 Térédües, 47 Clavicomes, 1 Lamelli- corne, 1 Mélasome, 2 Tadicomes, 2 Ténébrionites, 75 Trachélytres , 2 Sténélytres, 31 Rhynchocephales , 54 Xy- lophages, 18 Longicornes, 97 Brachycéphales. — Une autre collection d’insectes fossiles toute aussi riche se trouve dans la môme ville chez 31. le Professeur 31enge. Je lis sa connaissance, et il me montra avec la plus grande bienveillance les belles espèces qu’il possède, me permettant de publier les observations que j’aurais occasion de faire. En conséquence je présente ici, quelques remarques que je crois dignes d’intérêt. Cymindoides sculptipennis 31otsch., forme générale de nos Cymindis, mais à élytres avec des stries crénelées et des lignes moins fortes enlr’clles et le tout transversalement strigulé, comme à peu-près 26 chez le Cymatopterus striatus. Taille de notre Oym. humeralis. Agatoides carinulatus Motsch., de forme très voi- sine de mon genre Agatus, mais avec les quatre palpes non élargies en hache et les élytres à côtes élevées distinctes. Taille environ ligne. Trechoides fascialus Motsch., forme des Trechus, mais à élytres distinctement tronquées et offrant de longs poils sur les parties latérales de la tôte, du corselet et des élytres; ces dernières présentant une bande de teinte foncée sur leur milieu. Long. Yg lign. Gyrinoides limbatus M., voisin de notre Gyrinus minutus, mais plus applali, élytres sans stries et bor- dées de jaune. Long. 1 lign. Ptilodactyloides stipulicornis Motsch., complètement de la forme de nos Ptilodactyla, mais à antennes plus longues que le corps et avec un appendice vertical à chaque article. Long. 1 lign. Paussoides Mengei Motsch., forme des Paussides, mais à antennes de 7 articles et d’une construction très remarquable, présentant une massue énorme de quatre articles en forme de tubes enchâssés les uns dans les autres et dont les trois derniers sont forte- ment élargis; la couleur de l’insecte parait avoir été une couleur foncée, avec un reflet métallique. Long. IV2 lign. Tmesiphoroides cariniger Motsch., forme rappelant un peu les Tmesiphorus et Chenniuni. Antennes à ar- ticles intermédiaires très serrés, massue composée de trois articles beaucoup plus grands. Long % lign. Ehipsinoides glabrellm Motsch., voisin par la forme 27 des Eupsinus de l’Amérique septentrionale, massue des antennes composée de deux articles distincts. Long. % 'ign- Scydmaenoides nigrescens Motsch., forme de nos Scydmaenus, do couleur noire, antennes avec une mas- sue de 4 articles. Dorcasoîdes büobvs, grand insecte de forme inter- médiaire entre les Dorcas et les Platycerus, présentant le devant de la tête bilobé. Long 5y2 lign. Cupoides tessellatus Motsch., très voisin de la Cu- pes atomaria de l’Amérique septentrionale, mais plus étroite. Long. 3V2 *• Dorcadionoides subaeneus Motsch., très petit Céram- bycine de forme intermédiaire entre les Dorcadion et les Leiopus; de couleur foncée un peu métallique, et tout l’insecte couvert complètement d’une pubescence grise, corselet transversal à côtés en angles obtus, antennes un peu plus longues que le corps. Long. 1 lign. Erirhinoides cariniger Motsch., forme des Erirhinus, mais à trompe et corps plus allongés et une carène sur chaque élytre. Liong. 1 1/3 1. Phnloidcs srydmaenifoi'mis Motsch., forme des Scyd- maenus, mais Trimere et avec l’avant dernier article des tarses dilaté en coeur, comme chez les Chrysomeli- des; massue des antennes de trois articles. Long. 2 lign. Phymaphnroides antennatus Motsch., un P2ndomy- chide de la forme deÆ Phymaphorus, mais avec le 9;ième article des antennes brusquement élargi. Long. 1 lign. 28 Los autres Coléoptères de la collection du Pro- fesseur Menge, peuvent être répartis dans les genres suivants: Dromitis, Agonum, Anchomenus, voisin de notre angusticollis, Hydaticm, des petits Hydrophüiem, Bupres- tides, Eucncmidcs, Elaterides un grand nombre, Thros- cus, Clerus, Tillus, Trogodendron, Corynetcs, Plilinus et Xyletinus en quantité, Nüidula, Catops, Cyphon beau- coup, Malacims bon nombre, Anthocomus, Mallhinus, Canlharis, Oripa, Hister, Byrrhm, Qnedius, Stenus plu- sieurs, Omalium, Tachymis, Paederus, Paussus, Bryaxis, Euplectus de la forme du E. Beichenhachii, Scydmaenus , Dorcas, le seul Lamellicorne, Passandra, Anthicus, Mor- della et Anaspis en grand nombre, Dircaea, Odonthonyx , Oedemera, très voisine de notre lhalassina, Cis, Bostri- chides très communs; Bhyzophagus, Lyctus, Tiiphyllus, Syhanus, Latridius et Corticaria en quantité, Leptura, Clytus, Saperda, Anthribus . Apion voisins de quelques espèces de Madagascar, Polydrosus, communs, Ptochus, un Cryptocephalide pendant l’accouplement, et un seul Scymnus. On n’a pas encore trouvé de Coccinelles, et qu’un seul Lamellicorne et très peu de Mélasomes. Parmi les autres insectes, il se trouve un très grand nombre de Formicides, beaucoup de Blatla et une quantité prodigieuse de divers Culicides, Cheironomus et autres Diptères; entre autres une très belle Andraena et un Bombus nain d’a peine 1 Yg ligne de longueur, que je me permets de dédier à M. Menge, en le nom- mant Bombusoides Mengei. Les petites Tineicides, voi- sines de nos genres Ilypsolopha, Nematophaga, Colio- phora, Lyonetia, ne sont pas rares. La [lartie la plus pauvre, se sont les Neuroptères, dont il n’y a que 29 deux ailes seulement. Parmi les Myriapades, il y a une très belle Lcpysma. Les Aphides se trouvent en très grand nombre, surtout le Lachus dryoides Gerraar; et parmi les quels il se trouve une espèce que je nomme Aphidioides suceifera, qui ressemble un peu à notre Apliis pimphüa, mais qui a les appendices de l’extrémité de l’abdomen très longs et dirigés vers la tête. Long, I. Il parait que c’est VAphü qui habitait l’arbre au succin, le Piniles succifcr GOppert. — Les ar- raignées sont aussi très richement représentées et M. Menge en fait une étude particulière; comme chose très remarquable, je citerai un Opüio à palpes ramiformes que M. Menge a nommé Opüio comiger. Ainsi, à en juger d’après cette collection, les espèces d’insectes qui se trouvent le plus fréquemment dans l’ambre jaune, seraient les cousins, les fourmis et le, mouches, ensuite les arraignées, puis les Hyménoptères, les Co- léoptères, les Acarides, les Hémiptères, les Podurides, les Myriapodes, les Orthoptères et les Neuroptères. Les insectes parasites n’ont pas encore été trouvés, quoi- que le succin renferme des débris de poils de ron- geurs et autres animaux sur lesquels vivent les para- sites de notre é[)oque. Les Helmintes y sont repré- sentés en très petit nombre. Concernant les restes de plantes, qu’on remarque le plus fréquemment dans l’ambre jaune, ce sony des- formes analogues à notre genre Thuja, ainsi qu’une grande quantité de Hypomycètes, connues vulgairement sous le nom de Moisissures; les véritables mousses sont beaucoup plus rares, et des Fougères on ne con- 30 nait jusqu’à présent qu’un seul échantillon, qui se trouve dans la collection Berend. Relativement à la taille des insectes trouvés dans le suncin, le plus grand Coléoptère est une Oripa (Cantliaris), plus longue que notre Oripa dispar, en- suite une Saperda de la forme et de la taille de la Dorcamorpha subcaudata Mannh., un Cymindis et le Dorcasoides qui ne dépassant pas six lignes. Le plus grand Orthoplère est une Blatta de la môme taille, le plus long Hyménoptère un Bombas et une Andraena de 5—6 lignes. Les Lépidoptères ne dépassent pas 4 lignes et les Ephémérides 8 lignes. Los Hémiptères sont généralement petits; les arraignées pas au delà de 3, et les Aptères de 6—7 lignes. A Danzig je vis encore une jolie petite collec- tion de M. Koum et une très grande collection d’oi- seaux appartenant à M. le Révérend Beck; cette der- nière est fort instructive pour nos espèces européennes, par le grand nombre de variétés et d’exemplaires transitoires qu’elle contient. Arrivé à KOnigsberg, je retrouvai mon aimable ami le l):r Hagen, ce Neuroptérologue distingué de notre époque, qui me montra une foule de matériaux qu’il venait de recevoir, ainsi qu’un assortiment le plus riche de Phryganides et autres insectes de cet ordre. Il travaillait encore à la monographie de Thermites, enfermés dans le succin, et provenant de la collec- tion Berend. M. M. Elditt et Schieferdecker, sont deux entomologistes très zélés, qui collectent principalement des Coléoptères, le premier rassemble de plus des Thysanures, qu’il prépare d’une manière tout-à-fait par- 31 ticuliére, entre deux verres, les laissant tomber sur une goutte de vernis Dammarx et les serrant entre ces deux verres, qu’il fixe ensuite, en collant autour une petite bande de papier, ce qui préserve ces ani- maux de toute influence extérieure. M. Schieferdecker possède une belle suite de Coléoptères de Madère. Pendant l’été de 1855, j’eus de nouveau l’occa- sion de faire un voyage à l’étranger, mais je n’eus que fort peu de temps pour m’occuper d’entomologie. A Berlin je fis la connaissance de M. Bouché, ento- mologiste très connu pour la partie appliquée de cette science et il me gratifia, avec une rare générosité d’un grand nombre d’insectes reconnus nuisibles à l’Horticulture et dont il possède une très riche collec- tion. Au musée de l’Université je revis M. Klug, tou- jours occupé à faire connaitre au public les innom- brables nouveautés de cette immense collection. D’a- près le Catalogue, qu’on vient de dresser, le nombre des espèces des principaux ordres serait: Coléoptères 40,000, Lépidoptères 10,000, IJémiptères 1,800, Hymé- noptères 12,000, Diptères 6,000. M. Gerstaker, le conser- vateur du musée royal, s’occupe maintenant à arranger les Rhynchocephalides. M. de Lichtenstein, me sacrifia une soirée, au Jardin Zoologique, dont il est le Direc- teur ce jardin a été bien enrichi depuis l’époque où je le vis la dernière fois. Aujourd’hui (18 Juin) les arbres étaient fortement endomagés par les chenilles de la Liparis dispar, qui avaient été attirées par le grand nom- bre de peupliers, qui y croissent. J’achetai à Augsbourg chez M. Bischoff, un lot de la récolte d’insectes rapportés de l’Amérique centrale et 32 paiement de Nicaragua par le D:r Wagner, le même qui a visité aussi nos possessions transcaucasiennes, il y a quelques années; le nombre d’espèces rapportées, est assez grand, mais la majeure partie, appartienent à des familles peu lavorisées par les entomologistes, telles que les Malacodemies , les Ëlaétrides, les Chryso- mélinés, j’y trouvai très peu de ces espèces, que j’a- vais prises à Panama et môme de celles qu’avait ré- colté antérieurement M. Sievers dans les mômes loca- lités que M. Wagner. Parmi les espèces un peu mar- quantes je mentionnerai: un joli Catascojms, avec doux bandes sinuées jaunes sur les élytres que j’ai nommé C. bifascmlus; une Meloe voisine par la taille, la cou- leur et la forme des antennes de notre M. proscara- baeus, mais presque lisse, je la nomme M. Iropicus; un grand flyfjsonolus noir avec la suture et les bords latéraux blancs, auquel j’applique le nom de H. albo- marginatus, un Pandeleteius vert, avec des écailles dia- mantées comme chez YEntyus mpcrialialü, mais qui est quatre fois plus petit, et je lui ai donné le nom de P. Wagneri, en honneur de cet intrépide voyageur, qui l’a trouvé sur les sommités alpines, des mon- tagnes de l’Amérique centrale. Parmi les autres in- sectes, que j’ai achetés chez M. Bischoff, il se trouve une forme étrange, sous la fausse dénomination de Psammetichus magellanicus; c’est au contraire un Manti- coride, qui relie les Omus aux Mégacephales je nomme ce genre intéressant: Picnochüe, dont les caractères sont: Dent médiane du menton forte, aigue, avancée; l:ier article des palpes labiaux très petit, non renflé, le dernier presque moitié plus court que le pénultième 33 et élargi vers l’extrémité qui est tronquée; labre trans- versal, inégal, marqué tle fossettes fortement impri- mées; son bord anterieur ecbancré et obtusément bidenté au milieu; tête aussi large que longue, avec une impression triangulaire entre les yeux, qui sont petits mais saillants. Antennes filiformes, l;icr article renflé. Corselet aussi long que large, en coeur, dé- primé et rebordé sur les côté.s. Ecusson manque. Elytres soudées, allongées, ovales, peu convexes; la suture, les bords latéraux et une large partie du milieu de chacune, élevées en carènes, ayant leurs intervalles opaques. Pattes fortes, tarses allongés, trois articles fortement dilatés aux antérieurs ches les mâles et garnis en dessous de brosses de poils peu serrés. L’unique espèce que je connaisse, la P.magel- lanica Motsch., est de couleur noire, avec les pattes, les antennes et la base des palpes rousses. Long. 7 lignes. Du détroit de Magellan. A Augsbourg il y a un Musée d’histoire naturelle, qui ne date que de neuf ans et qui fut fondé avec un capital de 18 florins; un des fondateurs fut M. Bischolf et dans ce moment cette société compte plus de 300 membres. Ce musée occupe tout un étage d’une maison que la ville a achetée pour cet usage et contient beaucoup de choses intéressantes en oiseaux, et poissons, qui sont tous empaillés et séchés, en co- quilles et surtout en paléontologie. La partie zoolo- gique se trouve sous la direction de l’aimable M. Leu, qui sacrifie son temps et son argent pour faire avan- cer rapidement cotte utile entreprise. A Stuttgard je fis une visite au Café Zoologique .3 34 (Je M. Werner, où les consommateurs prennent leur café ou leur bierrc en société de perruches, de grues, de paons, de poules, de canards de cormorans, d’oi- seaux de proie, de singes, môme d’un ours, &c. qui tous se promènent pcle-môle avec la société, ou se trou- vent dans des cages; étrange idée, mais pratique, puisque le Café est toujours rempli de monde. A Frankfort, M. de Hcyden me reçut, avec beaucoup de prévenance et me montra ses grandes richesses; il pos- sède trois exemplaires du fameux Centrotoma luafiiçja. A Bâle Je fis la connaissance de M. Irnhofl', au- teur des illustrations sur les genres de Hliynchocephalus. A Zurich je rendis visite à mon ancienne connais- sance, le Professeur Heer, chez lequel je vis une belle collection d’insectes fossiles d’Oeningen; il y avait quel- ques échantillons fort beaux, comme par exemple l’empreinte d’une élytre d’une Calosoma, d’un Prionus, d’un Hydrophilus , d’une énorme Nepa kc. M. Brémi me montra une petite partie de sa riche collection de métamorphoses d’insectes; je ne connais rien de pareil, à l’exception peut-être de ce qu’on peut voir chez M. Bouché à Berlin, vénérable observateur en- tomologique toujours prêt à partager ses intéres- santes découvertes avec tout le monde. Le musée public à Zurich renferme une quantité de choses pré- cieuses, môme parmi les mammifères; la collection d’empreintes de plantes, ramassée par Heer y est extrêmement riche. Le jardin botanique de cette ville, est un véritable bijou, orné d’une étonnante quantité de plantes étrangère.8 et tout cela est dû aux soins infatigables de M. Begel, qui est maintenant Directeur 35 tèrolog:lques de Linné et de Fabricius par V. de lUotschulsky *) (Coiilimiation). II. HYDROCANTHARES A, Aquatiques. 1, IIaliplides Haliplus Latr. Dyliscus F. ferrugincus, . . . Eur. Dans la Col. de Kiel, c’est bien le grand //. ferrugincus, des auteurs, tandis que l’espèce noinniée ainsi par Linné est un Hyplnjdrus. confhiens Eur. D’après la Col. de Kiel, c’est fl. obliquus de nos collections. impressus .... Eur. fulvus Eur. 1) Ayant enfin eu l’occasion, par la complaisance de M.le D-.r Schaiim à Berlin, de voir les répliques de Megerle de Mülilfeld aux notes Syno- inmiques d’illiger, j’en ai prolité dans les feuilles qui suivent. 2, Pelobides Pelobius Scli. Hydrachna F. flei'manni .... Eur. Afr. bor. 3 , Hybroporides Hyphydrus 111. Dyliscus L. Hydrachna F. ferrugineus L. . . Eur. D’après la Col. de Linné c’est une <>, tandis que le se trouve décrit par Linné dans sa Fauna Suecica, sous le nom de Dyt. ovatus. scriptns Ind. or. Ins. Bourbon. Hygrotus Steph. Dytiscus F. Hydroporus Aubé inaequalis Eur. rcticulatus .... Eur. Megerle de Mühlfeld considère cette cepèce comme la ij du H. inaequalis. obliquas Eur. Dans la Col. de Kiel l’exem- plaire étiqueté est \’H. reticulatus de nos collections. pictus Eur. Desmopachria Babington Dyliscus F., Hodroporus Aubé. ;al- vani(jue, composé de zinc et de cuivre est employé en Chine, contre les chenilles qui se développent près de la racine et remontent ensuite le tronc des arbres, et qui ne [)euvent passer outre l’anneau désigné. Con- tre les chenilles des céréales, on n’a qu'à arroser à [)lusieurs reprises le jardin potager avec du jus d’A- loe ou de tabac étendu d'eau. Contre les chenilles des champs, qui attaquent les racines des blés ou de plantes usuelles, c’est toujours à l’aide du cylindre à aplanir les chemins qu’on réussit le mieux. Fourmis. MypaBbii. On met un moiceau de chaux vive dans la fourmilière et l’arrose ensuite avec de l’eau, ce qui suffit pour détruire toute la colonie et chasser ceux qui survivent. Pour se débarasser îles fourmis qui habitent dans les chambres, on con- seille d’étaler près des endroits d’où sortent ces four- mis des feuilles de tabac ordinaire, surtout des bouts humides de cigarres, ce qui les oblige à chercher une autre habitation. A la Havanne, on conserve les aliments dans des vases et des bouteilles en verre, entourrées par des anneaux minces de zinc et de cuivre, ce qui développe un courant électrique suffi- sant, pour étourdir ou tuer toute fourmi qui s’aviserait de toucher à cette pile galvanique. Mouchas. Myxii. Outre l’eau de Cobalt dotit j’ai déjà [)arlé dans ces Etudes 1854. [). 44, on conseille aussi de dissoiulrc dans l’eau, du chlorure de mer- cure avec du sucre ou du miel; mais tous ces moyens 85 sont (iangereux, tandis qu’une fumigation faite avec la dite poudre persane {Pÿrethrum roseum et caitcasicum) est un remède innocent et très efficace; il va s’en (lire, que durant la fumigation, les portes et les fenê- tres de la chambre doivent être fermées et après un quart d’heure tout insecte est mort; ce dernier moyen pourrait aussi trouver son application dans les serres chaudes. Taons, cousins, moustiques &c. Ob04M, KOMapw, MOiuKa. Pour se préserver contre la morsure de ces insectes, les indiens de l’Amérique intertropicale se frot- tent le cor[)s avec de l’huile ou le jus de dilférentes plantes, mêlé avec de la cendre, la terre glaise dans nos contrées boréales les campagnards se ga- rantissent le visage par des masques en crins de che- val, ou bien des filets trempés dans du goudron, de de la naphte et autres matières arromatiques. Pour garantir le bétail des attaques des taons, on propose de frotter le corps des animaux avec les feuilles de la citrouille, ou bien du chanvre, ou bien avec une infusion de pommes de pin; un autre conseil est, de faire bouillir dans l’eau les feuilles du noisettier, [Corylus avellana), ou bien des fruits du laurier ordi- naire, ou bien ceux du cumin noir et d’en asperger le bétail; un troisième moyen pour le môme but, serait une infusion de feuilles d’Aloe. Puces, pucerons, tiques, pous et autres insectes pa- rasites. Bjoxn, luainn, ainu. La poudre persane est un remède excellent contre ces insectes. La mellieure manière de l’ap|)liquer est d'en faire une infusion et de laver ensuite les endroits du cor[)s attaqués par 86 ces insectes. Contre VAcarus de la galle cette infu- sion s’est montrée très efficace, ne laissant aucune des suites dangereuses, que peut occasionner l’appli- cation du mercure et d’autres poisons métalliques. Il n’y a pas de doute que ce remède pourrait être employé contre le tique des brebis, des chevaux et des chiens. Aphides et Coccus. Binn ua pacTîniaxT.. Outre la fumigation avec la poudre persane dans les serres, le Polytechnische Journal, recommande encore le résidu liquide qui provient du gaz obtenu de la houille (Steinkohlentheer); avec cet liquide on peint le bois d’une orangerie, les espaliers et les soutiens des ar- bres fruitiers. Tous les insectes, chenilles, larves, Aphides, Coccus, Araignées et môme les Colimaçons périssent de suite, et de plus, les arbres fruitiers et surtout le raisin produisent plus de fruits, môme les arbres qui avant étaient malades, par cause de ces insectes. Météorologie cntoniologique pour St. Pétersiiourg, 1855. L'hiver n’avait pas été rigoureux, le printemps passa vite, l’été commença de bonne heure et avec lui apparurent les Asteroscopus nubeculosa, les Amphi- dasis lappolaria, Orlhosia stabilis et une Notodonla nou- velle voisine, de la carmelüa, mais plus petite. Jusqu’au commencement du mois d’Aoûl le temps fut beau et sec, de manière que les chenilles d’automne se trans- 87 formèrent déjà en chrysalide dans les mois de Juillet et d’d^oût. Les Argynnis Laodice et Catocala paranym- pha, furent prises ici [)OHr la première fois, tandis que les Catocala pacta et Cidaria pyroparia furent moins communes, que l’année précédante. Vers la moitié du mois d’Août le temps devint humide et froid et interrompit le développement des insectes. Le Cossus ligniperda fut moins commun que d’ordinnaire, ce qui pourrait être attribué à la durée de l’état de chenille de ce papillon. — Fidonia piniaria et Gaslropacha pini^ au contraire se rencontraient en abondance. Les til- leuls furent complètement rongés au printemps par la chenille de la Acidalia brumaria et les bouleaux souf- frirent des ravages faits par le Cimbex tmriabilis, plus tard enfin les feuilles du Prunus padus furent attaquées par VHyponomeutha padellus Lin. (evonymellus Hdr.). (Communie, de M. Sievers à St. Pétersbourg). 23 Janvieii. Stene ferruginea dans le pain de froment. 23 Mar.s. Alusca carnaria vivante dans la cham- bre. Les Culicides commencent à danser dans l’air et les Alouettes à chanter. 27 Mars. Vanessa urlicae, Upis caraboides, Agrypn. conspersus, Ampedus sanguineus, Pellü grossa. 1 Avril. Tous les Sitophilus oryzae de l’année passée, morts. 8 Avril. Débâcle de la Neva. Les abeilles com- mencent à bourdonner. 10 Avril. Semblis bicaudata. 22 Avril. Coccinella bipunctata, Musca domestica dans les chambres. Corylus avellanae en Heur. 88 25. Avbil. Anemona pratensis en fleur. Betula alba commence à fleurir. 26 Avril. Bibes grossulann commence à déve- lopper ses feuilles. 28 Avril. Populus nigra en fleur. 3 Mai. Chez la Betula alba les feuilles apparais- sent. Le rossignol chante. 4 Mal Mycetophagns variabilis, Triphyllus bifascia- tm, Xylotcrus dornesticus. 5 Mai. Calla palmtris en fleur. Morchella escu- lenta, Viola tricolor en fleur. 7 Mai. Fra.xinus en fleur. 9 Mai. Bihes grossularia en fleur. 14 Mai. Cerasus ÿ" Sambuccus raccnwsus en fleur. Dytilus laorü. Le matin une petite gelée, et de la neige. 16 Mai. Caragana frutesccns en fleur. Qvercus peduncvlata et Tilin alba se chargent de verdure. 18 Mai. Les pommiers commencent à fleurir. 20 Mai. Syrmga mlgaris en fleur. 23 Mai. Hydroptila tacnioides et Phryganea fusca. 2 Octobre. Les Dahlia gelées. 8 Octobre. Xylina Ingrica, Gastropacha pini. 10 Octobre. Syringa vulgaris encore vert Ptinus fur (J. Brouillard. 20 Octobre. Musca domestica en grand nombre dans les chambres. TacMna carnaria très faible en plein air. 1 Novembre. Anobium paniceum. 26 Décembre. Tinea crinella. ETUDES ENTOMOLOGIOUES, rédigées pnr IHctor ï)c 3Tlot6c0uf8&g, Lientenant-Colonel d’Etat-Major, en retraite &c. 8i >,v««4ar IIELSINEFOIIS, Imprimerie de la Soriclé de Littérature t’imioise. Imprimotnr: .S. UaranowHhy. NI ETUDES ENTOMOLOGIQUES 1. Janvier. Historique. Voyages et excursions ento- mologiqnes. Entomologie Spéciale: Motschnlsky, Insectes dn Japon. Hagen, Cicades de la Russie. Motschnlsky: Sur les Collections Goléoptérologiqnes de Linné et Fabricins (Continuation). Synonymies. Le Comte Mannerheim et le Prof. Erichson, remarques snr les Staphilinites. Notices. Entomologie appliquée: Insectes utiles et nuisibles. Gaschkevitch et Notschnl- sky, snr la séricnltnre en Chine. Littérature: Ouvrages entomologiques. Météorologie. Nouveautés. Errata. I. Historique. A la mémoire de Latreille et de Bory St. Vincent. En 1794 Latreille fut arrêté à Drives et envayé dans les prisons de Bordeaux. Un jour, le médecin de ces prisons s’étonna de voir un prisonnier absorbé dans la contemplation d’un insecte, surtout dans un moment où sa tête était ménacée et il lui en fit l’observa- tion. «C’est un insecte très rare», répondit Latreille et continua ses contemplations. L’insecte fut demandé et obtenu par un jeune naturaliste de Bordeaux, M. 4 Bory de S:t Vincent ^), qui (latté de tenir cet insecte d’un entomologiste, dont le nom était déjà connu par d’honorables travaux, s’imposa le devoir de soustraire Latreille aux dangers qui le menaçaient et bientôt il eut le bonheur de voir ses démarches et celles de leur ami commun, Dargelas, couronnées du plus heureux succès: Latreille est rendu à la liberté et à la science. Un mois plus tard, il eut péri avec ses compa- gnons d’infortune qui, ainsi que lui, avaient été con- damnés à la déportation. On sait que Carrier les fit noyer dans la Gironde, disant, qu’il avait fait exécuter le décret de déportation verticalement. L’insecte qui sauva ainsi la vie à Latreille était la Necrobia ruficollis. 2) Voyages et excursions eiitomologiques. La guerre a, pendant plus de deux ans, inter- rompu ou du moins peu favorisé, nos rélations ento- raologiques avec l’étranger; cependant nos voyageurs et amateurs d’entomologie n’en continuèrent pas moins leurs recherches scientifiques. En 1853, le gouvernement russe, expédia au Ja- pon, une petite escadre, sous les ordres de l’Amiral Poutiatine, dans le but de négocier la libre entrée aux commerçants étrangers, dans ce pays hermétiquement fermé, depuis tant de siècles. Comme sécretaire et interprète se trouvait attaché à cette expédition, M. 1) Le môme qui plus tard est dévenu célébré par ses ouvrages sur les sciences naturelles et qui exécuta l’exploration scientifique de Morée. 2) Cette notice provient de la Collection de Coléoptères de M. de Zonbkoiî, collection qui maintenant appartient à M. de Buulytcheff et où la Necrobia ruflcoHis est accompagnée de ce récit intéressant. 5 Gaschkevitch , ce môme intrépide voyageur qui, il y a quelques années, avait fait un long séjour dans la ca- pitale de l’empire céleste, comme membre de la mis- sion russe, qui y séjourne constamment; c’est lui qui avait rapporté une partie des [lépidoptères et des Co- léoptères des environs de Pékin, décrits dans les deux |)remières années de ces Etudes. L’escadre russe dou- bla d’abord le Cap de bonne espérance, où M. Gasch- kevitch eut l’occasion de faire une excursion dans l’in- térieur de cette colonie Ilollando-Anglaise; ensuite on aborda l’île Java à Anger, puis Singapoor et Hong- Kong, au grand étonnemnnt des Anglais, qui ne s’at- tendaient guère à voir une escadre russe dans ces parages. Sur cette dernière île M. Gaschkevitch ob- serva une grande Cicade, qui chantait avec beaucoup de vivacité, produisant des sons tout-à-fait analogues à ceux d’un oiseau, de sorte que les Anglais, ne vou- laient pas croire, qu’ils fussent produits par un insecte. De cette possession Anglaise on se rendit à l’île Bonin- Siraa, dite de l’Archôvcque et de là à Nangasaki, se- conde capitale du Japon. Sur l’île Bonin-Sima, notre voyageur découvrit un Crabe intéressant de couleur rosée, avec des taches noires sur le dos, disposées exactement en forme d’un aigle à deux têtes des armes russes. M. Siebold avait conseillé d’agir avec la plus grande réserve, ce qui fut une des causes que les pourparlers ne finissaient pas; les Japonais assuraient que pour débattre la question d’un traité, il leur fal- lait au moins trois ans de temps. L’Amiral russe ré- pondit, qu’il attendrait môme dix ans, si cela était né- cessaire; mais qu’il ne bougerait pas de place tant qu’il n’obtiendrait aucune réponse positive. Pendant 6 ce temps, il harcelait les autorités japonaises, par de longs récits et des preuves incontestables de la néces- sité absolue, ainsi que de la grande utilité de faire cesser l’isolement dont s’entourait, depuis des siècles l’empire Japonais, au grand désavantage de son pro- pre peuple et de son gouvernement. Ces discours di- plomatiques finirent par produire leur effet sur les au- torités supérieures de ces insulaires, qui promirent d’en- tamer bientôt la question d’un traité de commerce. Après trois mois d’attente, les provisions commençant à manquer à l’escadre, l'Amiral russe résolut de quitter Nangasaki pour quelque temps et de se diriger au Sud; on alla aux îles Lu-Kiu ou Liu-Tchou, qui ap- partiennent encore au Japon, mais qui présentent déjà une végétation semitropicale. Les rivages y étaient couverts de magnifiques Pandanus et sur les élévations on voyait croître en abondance un Sagou nain. De là on passa aux îles Philippines, mais comme la guerre avait déjà éclatée, l’escadre russe fut obligée de se tenir sur ses gardes, et resta ainsi pendant un mois entier dans une baie isolée de l’île Camée-GUne, se pourvoyant de bois et effectuant plusieurs réparations indispensables. M. Gaschkevitch en profita pour ra- masser toutes sortes d’objets d'histoire naturelle. La collection des crustacées fut surtout abondante et re- marquable. Plus de 75 espèces, de formes les plus variées et de couleurs magnifiques, furent la récom- pense de ce séjour intéressant; entr’autres, notre voya- geur y trouva la carcasse entière, fraichement réjetée, d’un grand Palaemon, à couleur verte, avec des ban- des transversales noires et blanches et des taches ana- logues, Revenu à Nangasaki, l’Amiral russe déclara 7 neltement aux Japonais, qu’il ne cesserait ses démar- ches tant que le traité ne serait pas conclu. Les pre- miers demandèrent encore un délai, et l’escadre russe quitta de nouveau le Japon pour se rendre à l’est, dans la mer jaune et visiter le royaume de Corée. Arrivés au fond du golfe de Brauton, on y trouva l’em- bouchure d’un fleuve, qu’on résolut de remonter en canot. Parvenus vis-à-vis d’une ville considérable on fit halte près d’un rocher, entouré d'eau, pour prendre le thée en plein air. De chaque côté du rivage on distinguait, des miliers de spectateurs, que la curiosité avait attirés, puis la musique se fit entendre et l’on vit arriver à cheval le gouverneur de cette contrée» homme déjà âgé et de tournure agréable. M. Gasch- kevitch fut délégué à terre pour présenter ses hom- mages à ce mandarin et l’inviter à venir prendre le thée avec l’Amiral; le gouverneur accepta et on passa sur le rocher une soirée agréable. Lorsque le bon vieillard se prépara à se rétirer, l’Amiral voulut lui offrir sa chaloupe, mais le Coréin refusa, sauta sur le dos d’un de ses musiciens et traversa ainsi le fleuve. Après s’ôtre arrêté aux embouchures du fleuve Amur, où l’Amiral quitta le navire Pallas pour la fré- gate Diana, on répartit de réchef pour le Japon, en abordant la ville Khakodadi, capitale de Plie septen- trionale de l’empire; ici l’Amiral russe sans cérémonie, débarqua de suite à terre. Les Japonais le laissèrent faire et l’équipage visita la ville, les marchés et les boutiques, pendant plusieurs jours sans rencontrer d’ob- stacles. Avant le départ de la frégate, vint à bord un envoyé du gouverneur, porteur d’un écrit de ce fonctionnaire, où il était dit, que probablement les non- 8 veaux débarqués ne connaissaient pas les lois du pays , qui défendent toute entrée à un étranger et qu’il es- pérait, que dorénavant ils ne violeraient plus ces lois. Malgré cela l’Amiral ne se gêna nullement et les japo- nais ne l’incommodèrent non plus; on agisse de même à Oasaka et à Simoda, où arrivèrent enfin les com- missaires impériaux, pour délibérer sur les articles du traité projetté, qui en attendant avait été conclu avec l’Amiral américain Perry, auquel, sans aucun doute, les préliminaires russes, avaient été fort utiles. C’est durant ces délibérations, que survint cette terrible ca- tastrophe, par suite d’un tremblement de terre, qui fit, comme on le sait, naufragée la frégate russe Diana et jetta l’Amiral avec tout son équipage, sur le territoire Japonais, et c’est aussi à cet évènement que l’on doit la perte de toutes les intéressantes collections d’histoire naturelle, que M. Gaschkevitch avait recueillies, durant ce voyage. Les Japonais, quoique proclamés si in- hospitaliers, si intolérants, réçurent cependant nos com- patriotes infortunés, à bras ouverts et leur gouverne- ment s’efforça de soulager les naufragés; on leur as- signa pour demeure deux couvents près du grand vil- lage Khedda, dans la baie de Toô-Tomi du côté de l’Océan pacifique, on leur envoya de toutes parts des aliments •), on leur ouvrit un crédit, on leur fournit du bois et des ouvriers pour construire des embarca- tions, avec lesquels l’équipage russe devait retourner dans ses foyers. Sur ces entrefaites, les croisiers an- glais parcouraient toutes les mers à la recherche des 1) Consistant principaleraont en différentes espèces de blés, des canards domestiques ftc. quelques navires russes. M. Gaschkevitch était resté à Simoda, afin de confectionner le traité de commerce avec les commissaires Japonais; après avoir terminé cette importante aflaire, il fit à pied le voyage de Si- moda à Khedda, située à une distance de 50 verstes et à trois journées de marche de Jeddo, résidence de l’Empereur du Japon: c’est dans ce trajet, que notre infatigable voyageur continua ses exploitations d’his- toire naturelle, et les insectes décrits plus bas pro- viennent en grande partie de ces localités. Le terrain entre Simoda et Khedda est purement volcanique, com- posé de basait et de formations calcaires; il est tra- versé par deux crêtes de montagnes, élevées de 5 à 6 mille pieds et couvertes jusqu’aux sommités d’une végétation arborifère; les revers occidentaux, tournés vers le continent présentaient des pins, des bouleaux, des ormes et d’autres arbres dépourvus de feuilles, car on était vers la fin du mois de janvier, qui repré- sente l’hiver dans ces parages; tandis que les revers orientaux, exposés à l'influence de l’Océan étaient re- couverts de verdure et on y remarquait divers Camé- liacées, des Cinnamomées, des Thuja et autres arbres des pays semitropicaux. Les champs de blés, dans les environs de Simoda et de Khedda, sont disposés en terasses et parfois bordés de buissons de la plante àthée, qu’on n’y sait pas soigner comme en Chine et qui par conséquent donne une boisson âcre et peu agré- able au goût. Les jardins sur le devant des maisons sont souvent entourés de haies de Camélia, que l’on taille, comme ici le Cralaegus; devant les maisons même des paysans, il n’est pas rare de rencontrer des Ca- mélias de 20 à 30 pieds de hauteur; ou bien de ces 10 belles Pavlonia à fleurs bleues, en grappe. La Nandi- na domestica, nommée au Japon ”Nanten”, joli arbris- seau à feuilles de Bambous, ne manque nulle part, ainsi qu’une masse de fleurs annuelles, dont les Japonais sont grands amateurs. La vigne vient sauvage, et est cul- tivée au Japon, donnant une petite baie assez savou- reuse; les pêchers et les abricotiers y sont communs, même les bananes viennent en plein air, quoiqu’il y fait quelquefois de 2 à 3 degrés de froid et qu’il tombe de la neige, mais ne donnent pas fruits. Les orangers y croissent parfaitement bien. La culture du Sago, du riz, du Taro et des Bâtâtes y est très répandue. Ces dernières sont généralement nommées ïmô, dont les Européens ont fait un Yam. Les plantes à racines comestibles sont connues au Japon sous ditférents noms: Naga-Imô est la Dioscorea balatas, la lamano-Imô est une autre Dioscorea japo- nica (?) qui croit spontanément sur les montagnes et donne une racine qui atteint jusqu’à 7 pieds de lon- gueur; le Simano-imô ressemble au précédant et se cultive sur les îles; l’une de ces espèces grimpe ver- ticalement, l’autre s’étend sur la terre; le Sato-lmâ ou le ïmô à sucre, parait être un Anm; le Satzouma-Imô correspond aux. pommes do terre sucrées c. a. d. à nos bâtâtes jaunes; le Riukiu lmô aux bâtâtes rouges; le Khamano-imô c. a. d. l’Irnô des villages, parait être une variété de nos pommes de terre, qui au Japon est nommée Dsiagalà. Le ver-à-soie est peu cultivé au Japon et seulement dans l’intérieur du pays, par- ti Arum l’sciilenla. 2) Dioscorea japonica, ImUUas ;tc. 11 ce qu’il existe parmi le peuple une idée superstitieuse: qu’il nuit à ta pêche des poissons, industrie extrême- ment développée dans ce pays d’insulaires. Les pois- sons y sont des plus variés et des plus délicats, de sorte qu’on y a des dénominations toutes particulières pour désigner les poissons pris au filet, ceux pris à la ligne &c. Si la Chine est le pays du cochon et du chien, le Japon est celui des mollusques et des crustacées, qui font la principale nourriture du peuple. A peine la mer commence à s’agiter, que ses bords sont cou- verts par les femmes et les enfants, qui ramassent les coquilles, les sepia, les crustacées rejetées, pour sa- vourer ce maigre repas qu’elles donnent. Les femmes japonaises se bazardent même en pleine mer en petits canots, où elles plongent continuellement dans l’eau pour détacher des rochers les Galeotés et autres Mol- lusques, travail bien pénible pour lequel nos dames demandraient grâce. Des animaux domestiques, on ne connait au Japon que les chevaux, les boeufs, les pou- les, les canards; — on n’a ni brebis, ni chèvres, ni même le cochon domestique *) et fort peu de chiens. On ne consomme dans ce pays singulier ni lait, ni beurre. La récolte d’insectes a été intéressante, surtout par rapport à plusieurs espèces de Lépidoptères exactement les mêmes qu’en Europe tempérée, tels que: Papilio Machaon, Argynnis Laodice , Pierisrapae, brasstcae, Chry- sophanes Phlaeas, Colias Neriene, Liparis dispar, Clisio- 1) S’il s’est propagé quelque part au Japon, ce n’esl que pour être rendu aux Chinois. 13 campa neustria et Calpe thaliclri. La seule différence qu’on observe entre les exemplaires d’Espagne et ceux du Japon, c’est que ces derniers paraissent en général présenter une couleur un peu plus obscure, particula- rité qu’on remarque parmi les mammifères et les oi- seaux, lesquels à mesure qu’ils se répandent de l’orient à l’occident, offrent toujours leurs teintes plus claires, comme p. ex.: l’écureuil gris, le loup, le glouton, le re- nard et autres. Les exemples cités paraissent prouver combien la nature s’oppose constamment à varier la forme des espèces et que môme sur une étendue équi- valente à la moitié de la courbe de notre planète, les différences, sous ce rapport, sont insensibles; tandis que la variation en couleurs, chez la môme espèce à des longitudes différentes n’est nullement accidentelle, mais bien sûrement subordonnée à de certaines lois; de môme que la taille de ces productions de la nature, dépend des latitudes et de la température moyenne des différentes localités où elles se développent. Quant aux Coléoptères rapportés du Japon par M. Gaschke- vitch ils offrent bien peu de ressemblances avec nos espèces d’Europe et il ne s’y est trouvé que trois qui paraissent identiques avec ceux de l’occident: UAmmala obtonga, ['Anobium paniceum et Coccinella impustulata, tout le reste appartient au type chinois et des îles Phi- lippines. On sait que l’Amiral Poutiatine parvint à atteindre les embouchures de l’Araur, en passant inaperçu au milieu des croisiers anglais, qui bloquaient ces parages, et cela sur un petit Shooner, qui avait été construit au Japon, par l’équipage naufragé; on sait de plus, qu’une autre partie de l’équipage avait été ramenée au Kam- 13 tchaika, le reste enfin, et dans ce nombre se trouvait M Gaschkevitch, après un séjour de plus de six mois, quitta le Japon sur un navire de Brêmen et tomba dans les mains des Anglais; tout cet équipage naufragé, quoi- que sans armes, fut fait prisonnier de guerre, sans au- cune difficulté il est vrai, puis amené en grande pompe chez l’Amiral anglais Stirling sur la rade de Nangasaki et malgré les protestations de M. Gaschkevitch, qui prouvait qu’il n’était ni militaire, ni armé, ils furent tous menés par Hong-Kong, Singapoor, l’ile Java, le Cap de bonne esperance, l’ile St. Hélène, les îles de l’Assomp- tion, celles du Cap vert, l’île Madeira, à Plimouth où ils arrivèrent le 15 Mars 1856 ’), où de suite, par une dépêche télégraphique de Londres, on déclara à M. Gaschkevitch qu’il était libre, après une captivité de neuf mois! Le traitement que ces mes-sieurs subirent sur les différents vaisseaux anglais fut de différent genre, quelquefois peu convenable, comme par ex: sur la fré- gate Nankin, Capitaine Stuart, d'autrefois ils furent trai- tés d’une manière prévenante et conformément aux coutumes des gentlemans, par ex: sur les pyroscaphes Baracouta ^), Capt. Stirling et Styx, Capt. Bruce. Un autre naturaliste M. Schrenk fut envoyé, éga- lement en 1853 par l’Académie Impériale des sciences de St. Pétersbourg sur la frégate Aurora, pour exploi- ter nie Sakhaline et les bords de la rivière Amur. M. Schrenk toucha d’abord Rio de Janeiro, doubla ensuite le Cap Horn, remonta jusqu’ à Callao et se dirigea en- fin vers le Kamtchatka. Après la déroute des Anglais 1) Quand la paix était déjà signée. 2) Le même qui vient de bombarder la ville de Canton. U à l’assaut ,À',ilituriiii.f ixliirinltihi.rll. lllfliiil'i-inrm .-r/i l>n).rii ./A lO.liir.îr |ll).■ilt•ri cm: lO'iinU'iiiif. t'u/: et: th.c/m/.f II.Lld'tiiiii.t (laji iiiilii.< Jlii.fl'f l'I./.nlruHii,'.' ini.s'illii.i .H . s 41 bande noire, située chez les deux premiers au milieu, chez les suivants antérieurement, ainsi que tout le des- sous de l’abdomen; l’anus est jaune. Les pattes sont de teinte ferrugineuse, cuisses noires. Ailes transpa- rentes, rousses; nervures d’un brun roussâtre. Les Odonates rapportées par M. Gaschkevitch du Japon appartiennent aux genres Libellula, Calopleryx et Neurobasü; les Lépidoptères aux espèces suivantes: Papilio: Proienor F., Alcinous Klug., Sarpedon L., Xuthus L., Machaon L., Pieris: rapae L., brassicae var. crucivora Boisd., Melete Ménétr., Colias Neriene Fisch., Terias He- cabe L., Danais Tytia Gray, Argynnis Sagana Doubl., Laodice Esp., Grapta Angelica Gram., Pyramis Callirhoë IlUbn., Neptis Aceris Esp., Limenüis Sibylla, var. japon., Sa- tyrus Phaedra, Lasiommata Gaschkevitchii Ménétr., Myca- lesis Nicotia Hevvits., Ipthima Baldus Don., Lycaena Ladon Gram., Hellotia Ménétr., Argia Ménétr., Chrysophanes Phlaeas L., Pyrgm Tethys Ménétr., Agarista Slralonica Gram., Eurypyle M., Acherontia Styx Westw., Syntomis feneslrata Drury, Milleria glaucopis Gram., Calligena stig- matirosea M., Chelonia punctatella M., Liparis dispar L., Clisiocampa neuslria, Calpe thalictn Borkh., Catocala obli- terata M., Ercbus retorta Gram., rectefasciata M., Aspilales pallens M., Cidaria X. signala M., acuiaria M., Odezia humeraria M., Zerene tigraria M. 42 Cicades de la Rassie. Par le Dir Ilagen ît KBnigsbcrg. Les Cicades russes conservées dans les diverses, collections entoniologiques de S:t Pétersbourg, m’ayant été communiquées par M.M. Ménétriés, de Motschulsky et le Baron de Sacken jointes à celles collectées en Russie par M.M. Kindermann et Kolenati et qui se trou- vent maintenant dans les Musées de Berlin et de Vienne, je puis maintenant en donner une liste assez complète. 1, Cicada haematodes var. sanguinea. Ent. Zeit. 1855 p. 352. est la môme que C. Steveni Krynicki Bull, d. 1. Soc. des Nat. de Moscou. Rus. mer. Caucase. 2, C. plebeja loc. cit. p. 353. Rus. mer., ïauride, Transcaucasie. 3, C. Orni 1. c. 1856. p. 29 T. punctata F. Rus. mér., Transcaucasie. 4, C. quercula Pallas = C. Paliuri Kolen. Rus. mér. or., Orenbourg, Litt. de la mer Caspienne. C’est je crois d’une manière accidentelle, que cette espèce se trouve en Russie, sa patrie véritable étant l’intérieur de l’Asie. 5, C. hyalina F. =: C. geodcsma Kolen. Rus. mer., Tauride, Géorgie, Transcaucasie. 6, C. atra Oliv. = C. Alhageos Kolen. =: C. Gly- cyrrhizae Kolen.; Tauride, Transcaucasie et frontière de la Perse. 7, C. montana Scop. St. Pétersbourg, Russie, Si- bérie méridionale, jusque aux rivages de l’Océan paci- fique; Tauride. 8, C. admta Hagen. var. montana? Rus. mer. or., \ 43 Caucase et Désert des Kirguises. Hormi les taches sur les ailes, cette espèce ne parait pas différer de la C. montana. 9, C. porasina Pallas. Rus. mer. or., Ural mer., Sibérie mer, 10, C. tibialis Pz. Caucase. 44 Sur les Collections Goléoptèrologiqiics de Linné et de Fabricius par V, de Motschulsky. (Continuation.) 111. PAUSSIDES Paussus F. Ceracoma L. microcephalus L. . . . Sierra-Leona. IV. STAPHILINIENS 1, Proteinides Micropeplus Latr. Staphilinus F., Omalium Gyll., Nüidula Hrbst. porcatus Eur. temp. Protcinus Latr. Dermestes F., Catheretes Hrbst., Omalium 01. brachypterus .... Eur. temp. 1) Parmi les Vaumu de Fabricius, le Pam. Vmealus a été décrit antérieurement sous ce nom par Thunberg; tandis que les P. ruflcollin et tlavicornU, a|ipartieiment aux genres Callops et Laius dos Malachides. 45 2, Omalides Anlhobium Leach. Silpha F., Dermestes F. minutum Gerra. pedicularium .... Europ., Est d'après la Col. de Copen- hague identique avec Anthob. sorti Gyl\.; chez l’exem- plaire type l’abdomen est noir. Omalium Grav. Staphilinus F., Stenus F. philantus Cap. b. Sp. Acidota Grav. Staphilinus F., Omalium 01. Gyll. crenata Eur. bor. Lesteva Latr. Carabus F., Staphilinus F., Anthophagus Grav. bicolor Eur. abbreoiata Anthophagus Grav. Staphilinus L. F., Lesteva Latr, caraboides L Eur. bor. alpinus Lapponia. Geobius Heer. Staphilinus F., Lesteva Latr., Anthophagus Grav. El, plagiatus Eur, bor, 1) Les Staph. flnvipes F., tiielanocephalus F. et Stenus floralis F., qui sont des Omalium, ont été décrits antérieurement par Paykuil sous les noms de Staph. planus, brunneus et floralis. 46 3, PlESTIDES Piestus Grav. Cucujus F., Occytelus 01., Zirophorus Daim. spinosus . . maxillostts . Leptochirus Germar. Cucujus F., Zirophorus Gray. 4, Cabpophilides Carpophilus Latr. Staphilinus F., Omalium 01., Elonium Leach. striatulus Eur. piceus . . . 5, OXYTELIDES Oxytelus Grav. Staphilinus F. et Fabricius, cet insecte n’est pas le Staph. piceus L., qui appartient aux Phloeonaeus. rugosus Anglia. Phloeonaeus Erichs. Staphilinm L., Apladerus Stephens. piceus L Eur. Upsala; D’après l’individu type dans la Col. de Linné, il est identique avec Phi. caestis Grav. 47 Bledius Leach. Staphilinus F., Ocoytelus 01. tuberculatm .... Ind. or. brunnipennis .... Ind. or. 6, Stenides Stenus Latr. Staphüinm L. F., Stenus F. biguttatus L Eur. bipustulalus L. . . . Eur, L’exemplaire manque dans la Col. de Linné et je le cite ici d’après l’autorité de M. Hope. juno Eur. 7, Paederides Paederus F. Staphilinus L. riparius L Gothlandie. Dans la Col. de Linné c’est le P.brevipennîs Lac., qui est marqué de ce nom. ruficollis Eur. 1) Les Stenus spissicornis el conicus Fabr., sont d’après les types, dans la collection de Copenhague, des Nitidulaires el le St. ficus parait aussi y appartenir; il manque dans les Collections. Stenus floralis est un Omalium. 2) Parmi les espèces rapportées par Fabricins au genre Paederus: le P. riparius F. n’est pas celui de Linné; P. elongatus, brtmnipes et fili- formis sont des Lathrohium, le dernier décrit antérieurement par Paykull sous le nom de Slaph. quadratus; les P. fulgidus et tricoter sont des Xantholinus; P. fulvipennis un Othius; P. orbiculatus un Stilicus; P. meta- nocephalus une Lithocharis. 48 Stilicus Latr. Paedenis F. Grav., Rugelus Leach. orbiculatus Eur. D’après Erichson, synonyme du Paed. rufipes Grav. Lithocharis Dejean. Paederus F. Gr., Medon Stephens, Lathrobium Nordm. melanocephaium . . Eur. temp. Lathrobium Grav. Staphilinus L., Paederus F. Payk. 01. elongatum L Eur. brumipes Eur. 8, Xantholinides Othius Leach. Paedenis F., Sauriodes Dej., Gyrohypnus Mann. fulvipennis Dania. Xantholinus Dahl. ^ Staphilinus L. F., Paederus F., Gyrohypnus Kirby, Eulisus Mannh. fusdpes L Suecia. D’après la Col. de Linné c’est le Xantholinus lentus Grav. 1) Des autres Staphilinites de Fabricius, appartiennent aux Paede- rides, les Staph. angustatus et gracilis, qui sont synonymes ont été dé- crits antérieurement par Paykull sous le nom de Staph. angustatus, qui fait maintenant partie du genre Sunius. 2) Des Staphilinus de Fabricius, appartiennent encore aux Xantholi- nides, le Staph. linearis F. et St. punctulatus F., mais tous doux ont été décrits sous ces noms antérieurement par Olivier et Paykull. fulgidus tricolor . . Enr. temp. Dania. Agrodes Nordrn. Staphilinus F., Stei'culia Laporte, Araeocnemis Nordm fulgens . . . 1 pilmus . . . 9 , Staphilinides Cordylaspis Nordm. Staphilinus F., Smilaw Laporte. aurms . . . Palaestrinus Erichson. Staphilinus F. Creophüus Kirby. Staphilinus L. F. Er. maœUlosus L. . . . Eur. L’exemplaire, qui porte l’éti- quette dans la Col. de Linné, est élfectivenient l’Ocypm olens, comme le disent Westwood et Erichson, mais Linné parle de: vfasciis dneras», ce qui n’est applicable qu’a un Creophüus; aussi y en a-t-il, dans la Collection môme, un exemplaire à côté de celui qui est etiquetté. oculatiis Nov. Zeland. erythrocephalus . . Nov. Holl. hirtus L. . Emus Leach. Staphilinus L. F. Er. .... Eur. temp. 4 50 Ocypus Kirby. *) Staphilinus F., Physetops Mannh., Anodins Nordm. olms Eiir. nier. Dans la Col. de Linné cet insecte est etiquetté comme Staph. maœillosus^ mais la description dans la Syst. Naturae ne lui convient pas du tout. cyaneus Italia. pidpennis Germ. brunnipes Anglia. Staphilinus L. erylhropterus . . . Eur. Dans la Col. de Linné ce nom est appliqué au St. cesareus Cederh. et je ne vois rien dans la description de Linné qui indiquerait que c’est le St. castanopterus, comme le veut E- richson. y>Habüat in fimo» ne change rien, car on y rencontre parfois aussi le cesareus. Dans la Collection il y a trois exemplaires semblables et un quatrième, qui appartient effectivement au St. castanopterus Grav. aeneocephalus . . . Germ. femoratus Carolina. tcstaceus Am. mer. 1) P.ii nii les Staphilinus do l’abriciiis, il y a encore le Si. Irislis F. et le St. similis F., qui sont des Ocypus, mais le premier est synonyme de l'Ocyp. pidpennis F., le second a été décrit antérieurement par Olivier. 2) Des vrais Staphilinus. le St. erylhropterus F. = castanopterus Grav.; le St. chalcocephalus F. = aeneocephalus F. Enl. Syst.; les St. fos- ,sor F. et chloropterus F. ont été décrits antérieurement sous ces noms par Scopoli cl Panzer. Il y a encore chez Fabricius un Staph. uhnineus, qui apparlienl au genre Astrapaeus, mais qui a été décrit antérieurement par Rossi comme St. ulmi. 51 Trichoderrna Stephens. *) Staphilinus L. F. Er. rnurina L Eizr. l)’a[)rès la Col. de Linné c’est la Trich. nebulosa F. viduata Carolina. Erichson la considère com- me identique avec le Staph. maculosm Grav. Belonuchus Nordm. Staphilinus F. haemorhoidalis . . . Am. mer. rufipennis Am. mer. D'après Erichson c’est le B. formosus Grav. Philonthiis Leach. Staphilinus L. F., Bisnius Steph. politus L Eur. Dans la Col. de Linné c’est le Phil. aeneus Rossi, Grav., Er., qui se trouve ainsi étiquetté. splendens Germania. varions Eur. bor. nitidus Dania. cyanipennis .... Gallia. marginatus .... Eur. bor. fulvipes Germ. analis Dania. D’après Erichson le même que le St. scitus Grav. tennis Germ. I) Parmi les Staphilinides de l'abrichis qui doivent rentrer dans le penre Trichoderrna', il y a encore le Staph. nebiiloms F., qui a élé dé- crit antérieurement par f.inné, comme St. rnurinm et le St. pubeeeemt F., décrit antérieurement sous ce nom par De Geer. Qiiedius Leach. Staphilinus F., Haphirus Steph., Microsaurus Dej. fulgidus Germ. flavescens Eiir. bor. Correspond d’après Erich- son an St. impressus Panz. Fr. 36. 21. Velleius Leach. Staphilinus F., Quedius Er. dilntatus Saxonia. Oxyporus F. Staphilinus L. rtifus L Eur. maxillosus .... Germ. 10, Tachyporides Mycetoporus Marsh. Staphilinus F., Oxyporus F., Ischnosoma Steph. mordarius Eur. D’après Erichson le môme que le Mycet. lepidus Gyll. Boletobius Leach. 2) Staphilinus L., Oxyporus F., Tachinus Grav., Megacronus Steph. 1) ne.s Oxyporus de Pabricius, il n’y a que le rufus et le maxillo- sus, qui appartiennent effectivement à ce genre, toutes les autres espèces sont des Tachyporides. L'Oxyporus dimidialus, n’a pas été retrouvé dans I Collection et n’a pas pu être reconnu; probablement c’est un Ta- cliyporus. 2) Des Oxyporus de Fabricius qui rentrent dans ]& Boletobius l’Ox. lunulatus F. = Staph. atricapillus F.; l’Oxyp. thoracicus F. = Oxyp. pyymaeus F. 53 lunulatus L Eiir. D’après le type dans la Col. de Linné, c’est le Staph. atricapillus F. trimaculalus .... Dania. pygmaeus Dania. Tachinus Grav. Staphtbnus L. F., Oxyporus F. silphoides L Eur. bor. Ellipsotomus Motsch. 1845. Staphilinus L. F., Oxyporus F., Tachinus Gr. lignorum L Suecia. D’après l’exemplaire con- servé dans la Col. de Linné il parait être iden- tique avec l’Oxyp. flavipes F. rufipes L Eur. L’exemplaire dans la Col. de Linné ressemble au Staph. rufipes DcGeer, mais sans taches rouges sur les élytres, tandis que les épines anales sont identiques. Westvvood le considère comme le Tachinus rufipes Erichson. subterraneus L. . , Eur. bor. hipiistulatus .... Germania. marginellus .... Dania. Tachyporus Grav.^) Staphilinus L., Oxyporus F., Panz chrysomelinus L. . Eur. 1) Des Oxyporus de Fabricius qui appartiennent maintenant au genre EUipsolomus , tOxyp. rufipes F. a été décrit anléiieurement par De- fieer comme Staph. rufipes; l’Oxyp. marginalus F. = Staph. subterraneus L. 2) Pour les Oxyporus de Fabricius, qui font maintenant partie du 54 ohlusus L Gorm. flavipes L Eur. D'après la Col. de Linné c’est l’Oxyp. hypnorurn F. fraichement éclos. brunneus Gerin. ? dimidiatus .... Germ. Conosomus Motscli. Staphilinus L., Oxyporus F., Tachyporus Er., Conunis Steph. littoreus L Gothland. tcstaceus Gerni. 11, Aleociurides Gyrophaena Mannh. Staphilinus L., Aleochara Gyll., Bolitochara Mannh. boleti L Suecia. D’après le type, dans la Col. de Linné, c’est un insecte de couleur testacée, avec une bande noire sur l’abdomen, qui pour- rait s’accorder avec la Gyr. affinis Sahlb. West- wood le détermine comme Gyr. niinima Er. Homalota Mannh. Staphilinus F., Ceranota Steph. brunnea Eur. bor. genre Tnchyporys, il y l’Oxyp. nnitlis F. = Siaph. obtusus L.; Oxyp. mela- nncephalm F. = Stapli. chrysotnelinus I..; Oxyp. mmulus F. = Oxyp. hy- pnonim 1’. =: Stiipli. flavipes L. 1) l'iirini lo.s 0,cypvrus pnbeseens do F.djricius. l’Oxyp. cellaris F. = Oxyp. bhnnculalus F. = Stnpli'ühms liltorcus !.. Le nom Connrus ayant été employé anlérienremenl pour nn genre d’oi.sean\; je l'ai changé en Conosomus. 55 Aslilbus Dillwyn. Staphilmus F., Dnisüla Leacli., Mymiedonia Er. eanaliculata .... Dania. Myrmedonia Er. ’) Staphilimui F. obscur a Ind. or. Atemeles Dillwyn. Staphilinus F., Goniodes Kirby, Lotnechusa Ei'. emarginata .... Gallia. Lomechusa Grav. Staphilinus F. strumosa Saxon. Aleochara Grav. Staphilinus L. F. sanguinea L. ... Suecia. D’après la Col. de Linné c'est une Aleochara à élytres rougeâtres et qui pourrait être identique avec l’A. laevigata Gyll. fusdpes Eur. Des Staphilins décrits par Linné, deux seulement n’ont [)as été reconnus ou retrouvés dans sa Col- lection, et restent par conséquent indéterminés: le Staph. (larescens et le St. cantharellus. Ceux décrits par Fa- bricius ont pu être reconnus positivement, à l’exception seulement de l’Oxypoms dimidiatus et du Stenus ficitë et parmi eux il faut observer les suivants, qui quoi- 1) .Vu genre Hunnt’doma appartieiil le Stapliiliniis Umbalus F., mais il a été décrit antérieuremcul par Paykiill, sous le même nom. 56 que. Brachélytres, ne sont pas des Stapliilins: Staph. trcmiœrnis d’après M. Schauni est un Tyrus, Stenus spissicornis , conicus et ficus, qui tous trois appartiennent au genre Conotelus des Nitulaires; mais en revanche il y a quelques vrais Staphilius que Fabricius avait placés dans d’autres familles, ainsi que: Cucujus maxillosus F. = Leptochirus. — spinosus F. = Piestus. Carabus abbreviatus F. = Lesteva. Silpha minula F. = Anlhobium. Demieslcs brachyptenis F. = Proteinus. — pedicularius F. = Antliobium. V, PSELAPHIENS Tyrus A u b é. Stap/iilinus F., Pselaphtts Reichb. crasskornis .... M Schaum dit que d’après la Col. de Copenhague c’est un Tyrus rnucronatus Pz., ■ tandis qii’ Erichson prétend que sous ce nom, il i! y a dans la Col. de Fabricius une Aleochara. Bryaxis Leach. Anlhicus F., Pselaphus Reichb. sunyuineus . 1) Ici je crois devoir remarquer que Ericlison et Aube, avaieiil luélciidu que mon Hrynxis lumimta n’elail qu’une abiiormild de la fe- melle du Hr. sanguinea, et M. Aube voulait s’en être convaincu par autop- sie; tandis que moi, ayant observé un accouplement, considérai l’individu pourvu d’une lamelle comme le mâle et non comme une femelle. Mainte- nant. ayant examiné attentivement les l’sélapliiens de la Collection du Musée de llerlin, conservés encore dans l’ordre où les avait lai.ssés feu 57 Batrisus Aubé. Anthicus F., Pselaphus Reich b. dresdetisis D’après M. Schaum, c’est le Balr. venustus fraichement éclos et conservé dans la Col. de Copenhague. VI, ScYDMAENIDES Microsteinina Motsch. Anticus F., Scydmaenus Schaum. *) bicolor Cette espèce ressemble beaucoup à la Microstem, tarsata M. & K., dont elle a la taille; têle et corselet un peu plus foncés, élytres rous- sâtres. Quatre articles arrondis et séparés les uns des autres, forment la massue des antennes. Dans la Col. de Kiel elle se trouve sans étiquette. Krichson, j’y apperçus toute une rangée de mon Br. laminata, soigneuse- ment séparée de la Br. sanguinea et parmi lesquels les et les étaient étiquettés à part. Sous uu des mâles, il est marqué de la propre main d’Erichson: var. peclore lamina porrecta armato; preuve évidente que E- richson attribuait la lamelle aussi au (j' et non à la femelle comme le prétend M. Aubé. Comme, d’après sa promesse (Wiegman. Archiv p. 50| Erichson devait s’en assurer par autopsie et qu’il s’est bien gardé de publier ses observations, il y a raison de présumer, qu’il s’est, lui même, assuré de l’opinion que j’avais émise, considérant la Br. laminata, comme espèce différente de la Br. sanguinea. M. Fondras de Lyon a fait les mêmes observations. 1) Ce nouveau genre, que j’ai séparé des vrais Scydmaenus, se di- stingue par ses mandibules fortes, bidentées, le l;ier article des tarses antérieurs dilaté chez le le 4;iéme article, des palpes maxillaires très court üc., comme je l’avais déjà décrit et figuré, il y a quelques années, dans un ouvrage critique sur les Scydmaenides, que j’avais envoyé à M. le Prof. Trôschel à Bonn, comme réponse aux attaques continuelles, dont j’ai été constamment le sujet dans les Wiegmans Archiv, qu’il rédigeait. Ce qu’il en a fait ne m’est pas connu, mais il parait, qu’il est plus com- mode do critiquer, que d’avoir le routage de supporte le.« répliijues. 58 Scydmaenus Latr. Anthicus F., Pseluphus Hrbst. minutus D’après la Col. de Kiel, c’est bieu le Scydm. hirticollis 111. Eumicrus Laporte. Anthicus F., Sajdmaemis Schauui. Hellviyii. Mastigiis Illig. Plinus F., Nolaxus Thunberg. spinicomis D’après le type conservé dans la Col. Banks, il appartient à ce genre, mais je n’ai pas remarqué les épines aux cuisses que figure Olivier. 59 Synonymies. Remarques du Prof. Erichson sur les Staphilinites types du Comte Mannerheim. Le Comte Mannerheim avait communiqué, tous les types des Staphilinites qu’il avait décrits dans ses «Prém», à Erichson, mais bien après la pvdjlication du grand ouvrage de ce dernier. Une partie des remarques de ce dernier ont été publiées par le Docteur Schaum dans la Gazette ent. de Stettin, avec la prière de com- muniquer les autres, s’il en éxiste. Je remplis main- tenant cette tâche, en publiant sans aucun changement, toute la liste, que je tiens pour cet effet de feu Man- nerheim. Je pense que M. Kraatz pourra en profiter pour restrindrc plusieurs de ces espèces, qu’il croit nouvelles. (le Rédacteur.) Déterminations et remarques: du Comte Mannerheim du Prof. Erichson Bolitochara subpubescens — Tachiusa umbratica. Kirby. Ücalea [irolixa Gyll. (type) = picata Steph. = badia Er. — crassicornis Gyll. == Homalota vestita. (type) (’alodera protensa M. = humilis foi'te; diffère par son corselet plus al- ftU Calodera ruficornis M. Tachyusa flavitarsis Sahlb. = (type) — carbonaria M., = possédant un bon nom- bre d’exemplaires par- faitement semblables, je la considère comme espèce distincte. Tachyusa urnbratica Er. = — coerulea Sahlb. = Calodera testacea M. = Je fus induit en erreur par Gyllenhal, qui m’en- voya sous les nom dAleo- chara reptans une tout au- tre espèce. Phlaeopora corticalis Gr. = Homalota graminicola == — rigidicornis? Er. linearis var. = (type Gyll.) — longiuscula M. = — maritima Eschh. = — planiuscula M. = — terminalis Gyll. = (typ«) longé, avec une impres- sion plus visible et par ses antennes plus fortes, humilis, mais avec l’im- pression sur le corselet plus marquée, chalybea Rudd. Er. chalybea Rudd. Er., l’ex- emplaire parait être mal développé. urnbratica. coerulea (pas chalybea Rudd.) Phlaeopora reptans Grav. corticalis. graminicola. angustata. vestita. n. sp. linearis. elongatula Gr. var. fil Homalola exilis M. = elongatula var. — oblonga M. = elongatula var. toutes ces trois espè- ces ne sont par dutout des variétés. — linearis M. = aequata Er. — linearis Gr. = linearis. — depressiusculaM.= plana Gyll. — omaloides M = plana, espèce nouvelle de l’A- mer. bor. — molesta Dej. = festinans. (type) — complana M. — elongatula var. espèce différente de- longatula. — circellaris? Gr. = n. sp., voisine de la dr- cellaris, mais plus petite, de la Crimée. — inquinalis M. = circellaris var. — compressa M. = plana Er. — marina M. = obscurella Er. — sericansM. var.a.= oblonga. ' — luridipennis M. = elongatula var. j’en doute fortement. — socialis Payk. — socialis & sodalis — castanoptera M. = socialis var. longicornis. d’après moi , certaine- ment une espèce parti- culière. 1' ' - sericans Gyll. == vestita. var. b. (type) 62 Honialota atranientaria (le la Col. Gyll. = socialis. — nigritulaM. var. 1). = excavata var pas l’excavata. — axillaris M. = ochracea Er. — fulvicornis M. = analis. — excavata Gyll. == excavata. — atramentaria Kirby = atrarnentaria. — aenescensZetterst.= atramentaria. — gemina Es. = gernina. — MannerlieimiiSahlb. = subsinuata. puberula M. elongalula Gyll. = analis. var. b. (type) parait être une espèce distincte. — teres M. = analis Gr. — exilis Er. = excavata var. — inconspicua Er. = celata var. — cauta Er. = cauta. — celata Er. = celata. — anceps Er, == anceps. — clancula Er. = fungi. — longicornis Er. = longicornis. — validicornis M. = longicornis var. — lividipennis M. = lividipennis. — extensicollis^M. = viduata. — fungi Knach. = fungi. — obfuscata Gyll. (type) = aterrima. — sericata M. = aterrima var. trèsprobablement espèce distincte. 63 Ilornalota parvula M. — impressifroiis M. = espèce distincte. Oxypoda pellncida M. = Mon nom a certaine- ment la priorité. — lateralis M. = — opaca Gr. = — melanaria M = — umhrata Gyll. = — procerula M. = — alternans Gr. = — hrevicornis M. = — abdominalis (Sphaenoma) M. == — pallida M. = j cingulata M. = (annularis M. Parait être différente de la helvola. — obfuscata M. = — cuniculina Er. = — corticina Er. == — reptans Gyll. = (type) — longicollis M. = — elongatula M. = n. s[). voisine de FH. or~ phana, corselet avec une ligne imprimée au milieu et plus rétréci postérieu- ment. atramentaria, mais avec le front plus fortement imprimé, infuscata Kellm. infuscata var. opaca. Homalota testudinaria Er. umbrata. longiuscula. alternans. cunicularia. togata Er. helvola. helvola. promiscua. cuniculina. corticina. analis. Homalota languida prolixa. «4 Oxypoda siitiiralis M. = ii. sp. de la Crimée. — confinis M. = Homalota .subsinuata. — pulchella M. = voisine de l’analis, mais avec des antennes élargies. — haeraorhoa M. = promiscna. — gilvicornis M. == une Homalota, qui m’est inconnue et voisine de l’H. elongatula. — sanguinicornisM. = suturalis var. — Steveni M. == suturalis var. Je doute fortement que ce soient des variétés. Aleochara intricata M. == bipunctata var. minor. — castaneipennis Esch. = moesta var. Plus que douteux qu’un insecte d’Amérique puisse être une variété d’une espèce européenne! — fumata Gr. M. == moerens. — bisignata Et. ' == bisignata. — lanuginosa Grl — lanuginosa. — villosa M. = moesta. — moerens Gyll. = moerens. '| — haemorhoidaiis M. == moesta. ' — curta Sahlb. (type) == fumata. — laevigata Gyll. = laevigata. — brevipennis M. = brevipennis var. Microcera inflata M. — Oligota subtilis. Il faut donc adopter le nom générique le plus 1. ancien. »5 Gyrophaena elongatula M. — affinis M. — * polita Gr. — advena M. trouvée vivante dans une boite qui venait du Cap. = n. sp. = affinis. = polita. = Oligota subtilis var. minor. — boleti L. = boleti. Placusa pumilio Gyll.(type) == pumilio Gr. — pumilio Grav. = n. sp- — atrata M. ==;= Hoinalota clancula Er. — humilis Er. ^ — autumnalis var. — infima Er. • = — autumnalis var. Hypocyptus laeviusculusM. — laeviusculus. Tachyporus abdominalis Gyll. =s abdominalis. — nigriceps M. hypnorum , exemplaire Douteux! fraichement éclos, chez lequel la tête est salie. Tachyporus erythropte- rus Pz. brunneus. — hypnorUm F. hypnorum. — chrysomelinüs L. = chrysomelinus- — chrysomelinüs var. 1). Gyll. (type) = tersus var. — humerosus Knoch. = tersus var. — ruficollis Gr- = transversalis Gr. — pusillus Gr. = pusillus. — pusillus var. b. Gyll. (type) = scitulus. ruficollisGyll.(type) == transversalis. 5 «6 Tachinus laticollis M. = — humeralis Gr. var. c. = — hipustulatus F. == certainement pas frigidus. — rnarginellus F. = — pallipes Gr. = — intermedius M. = — fimetarius G. = — collaris Gr. = — punctipennis M. = espèce distincte, par la ponctuation des élytres. — propinqua M. = — alpinus Escli. = c’est douteux que cette espèce des Alpes de la Suisse, soit identique avec celle de l’Amérique. Bolitobius pulchellus M. = parait, être une espèce réelle. — exoletus Er. = Mycetoporus longulus M. — — amoenus M. = ces deux espèces pa- raissent ne pas être des variétés. — lateralis Kunze = — splendidusvar.b.M. = — pronus Er. — — splendidus Er. — — pallidus M. = rufipes? var.? humeralis. frigidus var. rnarginellus. pallipes. rnarginellus (j". fimetarius. collaris. elongatus var. frigidus frigidus lunulatus var. où la base des élytres est rouge jusqu’à leur milieu, exoletus. lepidus var. longulus var. lepidus. splendidus. pronus. splendidus. splendidus. «7 (nilicornisPavk. var. = pilicornis. Üthius { „ (allernans Gr. — id. var. nigriceps M. == pilicornis var. — macrocephaliis Eschh. = n. sp. — californiens Eschh. = pilicornis, bien voisin. Xantholinus punctulatus Payk. = punctulatos. vit dans le fumier. — ochraceus Gyll. = ochraceus sp. div. vit seulement dans le bois pourri. — parvulus M. = à peine distinct de l’o- chraceus. Leptacinus paru m puncta - tus Gyll. = parumpunctatus. — procerulus M. = batychrus. arcticus? En des Iles Kouriles = n. sp. différente de l’arcti- orientalis Motsch. eus: le corselet ressem- ble à celui du Si. maxil- losus, chez lequel il est plus allongé, les élytres aus.si plus longues et plus fortement velues. — inauratus M. = rntirinUs. plus cuivreux et à éty- tres plus courtes que l’espèce d'Europe — rugifrons M. == erythropterus. Ocypus similis Gr. = similis. — erythropus M. = brunnipes. Staphi- linus Ocypus uralensis M. = — chalcocephalusDej.= — sericeicollis Mé- tiétr. Fald. == — protensus Ménétr. Fald. = — angustatus Dej. = PhilontiiscalifornicusE.sclih.= — rotundicollis M6n. Fald. = fuscatus var. picipennis. eu P relis. ater. luorio. furvus Nord ni. scutatus. — alratus Gr. = — lucens M. = — fuscipennis M. = — subfuscusGyll.(type)= — albipes Gr. = — rigidicornis M. = — varians Gyll. = — immundus M. = — irregularis M. = douteux! — dimidialus Sahlb. = — opacus Gyll. (type) = — agilis Gyll. = — debilis Gr. — — ventralis Gr. = — quistpiiliariiis Gyll. = — rivularius Dej. (type) = — nanus Gyll. = — Siegwaldii M. == — micans Gr. = — ininiatus M. Cauc. = — fulvipes F. == atratus atratus iJ. poli tus. uiiibratilis. albipes. cephalotes ij. ebeninus Gr. var. ebeninus. sordidus var. caucasicus Nordni. varians Payk. varians. debilis. ventralis. quisquiliarius. quisquilarius. splendidulus Gr. n. sp. micans. salinus Kiesenwetter. fulvipes. 09 Pliilonlus alerrinius Gr. = aterrimus. — albionicus Esch. = n. sp. — niultipunctatus M. = punctus. — punctus Gyll. M. = parumpunctatus Er. — planatus M. = elongatulus Er. jochripennisMénéti ^ue* ‘u®|pQp.,jjg Dabi. Dej. = lulgidus var. — variabilis var. c. Gyll. = xantliopus. — ■ luaurus M. = xauthopus var. espèce distincte! — laevigatus Gyll. = laevigalus. — nigritarius Ménétr. = frontalis Nordm. var. — tristis M. == molochinus var. — vicituis Ménétr. = molochinus. — maurorul'us Gyll. = umbrinus. (type) — inaurorufus M. = attenuatus. est une espèce parti- culière, à la quelle j’ai donné le nom de Ph. gilvipes. . — attenuatus Gyll. = attenuatus. (type) — boops Gr. = boops. Scimbalium anale Dej. =■ anale. Lathrobium rufipenne M. = fulvipenne Gr. — fulvipenne M. == fulvipenne var. (quadratum Payk. = quadratuni. (terminale Gr. — punctatum Zetterst. = punctatum. Stilicus confiais M. = rufipes. — affinis Er. — affinis. 70 Stilicus orbiculatus Payk. = aftinis. Sunius angustatus Stenus biguttatus F. — biguttatus Gyll. M. — maurus M. — ater Dabi M. — seniculus M. u’est pas le carboiiarius. — buphtlialmus Er. — borealis M. ce n’est pas l’opacus. — inaequalis M. également nouveau, — cinerascens Er, — niger Dabi. M. — carbonarius Gyll. (type) le nom de Gyllenbal est plus ancien. — aemulus Er. — canaliculatus Knoeb — opacus Er. — boops Gyll. — ' providus Er, — argus Gr. — bumilis Er. — circularisGyll. (type' — pumilio Er. — bifoveolatus Gyll. — [)roboscideus Gyll. (type) = angustatus. = biguttatus. =î= bipunctatus Kirby. — juno (S — ater. = carbonarius. = bupbtbalmus. = opacus. =f= bupbtbalmus. cinerascens. opacus. = cinerascens. tarsalis l.jungb. = aemulus. = canaliculatus. = bupbtbalmus. = speculator Knacb. = providus. = argus 2- = bumilis. = declaratus. = pumilio. = bifoveolatus. = impressus. — tarsalis. 71 Il me parait en géné- ral que dans les Sténides, si difficiles à distinguer, Erichson a commis beau- coup d’erreurs; notre in- telligent Maklin a étu- dié scrupuleusement nos espèces de Finlande et il a découvert plusieurs espèces nouvelles. EvaesthetuslaeviusculusM. = Bledius taurus? == — elongatus M. des environs de St. Pé- tersbourg == — fracticornis = — femoralis Dj. Gyll. = — castaneipennis M. = — fuscus Steven = — pallipes Gr. M. = — talpa Gyll. = — arenarius Payk. = Platysthethus mordax Sahlb. (type) = Oxytelus carinatus Pz. Gyll. = — carinatus var. b. Gyll. = — carinatus var. c. M. = — piceus Er. = — longicornis M. = — sculpturatus Gr. = — piceus Gyll. M. (type) == n. sp. hinnulus. n. sp. fracticornis. femoralis. opacus. nigricans var. fracticornis (immaliirus). talpa. arenarius. morsitans rugosus. rugosus (J var. rugosus. piceus. sculptus. sculpturatus. luteipennis. 72 le piceus d’Erichson u’habite pas le Nord, et n’est par conséquent pas l’espèce de Linné. üxytelus depressus Gyll. = complanatus. — fuscipennis M. = n. sp. de Sitka. — nitidulus Gr. = nitidulus. — pusillus Mann. = de[)ressus. IMdoeonaeus caelatus var. b. Gyll. caelatus. Trogophlaeus corticinus M. = riparius. — corticinus Gr. = corticinus. — gracilis M. = tenellus. — fuliginosus Gyll. = tenellus. (type) Taenosoma pusilla Gr. M. = Omaliura pusillum Gyll. napponicusM.= alpinus F. Anthophagusunandibula- ( ris Gyll. — alpinus M. = omalinus Zetterst. Lesteva pubescens M. = bicolor. Arpedium quadrurn Gyll. = quadrum. — sibiricum M. = quadrum — brachypterum Gr. = brachypteruni. — caspicum M. = Anthobium triviale. Hetcrops testaceum Eschh. = n. sp. de Sitka. Olophrum boreale Payk. = boreale. — consiniile Gyll. = consimile. Oinaliuin Oxyacantba M. = rivulare var. douteux! — Viburni M. — Salicis M. var. = florale. 73 Oinaliuni nigruni M. var. — florale M. var. — nigruni Gr. — lineare Zetterst. lanatum Gyll. ^doplanatum Gyll. f var. c. — concinnum Marsh. — monilicorne Gyll. var. b. (type) (deph — yrlnnU' = florale. = nigruni. = lineare. — deplanatnni. = concinnum. planuin var. pallida, ma- jor. — planum Payk. planum var. minor. Anthobium fimetariumE8ch.= Latriinaeum n. sp. deSilka. — lapponicum M. = llavipenne. — pathos Eschh. = n. sp de Sitka. Micropeplus staphylinoi- des Gyll. (type) = tesserula Curlis. Presque toutes les espèces énumerées ici, ont été prises en Russie et notamment la plus grande partie en Finlande, ce qui donne à cette liste une valeur d’autant plus générale, qu’elle contribue essentiellement, par sa détermination vérifiée, à élargir nos connaissances sur la distribution géographique des Staphilinites. Notices, Harpalites laevigatus F. , Broscomorphus terricola Bon. , Br. arenarius Bon. et autres Scaritides parallèles et al- longés, présentent sur les bords latéraux des deux 74 avaiils-derniers segments de l’abdomen, des taches jaunâtres assez distinctes; serait-ce un appareil lumi- neux, pour ces Coléoptères nocturnes? Ludius germanus L. est un insecte fortement car- nassier, et je l’ai vu en Juin à 8 heures du soir, dévorer l’abdomen d’une grande Epeira, encore vivante, mais dé- jà affaiblie. M.M. Ménétriés et Sievers étaient présents. Lamprohiza splendidula L., se nourrit, à l’état de larve, de l’animal des Cyclostoma et autres coquilles terrestres, présentant ainsi une manière de vivre ana- logue aux Drilus, dont les femelles et les larves man- gent des Hélix. Serropalptis barbatus Schall. (striatm Payk.) est un insecte nocturne, qu’on doit chercher avec une lan- terne sur les troncs de bouleaux. (Gom. de M. Obert). Gibbium scotias F., a été trouvé dans l’intérieur de TOliva inflata, provenant d’Egypte, après que la coquille eut été sciée en deux. Il parait que la larve y avait vécu et conçue sa métamorphose. (Com. de M. Pape à S:t Pétersbourg). Acherontia alropos L., est très commun à Odessa, en Bessarabie et sur l’île de Malte, de sorte qu’à l’é- poque de son apparition, on peut en faire tomber de chaque arbre. 11 est curieux, que les chats en soient friands, tandis qu’ils recherchent bien moins le Sphinx Nerii. (Com. de M. Iven). Harpyia vinula L., parait rester quelquefois plu- sieurs années à l’état de chrysalide. II y a donc dans la nature des conditions, sous lesquelles le dévelop- pement des cocons, peut-être retardé, ce qui est d’une grande importance pour la sériculture. Micana sparsana. Cette Toi’tricide s’est montrée en 75 grande quantité en Courlande le 28 Octobre, après qu’une neige assez épaisse eut couvert la terre depuis trois jours; elle volait rapidement pendant une tempéra- ture de — 7® Réaum. Voilà un exemple que les Lé- pidoptères peuvent supporter une gelée assez forte. (Corn, de MM. le Pasteur Rosenberger et Ménétriés). Chenilles des Lépidoptères en hiver. Exposées au froid, elles s’étendent les unes près des autres et gè- lent complètement, pouvant être cassées comme du verre. Mais à l’arrivée d’une température plus éle- vée, elle revivent et recommencent toutes leurs fonc- tions vitales. (Con). de M. Sievers). Heliotis scutosa, la chenille de ce papillon, attaque souvent les chenilles des autres Lépidoptères, il faut donc la tenir isolée. (Corn, de M. Becker à Sarepta). Julm sabulosus et autes espèces, sortent des oeufs, avec un corps composé de quatre segments et avec six pattes seulement. Acanis lactucae Motsch., coleoptratum afif. Au mois de Mai on remarque souvent des taches roussâtres sur les tiges des feuilles de laitue; en les examinant de plus près, on distingue facilement qu’elles sont for- mées d’une multitude de petits Acarides à couleur rousse, qui se meuvent, mais qui ne peuvent s’enfuire, pareeque chacun est attaché à la tige de la feuille par une rnendjrane d’un à Yg ligne de longueur et si forte qu’il est assez difficile d’arracher PAcharide. La place où étaient enchainées ces petites arraignées était rongée; preuve quelle leur avait fourni leur nour- riture. Il y a donc toute vraisemblance, que ces Aca- riens, se sont devellopés d’oeufs, qui y ont été pon- dus et attachés ainsi aux nervures de la plante. 76 111. Ëiitoiiiolo^ie appliquée. Insectes utiles et nuisibles. Dans cette rubrique nous nous proposons de don- ner, toutes les remarques, qui nous parviendront sur les moeurs, l’utilité et les dégâts que causent les in- sectes à l’agriculture, à l’industrie ainsi qu’à l’écono- mie domestique, tâchant surtout de bien préciser la dé- termination de l’espèce, seul moyen de donner de la valeur à ces observations. Anisoplia austriaca Herbst, a causé cette année des grands dommages au seigle, dans la Gouv. de Tscher- nigoff. Après avoir examiné attentivement les gerbes qu’on avait fait faucher, sur les champs dévastés par ces insectes, on put se convaincre qu’ une grande partie des semences étaient avortées et que celles qui s’étaient développées, n’avaient point été endommagées par l’insecte; ceci parait prouver que le dégât a dû avoir lieu pendant la fleuraison et que les Anisoplia se nourissent comme bien d’autres Melitophiles du pol- len des fleurs. (Corn, de M. Ménétriés). Anisoplia fruticola F. fut remarquée en grande abondance, en 1855, dans les champs de seigle du Gouv. de Mohileff; lors de la récolte, les gerbes fu- rent en majeure partie sans semences. (Com. de M. Ménétriés). 77 Euphoria melancholica Gory & P., est à la Nou- velle Orléans une véritable calamité pour les ama- teurs de roses; elle est très commune en Avril, dans les fleurs des roses remontantes, sur les squaires, ron- geant non seulement le pollen mais aussi le calice. Leucoscelis stictica L., se nourrit des fleurs du char- don, et s’introduit souvent dans l’intérieur où elle atta- que les semences non mûres. Epicaitta enjthroccphala F., a ravagé cette année les jardins potagers, du Gouv. de Jekaterinoslav. Elle attaque non seulement les plantes potagères de toutes espèces, mais aussi les plantes médicinales et surtout les crucifères, qu’elle dévore jusqu’ à la tige. 11 serait très important d’observer la larve de cet insecte et sa manière de vivre? (Coin, de M. Ménétriés). Ce môme insecte vient de causer des ravages terribles dans nos plantations d’indigo près deLenkoran, et disparut vers le commencement d’Août, ce qui donna aux plantes le temps de donner à l’automne des pousses nouvelles jusqu’ à 1 ‘/g pieds de hauteur. (Com. de M. Kasitzki). La même plante en Amérique est attaquée par un tout autre insecte, tEudiagogus Rosenschildii , comme je l’ai déjà énoncé à la p. 5. de ces Etudes, 1856. Epicauta ambusla Pallas, dévore également les Cru- cifères, en Daourie, et cela à un tel point, que des espaces considérables dans les prairies, présentent quelquefois une teinte noire, par la quantité accumu- lée de cet insecte. Epicauta lemniscata F., attaque, aux Etats-Unis de l’Amérique, les feuilles des pommes de terre. (Com. de M. Haldeman à Columbia). Xyletinus chinonsis F., qui parait être le même que 7H le A”, serricornis SchOnh., est connu à la Havane, comme faisant beaucoup de dégâts dans le tabac séché. A Hambourg, il y a quelques années, toute une cargai- son de Cigarres de l’Amérique, arriva complètement détériorée par cet insecte; mais faute d’autre nourriture il s’introduit aussi dans les Collections d’insectes, et j’en ai vu sortir un d’une grande Calandra de la Chine, et un autre du corps d’un Lucanus lunifer de l’Himalaya. La Cata- rama tabaci Guérin est un insecte quatre fois plus grand. Anobium paniccum L., attaque non seulement le pain et les pâtes, mais aussi les insectes dans les Col- lections. Un grand Dytiscus, dans l’intérieur duquel l’insecte avait pondu ses oeufs, a été complètement détérioré par les larves qui en sortirent. (Corn, de M. J. Kouschakevitch). Apate frumenlaria NOrdlinger, est très commune dans le froment, en Egypte, d’où elle a été introduite en Europe et placée dans le Catalogue du Comte De- jean sous le nom dAp. caslanea Ullrich. Elle appar- tient au genre Dinoderus Steph. et ressemble un peu à l’Ap. pusilla F., qui vient de Cuba et qui est plus petite et plus étroite. Dans une cargaison de riz, venant des Indes orientales et infectée par le Sitho- philus oryzae, s’est trouvé aussi un exemplaire du Di- noderus frumentarius, mais mort, ce qui parait indiquer, que le riz n’est pas la nourriture propre à cet insecte. Anthrenus mmeorum L. Cet insecte apparait dans les Collections au mois de Janvier et Février, s’ac- couple en Mars, pond ses oeufs et meurt. Il faut 1) Ici à S:t Pétersbourg, le plus souvent avant la disparition de la neige et le réveil de la nature; c’est donc évidemment tin insecte intro- duit des régions plus méridionales. 79 donc, inspecter les Collections de préférence au prin- tenis dès que les larves apparaissent, ou bien en No- vembre où cet insecte se transforme en chrysalide, et où la moindre secousse le fait facilement tomber sur du papier étalé à cet effet. La chaleur concentrée est la meilleure méthode pour se débarasser de ces hôtes destructeurs. Cassida nebulosa L. L’été passé, à Péterhoff, cet insecte, faute de nourriture, attaqua les feuilles des ^ Callislegia et du houblon. Dans le voisinage il y avait cependant quelques plantes (TAriplex, sur lesquelles les larves s’étaient développées et qu’elles avaient fini par manger totalement, se jetant ensuite sur d’autres plantes environnantes. Ceci prouve quel soin on doit apporter à nettoyer, non seulement les champs de bet- traves, sujets aux ravages de cet insecte, mais encore les plantes environnantes, car dans ces terrains, que l’on fume chaque année, ce sont très souvent les Ar- riplex qui dominent et propagent la Cassida. Oedipoda migratoria L. Contre cet insecte dévas- tateur, lorsqu’ encore à l’état de larve il ne peut voler et dévaste cependant toute végétation sur sa route, on a employé avec succès, dans la Russie méridio- nale, des chariots aux quels étaient attachées des deux côtés des branches d’arbres et des broussailles, en forme de balais gigantesques. Avec plusieurs de ces chariots à balais, on s'avance en ligne droite sur les places occupées par l’insecte et on balaye toute l’éten- due. Bientôt la majeure partie des dévastateurs est écrasée ou du moins rendue incapable de continuer 1) .itriplex se nomme en russe .1e6P4a. 80 sa marche, vû les pattes cassées et le corps en- dommagé (Journal, de la Soc. lmp. 1. économitpie 1856). Agrotis valligera F. La larve de ce papillon nui- sible aux blés, vit de préférence des racines de la Scabiosa arvensis, et de là elle parait, faute d’autre nour- riture, se répandre sur les racines environnantes de blés. Il faut donc tâcher d’éloigner cette plante du voisinage des champs cultivés. (Corn, de M. Sievers.) Ennomos mbsignaria Hübner, vit en très grand nombre sur les Platanes aux environs de New-York. Hyponommta cognatella a dévasté cet été, les po- miers à Peterhoff, et quoique la température baissa souvent la nuit au-dessous do +5*’ R., elle construisit parfaitement bien ses cocons. Hyponomeuta padclla (evonymella L.), qui attaqua le Prunus padus, fit la môme chose que la précédente mais quelques jours plutôt. Cette espèce ne s’observe ici que sur le Prunus padus, il est donc juste d’appli- quer le nom de padella à cette espèce et non celui devonymella, qui ne lui convient pas du tout. Torlrix Bergmanniana, était en grande quantité sur les roses, dont elle roule et chiffone les feuilles. Butalis Zea-Maïs Motsch., cause, tant en Europe qu’en Amérique, un immense dégât au Maïs, conservé dans les hangards. Cet insecte offre plusieurs géné- rations par an, si le temps n’est pas trop froid. Les larves sont assez robustes, un peu applaties, blanches avec les parties de la bouche rembrunies et rapellent en général, un peu celles des Bostrichm, mais les 6 pattes antérieures sont bien développées et les 12 pos- térieures également visibles. Dans un épis de Maïs, qui comptait 900 grains, au bout d’un an, il n’en resta 81 pas une centaine; tous les autres étaint vidés par ces insectes, qui y avaient subis leurs métamorphoses et qui me procurèrent environ 200 papillons complets. Il n’y a pas de doute, qu’ en face de pareils enne- mis, il n’y ait de remède plus efficace que les hangards à poêles, comme chez nos paysans où le blé est séché au four, ce qui le préserve de l’attaque des insectes en général. Coccm ceriferus Oken, est un petit Aphide du Thi- bet et de la Chine méridionale, dont le mâle est ailé et qui détermine la cire végétale, employée en Chine pour les bougies. Les femelles de cet insecte cou- vrent les branches tendres de l’arbre nommé Nui- Dschen (Celathrm ceriferus?), tel que les Aphides fe- melles le font chez nous, et produisent par leur piqûre une secrétion de la plante, qui fournit cette espèce de cire. Après avoir laissé quelques femelles sur les branches, on gratte, avec un couteau toutes les autres, ainsi que leur secrétion fixée sur les branches, qu’on fait cuire, filtre et verse dans des grandes formes ap- platies, analogues aux fromages de Suisse, et c’est là cette cire végétale qui se vend sur les marchés en Chine. Celte cire a une couleur plus blanche que la cire ordinaire non clarifiée; elle est plus dure et pré- sente une coupe visiblement cristallisée à la manière de l’Arsenic. L’arbre Nui-J)schen a des feuilles et des fruits pareils à nos sorbiers; les fruits du Nui-Dschen s’emploient pour faire des liqueurs fortes très estimées. (Corn, de M. Gaschkevitch.) Phora Sp.? Cette petite mouche est sortie de l’intérieur d’une Polyphylla fullo L.; c’est donc un pa- rasite des Mélolonlhides. (Corn, de M. Vaga à Varsovie.) 6 82 Lepiidum ruderale est recommandé contre les pu- naises des maisons. (Journal de la Soc. lmp. 1. éco- noini(pie.) Sur la Séricultnre en Chine ') pnr >I.M. (laschkevitsch & Motschiil.sky. De temps immémorial on s’est occupé de séri- culture en Chine, en élevant le Bombyx mori, qui s’y trouve à l’état sauvage et qu’on nomme ïsanj, c.-à-d. le ver à soie. Mais depuis des siècles aussi, on a découvert deux espèces de Saturnia sauvages, des quelles on recueille deux soies différentes: dont l’une qu’on emploie pour base des étoffes fortes et l’autre pour les étoffes lustrées. La première espèce, qui pa- rait être la Saturnia Pei'nyi Guérin, présente un cocon oval et arrondi, que l’animal attache, par une tige filée aux branches des arbres, comme le fait la Saturnia Mylitla F. des Indes orientales; la seconde fait des cocons beaucoup plus petits, allongés, pointus aux deux bouts, et fixés entre plusieurs feuilles par des filaments très légers, mais il n’y a pas de tige. Ces cocons paraissent simplement appartenir à la Saturnia cynthia Drury, si connue aux Indes orientales sous le nom de Ârrindy-Arria. Les cocons à tige, ne peuvent 1) Cet article qui est en partie extrait, par M. Gaschkevitscli , des li- vres chinois et des ordonnances oflicelles de cet empire, prouve combien bn s’y occupe d'augmenter les ressources de l’existance du peuple. H3 pas être dévidés de suite, comme ceux de notre Bom- byx mori, et on est obligé d’ôter auparavant toute la couche de fils qui composent la tige, pour obtenir un cocon propre au dévidage ordinaire. La chenille de la Saturnia Pernyi? ressemble également à celle de la S. Mylitta, mais elle est de couleur rousse foncée, et présente les loufles de poils, beaucoup plus épaises et en plus grand nombre, ce qui lui donne un aspect velu. La chenille de la Saturnia Cynthia est lisse, de couleur orange, plus ou moins claire, avec 6 taches noires sur chaque anneau, lequel présente des éléva- tions, en forme d’épines. La tête et les pattes sont également foncées. ^ 1) Aristote décrit le ver à soie des Indes orientales, comme cornu, ce qui parait s’appliquer à la chenille de la Saturnia cynthia , qui est garnie de petits tubercules en forme de cornes on d’épines, et prouve que ce papillon était déjà cultivé aux Indes du temps d’Alexandre le Grand. 2) Dans l’Assam, on obtient la soie d’une quatrième espèce de Sa- turnia, la S. assamensis Helfer ou Monga Silk Moth des Anglais. Ce pa- pillon a la plus grande ressemblance avec la S. Mylitta F., dont il n’at- teint cependant pas la taille. La couleur du dessus est plus jaunâtre, les taches ocellaires sur les ailes, moins grandes, plus foncées, nullement transparentes et rembrunies antérieurement; la marge antérieure et une assez large bande vers la partie postérieure des ailes, sont blanchâtres, cette dernière offrant de plus un dessin brunâtre dans son milieu; chez la S. Mylitta c'est seulement le bord antérieur de cette bande, qui est rembruni, et chez la Pernyi, la bande blanche coupe obliquement chaque aile. La chenille de la S. assamensis, ressemble à celle de la S. cynthia, ayant des tubercules spiniformes pareils, mais à extrémité noire; les 6 petits points noirs, ne se voient q\ie sur les segments intermédiaires, tandis que sur chacun des quatre premiers segments il y a quatre taches oblongues, et sur l’avant dernier, de diaque côté, deux lignes de la même couleur; la tête, les pattes et l’anus sont de la même couleur que la reste du corps. Les cocons sont plus arrondis que ceux de la cynthia. Cette espèce se nourrit, d’après M. Ihigon, des feuilles de plusieurs arbres, tels que; différentes Michelia, Tentranthera diylottica T. macrophylla laurus obtusifolia 3rc. La soie fournie par celte Saturnia est plus estimée, que la soie du Honibyx mori, nommé aux Indes: Pat. R. 84 Ces espèces sauvages de Suturnia se rencontrent en Cliine, dans les bois, où elles se nourrissent de feuilles de diflérents arbres; les Chinois en énumèrent plusieurs, dont trois paraissent être des chênes, pré- tendant que de ces diderentes nourritures, dépend la qualité de la soie. Le Chan-ïsanj, ou ver des mon- tagnes, comme les Chinois nomment la chenille de la Sat. Pernyi?, mange les feuilles des arbres suivants: Khou-Schou, chêne, à feuilles épaisses, qui présen- tent deux variétés, une qui a les feuilles petites et une autre qui les a grandes. Les grandes sont presque rondes. Sian-Schou, qui rapelle le Quercus castanei folia, et dont les feuilles présentent beaucoup de nervures im- primées; les glands sont allongés, d’un côté arrondis, de l’autre pointus, et ressemblent assez au fruit du Nenu- far; l’arbre se propage facilement par les semences. Tsin-Gan-Schbu. Les feuilles de cet arbre res- semblent à celles du Sian-Schôu, mais sont plus pe- tites. Les glands au contraire sont pareils à ceux du Khou-Schèu. Dso-Schbu, est un arbre qui présente deux varié- tés, l’une a l’écorce blanchâtre, l’autre roussâtre. Les feuilles sont d’un vert foncé et rappellent celles de nos érables, mais sont un peu plus larges et persistent pendant l’hiver. Les fruits sont un peu plus arrondis, que chez le Tsin-Gan-Schèu, et plus grands. Sous le règne de l’Empereur Kang-Si, le gouver- neur Liou, de la province Ning-Tsjan dans le Schan- Si, fit venir de la province Schan-DUn ^), un séricul- 1) La province Sclian-Dûn ou Slinn-Tiing des Cartes anglaises, est située au Sud, celle de Sclian-Si ou Slian-Sti des Anglais, à l’est de Pé- king entre le 35"— 40“ de lat. bor. R. 85 leur, pour introduire les dites Salurnia dans sa pro- vince; ce qui lui donna une renommée tellement grande, qu’on nomma en Chine d’après son nom les étolTes, Liou-Goun-Tchoù c. à d. soieries non lustrées. Mais, après sa mort, la culture des Saturnia, tomba bientôt en décadence, jusqu’à la 9:ième année du règne de l'Empereur Tsian-Long (Kiang-Loung), qui ordonna do décrire et publier l’ancienne manière d’élever les Sa- turnia indigènes, tel qu’on le pratique au Sclian-Dün, et de l’introduire de rechef au Schan-Si. C’est ainsi, et pas plus anciennement que notre siècle, que cette branche de l’industrie séricole, a été introduite, avec beaucoup de succès, dans les provinces septentrionales de la Chine, qui présentent un climat pareil à celui de l’Europe temperée. A peu-près vers l'année 1829, le Anjtcha-Schi, ou juge de la ville de Gui-Dschau, représenta à sa Majesté du céleste Empire, que plusieurs contrées de la province Schan-si étant peu favorables pour l’agri- culture, à cause des montagnes qui les traversent, pourraient être utilisées pour la sériculture, et dans ce cas, il faudrait faire venir les semences du chêne Sian-Schou et les distribuer aux paysans, qui alors ensemenceraient ces localités. Puis, lorsque ces arbres, auraient atteint un certain âge, on pourrait distribuer aux mêmes campagnards de la graine des vers à soie sauvages, et ainsi créer une nouvelle industrie dans ce pays appauvri. La proposition fut acceptée, et alors l’élève du ver à soie des montagnes (Saturnia Pernyi?) fut introduite de nouveau dans la province Schan-Si. Un sériculteur chinois, Soim, publia vers la même époque l’instruction suivante, pour servir à la culture du ver 86 à soie des inuntagaes (Saturnia Pernyi?), dont les co- cons ont été ramassés dans les forets. Vers la fin de l’année, au vingtième jour de la X:ième lune, ou à peu-près vers la moitié du mois de Novembre, on fait un choix parmi les cocons qu’on possède et les met dans une corbeille. Au premier printemps, c. à d. au commencement de Février, il faut placer la corbeille avec les cocons dans une chambre à part, et la faire graduellement chauffer, tAchant d’en- tretenir une température égale jour et nuit. Vers l’é- quinoxe, du printemps c. à d. vers la moitié du mois do Mars, on place les cocons sur des fils et les sus- pend ainsi, dans la chambre et si le temps au déhors est suflisamment chaud pour développer la végétation, on augmente la tenq)ératnre de la chambre où se trouvent suspendus les cocons. Si, au contraire la température du déhors est encore froide, on chauffe moins, pour retenir l’éclosion des cocons. ’) A mesure que les |)apillous éclosent, on les place par couple, un rnAle et une femelle dans des corbeilles, afin de produire l’accouplement. Il est facile de distinguer les sexes: chez les inAles les antennes sont plus larges et plus pectinées que chez les femelles. Le lendemain on retire les mâles, qui vivent encore quelques jours; ensuite il est indispensable de presser légèrement, de temps en temps l’abdomen des femelles, dans le 1) Dans les provinces septentrionales tle la Chine le temps froid se prolonge quelquefois jusqu’en Mai, de manière que ce n’est qu’alors qu’on peut commencer à faire développer les papillons. Il faut donc jus- qu’à ce temps conserver les cocons dans un endroit froid et non trop sec, ou même en plein air. Du reste, voyez, pour la possibilité de re- tarder l’éclosion des cocons, la remarque pour l’flarpyia vinula des No- tices à la fm de ces Eludes. H. but de faciliter la ponte. Les oeufs doivent être con- servés dans une chambre chaulfée, ou bien être ex- posés au soleil jusqu’à ce qu’ils commencent à éclore. Après une dixaine de jours et même plus, les che- nilles apparaissent et alors il faut prendre quel([ues jeunes branches du Tsin-Gan avec les feuilles, et les mettre dans la corbeille où se trouvent les petites chenilles noires, qui de suite grimpent sur ces feuilles, et alors on attache ces branches, chargées des chenilles, aux arbres en plein air. Dans les premiers temps, elles ne mangent que les feuilles les plus tendres, mais après quelques jours elles attaquent môme les plus grandes. Au bout de 5 à 6 jours, commence la première mue, pendant laquelle les chenilles s’abstien- nent de toute nourriture, ce qui dure 2 ou 3 jours; alors une certaine quantité est de teinte jaunâtre cl le reste verdâtre. Cinq à six jours plus tard, la seconde mue s’elfectue, de la môme manière, et ainsi de suite la 3:ième et la 4:ième; enfin après une dixaine de jours encore, les chenilles ont atteint leur croissance, les parties qui produisent la soie se sont allongées suffisamment et on voit bientôt ces chenilles lilei- leurs cocons, opération qui dure trois jours. Il faut alors couper les branches et les feuilles, aux quelles les cocons sont attachés et débarasser ces derniers des particules végétales, puis dévider aussitôt; car au bout de dix jours, tout-au-|)lus, les papillons éclosent et alors le dévidage ne peut plus avoir lieu. Si donc on était obligé de retarder le dévidage des cocons, il faudrait alors les faire fortement sécher, fiar la cha- leur du soleil, et dans ce cas la chrysalide ne peut plus se transformer. Si, après la mue, on voit qu’il 88 ne reste plus sur 1 arbre, suftisaïuinent de nourriture, on coupe avec des cisaux les branches, sur lesquelles se trouvent les chenilles et on les transfère sur un arbre frais. Bien entendu, il est nécessaire de chasser les oiseaux qui pourraient détruire les chenilles. Les corbeilles pour l’éclosion des cocons, sont faites de branches du saule rouge (Houan-Dsin), et aucun autre bois ne doit y être employé; chaque année il faut re- nouveller ces corbeilles. A l’époque du cinquième jour de la 5:ième lune (en Juin), on doit de nouveau choisir parmi les cocons ceux, qu’on veut faire éclore, les mettre sur des fils et les suspendre au plafond de la chambre, pour qu’ils ne se gAtent [)as. Après une dixaine de jours les |)apillons apparaissent, et on les place par paires dans les corbeilles, comme il a été dit plus haut. Le lendemain, dans l’après midi et lorsque les femelles se sont débarassées de leur liquide exubérant, on prend des fils de 4 pouces de long, avec lesquels on attache ces femelles aux branches d’arbres, pour qu’el- les ne puissent pas s’envoler et afin qu’elles y pondent leurs oeufs. Il est toujours prudent de ne pas sur- charger les arbres de chenilles, au commencement de l’été, afin qu’il reste encore de la nourriture, suffisamment tendre, pour les jeunes chenilles de la seconde éclo- sion, qui devenues plus robustes en automne, ne dé- daigneront pas les feuilles plus dures. C’est vers cette époque qu’apparaissent souvent en grande quantité, des espèces de Locusta, nommées Jôu-dchri-men (Dchôu-tchri-men), les quelles causent un grand ravage parmi les vers à soie; il faut les 89 chasser pendant la nuit, car alors elles font entendre leur chant. Avant de dévider les cocons on jette 2 à 3000 d’entr’ eux dans un grand chaudron, rempli d’eau froide, puis on les fait bouillir pendant une heure. Ensuite on retourne le tout, afin que ceux qui avaient été en haut, se trouvent en bas et on les fait bouillir de nou veau; après trois quart d’heures ou une heure, on les retourne encore et on les remue de temps en temps, jusqu’à ce qu’ils deviennent un peu mous. Alors on jette dans le chaudron de la lessive, en quantité pro- portionelle à celle des cocons et on fait bouillir ces derniers encore pendant un quart ou une demi-heure. Si, après cela les cocons ne sont pas encore suffi- samment mous, on ajoute encore de la lessive et con- tinue de les cuire. Quand les cocons sont ramollis, on les retire du chaudron, au moyen d’un petit mor- ceau de bois; on leur ôte la pellicule supérieure qui compose la tige et après avoir réuni les bouts des fils de cocons, par deux, trois ou plus ensemble, ce qui dépend de la grosseur du fil qu’on veut dévider, on les jette de nouveau dans la chaudron, rempli d'eau chaude, entretenu par un feu constant. On attache au dévidoire l’extrémité des fils de ces cocons et on les dévide à la manière ordinaire. Les cocons cassés ou endommagés, qu’on ne peut dévider, sont bouillis de la môme manière et apprêtés et filés ensuite comme le coton. La pélicule extérieure des cocons est em- ployée, aux mômes usages que la ouate. Avec ces 1) Ces dévidoires sont d’une construction très simple, à la manière des dévidoires italiens pour travailler à la main. R, 90 soies dévidées et filées, sont faites les étoffes les plus variées. On conseille de cuire la soie, destinée à être filée, dans de l’eau avec du suif et la laver ensuite. La manière d’élever la Saturnia cynlhia est analogue, mais les chenilles sont encore plus délicates et demandent un climat plus chaud. Les feuilles, avec les quelles on la nourrit, ressemblent beaucoup à celles de notre frêne. Ce papillon s’accouple difficilement dans la chambre et à cause de cela on attache les femelles aux branches des arbres, près des habitations; les mâles sauvages ne manquent pas d’arriver pour féconder les femelles, qui pondent ensuite, pendant trois jours, leurs oeufs sur les feuilles et les branches près des quelles elles sont attachées. Si le temps est favorable on laisse éclore ces oeufs en plein air, sur l’arbre même où ils ont été pondus; dans le cas contraire il faut trans- porter les branches avec les oeufs dans la chambre; on place ces premières dans l’eau, pour faire pousser les feuilles, destinées à la nourriture des jeunes chenilles. Par la même raison, les femelles fécondées peuvent être transportées dans les chambres où elles pondent alors leurs oeufs; après cinq jours en sortent les chenilles, qui d’abord sont noires et longues d’une demie ligne; quatre jours après commence la première mue et l’in- secte devient d’une couleur orange; après une époque 1) Il noiKS semble cependant, (pie notre savon ordinaire serait plus propre à cette opiiration. 2) Il est reconnu, qu’aux Indes orientales la Sat. cynlhia est nourrie avec les feuilles de la Palma-cliristi (lUcinus commimis), en Ctiine c’est lirobablement l'Ailanthns glandulosa, qui la remplace, du moins ai-je vu dans l’Amérique septentrionale une autre espèce du nnVine genre, la Sa- tura. oecropia dévorer les feuilles de cet arbre avec grande avidité. H. 91 analogue, arrive la seconde, ensuite la 3;ièmc et la 4:iètne mue, et à mesure que la chenille augmente de taille, sa couleur devient de plus en plus claire. Huit jours après la 4:ième mue, ou 24 jours depuis l’éclo- sion de l’oeuf, le ver commence son cocon, qui est terminé en deux jours. Deux semaines plus tard le papillon apparait. Les cocons de la Sot. cyii- thia, sont apprêtés et dévidés, comme ceux de la 8. Peniyi?, et on doit de même commencer par leur ôter la pellicule extérieure. Il est remarquable, que les chenilles de teinte claire, fournissent une soie rousse, celles de teinte foncée une soie blanche. Au Japon, il y a aussi un ver à soie indigène, dont les cocons sont arrondis et à tige, mais de forme beaucoup [)lus allongée que ceux de la Sat. Mylitta, et qui donnent une soie beaucoup plus estimée que celle de la dernière, ayant un plus beau lustre que la soie du Bombyx mori. Les glands des espèces de chênes, dont les feuilles servent de nourriture aux vers à soie, sont conservés en Chine, dans des trous faits en terre et recouverts avec soin, afin de les préserver de l’influence de l’air. Pour semer, on fait des trous de 3^4 pouces de pro- fondeur, dans lesquels on met deux ou trois glands. Le sol parait être indifl’érent, mais le temps le plus favorable à l’ensemencement est l’automne. Les chênes mentionnées viennent parfaitement bien aux environs do Pékin, et môme dans plusieurs parties de la Mandschourie; au nord de la grande mu- raille chinoise, môme le mûrier y croit spontanément; la séricultiire pourrait donc prospérer dans ces lati- tudes. Les Saturnia qui, à l’état sauvage, se rencon- trent dans la province Schan-si, jusqu’ au 40® de lat. bor., ne manquent probablement pas, dans les pays qui avoisinent ces latitudes. Il serait donc très im- portant de faire des essais pour introduire cette indus- trie dans les parties méridionales de nos possessions sur les bords du fleuve Amur. Dans tous les cas, la Saturnia du chêne (S. Pemyi?), pourrait se propager dans l’Europe tempérée, car le climat de Schan-Si est certainement plus froid, que les contrées situées en Europe sous les mêmes latitudes. 1) Nous savons déjà, par des essais faits en France, que M. Guérin-Méneville est parvenu à élever la chenille de la Saturnia Pernyi, avec les feuilles du chêne blanc (Quercus alba), arbre de l’Amérique septentrio- nale, introduit en Europe; il y a donc toute espérance, que cette nouvelle industrie séricole ne tardera pas à se répandre dans notre patrie et porter ses bénéfices aux contrées bien plus boréales, que le sont celles où l’on cultive avec succès le ver à soie ordinaire. Les essais faits avec la Sat. cynthia, ont donnés des résultats bien moins favorables, par la cause très simple que le papillon, ainsi que la plante qui lui sert de nourri- ture, demandent un climat beaucoup plus chaud que l’Europe, et que chez nous l’élève de cette Saturnia, causera toujours des dépenses beaucoup trop considérables, pour pouvoir faire concurrence à la soie du Bombyx mari. R. IV. littérature. Ouvrages entomologiques, parus en Russie en 1855 et 1856. >) 1, Chaudoir, (M. le Baron Max. de). Mémoire sur les Carabiques. V. Scarilides. Paru dans le t:ier N:o 1855 du Bulletin de la Soc. Impér. des Naturalistes de Moscou. C’est la continuation d’une série de mémoi- res sur la famille des Carabiques, dont M. de Chau- doir s’occupe exclusivement, et pour les quels nous lui devons beaucoup de reconnaissance. L’auteur di- vise le groupe des Scarilides en deux couf)es: les Scariphites et les Scarilides vrais. D’après notre opinion, les Scariphites ne sont pas du tout des Scarilides et pa- raissent devoir se placer à côté des Carenum. Quant aux Scarilides vrais, M. de Chaudoir les divise en dix genres, d’après leurs maxilles obtuses ou crénelées, la lon- gueur relative du dernier et de l’avant dernier article des tarses antérieurs, et enfin le manque ou l’existance d’une denticulation aux angles postérieurs du corselet. D’après ces indications j’ai voulu déterminer et ranger les Scarilides, qui étaient à ma disposition, mais il 1) Nous nous proposons de donner plus lard aussi, l’analyse de quelques ouvrages parus à l’étranger, surtout en Allemagne et en Bel- gigue, !)4 m’a paru, que les caractères assignés par M. de Chau- doir, ne suffisaient pas pour bien préciser les genres qu’il a proposés: les mâchoires crochues, n’étaient par- fois que la réunion des poils qui bordent les mâchoi- res à leur extrémité, lorsque ces insectes ont été trempés dans l’eau; la longueur des articles aux palpes est extrêmement variable et nullement exclusive pour les Taeniolobus de M. de Chaudoir; la longueur des articles aux tarses, parait aussi d’une valeur assez se- condaire, du moins chez les Scaritides. Bonelli avait déjà divisé les Scarües en cinq coupes, basées sur l’existance ou le manque des ailes, la di- latation des bords des élytres et le nombre des épi- nes aux jambes intermédiaires. Le Comte Déjean divisa ses Scarites en deux grandes coupes, d’après le nombre d'épines aux jambes intermédiaires seu- lement. Profitant de toutes ces indications, je crois qu'on pourrait diviser les Scaritides assez naturellement en deux grandes coupes: A, ceux, qui n’ont pas d’ailes propres au vol, et chez les quels par conséquent les élytres sont sou- dées. Scaritides aptères, et B, ceux, qui ont les ailes parfaitement dévelop- pées et chez les quels les élytres sont entièrement libres, pour pouvoir être ouvertes pendant le vol de l’insecte. Scaritides ailés. Les Scaritides aptères peuvent être divisés: 1. Elytres fortement déprimées en dessus 2. — plus ou moins convexes en dessus 3. 2- Antennes minces Slortodonlus Chaud. type; Stort. Nimrod Chaud. 95 Antennes élargies vers l’extrémité 3. Lobes du menton sans carène . . Taeniolobus Chaud. ' type: Taen. Guerini Chaud. — — — carénés 4. 4. Huitième intervalle des stries des élytres fortement caréné latéralement . 5. — — — sans carènes la- térales tranchantes . 8. 5. Jambes intermédiaires bidentées Pleurogenius Motsch. type : Toen. circumductus Chaud. — — unidentées 6. 6. Mâchoires crochues Crepidopterus Chaud. type: Scar. Goudotü Guérin. — obtuses 8. 7. Elytres applanies, carènes latérales tran- chantes Dyscherus Chaud. type: Scar. costatus Klug. — convexes, carènes latérales peu saillantes Hoplotrachelus Chaud, type: Hopl, chalcopleurus Chaud. 8. Dernier article des palpes maxillaires sensiblement plus long que l’avant dernier . 9. — — pas plus long que l’avant dernier 10. 9. Lobes du menton aigus . Stigmapterus Motsch. type: Stig. madagascariensis Motsch. — — arrondis ou tronqués Glyptomorphus Motsch. type: Scar. eœcavatus Kirby. 10. Jambes intermédiaires bidentées 11. — — unidentées . . . . 12. 11. Jambes postérieures courbées Scaiites F. type: Scar. gigas F. — — droites . . . Scallophorites Motsch. type: Scar. striatus Dej. 12. Mâchoires aigues Ifarpalites Motsch. type: Scar. taevigutus F. 96 Mâchoires obtuses Oaylobus Chaud. type: Scar. lateralis Wiedtn. Les Scaritides ailés se divisent: 1. Mâchoires crochus 2. — obtuses 6. 2. Dernier article des palpes maxillaires plus long que l’a- vant dernier 3. — — — pas plus long que l’avant der- nier 4. 3. Jambes intermédiaires unidentées . . Distichus Motsch. type: Scar. planus Bon. — — bidentées . Lophogenius Motsch. type: Scar. 8-punctatus Dej. 4. Jambes intermédiaires unidentées Broscomorpkus Motsch. type: Scar. arenarius Bon. — — bidentées 5. 5. Antennes allongées Parallelomorphus Motsch. type: Scar. ewytus Fisch. — courtes Parameconiorphus Motsch. type: Scar. cylindrinothus Fald. 6. Tarses peu allongés Cryptoscaphus Chaud. type: Scar. subcylindricus Lafer. — très allongés 7. 7. Elytres carénées latéralement . . . Ochyropus Schiôdte. type: Ochyr. gigas Schiüdte. — sans carènes latérales . ? Geoscaptus Chaud. *) type: Geosc. laevissimus Chaud. 2, Chaudoir, le Baron Max. Mémoire sur les Ca- rabiques. VI. Œaeniens. Paru dans le 3:ième N:o 1856 du môme Bulletin, ün travail volumineux sur ce groupe difficile, où M. de Chaudoir rejette plusieurs des genres 1) N'ayant pas vu cet insecte, je le place ici d’après les caractères indiqués par M. de Chaudoir, rappellanl qu’il y a plusieurs autres formes des Indes orientales et de l’Afrique tropicale, qui lui ressemblent et qui ne sont cependant pas des Siagonides. Le Diodes Lehmami Ménélr. pa- rait aussi devoir se placer dans le voisinage des formes mentionnées. 97 dn Bonelli, Zioiçler, M. le Marquis de J.aferté-Sênec- tère et autres, précisément à cause des mômes ca- ractères génériques, qui un an avant avaient servis à M. Cliaudoir lui-môme, pour la division de ses Scari- lides. De cette manière le seul genre Chlaenius em- brasse dans l’ouvrage en question, plus de 200 espèces. Nous ne croyons pas, que cette inovation puisse être considérée comme heureuse et propre à l’avance- ment de la science, car personne n’ira chercher les Agoslenus siildcnUis Payk. et Ag. caelatus Weber, le Pp- lasmus quadrimlcatus III. et les Dinodes dans le voisi- nage des Chlaenius dioes Dej. et du Clilam. sericeus Forster pag. 274, aussi peu que les Epomis entre le Clüaen. /estivus et le Ckien. agronim 01. • 3, Ballion, M. S. Catalogue raisonné des Hydro- canthares observés entre le Volga et tOural, paru dans le 3:ième N:o 1855 du même Bulletin, écrit en Al- lemand. Cette énumeralion contient 80 espèces, tandis que le Catalogue de Stettin en compte 215, celui du Comte Dejean 291 et celui des Hydrocanthara Ruthe- nica 299; il est donc clair qu’elle est encore à com- pléter, surtout pour les petites espèces. 4, Ëversmann, Dr. Les Noctuéliles de la Russie, paru dans le môme N:o du môme Bulletin. Un ou- vrage considérable sur cette famille difïicile et em- brouillée. Nous nous abstinons d’en donner un ré- sumé, jusqu’à ce qu’aura parue la partie du Catalogue raisonné des Lépidoptères du Musée Zoologique de l’Académie lmp. des Sciences, qui traitera de cette fa- mille. 98 5, Ménélriés, E., Catalogue raisonné des Lépidop- tères du Musée Zoologique de l’Académie lmp. des sciences. S:l Pétersbourg 1856. Cet important ouvrage, qui n’est encore qu’aux Papillons diurnes, représente plu- sieurs nouvelles espèces, sur six planches coloriées où, entr’ autres, on est bien aise de voir celles des environs de Pékin, et dont les diagnoses ont été, pour la première fois, publiées dans la l:ière année de ces Etudes. La seconde livraison de cet ouvrage, qui est sous pre.sse, contiendra un supplément aux Papillons diurnes, ainsi que les Crépusculaires. 6, Sievers, J. C. Lépidoptères du Gouvernement de S:t Pétersbourg. Helsingfors 1856. C’est une nouvelle édition, revue et. augmentée, de son Catalogue des Lépidoptères des environs de S:t. Pétersbourg, publié en 1852. Elle comprend les Lépidoptères non seule- ment des environs de la capitale, mais de tout le Gouv. de S:t Pétersbourg et enrégistre déjà 1023 espèces. Le nombre de Microlépidoptères, que l’on découvre chaque année, augmente tellement, que ce Catalogue, grâce à la peine que se donne M. Sievers, bientôt deviendra un des plus complets, qui jamais ait paru sur une localité aussi restreinte. L’utilité de ces espèces d’ouvrages, pour la science, est suhisamment constatée par le nombre d’éditions qu’ont subis les Ca- talogues de Dejean, Sturrn et enfin celui de Stettin. 7, Becker, A. Observations d'histoire naturelle, dans le 2:d N:o 1855 du Bulletin de la Soc. lmp. des Na- turalistes de Moscou, écrit en Allemand. Ces obser- vations ont été faites aux environs de Sarepta, sur les 90 bords du Volga dans un pays assez chaud et favorisé par la nature. La localité est un peu accidentée, et s’adosse aux grandes Steppes de la Russie méridionale. La brochure contient beaucoup de choses intéressantes concernant les moeurs des insectes, l'époque de leur apparition, la manière de collecter et de conserver les chenilles des papillons &c. 8, Frauenfeld, Georg. Les galles lenticulaires sur les feuilles des chênes en Autriche, parut dans le 2:d N:o 1856 du môme Bulletin, en langue Allemande. L’auteur di- vise ces exubérances, causées par dés insectes, et qu’on voit souvent sur les feuilles des arbres, surtout des chênes, en trois formes: les galles couvertes, à habitation en forme d’anneau (umhüllende), les galles closes à habitation centrale (einschliessende) et les galles articulées. Sur le Quercus cerris on trouve une galle couverte, [)roduite par la Lasîbpf)/t4trtts p/irff/h.ru.4,l(vhx/i.ftA/', 7,t Iit//o,i'o/M«t fttt.t y//w4//y>, i/4tf,%'e/i.;d\/'Ÿr//.4///l.; 777,7fù7////or/‘/’/4.\‘pitAp.f/y4ts, 77^^ i7j/r/i/p/^*‘/^*^'^‘ \74‘(/fp/'/ . f7//7.f4‘7/.tB^ I 7f^\77p/44p/4u*i’//.< 4/77iip(W///\/ 1 ffa7éXr7i.o', 77(^^47*^^Mif4’fi4i7/r/J*4/’/‘^7.77*oi74‘/i r*/ /itio/i/c/r/pi . 4^/îîYyfc; 9V, 7A47//t.i'4f/4U4,v /444fr4H'/4///AX, f74?7Ÿ47/ .//ptt.^^O* *7^ 774/r/'44.t;9 r////77' 7V 1 i ETUDES ENTOMOLOGIQUES 1858. 1. Janvier. Historique: Un séjour chez les Lesghis du Caucase. Voyages et excursions entomologiques. Entomologie Spéciale: Motschulsky, Insectes des Indes orientales (I:ière série). Le même, Sur les Col- lections Coléoptérologiqnes de Linné et Fabricius (Con- tinuation). Synonymie et critique. Entomologie appliquée: Insectes utiles et nuisibles. Expérien- ces. Littérature: Ouvrages entomologiques. Météorologie. Nouveautés. An die entomologîschen Leser. I. Historique. Un séjour chez les Lesghis du Caucase. En 1838 l’ardent désir d’exploiter des contrées, qu’aucun naturaliste n’avait encore parcourues, me dé- cida d’entreprendre un voyage au centre du Caucase, à travers les pays des Dido, des Bogos et des Avares, tous peuples partisans de Scliamyl et nos ennemis acharnés. La tâche était diiïicile et pour réussir, je dûs me travestir sous le costume Lesghis, raser mes cheveux, me laisser croître la barbe et rester sourd 4 et muet, pendant tout le temps du voyage. Comme compagnons de voyage, je choisis trois individus, dont un nommé Kourkou-Scliahan, montagnard septuagénaire, connu par ses précédants exploits militaires contre les Russes, le second un Mollah ou prêtre Mohamétan Mahmoud, très instruit, également Caucasien, et te troisième un sous-olhcier géorgien, qui connaissait les langues orientales. Nous quittAmes le village géorgien Saboui avant l’aube du jour, en remontant la petite rivière Ori-Tschale, afin d’atteindre en plein jour le col Kailory, à une élévation de 5 à 6000 pieds. Au matin commença notre ascension, qui dura jusqu’au soir, car les Montagnes du Caucase s’élèvent bien plus brusquement que celles de la Suisse, présentant des vallées très profondes et des escarpes roides dépour- vues d’eau, qu’on est souvent obligé de chercher à une et deux verstcs de distance au pied des montagnes. C’était au commencement de Juin et cependant on apercevait de la neige [)artout dans les crevasses, tan- dis que les élévations commençaient à se couvrir de verdure, de sorte que je pus, chemin faisant, chercher sous l’écorce des arbres et sous les pierres quelques Coléoptères intéressants, tels (pie: Dapsa caucasica, Cu- cujns caucasiens, Tribacis regidaris, Alpaeus longicornis, un Limodromm bleu, Naslomjcha bracliyplera, Plinllius vittulus (très commun), qucl(|ucs Otiorbyncims &c., mais comme je n’avais ni boites, ni llacons, ni épingles, je dûs simplemant écraser ces insectes et les mettre en- suite dans mes poches. — Toute la pente occidentale était couverte d’arbres, dont l’Acer caucasiens était le dernier qu’on rencontra, puis succéda une région de |)lantcs herbacées, décorée par des Gentianes ma- 9 gnifiquos et des crucifères à feuilles très grandes et enfin, près du village Dido Klioupry ^), commença la région alpine oii nous aperçûmes quelques gros pins. On ramenait précisément le bétail, quand nous entrâmes dans ce village, et les femmes en robes d’un bleu foncé, avec des espèces de couverture de la même étoffe en laine, placées sur la tète, s’occiq)aient à pré- parer pour leurs familles, le repas du soir. On nous reçut avec alfabilité et nous logea dans une ebétive maison, assez malpropre, composée d'une seule pièce, avec une antichambre occupée par • un veau, et des chèvres; le toit de la maison était presque [)lat, cou- vert de pièces de schiste, retenues par des grosses pierres, et au milieu il y avait un trou pour la sortie de la fumée d’un feu |)lacé par terre dans la chambre. Au lieu de chandelles, on y avait allumé un morceau de bois de pin goudronné. Le re[)as fut très modeste, car il ne consistait qu’en une espèce de galette de farine de seigle, cuite sur les parois brûlantes d'un four, et un peu de lait caillé. De grand matin nous continuâmes notre route, en longeant ou mieux en grimpant comme des chèvres sur les pentes escarpées d’une contrée extrêmement montagneuse; do tous cô- tés des torrents se précipitaient vers une rivière qui serpentait dans la vallée; çà et là, on apercevait des villages, comme suspendus aux rochers, ainsi que le sont les nids d’hirondelles aux embrasures de nos fe- nêtres; sur la pente des collines, on voyait des champs verdoyants et des forêts épaisses. Il fallait traverser un pont en bois très fragile, cpii chancelait fortement, 1) Le même, qui vient d’èlre détruit par nos troupes, 6 étant construit de quelques perches, sur lesquelles on avait placé de la paille et du runiier. Près de ce pont étaient postés une dixaine de montagnards, qui nous examinèrent avec beaucoup d’attention, comme cher- chant quelque chose de suspect; nous ne finies pas grande attention, et passilmes vite cet endroit incommode. Après avoir traversé (juehpies villages, où toutes les maisons étaient construites de pierres schisteuses, sans chaux ni ciment, nous arrivâmes vers l’après di- ner à Mokoko, grand village, situé sur la frontière des Dido et des Bogos; là on apercevait déjà les alpes neigeuses qui séparent ces deux communes. Comme de coutume, nous fîmes halte sur la place au milieu du village; mes compagnons allèrent complimenter les autorités du lieu, et s’informer de la route que nous devions suivre ensuite. Je restai [irès de nos chevaux, étendu sur le gazon, lorsqu’un montagnard ayant éxa- miné mes vêtements, dit à son camarade que mon Basdihjk n’était [las du pays, mais de Tiflis; je ne compris pas d’abord la portée de cette remarque, sa- chant parfaitement bien que ce vêlement était fait en drap du pays, mais plus tard j’appris qu’il était cousu avec de la soie, tandis que les montagnards n emploient que la laine; cette bagatelle nous devint néanmoins bien funeste. Lorsque les pourparlers furent terminés, et comme nous nous ap[)rêlions à sortir du village, on nous conduisit [lar une ruelle très étroite et ob- scure, qui aboutissait à une [letile porte fermée; alors entre les murailles à [)eine assez large pour faire pas- ser un cheval, et où il n’y eut plus moyen ni de faire 1) Espèce de capuchon en pyramide, qui sert aux monlagnards a s’envelopper la tèle, pendant la pluie et le mauvais temps. 7 volte face, ni même de reculer, les montagnards se jetèrent sur nos chevaux, nous forcèrent de descendre, nous désarmèrent et nous firent prisonniers, chacun de nous dans une maison séparée. Bientôt dfrs cris confus et un grand vacarme se firent enlemfre; on convoquait le [)eu[)le sur la place que nous venions de quitter, et là une délibération orageuse commença. On re|»rücha, avec imprécation, à mes compagnons de voyage, d’être des espions russes, d’être coupables de trahison envers le prophète, de vendre leurs compatriotes et Dieu sait quelles autres accusations les unes plus ab- surdes que les autres. Les accusés argumentèrent de leur mieux, le Mollah surtout développait toute son élo- quence pour prouver tout le ridicule des soupçons qu’on élevait contre nous. Enfin le bruit, les injures et les me- naces arrivèrent au point, que le Kasi, autorité ecclésia- stique su()érieure du village, fut obligé de réprimander le peuple, et intervenir par sa personne entre mes compag- nons de voyage et la brutalité de ces esprits turbulents. Pendant ce temps je me trouvai enfei'iné seul dans une grande chambre qui n’avait qu’une petite fenêtre sans vitres et qui donnait sur un |)récipice; mon seul gardien était la femme du montagnard auquel j’avais été confié. Comprenant parfaitement la gravité de no- tre situation, je tâchai de suite à me procurer des amis, et un de ceux-ci devait être cette femme; alors, comme le temps du souper approchait, je chei’chai de d’aider cette dame à préparer ce repas, et à la ma- nière des montagnards, je fis des galettes et les ex- posais au four, je mettais du bois dans le feu &c. et eu même temps je jetais au feu le crayon, rpro j’avais dans ma poche et qui, trouvé par mes ennemis eut 8 certainement coûté ma tôtc. Profitant d’une occasion favorable, je mis dans les mains de cette femme un petit fichu en coton, que j’avais porté sur le cou, ayant remarqué qu’il était de son goût. Mais mon re- pos ne fut pas de longue durée, des montagnards se précipitèrent dans la chambre, et me traînèrent hors de la maison sur une petite terrasse, limitée de trois côtés par un profond précipice, au fond duquel rou- lait un torrent écurnant, et la quatrième issue gardée par une muraille adossée à un immense rocher. Sur cette terrasse je trouvai mes trois camarades, dont la physionomie était peu rassurante et qu’on y avait évi- demment amenés, pour espioner si je n’entamerais pas une conversation avec eux. Sachant parfaitement bien, que des argus cachés pouvaient nous contempler, je restai fidèle à mon rôle de sourd et muet et feignit de ne pas m’occuper de mes compagnons de voyage, puis me couchant à terre, je jouai avec des cailloux, les prenant dans la bouche et les jetant dans le préci- pice; ayant tourné le dos aux montagnards cachés, je déchirai en lambeau, mûchai et avalai une feuille de papier, qui se trouvait dans ma poche et sur laquelle j’avais écrit quelques remarques. J’avais raison de m’en débarasser, car {(resqu'aussitôt les montagnards apparurent et fouillèrent de suite nos poches; mais des miennes ils ne retirèrent que quelques insectes que j’avais ramassés, ce qui les fit beaucoup rire et qu'ils y replacèrent très consciencieusement. On me ramena dans ma prison, et conduisit mes camarades devant le Dschamat, •) où ils furent de rechef acca- 1) Assemblée des juges du peuple sur la place publique. blés de reproches, d’injures et de menaces; tous par- laient et criaient à la fois. Arrivé à mon domicile j’y trouvai quelques individus, à visages bien farouches, assis en cercle sur le plancher; ou me fit signe de prendre place auprès d’eux, ce que je fis, en croisant mes jambes. Alors commencèrent toutes sortes d’exa- mens: on me parla en russe, en géorgien, en tatare, en lesghis, en me proposant une femme, des terres, des armes, môme de l’argent, si je voulais leur avouer, que j’étais russe. Des nouveaux venus prétendirent que mes com|)agnons avaient tout avoué, et que mon opiniâtreté était complôtement inutile et ne faisait que m'exposer à un chùtiment plus sévère. Voyant que ce langage ne produisait aucun effet, un de ces mes- sieurs tira son poignard, et en l’aiguisant sur un cuir, dit tranquillement en bon russe: woijons, coupons quelques courroies du dos de ce galliard et il va nous chanter quelque chose.» Un rire général applaudit celle â propo- sition, et chacun courut regarder si mon visage avait failli, mais je n’avais pas bronché, étant décidé de mourir plutôt, que de montrer la moindre faiblesse et la Providence me seconda. La chambre se remplis- sait de curieux, l’un voulait une chose, l’autre le con- traire, on criait, on se disputait à ne plus s’entendre; un d’eux me proposa sa pipe, qu’il fallait accepter et fumer à la manière des montagnards, en crachant en- tre les dents; je fis tout à merveille, mais n’étant pas acoutumé à ce narcotique, je sentis bientôt ma lôte tourner; heureusement l’impatience de mes persécuteurs me debarassa très vite de celte position gênante. Un I) Maruschka est le mot que les montagnards emploient dans leurs discours avec les russes. 10 autre individu ayant amené une fille avec un tambou- rin, me fit signe de danser; il fallait obéir, et je ne sais guère comment j’exécutai cette danse, vraiment dinicile, mais elle me guérit du vertige et me procura des grands applaudissements de mon auditoire. La maitresse de la maison, fit même remarquer, qu’un homme qui peut exécuter une pareille danse, ne pou- vait être un russe et que c’est évidemment un Avarien de Klioundsakh, aussi plusieurs des assistants firent des signes d’assentiment. Un nouveau venu attira l’at- tention de mes bourreaux, par quelques récits que je ne pus entendre; s’approchant ensuite de moi, il arracha mon habit et montrant ma poitrine, il cria aux assemblées: «ne voyez vous donc pas, que celle poilrine, na jamais vu le soleil? i) et reculant de quelques pas, il se mit à viser lentement, sur moi avec son fusil. — Le coup ne j)arlit pas, et d’autres individus fougueux me trainèrent de nouveau dans le cercle de l’imjuisi- tion, où l’on songeait sérieusement à me soumettre aux tortures. Un gaillard se glissant derrière moi, ajustait la pointe de son poignard près de mon oreille, tandis que mon voisin criait de toute sa force dans l’autre; un autre tenait le sien au dessus de ma tète, faisant signes aux assistants de m’engager à me lever; si je bougeais, alors je n’étais pas sourd et le poignard la- bourait ma tète, mais je ne lis aucun mouvement, au- cune sensation ne trahit mon rôle, et toutes les tor- tures ultérieures restèrent également sans résultats. Alors un de mes voisins commença |)ar me pousser sur le montagnard placé du côté opposé, ce qui produisit un 1) Chez les niotilagnards la poitnne ét.int presque toujours à dé- couvert, la peau est rude et brûlée par le soleil. 11 contrecoup de ce dernier, et en un clin d’œuil toute la bande se jetait vers et sur moi, les poignards levés. Le péril était grand et un instant mes idées se brouil- lèrent; je ne revins complètement à moi, que lorsque je me vis auprès de mon hôte, (|ui harangua vive- ment l’assemblée, en lui rep[)rocliant d'avoir insulté sa maison, d’avoir manqué au Dschamat, qui allait prendre une décision délinitive sur notre sort ^). Je vis aussi que la femme pleurait, et faire pleurer une femme est le plus grand manque d’éducation, que puisse montrer un montagnard; c’est ainsi que les larmes d’une femme peuvent sauver quelque-fois la vie d’un homme. Le maître de la maison chassa donc toute cette troupe, qui courut vers la place publique pour nous condamner. Ellectivcment on allait exécuter la proposition faite par quelques montagnards de nous oter la peau, et de jeter ensuite les corps à la frontière russe; lorsque le IMollah lit retentir sa voix |)laintive du haut du mina- ret, apellant les croyans à la [)rière, car nous étions au moment où le soleil disparaissait sous l’horizon. La condamnation ne pouvait donc plus être exécutée ce jour et on la remit au lendemain. La maitresse de la maison me servit un frugal soupér, me donnant une petite jatte de lait de brebis, qu’elle avait auparavant remué avec ses doits peu a|)|)étissants, et me montra beaucoup de conq)assion. On m’assigna pour lit une sorte de sopha en bois, placé vis-à-vis du lit qu’oc- cupaient les hôtes du logis, et lors([uo le feu ne ren- dit [)lus qu’une faible lueur, j'entendis un ronllernent 1) Adiré vrai, la cause était ((u’il héritait de me.s habits, si j’étais condamné légalement, tandis qu’il les eut certainement perdus, si ou m’assassinait. 12 comme s'ils dormaient; je feignis de faire de môme, ne me fiant pas à ces gens, même lors(ju’ils dorment. — Et je ne me trompai pas, à peine le inaitre ciait être sûr que je dormais, qu’il se leva lestement et après m’avoir appellè à haute voix, il épia ma respiration, si je l’avais changée, et ce procédé fut plusieurs fois répété, durant la nuit. Enfin cà la nuit close la porte de la maison s’ouvrit lentement pour laisser entrer quatre personnes, je restai parfaitement tran- quille. Un homme à haute taille, orné d’une barbe rouge et portant û la main une torche allumée, m’é- veilla et me somma de m’asseoir; c’était le Kasi du village, et les trois autres mes compagnons d’infortune à mines fort pAles et vraiment allongées. Je rallumai le feu; le maitre de la maison salua humblement le nouveau venu, et une délibération toute nocturne eut lieu. Mes camarades prièrent le Kasi de les laisser partir, ajoutant qu’ils ne tenaient aucunement à ma personne, que je n’étais que leur serviteur et qu’ils m’abandonneraient volontiers aux montagnards. Le Kasi ne voidut d’abord entendre aucun arrangement, et me contemplait très attentivement, examinait mes vêtements, ma chemise, me fit oter ma chaussure enfin après une bonne heure de persuasion, il promit d’y penser le lendemain et tous quittèrent la maison. Peu de temps après le lever du soleil, on mena mes cama- rades sur la place publique, où le peuple accourait 1) Cliez le montagnards du Caucase les portes des maisons n’ont ni verroux ni serrures. 2) Probablement pour s’assurer, si je n’avais pas des cors, que les montagnards ne connaissent pas, ne portant pas de bottes. Heureuse- ment je n’en avais pas non plus. 13 pour assister à notre exécution; on criait, on se dis- putait comme pendant le soir précédant, lorsqu’enfin le Kasi lui même parut et déclara au grand désa- pointemeut de l’assemblée, qu'il no voyait rien de russe dans les nouveaux venus, et qu’il leur donnait la li- berté de retourner par la mémo route qu'ils étaient venus. C’est alors que se manifesta le mécontentement par des parjures et des malédictions de toutes espèces mais la sentance était portée. On nous remit nos chevaux, nos armes '), et conduits par une sauve- garde, nous quittémes ce village de Mokoko où notre vie n’avait tenue, que par un til bien frôle; et ce fût précisément ce qui nous sauva la vie; car si on ne nous avait pas barré le passage dans ce village, nous serions infailliblement tombés dans une embu- scade d’une trentaine d’hommes, qui nous attendaient depuis deux jours, à une lieue plus loin pour nous mitrailler. Mais le danger n’était pas encore passé et dans tous les villages, que nous traversûmes les mômes questions: qui ôtes vous? où allez vous? — pourquoi retournez vous? &c. se réi)étèrent avec toutes les im- précations impertinentes des personnes qui cherchent querelle; et si une pluie battante n’eut pas empêché les montagnards de sortir, nous n’eûssions probable- ment pas regagné nos foyers. Au soir nous arrivûmes à Khoupry, le môme village où nous avions passé la première nuit de notre excursion dans les montagnes. Nous fûmes, comme alors, très bien accueillis et mes camarades prolitèrent d’une occasion pour faire con- 1) On avait changé les miennes, ne se doutant pas qu’on m’en don- nait de bien plus précieuses. U naissance avec un Miiride i) de Schamyl, qui voya- geait, chargé d’une mission particulière de ce chef du Daghestan; ils partagèrent avec lui leur souper et l’en- gagèrent à nous accompagner le lendemain jusqu’au pied du mont, qui nous séparait de notre frontière. Le Muride accepta. — Dès l’aurore nous nous mîmes en marche pour franchir le plateau subalpin, mais quel fut notre étonnement lorsque nous y aperçûmes 12 gaillards armés jusqu’aux dents, qui nous barraient le passage. Ce fut à rccomnjencer des pourparlers, des chicanes, des injures et meme des menaces. Cette bande mal intentionnée nous accompagnait côte à côte, nous arrêtant à tout moment par des outrages et des impertinences sans bornes, tâchant d’épuiser notre pa- tience; mais quoique trois fois plus nombreuse, elle n’eut pas le courage de nous attaquer ouvertement, tandis que de notre côté; la prudence nous obligeait de tout supporter et de réserver nos balles pour la défense; cor une fois nos armes déchargées, nous étions complètement à leur merci. Nos ennemis avaient déjà gagnés les six jeunes gens qu’on nous avait donnés au village, comme escorte pour traverser la montagne; notre sort dépendait donc d’un seul homme, et cet homme était le Muride, mais celui-là tenait ferme, al- léguant qu’il nous avait donné sa parole, qu’il la tien- drait et qu’avant de nous faire le moindre mal, il leur faudrait passer sur son cadavre. — Ainsi, au grand mécontentement des montagnards, nous parvinmes à gagner le versant opposé de la montagne d’où nous pûmes apercevoir la longue vallée verdoyante qui con- 2) I.es Miirides sont les gardiens de Schamyl et jouissent d’une haute estime chez les montagnards du Caucase. 15 (luisait à notre frontière. La descente s’effectua, et nos persécuteurs furent obligés de nous abandonner, niais en nous accablant d’imprécations. Arrivés au pied de la descente, nous dûmes traverser à guè un ruisseau, et là le Muride nous dit adieu, n’ayant exigé pour sa peine (ju’un rouble argent. Nous l’en- gageâmes à nous accompagner plus loin, mais il re- fusa nettement, nous disant: «tfe l'autre côté le terrain est russe et je ne puis le toucher, — je vous ai donné ma parole de vous amener sain et sauf jusqu’à votre fron- tière, — j’ai rempli ma parole — Adieu — souvenez vous qu’un Muride vous a conduit» et il regagna les hau- teurs. Trois heures plus tard non étions dans le vil- lage Salmii, et trois jours après, une lièvre billieuse m’avait jeté sur le grabas, dans un| de nos postes for- tifiés. La crise passée une grande faible.ssc me clou- ait encore au lit, lorsqu’un jour je vis apparaitre dans ma chambre un de ces montagnards qui nous avaient poursuivis; son regard respirait la rage et il n’était qu’à deux pas de mon lit, quand mon domestique le saisit; on lui trouva un poignard caché dans sa manche. Quelques semaines plus tard j’étais à Tillis où je re- merciai le Créateur de m’avoir si miraculeusement conservé. Je vidai mes poches, mais il n’y avait plus que les débris de ces insectes, pour lesquels j'avais manqué sacrifier ma vie. Motsehulsky. 16 Voyages et excursions entoiiiolojîiques. L’année dernière nous avons dit quelques mots sur les explorations entornologiques faites par M. Radde dans la Sibérie orientale; ce printemps il s'embarqua sur la rivière Schilka, pour descendre l’Araur, et hiverner sur la partie la plus méridionale do cette ri- vière, en face des montagnes Ching- Gan. Par une lettre du Septembre, ce voyageur nous annonce qu’il est heureusement arrivé à sa destination, et qu’il vient de construire avec ses gens une maison en bois, vers les 147‘’ L. et 47” L.N. — Il dit que l’Arnur a ici envi- ron 300 Sagènes de largeur, présentant un courant rapide, non interrompu par des ilôts. Sur les plaines qui bordent le rivage, se voient différentes espèces de Calamagrostis , qui surpassent la hauteur d’un homme, et parmi lesquelles il n’est pas facile de chercher les insectes. Un peu plus loin du fleuve, commencent des élévations couvertes d’une végétation arborifère ex- trêmement riche et variée, composée principalement de différentes espèces de Tüia, Acer, l’arbre à liège oriental (Phelloiiendron amurense) &c. Ce dernier pour- rait sans contredit devenir un article fort important pour le commerce, s’il pouvait atteindre des dimen- sions plus considérables, que celles qu’on lui a ob- servées jusqu’ici, et qui ne dépassent pas l'épaisseur do 9 pouces, au bas du tronc, avec une couche de liège d’un pouce seulement. ■ — Dans les vallées un peu plus éloignées apparaissent des Syringa et Berberis sauvages, mais aussi l’effet des forêts vierges s’y manifeste très sensiblement, et M. Radde rapporte toutes les difficul- tés et peines qu’il a eues, pour avancer dans ces forêts n encombréps; — un pou plus à l’Est, il trouva en Aôut la terre golée à une profondeur d’une sagène, et néan- moins toute la colline recouverte de Vitis amuretisis des plus touffues. Le 13 Septembre tous les arbres avaient déjà'beaucoup de feuilles jaunes et seulement les chênes Pt les peupliers restaient verts. Un autre voyageur nous assura qu’à Nikolaevsk, vers l’emboucbure de l’Amur, on eut le 6 Décembre, pas moins de 40® Réaum. de froid. — l.es insectes que M. Radde a ra- massés, offrent principalement des formes identiques ou voisines de celles de la Daourie et de la Mongo- lie; — une quinzaine de Carabes dont un de la cou- leur éclatante et de la forme du C. smaragdinus mais très différent |)ar la scul[)ture, quatre Cicindela, dont une très voisine de notre C. s.y/nah!c«, environ 13 espèces de Limenilis, 6 espèces de Parnassim &c. Par une lettre du ce voyageur nous ap- prend, que le fleuve (Amur) était, dès ce jour, com- plètement gelé, |)ar un fioid de 16® — Réaumur. Con- cernant la récolte d’insectes, il communique à M. Mé- nétriés quelques crotpiis des espèces les plus mar- quantes, d’a|)rès lesquels on peut entr’autres consta- ter: un Aijrüus noir deux fois plus grand que VAgr. sexpunctatm, Staphilinns fuhiceps Ménétr, magnifique espèce de la taille du S:l caesaretis, mais avec la tête entièrement fauve, VJps emeiata Motsch., chez laquelle les taches rousses des élytres se réuni.ssent, pour for- mer un X; une belle Silpha jaunâtre et tachetée comme la S. i-punclata L., mais plus parallèle et couverte entièrement d une ponctuation très serrée; C Osmoderma barnahüa Motsch., qui est un peu plus petite et plus applatie que notre Osm. eremita, mais dont le mâle 2 18 oiïte le corselet plus arrondi, et sur lequel l’excava- tion du milieu s’élari,'it transversalement vers la tôte; — la Glycyphuna viridiopaca Motsch., voisine par ses couleurs de la Gl. jucunda Faldm., mais deux fois plus grande, avec des taches blanches [)lus petites et trois nervures en relief, bien apparentes sur chaque élytre; la Glycyphana fuhislemma Motsch. qui a presque la ' taille de la Glyc. jucunda, mais une forme plus dé- primée et une couleur noire, luisante sur le corselet, veloutée sur les élytres, avec une grande tache d’un jaune pûle de chaque coté; — le Cladognatus subae- neus Ménétr., magniüque es[)èce d’un brun un peu bronzé, qui par sa forme et sa taille rapelle singu- lièrement le Cladogn. cinnamonieus de Java; la Coplocy- cla? diaphanipennis Motsch., de forme assez applatie qui, par ses couleurs et sa taille, rappelle beaucoup la Copl. viireata Perty, mais qui est généralement d’une teinte |)lus pâle; — et enfin le plus beau Coccinélide connu, la Synonycha? mirabilis Ménétr., qui est quatre fois plus grande que notre ocellala, noire, avec dix taches rouges sur les élytres, et deux jaunes sur les bords du corselet. L’Oural septentrional, aux environs de Catharin- bourg, fut exploité, pendant l’été passé, par M. le ca- pitaine Radaschkovski, qui en rapporta un nombre as- sez con.sidérable d’insectes d’une faune sublaponnaise. M. le D:r Schubert ramassa des Lépidoptères dans les plaines du Gouvernement de Voronescb et nous envoya plusieurs espèces intéressantes. M.M. le D:r Basilevsky et Skatchkoff ont exploité les environs de Pékin, mais leurs collections ne sont pas encore arrivées. 19 M. le Colonel Bartholomei, entreprit un voyage dans les provinces méridionales de nos possessions Transcaucasiennes et les provinces septentrionales de la Perse, où il passa tout l’été, mais nous ne connais- sons pas encore les résultats des explorations de ce voyageur infaligiiable. M. le Colonel de la Garde, Mandersljerna, accompagna l’automne passé, son père à Nice, où il compte rester tout l’hiver. M. le Baron Osten-Sacken a fait l’année passée, un voyage au Ca- nada. M. le professeur Bunge de Dorpat, et M. le Comte de Kaiserling, neveu du Naturaliste connu de ce nom, viennent de partir pour accompagner une ex- pédition scientifique, que notre Société géographique a expédiée au Khorassan et h Hérat. M. le profes- seur Nordman vient d'expédier son fils, sur un vais- seau de notre compagnie Américaine, pour nos pos- sessions de l’Asie orientale. Nos entomologistes de S:t Pétersbourg continuèrent à exf)loier les environs de la capitale: M. Sievers ramassa un grand nombre de Microlépidoptères nouveaux pour la faune de S:t Pé- lersbourg, qui revus par M. Zeller de Glogau, pré- sentèrent plusieurs formes intéressantes et môme nou- velles. M. Huber chassa, comme à l’ordinaire aux en- virons du corps forestier, celte localité inépuisable pour les Lépidoptères, et y prit entre autres: Hipparchia Dcjanira, Egeria, Gastropacha Lohulina, Orgia selenitica, Acronycta Euphrasiæ, Mamestra Pcrsicariœ, Caradrma Me- nelriesi, Emomos lllustraria, et autres raretés pour notre capitale. M. Lulsch trouva au faubourg de Vibourg une Acherontia Alropos; M. J. Kouschakevitch une O de la Cicada montana, sur la Montagne de Douderhoff, et j’entendis chanter le même insecte, à plusieurs, reprises 20 sur les peupliers du parc de Zarskoe Sélo près de l’aqueduc. Au cimetière de Sniolenskoe, je trouvai à la lin de Soptonibre le rare /..o/n/s M:r Strauch a [)i is dans les envii ons de üoi fiat, le Phosphœnus bra- chyplerus Motsch. II. Entomologie spéciale. Insectes des Indes orientales par V. de Motschnlsky. bière Sérié. La faune de l’Asie m’a toujours préoccupé de pré- férence à celle des autres [larties du monde. Outre mes propres récoltes au Caucase, en Perse et dans la Sibérie, j’ai tûcliô de me procurer de l’orient tout ce qui était [lossible. Ainsi j’ai acheté un grand nombre d’insectes de l’Asie mineure, récoltés par M.M Kinder- mann et Bischof, ceux de la Perse rapportés par M. Kotschy, ceux de l’IIimmalaya ramassés par le Capit. Bays, et d’autres insectes qui se trouvaient chez les marchands à Londres; une autre partie, provenant de Java et des îles de la Sonde me fut vendue à Rotterdam. Un grand nombre d’espèces indiennes, provenant de la récolte de feu Helfer au Birma; j’ache- tai de la Collection de feu Holtzer à Vienne, et une seconde partie, de la môme source, me fut cédée par le Musée de Prague; d’autres, envoyés par M. le pro- fesseur Kolenati au Comte Mannerheim, me furent com- muniqués par ce dernier. Plusieurs doubles de la Col- lection de Dejean, venant de Java; je me procurai à 21 Bruxelles, et quelques espèces de la même localité me furent données par M. Burmeister. Des choses fort intéressantes de la récolte de M. Siebold a Java, Su- matra, Timor &c.; je reçus du Musée lmp. de S:t Pô- tersi)ourg, quelques pièces de Pondichéry et de Bom- bay; je lis des échanges avec les Musées de Paris et de l’East-lndia House à Londres. Le Musée de Vienne m’en- richit de quelques espèces rapportées des Indes par le Baron de llUgel, et celui de Leyde de quelques unes du Japon. M.M. Westwood, Guérin, Westermann et autres me cédèrent aussi beaucoup d’espèces indiennes intéressantes. De M. le ca[)itaine Perry, j eus quelques Coléoptères de l'îlc Ceylan, et de Schangai en Chine, et de la récolte de M. Gaschkevitch, ceux des envi- rons de Pékin et de la Mongolie. Enfin M. Nietner me gratilia d'un grand nombre de petites espèces, qu’il a ramassées avec beaucoup de zèle, à Ceylan tant aux environs de Colombo, que sur les montagnes de Nura-Ellia, à une élévation de 4,000 pieds. De celte manière, je suis parvenu à rassembler un malérial suffisemment intéressant, pour cntieprendie la description des espèces que possède ma collection; et afin de ne pas m’en tenir seulement aux Cara- biques, je donnerai dans chaque N:o des Etudes, une série d’espèces de dilférenls ordres et familles des in- sectes. — Je n’ai pas cru nécessaire de fatiguer mes lecteurs, avec ces descriptions fastiilieuscs, expiimées en 50 lignes ou d’avantage, ainsi que le veulent cei- tains puristes , mais au lieu de répéter pour chaque espèce voisine les mots: elowjnlus, puncUilus, niger ] ui tâché d’établir une description détaillée pour une espèce, autour de laquelle viennent se grouper plusieurs autres 22 analogues, et qui ornent ma collection et alors j’indique seulement les différences essentielles, qui les caractérisent. Dans l’état actuel de la science, où d’innombrables espèces sont découvertes chaque jour, il n’y a plus moyen de les caractériser descriptivement, si l’on ne veut pas désoler le lecteur, et rendre l’espèce mécon- naissable, et la seule méthode pratique me parait la description comparative avec une espèce généralement connue, et qui se rapproche de celle qu’on décrit. — J’ai aussi cherché à baser mes nouveaux genres, sur les caractères faciles à observer et qu’on trouvera énoncés dans les descriptions, laissant aux amateurs plus érudits, l’honneur et le bonheur de découvrir et de décrire les parties du corps peu perceptibles et difTiciles à vérifier. Apolumiis atripcnnis, elongatus, conve.xus, ater, cinereo-pu- benilns; vapite thoraceque brunneis, antmnis pedibusque fulvn-lexta- ceis; thorace globoso, fere glabro, postice breviter attenuato; dytris aritice purnllelis, dorso siibdepressis, profunde punctalo-strialis; pedibus validiusculis, rufo-teslaceis. Long. l*/a I- — l'»*- Va •• Par sa couleur il rapelle un peu l’A. ruficoUis Pe- chioli, d’Italie, mais il est plus petit et plus déprimé sur les élytres. Recueilli par M. Nietner dans les en- virons de Colombo sur l’île Ceylan. Une seconde espèce du continent indien, mon Ap. fuscus, est encore plus petite et de couleur plus ob- scure et plus uniforme, tant sur le corps que sur le corselet; les pattes, les antennes, les palpes et les parties de la bouche sont d’un testacé plus ou moins rembruni; le corselet parait plus étroit et moins glo- buleux que chez nos espèces d’Europe; la pubescence sur les élytres est vélutineuse. 11 y a encore une 23 troisième espèce inédite qui se trouve en Algérie; elle est voisine de notre A. testaceus, mais un peu plus grande et surtout plus allongée aux élytres, avec les côtés du corselet plus ronds, plus sphériques; je l’ai' nommée Ap. castaneus. 11 ne faut pas confondre cette espèce avec CAp. veloæ Schaum (fulvm m.), qui se trouve en Egypte et qui est plus petit. Hispalis fuscescens, alatus, elongatiis, subparellelns subde- pressus, glabralus, subsericeo-nüidus, nigro-fusms, supra leviler aeneo-micatis; corpore sublus, ore, pulpis pedibusque plus mi- nusve testaceis; capite minuta, obluso-triangulari, oculis nigris vix prominulis; thoruce transverso, ad basin tdrinque impresso, latei'ibus valde rotundutis, marginatis, angulis aîiticis fere rec- tis, vix promitmlis, posticis rotundatis; scutello tîausversim tri- angulari; elytris thorace paulo latioribus, parallelis, poslice obli- que truncatis, subliliter strialis, slrüs impunctatis, 2:da versus apicem unipunctata; in maris tarsis anticis articidis tribus pri- mis quadrato-dilatatis, quarto bilobo. Long, I. — lal. Vs !• Cet llarpalide ressemble beaucoup au Hisp. metal- lescens Rambur, mais il est ordinnairement un peu plus grand, et de couleur plus brunâtre surtout sur les ély- tres; la tôte est plus étroite et plus allongée, le cor- selet moins convexe, plus distinctement rebordé sur les côtés; les stries sur les élytres plus fortement mar- quées, la base des antennes et des cuisses testacée &c. Il parait être très commun dans les provinces du Birma. Les autres espèces de ce genre, propres égale- ment au continent des Indes orientales, sont: a) à élytres concolores. Hisj)alis aeiiescens, moitié plus petit que le Hisp. fuscescens, avec un corselet proportionellement plus étroit, les stries des élytres moins marquées; couleur brunâtre avec un reflet cuivré. 24 Hispalis femoralis, un peu plus étroit que le H. fmcescens de couleur plus noire, avec les cuisses ob scures; le corselet plus étroit, les stries des élytres distinctes seulement près de la suture. Hispalis pallipes, de la taille du Hisp. fuscescem, mais plus allongé et d’un noir luisant, avec les an- tennes et les pattes d’un testacé très pâle. Le milieu du dessous du corps est aussi testacé, le corselet moins transversal, un peu en coeur postérieurement, les élytres plus allongées plus dilatées et plus arrondies à l’extrémité. Hispalis flavipes, presque quatre fois plus grand que le Hisp. fuscescens, avec les élytres proportionelle- menl plus larges, plus ovalaires et plus fortement striées; le corselet est encore plus transversal, [)lus fortement rétréci et arrondi postérieurement; la tête est plus grosse et presqu’aussi large que le corselet. La couleur est un noir foncé et luisant, un peu bru- nâtre en dessous, avec les pattes, la base des antennes et des palpes testacées. ' Une espèce très voisine du Hisp. flavipes, mais un peu plus petite, quoique du double plus grande que le Hisp. mctallescens , se rencontre en Andalousie et diffère de l’espèce indienne, par ces pattes et ses antennes plus obscures et son corselet moins transversal. Je l’ai nommée Hisp. geniculatm, à cause de la couleur rous.sâtre des genoux et des tarses. h) à élytres tachetées. Hispalis quadriyuttatus , forme plus courte, plus large et plus parallèle, ({ue le Hisp. fuscescens, rappel- lant le corselet arrondi et les élytres en carré allongé du Hisp. flavipes, mais souvent quatre fois [)lus petit 25 qûe ce dernier. Couleur) noire, avec un reflet soyeux; palpes, antennes, pattes et quatre petites taches ob- longues, disposées en carré sur les élylres d'un testacé plus ou moins clair; les derniers articles des antennes, les ' mandibules, le dessous du corps et les cuisses parfois rembrunis. — La tôte est grosse, les mandi- bules grandes, le corselet assez transversal et rétréci postérieurement presqu’en demi cercle; les élytres dis- tinctement striées près de la suture, à angles humé- raux saillants, et l'extrémité faiblement tronquée. Hispalis biguttatns, deux fois plus grand et surtout plus allongé que le Hisp. 4-gut.tatus, à corselet plus transversal, élytres seulement avec deux petites taches testacées vers l’extrémité. Couleur noire, base des antennes, les jambes et les tarses testacées, cuisses rembrunies. — Cette espèce vient de Tranquebar et m’a été donnée par M. Weslermann. Heterooenis cinctiis, parallehis, cinereo puberulus, pallidus; capile, thoracis medio ehjtrorumrpie macida palmala ad siduram infuscatis; antennis oculisrpie atris; mundibulis produclis, basi subdigitatis ; thorace transverso, angtdis posticis dislinctis, ebjlris leviter striatis, inlerslilüs densissime punclulatis. Long, 1. — lat. Va 1. Très voisin du HeL minimvs Kiesw. par sa forme allongée et |)arallèle, mais presque du double plus grand, et facile à reconnaître par la grande tache sinuée et palmée qui occupe toute la suture des ély- lres — M. Nietner me l’a envoyé comme venant des environs de Colombo sur l’île de Ccylan. Les autres espèces du continent indien, que je possède sont: Heterocerus gracilis, un peu plus court que le pré- 26 cèdent, d’une couleur testacée plus roussâtre et très remarquable par son corselet entièrement obscur, sans côtés latéraux clairs; la tache palmée sur la suture y est plus dilatée, occupant toute la moitié antérieure des élytres jusqu’aux bords latéraux, ne laissant de testacé que deux petits points oblongs de chaque côté. Les jambes de devant sont garnies extérieurement d’épines très longues d’un roux transparent, qui bien éclairé prend une couleur dorée vive. Les mandibules sont avancées, dilatées à la base, la massue des an- tennes plus obscure que la base qui est testacée. Les élytres présentent quelques stries assez distinctes. Helerocerus indiens, d’un tiers plus grand et plus allongé que le Met. gracilis, de couleur roussâtre, ba- riolée de brun et recouvert d’une pubescence cendrée comme celui-ci; mais le corselet est plus grand plus transversal, sensiblement plus large que les élytres, la base de chaque côté obliquement tronquée aux angles postérieurs, et les côtés latéraux plus droits, plus parallèles et plus arrondis antérieurement. Les élytres sont plus allongées, à stries plus follement marquées, les angles huméraux plus saillants. Le des- sous du corps est d’un testacé roussâtre uniforme. Helerocerus nigricornis, encore plus allongé et un peu plus grand que le Het. indiens, d’une couleur tes- tacée-cendrée roussâtre uniforme, sans taches distinctes; mais quand on humecte un peu l’insecte, on en voit quelques vestiges de couleur testacée le long du milieu de chaque élytre. La tète est moins large que chez les espèces décrites, les yeux plus petits, noirs, ainsi que la massue des antennes. Le corselet est trans- versal, mais moins grand que chez le Het. indiens et 27 plus arrondi sur les côtés. Les élytres aussi larges que le corselet, mais avec les angles huméraux assez saillants et sans vestiges de stries imprimées. Les épines aux jambes sont d'un testacé blanchâtre, les mandibules faiblement dilatées à la base. Des envi- rons de Calcutta. Heterocerus unicolor, extrêmement voisin du Het. nigricornis, de la même couleur uniforme, mais un peu plus grand et facile à reconnaître par la massue de ses antennes, testacée comme la base. — ■ Le cor- selet parait plus transversal; les élytres un peu plus larges et plus courtes, les épines aux jambes moins longues. Balrisiis spinicollis, elongatus, convexiis, fiisco-testaceus, ni- tidus, sparsim pilosiis; capite triangiilari, poslice utrinque gib- boso, fronle impresso, bifoveolato, ocuUs miindis, nigris; anlen- nis crussimculis , articulk: ullimo magno, apice oblique acuminato, penuUimis Iransversis; thorace subelongato , allenuato, poslice bi- spinoso, dorso Umgiludinaliler S-lineato; ehjltis grosso-punctatis, lineis subsu turalibus nullis; abdomine suhconvexo, glabro, apice acuminato, segmenta 4;o magno margmalo. Long. 1. — lat. V4 '• Une des plus petites espèces que je connaisse, rap- pellant un peu par sa forme notre Balr. venvstus, mais moitié plus petite et plus courte, n’ayant aucune ligne imprimée sur les élytres, et deux fortes épines vers le milieu de la base du corselet. Découverte par M. Nietner sur les Montagnes de Nura Ellia, sur l’île Ceylan. Une espèce voisine, quatre fois plus grande, pré- sente aussi des épines à la base du corselet, mais chez cette dernière il y a quatre épines, dont deux à la base et les deux autres un peu plus en avant sur les côtés latéraux. Le corselet est aussi plus trans- 28 versai et plus en coeur postérieurement, et les élytres étant f>labre8, présentent de chaque côté de la suture une forte ligne im[)riinée, et une autre raccourcie près de chaque côté de la base. Il vient du continent des Indes orientales, et je l’ai nommé Balr. spùiosns. l)ii'o|)fnis eeylonicus, clongatus, subconvexus, ylaber, niti- dua, castanem, oadis nigris, anlennarum arliculu 1:o dilulalo apice extus in dente prodiUo; capite Iriangulari froide bifuveo- luto; lliorace orbiculato utringue nnifoveolato; elytris subguadra- tis postice subdilatalis, linea subsidnrali nulla; abdomine convexo, segmenio I:ü mngno. Loiig. I. — I. Autre découverte de M. Nietner, dans les mon- tagnes Nura Ellia de l’île Ceylan. Ce nouveau genre constitue un passage de nos Bythinus, dont il a les antennes et les palpes aux Ba- trisus aux quels il ressemble par son corps; mais il se distingue des uns et des autres par la grandeur du l:ièr segment abdominal qui rapelle les Pselaphus. — Los parties de la bouche le rap|)rochent beaucoup de mon Tribalus llioracicus, décrit et figuré dans les Nouv. Mémoires de la Soc. lmp. des Naturalistes de Moscou. T. V. p. 415 Tab. XVI lig. c., mais ce der- nier en diffère; par un corps plus applati, une ligne imprimée longitudinale de chaque côté de la suture des élytres, et le premier article des antennes simple et non élargi; le genre Arlhmius de M. Le Conte a également quelque analogie avec mon genre Dirop- trus, surtout par la massue des antennes composée de deux articles, dont le dernier est presque trois fois plus long et plus grand que l’avant-dernier, qui est transversal, ainsi que les trois précédents; le corps des Diroptrus est plus large, surtout à l’abdomen, où 29 le l;ièr segment est presqu’aussi long que les élytres et nullement atténué en arrière, le corselet plus orbi- culaire, et le l;ièr article des antennes transversal et élargi en dent extérieure vers l’extrémité. — Enfin mon genre Plagiophorus se distingue des Diroplrus, par son corps plus bombé, plus court, très fortement ponctué, et la singulière structure des antennes en marteau, chez le mâle(?). Eiiniicrus crassicoriiis, elongatus, uvatns, nilidus, rufo-cas- taneus, testaceo-piibescens; thurace ubiongoy antice angustalo, mm-ginalo; elglris ovalis, ad hamevos vlrhujue subinipressis; an- lennis apice inrxassatis, clava qaadnarliadala, serruta, arlicu- lis tribus, pemdtimis IranSLiersis , ultimo ovato apice acuminato. Long. 7g I. — liit. Va 1. 11 a la plus grande analogie avec notre Eum. Hellwigii, par la taille et les couleurs, mais son corse- let et les élytres sont plus élargis au milieu, et ses antennes plus courtes, plus fortes, avec une massue un peu en scie et composée de quatre articles, le di- stinguent facilement. De l’île de Ceylan, où M. Nietner l’a pris sur les montagnes de Nura Ellia. Les Etm. longicornis rn., obtusus m. et sericeicollis m., qui viennent du continent indien, sont tous plus petits; — tandis que P Eum. Zimmermanni Schaum, de l’Am. sept., présentant la môme taille, est plus allongé. Scydniaenus latipennis, ovatus, nilidus, caslaneus, longis- sime teslaceo-villosus; capite minuto, oblongo; froide sulcato, anlennis capite panlo longioribus, crassiuaculis, clava quadriar- ticulata, articulis Iransversis, ulliino subquadralo apice rotun- dalo; thorace conico, basi S-foveoloto , utrinque sinuato, angulis posticis fere redis; scutellu triangvlari; ebjtris punctalis, nva- tis, medio dilalalis, apice atlcnualis, sutura subelevala, pedibns validis, fcmoribus setosis, tibiis anlicis clavalis. Long. % L — lat. Vs L 30 Celle espèce esl remarquable par ses élylres brusquemenl élargies dans leur milieu, où elles alteignent le double de la largeur du corselel à sa base, de sorle que ce dernier, la lôle et les antennes paraissent proportionellement plus petits et plus courts que chez les autres espèces du genre. Une autre espèce à corselet conique, le Scydmae- nus procer de Colombie, est la plus grande du genre, ayant environ 1% 1. de longeur. Par sa forme elle est voisine du Scyd. Motschulskyi Schmidt, mais avec les antennes aussi longues que tout le corps, et dont les cinq derniers articles sont un peu élargis et plus courts que les précédents. La tête a une impression carrée en avant et le corselet une transversale près de la base. Les élylres sont pointillées et recouvertes de poils épais et relevés. Une troisième espèce de l’île de Ceylan, ressemble extrêmement à notre Scydm. Godartii, mais elle esl un peu plus grande, a le corselet plus étroit, la massue des antennes plus large, plus forte et composée de quatre articles, dont les trois premiers transversaux et un peu en scie extérieurement, et le dernier grand et ovalaire. Tout le corps est couvert de poils testa- cés assez longs et peu serrés. Je l’ai nommé Scyd. Nietneri. Une quatrième espèce de la môme localité que le précédent, est mon Scyd. brunnipennis , qui présente la forme du S. Welterhalli Gyll, mais qui est quatre fois plus petit, de couleur brun-chôtin, à l’exception des élytres, qui sont roussûtres. La base des antennes et les pattes sont testacées; la massue noire est com- posée de trois articles. Le corselet et le corps sont 31 recouverts de poils cendrés peu serrés; le premier est conique, avec une impression et deux fovéoles à la base. ScydDiacuus cyrtocerus, elongatus, nilidus fulvo-leslaceus, pilis teslaceis sparsim adspersm; capite oblongo, supî'n anlennas bihtberculato , lus in medio curvalis, clavn quadriarticulala, ar- ticulis 3, 4, 6 ^ 7 sublransversis, conicis, 1^2 elongatis S:o subarcnato; thorace ehmgalo-ovato , antice angustato, angulis pos- licis redis; sculello triaugulari; elgtris elongalo-ovatis , thorace sublatiuribus , apice subrolundalis, humeris vix prominulis; pedi- bus graciUs, fmnoribus clamüs. Long. % I. — lat. I. Par sa forme allongée, un peu convexe et ar- rondie, il rapelle notre Eumicnis rvfus, dont il a aussi la taille et les couleurs, mais il est plus luisant et il pré- sente les palpes maxillaires de quatre articles distincts, les élytres sont plus allongées et presque sans pubes- cence et les antennes courbées au milieu presqu’en angle droit, ce qui est produit par les 5:ième, 6:ième et 7;ième articles, qui sont un peu courbés en dedans, mais qui ne sont nullement plus larges ou dilatés comme ça a lieu chez le Sc. gracilis, le Conte, de la Californie, qui présente une forme voisine et près duquel l’espèce décrite doit prendre place. Des montagnes Nura Ellia sur nie de Ceylan, trouvé par M:r Nietner. Une autre espèce ressemblant encore plus au Sc. gradlls, par sa forme, sa couleur et sa taille, se trouve dans les mêmes localités que le Sc. cyrtocerus et s’en distingue: par les élytres plus allongées, moins convexes, un corselet velu et imprimé transversalement à la base; par des cuisses et des jambes plus courtes et enfin parj les antennes droites brusquement termi- nées par une grosse massue de trois articles, dont celui du milieu fortement élargi, le dernier ovalaire et à peine plus long que l’avant-dernier; le 2:ième 32 article de l’antenne est allongé, mais un peu plus court que le l:ièr, les suivants sont plus étroits et carrés. Je l’ai nommé Sc. Irinodis. Ccpheiiiiiiim hrcviusculiiin, brevüer ovatum, suhgibbosum , panclulalum, fiiluo-testaceum, longissme tpstaceo-pilmum; r,apüe oblongo, in Itiorace occuUo, ocuUs nigris, ante unis longiludine corjmris paulo breciuribus, anlice incrassatis, dam magna, ar- tiailis: ullimo ovalo, duobus pennllimis snblransvtrsis; thorace qiiadralo, ad basin bisinuato, siibreflexo, utrinque foveoluto, a7igulis poslicis aculis, prominnlis; scutello h-inngnluri; elylris fere Ihoracis basi latitudine et paulo longiorihns, postice votim- dato-altcnuatis , basi utrinque bifoveolatis. Long, '/j I. — lut. Vi 1. Cet intéressant Cephennium se distingue de nos espèces d’Europe par sa tonne raccourcie, se rappro- chant beaucoup par sa couleur de mon Ceph. latum de la Carniole, que j’ai décrit dans le Bul. de Mosc. 1851 (lettre |). 9) et que M:r le l):r Scliaum vient de trouver en Toscane. — Il vient des montagnes Nura Ellia sur l’île Ceylan et m’a été envoyé par M. Nietner. Acralricliis «ricntalis, lata, sttbconveœa, postice attcnuuta, nitida, brevissime pubescens, idgra; elylris infascalis, ore, pal- pis, antennanm basi pedibusque rufo-testaceis; capite Irkutgu- lari, anknnis arliculo uitmo breviter ovalo; thorace transverso, fere glabro, anlice atlenuato, arcuuto, basi sinualo, angidis pos- ticis productis, aculis, l'afescenlibus; scutello magno, triangnlari punctato; elytris thorace vix angvslioribiis, quadratis, pttnchda- tis, postice subatlenualis, upice utrinque rotundatis; cojpore S7artie posté- rieure des élytres. Pour les caractères génériques, il se distingue principalement de tous les autres Der- mestides par la massue composée de deux articles fort inégaux, dont le dernier circulaire et solide sans autre articulation ap[)arente, comme chez quelques Histérides et Bostrichiens. Une seconde espèce des mêmes localités, Orph. pedeslris M , se distingue du f)récédent par une fortne un peu plus petite et plus allongée, dépourvue de la tache rousse sur la partm postérieure des élytres. Les 41) pâlies el les anlcnnes seules sonl d’un leslacé plus ou moins roussâtre, les cuisses de leinte fuligineuse. Les angles huméraux sont bien nioins saillants, ce qui donne à l’insecte une forme plus ovalaire; la pubes- cence est plus épaisse et plus grisâtre, et le dessous du corps plus finement ponctué. Syncalypta iiidica, brevUer ovula, convexa nilida, sordido- opaco-obtecta, selulis elongatis subleslaceis cnnspersa, nigra; cor- pore mbtiis pedibtisfjue ri/fo-pkeis; ore, pulpis anteiinisgue te- staceis; thorace transverso antice arcuaUm aUennato, utrinqve le- viter sim/afo, angulis posticis acntis, pruminulis; elytris stibglo- bosis apice atlenualis, punclalo-slriatis, slriis snbmarginalibns duabus profimdo-impressis, ultima abbreviala; frotite sidculis duobus divergentibus postice conjunctis insculpla; cmpore snblns punclalo. Long. ‘73 I. — lal. ‘/^ I. Extrêmement voisine de notre Syn. spînosa Ros.si, mais un peu plus large el plus ronde. Les angles huméraux paraissent plus marqués et le corselet moins large postérieurement. Les sélulcs élevées sont aussi longues et ‘aussi fortes, mais nullement claviformes el de couleur moins claire et môme brunâtres; les par- ties de la bouche, les antennes et les pattes au con- traire sonl plus claires. — Birraa. Une seconde espèce moitié plus petite et de cou- leur plus roussâtre sur tout le corps, se trouve dans les mômes localités. Sa forme est un peu plus al- longée, les angles postérieurs du corselet moins sail- lants et plus droits, les parties de la bouche, les an- tennes et les pattes plus testacées; une seule strie • enfoncée sur chaque côté latéral, et les sétules sur le dessus du corps de couleur plus blanchâtre. — Elle porte le nom de Sync. püosella rn. — Une troisième espèce presqu’aussi petite, mais plus allongé que toutes 4 50 celles qu’on connait, se rencontre aux environs de Lay- hach. Elle est plus allongée et moins convexe que la Sync. spinosula, la couleur du dessus est noire, celle du dessous d’un brun roussâtre; les sétules sont blan- châtres et un peu claviformes; les stries sur les élytres plus grossièrement ponctuées et sur chaque côté laté- ral il y a deux stries profondément imprimées. La ponctuation du dessous du corps est très forte. Je l’ai nommée Sync. oblonga. Byrrhinus latus, ovatus, postice aUenuatus, convexus, nüi- dns, punctulalus, sparsim pubescens, niger, ore, palpis, antennis tarsisque testaceis; pedibus rufescentibm; capile subrotundato, fronte subconvexo, cbjpeo arcualo, pimctalo; palpis max elon- gatis, arliculo penullimo minulo, triangtdure, ultirno magno, ovato ; palpis lab. Iriarlicidatis, art. ultirno subnvato, apice acuminato. mandibulis latis, unidentatis; antennis longitudine thoracis paulo super anlibus , clava soluta, S-articuUila, articulis subovatis, fere aequalibus; oculis semirotundalis, postice tnincatis, vix promi- nulis; thorace fere glubi'o, sparsim villoso, transvei'so, trapezi- forme, antice arcuatim angustato, basi quadriexciso, medio ad. sculellum arcuatim timncato, angulis postids acutis, subprodnctis; srutello triangulure, impunctato; elytris marginatis, fusco-subvil— losis; thorace paulo latioribus, oblongis, ad apicem arcuatim at— tenualis, basi utrinque angulatirn impressis; punctura antice vix (Uslincta, postice rugulosa, ad suturam stria punclorum majori- bus impressa; femoribus poslicis longiludinaliler unisulcutis, me- dio subcar inulatis; prosterna producto, mesostemo antice triaii- gulatim excavata. Long. IV4 1- — lat. ^4 h Forme et taille de notre Symplocaria substriata, mai.s sans stries sur les élytres, recouverte d’une pubescence longue et peu serrée, ce qui lui donne, quand l’insecte est frais, un aspect velouté. La forme des antennes, des palpes, des pattes, des jambes sans épines apicales &c., le placent cependant dans les Lim- 51 nichus, où il forme un genre pentamère caractérisé par la massue des antennes, le prosternum avancé et les yeux en demicercle, médiocrement saillants. Les autres espèces indiennes de ce nouveau genre que je possède dans ma collection, sont: Byrrhinus ni- lidulus, couleurs du précédent, mais forme plus allon- gée, très voisine de notre Tiresias serra dont il n’at- teint que la moitié de la taille. Les élytres sont plus étroites aux angles huméraux, où elles ne dépassent presque pas la largeur du corselet, et plus obtuses et plus arrondies vers l’extrémité; sur le milieu on voit plusieurs stries de gros points imprimés qui s’oblitèrent vers la base et l’extrémité des élytres. L’un des sexes ((J ?) présente le dernier segment de l’abdomen pointu en dessus, avec une longue pointe brune en dessous. — Les cuisses sont plus déprimées et l’élé- vation médiane n’est pas visible. Byrrhinus etlyplicus, un peu plus petit, plus paral- lèle et de forme plus régulièrement elliptique, que le B. nüidulus, recouvert d’une |»ubescence cendrée [)lus longue et plus distincte. Le corselet est un peu moins transversal, plus ample antérieurement; l’écus- son plus allongé; les élytres moins margiuées et moins arquées sur les côtés latéraux, les stries de points moins enfoncées; les antennes et les parties de la bouche d’un testacé plus vif. Byrrhinus angustalus, encore un peu plus petit et plus atténué en arrière, que le B. ellypticus, avec des couleurs et une [)ubescence semblables, mais d’une forme moins convexe sur le dessus du corps, et des stries de points plus régulières et qui atteignent la base des élytres. 52 fij/rr/nnun fusæs, ()Ius petit que les espèces dé- crites, ayant à [)eiue les | de la longeur et la ^ de la largeur du li. latus; de couleur plus brune, surtout les élyires (qui sont aussi atténuées postérieurement que chez le B. auguslatus), plus fortement ponctuées et sans stries de gros points inq)rimés. Le corselet parait plus brusquement aminci vers la tête, et sa base présente la sinuosité aux angles postérieurs à peine mar- quée, et ces derniers sont plus aigus et plus saillants. La pubescence est grisâtre, plus courte et plus épaisse. Byrrhinus oculatus, couleurs voisines de celles du Byrr. latus, mais un peu plus petit et moitié plus étroit, se rapprochant plutôt par la forme du Byrr. auguslatus. La tête est plus avancée, les yeux plus arrondis et plus saillants; le corselet moins transversal, plus brusque- ment aminci vers la tête, avec les côtés latéraux plus droits et les angles antérieurs plus saillants. Les ély- tres sont plus atténuées vers l’extrémité, les angles huméraux plus distincts, les côtés presque droits, la ponctuation [)lus forte, irrégulière et sans former des stries. Le prosternum est large, déprimé, très peu avancé, le mésosternum presque sans excavation an- térieure. Dernier article des tarses plus renflé et plus large que chez les précédents. — Ces particularités devraient probablement exiger d’établir un genre nou- veau, mais comme je n’ai pour le moment que cette seule espèce, je l’ai laissée provisoirement parmi les Byrrhinus. Litargosomus iiiaciilaliis, dongalo-ovalus, depressus, de7isis- sime punctulatus, subnitidus, sericeo-puhescens, pkeus; ore, pal- pü, antennis, Ihorucis aiigulis postids, maculis ebjlrurum decem, corpure sublus pedibusque testaceis; capile minuto, triangulare, 53 oculis nùjris, unlennarum clava elongala, arliculo ullimo uciilo; thorace sublratisverst) , antice armatim angnslatv, anyidis jxislkis aculis, prominulis; scutello subtransverso , arcualo; elyiris llioru- cis basi bilitudine , antice subparallelis, poslice arcualim utlenv- atisj subelevato-slriatis vel temdssime custatis, intersiitiis irregu- lariler dense punclatis, corpore siddus levite.r punctulato br-evis- sime pubesccnti, libiarum apice trispinoso, spinis dnabus inlernis longissimis; lursis anlicis S-, posterior. ÿ" posticis i-arUcidads , urticulo 1:o elongalo. Long. 1 V3 I. — lal. ’/j I. Très voisin de notre Lilargus bifascialus, dont il a la taille et les couleurs, niais [ilus atténué vers les deux exlréniités du corps, et avec les taches sur les élytres plus nombreuses et plus séparées, de sorte qu’il a une tache sur la base près de l’épaule, une seconde plus petite de chaque côté du corselet, une troisième au dessous de la seconde, une quatrième à la même hauteur vers le bord latéral et une cinquième plus grande, transversale un peu au delà du milieu de chaque élytre non loin de la suture; celle dernière est souvent séparée en deux; mais le caractère le [ilus essentiel c’est le nombre des articles aux tarses, qui est cinq aux pattes antérieures et quatre aux quatre postérieures, et la longueur considérable du l:ier ar- ticle, qui aux postérieures est presqu’aussi long que. tous les trois suivants réunis. Une découverte de M. Nietner sur les montagnes Nura-Ellia, sur l’île Ceylan. Oiitliopagus riiflpcniiis, wimdissimus, ovulas, subconveæus, nitidus, niger; ore, unlennis elyiris peddnmjue rujis; clypeo den- sissime punctulato, arcnutim subcarinuto (i?); thorace Irunsverso , sparsim grosso punclalo; elyiris punctuto-strialis, basi iufuscalis; pygidio nitido, ad laleribus puuctis nonnultis inslructis. Long. 1 1. — lal. 3/3 1. Une des plus [letites espèces de la coupe à ély- tres glabres, où se trouvent les Onth. Schreiberi, luci- 54 dus &c. et à côté des cjuels celte nouvelle espèce doit être placée. Les élytres, d’un roux châtain et le pygi- dium lisse, avec des gros points très épars, la font facilement distinguer. Envoyée par M. Nielner de Co- lombo sur l'île de Ceylan. Dans ma Collection je possède encore une espèce indienne, |)resqu’aussi petite que celle que je viens de décrire, mais qui présente le corselet, les élytres et le pygidium fortement ponctués. La couleur est un brun noirâtre sur la tète, le corselet et le dessous du corps, plus roussâtre sur les élytres; roux sur les pattes. Le chaperon est large, rebordé et sinué en avant et muni chez le (^: d’une corne élevée droite, amincie vers l’extrémité, qui est obtuse, et d’une ex- cavation un peu carrée en arrière de la corne; chez la ce chaperon est parsemé de quelques gros points imprimés et marqué de deux petites carènes transver- sales, dont l’antérieure est plus longue et plus arquée que la postérieure. Le corselet est assez convexe, avec les angles antérieurs assez saillants, les postéri- eurs obtus et arrondis en arc avec la base. Les élytres sont à peine plus larges que le corselet, ar- rondies, striées, avec chaque intervalle marqué de deux lignes de points imprimés, des quels sortent autant de poils courts et cendrées. Il porte le nom d’Onth. tninutus m. Aphudius castanicolur, elongatus, parallelus, 7ntidiis, casla- neus, thoracis margine exteriore, elytris pedibusqve paule dihi- tioribus, anlmnis testacm, pnlpis max: arliculo ultimo ovato, apice ratmidato; dypeo semilnnare, marginato, opine simiato, fronte subcouvexo, dorso vix pmictato; thorace transverso, sub- ajlindrico, marginato, fortiter sparsiin punctato, lateribus arcu- atis, marginatis, angulis posticis obtusis; scutello minulo, oblongo, 55 inedio impresso, elytris thoracis fere latüudine, convexis, subo- valis, profunde punclaio-strialis , interslitiis fere plaids, impun- ctatis; tibiis anticis acute tndenlatis, posticis aequaliler setosis; metathorace in medio longitudinaliter cancellalo-impresso. Long. IV2 I. — lat. % 1. Un peu plus grand, surtout plus allongé que notre Aph. pusillus Stunn, et de couleur [)lus claire, presqu’uni- colore; la tôte est plus allongée, plus convexe, le cor- selet presque pas atténué antérieurement, plus ample, avec une ponctuation plus serrée, les élytrcs plus al- longées, moins ovalaires, les points dans les stries plus forts, plus distincts; jambes moins velues, les poils plus courts. Il doit prendre place dans le groupe où se trouvent rAph. lenninalk Say, et Aph. castaneus 111. — Très commun au Birma. Une seconde espèce, extrêmement voisine de tAph. castanicolor et des mômes localités, est un peu plus grande et surtout plus allongée dans toutes les parties du corps, à l’exception de la tôte qui parait un peu plus courte. La couleur du corps est noire ou bien brun-noirâtre très foncé; les intervalles des stries sur les élylres sont un peu convexes; sur le milieu du dessous du corps on voit comme chez fAph. castanicolor une impression longitudinale, cancel- latiforrae. Je lui ai appliqué le nom (fAph. cancelli- ventris. Une troisième espèce, semblable par sa forme et sa taille à FAph. castanicolor, mais de couleur plus fon- cée se rencontre en société avec lui, et se distingue principalement par son front, sur lequel on voit une ligne transversale imprimée, par son corselet plus lisse et ne présentant que quelques points épars vers les côtés latéraux et par les élytres un peu plus ovalaires, à stries plus finement ponctuées. Je l’ai nommé A-ph. compaclicollis. Aphotlius prisons, elongato-ovatus, subdepresi^KS, nitidus, te- staceus, froide, thorads disco, elylroruin strüs, sutura, pe- ctore abdomiueque medio infuscalis; capile Iransverso, [route leoiter trUuberculato , tuberculis vix distinctis, postice punctulato; chjpeo arcuato, explanato, antice vix sinuato; thorace transverso, punctato, laterihus antire nrcuatis, angulis postids oblusis; scu- teilo oblongo, glubro; elytris ad basin thorace puulo anyustiori— bus, leviter ovatis, profunde slriatis, strüs crenato-punctatis, inlerstitiis planis, impunctatis; corpore subtus subpubescenti, tibiis anticis valide tridentutis, maryine non crenuluto. Long. 1^/4 — 2 1. - lat. %-l I. Voisin de notre Aph. sordidus, mais plus petit, plus glabre et plus luisant sur les élytres, où la su- ture et les stries rembrunies font paraitre la couleur d’un testacé brunâtre. L’écusson est beaucoup plus étroit et plus petit, les stries sur les élytres plus pro- fondes, leurs intervalles plus planes et les tubercules sur le front moins distincts. Commun au Birma. Une espèce voisine du môme pays, est un peu plus petite que la précédente, avec le corselet plus étroit, moins rebordé et distinctement atténué vers la tôte; sa couleur est [)resque noire et sa ponctuation moins serrée. — Je l’ai nommée Aph. mixlus. Une autre espèce de la taille et des couleurs de ïAph. priscus, est mon Aph. carinipennis, également du Birma. Elle a les parties du corps plus transversales, surtout les élytres, qui sont distinctement dilatées au milieu et les intervalles de leurs stries convexes, chez les femelles les alternes s’élèvent môme en carènes dis- tinctes et alors leur partie postérieure devient d’un 57 teslacé plus clair que le fond, ce qui forme des teintes longitudinales claires et une bande testacée vers l’ex- trémité. Chez le mâle, on voit sur les élytres une pubescence grisâtre éparse, mais assez bien développée et les jambes postérieures dilatées. Le chaperon de la tôte est plus obtus que chez HAph. prisais, le cor- selet plus transversal et avec tous les bords plus clairs. Ecusson testacé. Macroina aarora, elonyato-ovata, postice atteniiala, fortiler dense punctata, nilida, nigro-brunnea; capite supra, llwracis laleribus maculaque oblonga medio, scutello, elytrorum fascia postica ad svlnrarn inleirupta mactduqne simtala ad npicem aureo-piirpureis ; epiplernds, mesostei'no niundis duabns in medio apiceqite, abdomine segmenta penultimo margine, pedibus anmilis pygidiuque maculis duabus uureis vel aureo-viridis. Long. 7 '/a 1. — lal. 3V2 I. Cette magnifique espèce de Cétonide ressemble par sa forme atténuée aux Taeniodera, mais son cha- peron arrondi en avant lui assigne une place à côté du M. sculellata F. Elle vient d’Ainboîrnc. Cryplorhypiius indicus, elongato-ovalus, postice altenuatus, nigro-aeneus, vix nitidus, densissime cinereo-pubescens, anten— narum basi, palpis pedibusque teMaceis, thorace punctato, magna, fere qnadrato, antice suhangustato , medio longitudinaliter sub- elevato, basi bisinualo, ante scutellum truncato, angidis poslicis acutis, prominulis, scutello magna, subovalo] elylris thoracis longitudine duplo longioribus, striatis, inlersliliis planis, puncta- tis. Long. 1 — 1 Vs I. — lal. V3~7s 1- Moitié plus large que notre Cr. dermestoides, dont il a la taille, avec le corselet plus grand, ses angles postérieurs plus aigus et plus saillants, les élytres plus atténuées postérieurement. Birma. Une seconde espèce plus étroite, moitié plus pe- tite, moins atténuée postérieurement, de couleur plus 58 Miétallique avec les angles du corselet moins saillants, les intervalles des stries plus convexes et la pubes- cence moins épaisse, se trouve avec le précédent et je lui ai appliqué le nom de Cr. aenescens. Une espèce très petite, atteignant à peine la taille des plus petits exemplaires du Crypl. lapidicola Westerh., vient du môme pays que les précédentes. Elle est proportionellement un peu plus étroite que le Crypt. lapidicola, d'un noir bronzé un peu verdâtre unicolore et recouverte d’une pubescence grise peu épaisse, le 2:d article des antennes et les pattes sont testa- cées; le corselet est moins convexe, plus atténué an- térieurement, luisant, à ponctuation peu prononcée; les élytres sont plus parallèles, plus obtuses à l’ex- trémité, plus fortement striées, les intervalles assez con- vexes et recouverts d’une ponctuation très fine et très épaisse. Il porte le nom de Crypl. exilis m. Plalynycliiis pictus, elongato-subovatus, postice attenualus, convextts, puberulus, niger; (horack elylronnugue basi pecloreque rn/is; capite, thoracis medio fasciaque elylrorum anle apicem ci- nei'eo-villosis ; his maculis duabus m medio, untennarum basi, libiis tarsisqiie testaceis; thorace amplo, postice cordato, basi bi- sinuato, angulis poslicis acnlis, kviler prominulis; elytris pro- funde punclato-striatis. Long. 2 1. — lut. % 1. Au premier abord, il rappelle par ses couleurs variées, notre Draslerius bimaculalus, mais elles sont plus vives et les taches autrement disposées. Une forme plus convexe, plus robuste, surtout au corselet, qui est assez fortement en cœur, les deux taches tes- tacées sur le milieu des élytres et les jambes et les tarses de cette dernière couleur le distinguent facilement. Trouvé par M. Nietner aux environs de Colombo sur l’île Ceylan. 59 J'ai séparé le genre Platynychus des Cardiaphorus, dont il a le fades, à cause des angles aux pattes, di- latés en forme d’angle plus ou moins aigu, souvent même terminée par une dent distincte chez les fe- melles. — Le prosternum est court. Outre le Cardiaphorus curiatus Say de l’Amérique Septentrionale, je possède encore les espèces suivantes, qui appartiennent à ce genre: Plalynchus maurilanicus , un peu plus gi’and que le Card. rubripes et beaucoup plus convexe, d’un noir unicolore opaque et recouvert d’une pubescence épaisse, grise. Les palpes, les mandibules, les genoux, les tarses et les bords des deux derniers anneaux de l’abdomen roussâtres. Élytres profondément sillonnées. D’Algérie. Platynychus indiens, quatre fois plus petit que le PI mauritanicus et de la taille du Card. nifipes, mais plus convexe, surtout au corselet. D’un noir unicolore et luisant. Ponctuation et pubescence peu visibles en des- sus, plus épaisses et plus marquées sur le dessous du corps Stries des élytres fines et ponctuées; angles postérieurs du corselet aigus et saillants. Des Indes orientales. Platynychus nebulosus, encore un peu plus petit et plus atténué que le PL indiens, noir et luisant, avec une pubescence nébuleuse très courte qui sur les ély- tres recouvre la suture, une parti de la base et une bande transversale au delà du milieu. Les jambes, les tarses, tout le second et l’extrémité du premier article des antennes sont d’un testacé assez pâle. Des Indes orientales. Platynychus crudfer, de la taille et de la forme du 60 PL nebulosus, mais avec les parties de la bouche, les antennes, les pattes et les élytres testacées; ces der- nières présentent une coloration obscure le long de la suture et vers le milieu de chaque côté latéral, qui souvent se dilatant, forment alors une tache cruci- forme bien marquée. — Des Indes orientales. Platynychus axillaris, forme et taille des deux pré- cédents, mais d’un noir brunâtre, avec les par- ties de la bouche, la base des antennes, les pattes et une tache axillaire un peu oblongue sur chaque élytre d’un tcstacé un peu obscure. Les stries des élytres sont plus profondément imprimées, et la pubescence grisôtre plus longue que chez les autres espèces du genre. Brésil. Rrarliyincon luicroceplialus, elongalo-ovatus, subdepressus, punctatus, viæ nitidus, fusco-rufus, brevitefr spursiin cinereo- squamulusiis; capile minuta, fronte carinata, media impresso, lateribus lobalis; tharace sub(piadrata , marginnto, antice oblique truncato, paslice utrinque. longiludinuliler impresso, lateribus re- flexis, angulis poslicis redis, praminulis; sculello subovata: ely- tris densissime punclato-slriatis , media leviter dilalath, postice arcuata-aUenuatis, fnsciis duabus cinereis ornatis. Long, l^/j 1. — lal. ®/3 I. Découverte de M. Nietner, sur les montagnes de l’île de Ceylan. Ce nouveau genre et celui de Trachylacon consti- tués sur plusieurs petites formes d’Elatérides, ramas- sées et élargies, propres aux Indes orientales, rap- pellent beaucoup par leur forme celle de nos Lacan, mais dont ils se distinguent par leurs palpes maxillai- res allongés et terminés par un grand article triangu- laire, trois fois plus largo que l’avant dernier, qui est moitié plus court que le 2:ième, à partir de la base, et par 61 les antennes plus courtes que la tête et le corselet réu- nis, composées d’articles transversaux, fortement en scie, et terminées par un article ovalaire un peu al- longé mais obtus. Le prosternum est bien dévellopô, en crête saillante. Outre l'espèce de Ceylan, je possède encore sept autres espèces du continent indien. Quand aux Trachylacon, ils se distinguent de suite des Brachylacon, par les élytres recouvertes d’une ponc- tuation très serrée, mais dont les points ne forment pas de stries régulières, des palpes plus courts, moins saillants à dernier article presqu’en hache, des tarses plus minces &c. Je n’en possède que deux espèces: Trachylacon fulvicoUis m., qui est uu peu plus grand et surtout plus régulièrement elliptique, plus large et plus obtus que le Br. microcephalus. La tête et le corselet sont roussAlres, et recouvertes d’ondulations formées par une pubescence grisAtre; le dernier a les angles postérieurs plus aigus et plus saillants. Les élytres sont noires, irrégulièrement ponctuées et opaques, présentant une tache arrondie de poils blancs sur chaque élytre un peu avant l’extrémité. Trachylacon lobicollis m., de la forme atténuée postérieurement du Br. microcephalus, mais du double plus grand, ponctué, pubescent, opaque, noir, avec une tache blanche-argentée sur le côté latéral de chaque élytre un peu avant l’extrémité. Les côtés latéraux du corselet sont un peu étranglées au milieu et forte- ment relevés en lobes en avant. Sur la partie anté- rieure des élytres on voit près de la suture deux touffes très noires formées par des poils relevés, comme deux petites bosses. 62 C.yphun infuseatus, elongalo-ovahis , subconvexus, nilidus, punclatissimus , citiereo-pubescens , fusco-testaceus, ore, capite, thorace, nnlennarum basi, pectore pedibmque mfescentibus, ocn- lis nigris; thorace transverso, sublilUer punctulo, basi utrinque simiato, angulis posticis acutis, prominulis; scutello triangulare, rufo-teslaceo; elytris thorace latioribus, punctatis, antice subpa- rallelis, postice subattenualis. Lotifj. 1 I. — liil. % 1. Forme assez voisine de notre Cyph. variabilis, mais un peu plus petit, plus étroit, avec les élytres plus foncées et les angles postérieurs du corselet sail- lants. Trouvé par M. Nietner en assez grand nombre sur les montagnes Nura-Ellia de l’île Ceylan. Les autres espèces Indiennes de ce genre, dans ma Collection, sont: Cyphon piclus, taille, forme, pubescence et cou- leur générale du précédent, mais avec le corselet plus grand, plus marginé et plus arrondi sur les côtés, les angles postérieurs moins saillants et |)rcsque droits, marqué de deux taches noires à la base ou bien en- tièrement noirâtre; la tète plus foncée; l’écusson de la môme couleur; les élytres obscures, avec les angles huméraux et une tache apicale sur chacune, plus ou moins dilatées, testacées. Quelquefois la couleur brune y occupe seulement la suture et une petite tache de chaque côté vers le bord latéral. La ponctuation est très forte, mais peu serré. De Ceylan. Cyphon ovalis, couleurs du Cyph. infuscatus, mais moitié plus court, plus régulièrement ovalaire et plus convexe. Le corselet est plus fortement atténué vers la tète, plus convexe, les côtés latéraux moins distincte- ment marginés, les angles postérieurs plus droits; les angles huméraux plus arrondis, la ponctuation des élytres plus distincte; le dessous du corps de couleur 63 testacée faiblement brunâtre. Des mômes localités que les precedents. Cyphon affinis, taille, forme et couleurs de notre C^ph. variabilis, mais avec un corselet plus court, plus transversal, les angles postérieurs plus aigus et plus saillants, une ponctuation, sur les élytres plus forte. Cyphon (lavescetis, plus large et plus arrondi que notre Cyph. padi, d’un lestacé roussâtre, faiblement brunâtre sur le milieu de chaque élytre, de sorte que la suture parait plus claire sur toute sa longueur. La tête est plus grande, testacée; le corselet moins con- vexe, plus étroit, plus fortement atténué vers la tôte, avec les angles postérieurs plus saillants. L’écusson est plus grand, plus triangulaire; les élytres sont plus larges, plus ovalaires, leur ponctuation moins sensible. — Ceylan. Cyphon ruficollis, taille de notre Cyph. padi, mais plus atténué postérieurement; noir avec le corselet, la marge humérale, la partie antérieure de la tôte et les pattes testacées. Le corselet est petit, fortement transversal, plane, à angles postérieurs un peu sail- lants; l'écusson noir. Les élytres sont plus larges et quatre fois plus longues que le corselet, ovalaires et recouvertes d’une pubescence noirâtre. Envoyé de l’île Ceylan par M. Nietner. Boletoxenns gibber, subquadratus, convexus, gibbosus, opa- eus, nicp'o-piceus, lateribus crenulalo-setTatis; clyjyeo antice sex- dentato; thorace transverso, medio in tuberculis dnabus magnis producto; elytris quadratis, inteiTupto punctato-slriatis , tuber- culis validis ad suturam incrassatis triplici sérié; antennarum basi, tibiis tursisque rufo-piceis. Long. 3 — SVa 1. — lal. 2Va -2\ 1. 64 Assez voisin de la femelle du Bol. cornutus F., mais de forme plus courte et plus large, avec les deux tubercules sur le corselet plus gros et plus avancés vers le bord antérieur, où les angles sont moins sail- lants. Les trois tubercules dans le 2:ième intervalle des stries des élytres sont plus grands que dans les rainures latérales. Birma. J’ai sépare cette espèce des Boletophagus à cause de ses antennes tout autrement construites que chez les Boletophagus, présentant vers l’extrémité, des articles fortement transversaux, dont le dernier est brusque- ment tronqué; le troisième est à peine plus long que le 2:ième. Buletuphagus vacca, breviter-cyUndricus, tubercuUfer, opu- etts, niger, antennis pedibusque ritfo-piceis; laleribus crennlatis; thorace trnnsverso, angulis anticis vix prominuUs, poslicis obtu- sisi elytris sublililer luberculalo-slriatis. Mas. dypeo anlioe la- melliforme elevato, apice Iruncato; Ihorace sub-excavato, latera- liter cornibus duabus arcuatis horizonlalibiis armato. Long, -1% I. - lût. 76-1 I. Par sa forme, la femelle de cette espèce rapelle un peu notre Bolet, agaricola, mais sa taille deux fois plus grande et surtout plus large et les cornes avan- cés sur la partie antérieure du corselet chez le niAle, la font de suite reconnaitre. Les crénulations et les tubercules sont généralement plus petits, mais plus saillants que chez notre espèce européenne. Birma. Xyloboriis? rrenipcniiis, cylindricus, punclalmimus, oparjis, ru fus; capile rotundato, fronle subconvexa, ocuUs nigris; thorace transrerso, cylindrico, margine nnlice arcuatim subproduclo, la- teribus vix arcualis, murginalis, angulis anticis rotundatis, posli- cis fere redis, scutello Irianguture; elytris costutis, interslitiis transversim crenulalis; libiis extus sublililer serralis, apice spino aculo armaüs, anticis dilatalis, ad apicein excaoalis, antennis serratis, articulo 3:do tei'lio longiore, pulparum. articulo iillimo eloîigalo-ovato. Long. 1 '/j I. — lat. 7s 1- J'ai rapporté cet insecte au genre Xylohorus IJej., l)arceque fai reçu sous ce nom une espèce de La Plata qui est du même genre que celle dont nous nous oc- cuppons. Au premier abord il ressemble beaucoup ii un Boslrichi de tel que Hylurgus et Ilylastes, mais son corselet cylindrique, les côtes sur les élytres et généralement une forme plus raccourcie, enfin les tarses hétcromères, le font aisément reconnaître. Birma. Ptiliniis biniiduliis, elongatus, subcylindricus , punctatissimvs, cinereo-vehitinus , castanms; anlennis pecliuatis tarsiagne rufo- testaceis, oculis mugnis nigrk; thorace anlice mbangnslalo, .vymi utrinque nndo obliiso, elevato; ehjlris vix distincte punclato-stri- atis, inlerstiliis altérais paulo elevalis. Long. 1 ‘/a 1. — lat. '/a 1- Plus étroit et moins convexe que notre Ptil. pec- tinicornis, au quel il ressemble par la couleur. Les deux bosses qui s’élèvent vers les côtés latéraux le distin- guent facilement. — Découvert par JM. Nietner à Co- lombo sur l’île Ceylan. Myrniccospectra Jiiclneri, formicoformi, elongata, nitida, nigra; thorace ehjlrorumque basi coarctatalis, opacis, roseis, anlenna- rum articuUs primis tarsisque anticis et anterioribns pallidis, ca- pite ?nagno, oculis rotundatis, siibprominulis; thorace convexo, elongato, cordato, postice coarctatn, basi elevato, bituberculato; scutello subquadralo, roseo; elytris thoracis basi duplo latioribus, antice concavo-depressis, postice glabris, siibhemisphairico-dila- talis, apice rotundatis, angulis anticis sub angulatu-prominidis, nigris. Alis nullis. Pedibus validis, tibiis posticLs subarcuatis. Long, r/4 I- — lat. Vü 1- Ce singulier insecte a tout-à-fait l’aspect d’une fourmi noire et luisante, présentant à la base du cor- selet et des élytres, un étranglement et des élévations .5 verticales analogues aux noeuds d’une Myrmica; mais c’est un véritable Coléoptère de la famille des Ptinio- res, présentant une tôle large et un corselet un peu conique très fortement étranglé postérieurement, ce qui rappelle un peu les dérides, mais les articles des tarses sans pélottes et les |)alpes labiaux [)etits avec des articles ovalaires le distinguent de suite. — Les palpes maxillaires sont plus grands et leur dernier ar- ticle deux fois plus gros que l’avant dernier et un peu en hache. La lèvre supérieure est presque carrée, un peu arquée en avant et recouvrant presqu’ entière- ment les mandibules, qui sont arquées et assez fortes. Les antennes sont un peu plus longues que la tète et le corselet réunis, assez fortes et presqu’ insensible- ment élargies vers l’extrémité; leur premier article est grand, triangulairement élargi, le 2;ième plus étroit et moitié plus court, le 3:ième deux fois plus court que le 2:ième et le plus petit de tous, les 4 — 7 plus longs que le 3:ième, 8—11 encore un peu plus longs et plus larges que les précédents. Les pattes sont fortes et aussi longues que le corps, le Lier article des tarses aussi long que le 5:ièmo et, comme les intermédiaires, coupé obliquement à l’extrémité. Les élytres sont ren- flées et globuleuses postérieurement, tléprirnées et cou- pées carrément en avant. L’abdomen convexe en dessus. Le genre Clytellus de Hong-Kong décrit par M. Westwood, dans le vol. II des Transactions of the Ent. Societ. of London p. 240, PI. 12, f. 6, parait être voi- sin du nôtre par les formes du corps et les parties de la bouche, mais chez l’auteur anglais c’est un Lon- gicorne avec l’avant-dernier article des tarses bilobé, ce qui ne s’accorde pas du tout avec le nôtre. f 67 Ce nouveau genre est une des plus intéressantes découvertes de M. Nietner, sur l’île de Ceylan, et lin- secte a été trouvé dans les montagnes de Nura-Ellia à une élévation de 4000 pieds. Marrarthriiis nibustiis, elongahts, pimctatissimm, densissitnè cinereo-pubescens, fuscus; pulpis, antennis femoribusque rufo- teslacds; libiis leviler infuscatis; capite rotundato, punclato, pi- loso; thorace subelungato, postice vix anguslato, dorso piano; ehjlris thorace paido latioribus, fere purallelis, apice rolundalis, indistincte striatis; libiis densissime pilosis. Long. 2 '/a '• — la^- % 1- Un peu plus grand et surtout plus robuste que le Macr. Goudotii Laf., d'un gris brunâtre unicolore et recouvert d’une pubescence assez épaisse, de sorte que les stries sur les élytres paraissent très peu di- stinctes. Tête et corselet plus courts et plus sen- siblement déprimés; les derniers articles des antennes plus étroits et d’une couleur aussi claire que ceux de la base. Pris à Colombo sur l’îlc Ceylan, par M. Nietner. Une autre es|)èce indienne inôtlite est mon Macr. minimus, qui est six fois [)lus petit que le précédent, surpassant à peine la moitié de la taille du Macr. ni- gellus Laferté. La couleur générale est brunâtre, re- couverte d’une pubescence grise assez claire, les an- tennes et les pattes sont tcstacées. — Le corselet est assez convexe, presque parallèle postérieurement; les élytres plus larges que le corselet, atténuées vers l’ex- trémité, leur pubescence disposée [ircsqu’en lignes lon- gitudinales. Uerniers articles des antennes médiocre- ment dilatés; cuisses antérieures assez fortement renflées. Molorchus filirormis, clongatns, parnllehis, subfiUformis , ni- tidnS) sparsitn grosso— punctùtiis , niger; antennarutn basi, tibiis tarsisque rufo-piceis; elglris apice rotundatis, medio macula com- 68 mimi, transversa, siibsinuata, albo-testacea; Ihorace elonguta, poslice leviter (lilatato, basi comiricto; elylris abbrevialis, thora- cis lougitndine brevioribus, ad suturam deplunatis, apice utrin- que rotundatis, marginatis. Long. 2V3 1- — lal. ’/g I. Beaucoup plus étroit que nos Mol. dimidiatus et umbellatarum, avec un corselet proportionelleuient plus allongé, plus fortement étranglé à sa base, et des ély- tres plus courtes et plus étroites. La bande transver- sale blanche sur ces dernières le caractérise suffisam- ment. Une des intéressantes découvertes de M. Niet- ner, à Colombo sur file de Ceylan. Gcnyocerus nlbipennis, elongatus, parallehis, subcylindriais , nitidns, nigro-piceus, ore antennarurn basi pedibusque testaceis; elylris albis, apice inf7iscatis; mandibulis porreclis, angustissi- mis, uncinatifui-ini-recurvatis; antennis compressis, Il articula- tis, arlkulo i:o magno, elongalo, 2—8 mitmlissimis, versus api- cem dilalalis; clnva magna, triarticulala: capite anlice fascictdato, densissme villoso; fronte opaca, rnedio subcarinato, carina ni- tida, antice punctato; octdis prominulis; thorace elongato, subcy- lindrico, antice leviter coarctato, postice sparsim grosso-punctato, basi bisinualo; scuteUo oblongu, piceo; elytris elongatis, glabris, poslice subabbreviatis , tnincatis, humeris leviter luiidentatis; ab- domine prominulo; pedibus depressis, femoribvs anticis dilatatis, coxis magnis, tibiis supra crenato-dentiailatis, apice wiguiculo curvato armatis; tarsis longissimis, tenuissmis, fUiformibus, ar- ticulo 1:o longitiidine libiae aequale, 2:do et 3;o dimidio brevi- orib^is, 4:o brevüsimo, 3:o longitudine tertio subaequate; faemina? mandibidis brevis. Long. 1 '/^ I. — lat. 7s •• Ce genre remarquable des Bostrichides doit être placé à côté des Platypus et des Tesserocerm, des quels il se distingue aisément [)ar ses mandibules excessive- ment allongées en forme de cornes très minces et recourbées en dedans et par les villosités allongées, avancées et courbées au devant du front, ce qui rappelle un peu les niaxilles des Lucanides. L’unique espèce connue vient du continent indien et atteint la taille de notre Rhyzophagus depressus. Sphacnuphorus cruci^cr, alatus, elongatus, antice posticeque allenuatus, dorso depressus, nitidus, punclatus, rufo-piceus, ely- tris maculis quatuor ad medio suturam cruciforme conjunclis, tes- taceis; rostro lenuissimo, arcuato, bnsi dilalato, impresso; capüe conico, ocitlis planiusculis; thorace forliter pmiclato, elongalo, antice allenualo, lateribus suüarcuatis , angulis posticis obtusis; scutello minuta, triangulare, lestaceo; elytris Ihorucis latitudine, parallelis, upice uUetiuatis, utrinque rolundato-truncatis; forliter punctalo-striatis , interstitiis alternis subelevalis; pedibus validis, tibiis unguiculutis. Long. 2 — 2'/^ I. — lal. ‘/a — Va !• Plus allongé que le Sphaen. linealocollis Klug. et proportionellenient plus étroit, plus luisant, et facile à reconnaître par la tache testacée cruciforme ou bien en X élargi qui se voit sur la partie antérieure des élytres, et qui s’étend sur toute la base de ces der- nières. — Birma. Une autre espèce du môme pays, est mon Sphaen. cinerascens. II est un peu plus grand que le précédent et surtout plus large et plus ovalaire; sa couleur est un cendré d’argile unicolorc peu luisant. Le bec est plus robuste, arqué et un peu conique comme chez les Sipalus. Le corselet est assez allongé, ovalaire, avec trois excavations longitudinales, dont celle du milieu plus large et plus profonde; ponctuation peu distincte, sauf quelques gros points épars dans les ex- cavations; les élytres un peu plus larges que le cor- selet, atténuées vers l’extrémité, qui est arrondie; elles sont fortement striées, les stries peu distinctement ponc- tuées, les intervalles alternes plus élevés en carène que les autres. 70 Coeliosomus nit^ronifiis, alatus, brevis, postice attenuatus, punctatissimus, vûr 7ntidm, nigra-nifus, anteiinis pedibusque dilutioribus , coi-pore subtus femoribusque sparsim cinereo-squa- înnlosis; thorace triangidari, rugoso-punclato , medio carinulalo, anlice uti'inque simuilo, basi oblique attenualo, medio spiriiforwi valde producto; scutello triangulare, occulta; elytris thorace la- tioribus, subconvexis, scrobiculato-punctaüs, interstitiis elevatis, rugoso-punctatis, humeris rotundatis; pedibus validis, coxis dis- tanlibus, feitioribus inermis; tarsis subelongatis, articula 2:o trans- verso, 5:o dilatato, cordato, bilobo, 4:o longitudine duubns pre- cedentibus conjunctis aequale, unguiculis validis, pectore medio acute excavata; 7'ostro le7iue-elo77gato , subarcuato; a/Ue/mis a7ite medium 7'ostris insertis, clavalis, funiculo sexarticulato , articuUs tribus ulti//tis subtra7isversis , clava ovata, S-articulata, apice ob- tusa. Long. % — 1 1. — lat. — ^3 *• Voisin de nos Phylobius et Lilodactylus, à côté desquels ce genre doit être placé. Le C. nigrorufus ressemble beaucoup aux exemplaires roussâtres de notre Lit. velatus, mais étant un peu plus grand, il a le corselet sans traces de tubercules latéraux et est très distinct par la longue saillie spiniforme dans laquelle se prolonge la partie postérieure de la base de ce dernier. Cette particularité à elle seule, est suflïsante pour établir un nouveau genre. Les autres espèces indiennes de ce nouveau; genre sont: Coeliosomus ockraccus, du double plus grand que le Coel. 77igrorufus, et de couleur d’ocre roussâtre; le dessous du corps, le milieu et les côtés du corselet, une tache allongée sur la suture des élytres à la [)Qintc de l’épine thoracique, les angles huméraux et les bords de l’extrémité des premières, sont recouverts d'un duvet, testacé. Le bec, les antennes et les pattes sont d’uua couleur d’ocre plus vive que le reste du corps. L’é- 71 pine thoracique, l’extrémité des jambes et les tarses sont un peu rembrunies. Les intervalles des stries sur les élytres sont moins ponctués que chez l’espèce précédente et nullement rugueux. Toutes les cuisses unidentées au milieu. Coeltosomus rubellus, presque du double plus petit que le Coel. nigrorufus, avec les angles huméraux plus saillants. La couleur est un ocre aussi clair que chez le Coel. ochraceus, mais la tache testacée suturale est plus petite, [)lus blanchâtre et placée sur une teinte brunâtre, qui occupe souvent toute la suture. Le bec et les pattes sont d’un ocre roussâtre, plus clair et plus vif que le reste du corps. Le corselet et les élytres sont proportionellement plus transversales que chez le Coel. nigrorufus, les sinuosités antérieures du premier sont plus distinctes et sur le milieu on voit une impression longitudinale au lieu de la carène; les secondes sont plus triangulaires, moins convexes, plus fortement striées, les stries plus grossièrement ponctuées, les intervalles plus étroits, plus relevés, plus saillants, sans ponctuation distincte. Toutes les cuisses uniden- tées au milieu. Coeliosomus undulatus, forme et couleurs du Coel. nigrorufus, mais moitié plus petit, et recouvert sur les élytres d’ondulations cendrées peu déterminées; le bec, les antennes et les pattes sont plus roussâtres; le cor- selet plus conique, à côtés latéraux moins arqués, la carène médiane moins visible et rembrunie comme l’épine thoracique. Les stries sur les élytres sont moins profondes, moins fortement ponctuées, les intervalles plus larges, moins relevés, avec une ponctuation plus fine. Le dessous du corps est recouvert d’une pubes- 72 cence cendrée plus serrée que le dessus. Toutes les cuisses unidentées au milieu. Envoyé par M. Nietner, des montagnes de l’île Ceylan. Coeliosomus pictus, forme du precedent, mais un peu plus grand, atteignant la taille des petits exem- plaires du CoeL nigrorufus, mais un peu plus large aux angles huméraux, qui sont arrondis. La couleur du corps est un brun noirâtre, quelque fois roussâtre, recouvert d’une pubescence d'un cendré testacé, ser- rée sur le dessous et plus éparse et onduleuse sur le dessus; l’épine thoracique est plus noirâtre que le dos des élytres, et bordée des deux côtés par une tache allongée blanche, qui se prolonge sur la suture jusqu’au milieu des premières. Le bec est plus allongé que chez les espèces précédentes, et d’un testacé roussâtre comme les antennes et les pattes. Le corselet et les élytres sont comme chez le CoeL undulalus, à l’exception de la pubescence cendrée on- duleuse qui est plus distincte, occupant de préférance la ba.se et l’extrémité. — Toutes les cuisses uniden- tées au milieu. Découvert par M. Nietner. Coeliosomus rufinasus, forme et couleurs du Coel. nigrorufus, mais moitié plus grand, proportionelleraent plus allongé, et marqué d’une tache allongée blanche à la pointe de l’épine thoracique. Le corselet est dis- tinctement étranglé en avant, avec le bord antérieur un peu relevé, sur le milieu il y a un enfoncement longitudinal qui finit par une carène bien visible le long de l’épine thoracique. Les élytres sont sculptées comme chez le Coel, nigrorufus, mais les intervalles des stries sont un peu plus étroits, et ont une ponctu- ation plus fine et plus serrée. Le bec et les antennes 73 sont (l’un t(îstac6 roussâtre, bien plus clair que la cou- leur (les pattes. Toutes les cuisses unidentées au milieu. Coeliosomus albocapillus , forme plus courte et plus élargie que celle du Coel. nigrorufus, rapellant assez le Coel. rubelhis, mais quatre fois plus grand. La cou- leur du corps est noire, recouverte d’une pubescence courte d’un cendré obscur, peu apparent, qui devient testacé sur le bords de la poitrine; la pointe thora- cique est entourée d’une tache allongée très noire, terminée sur la suture vers le milieu des élytres par une petite tache carrée, et blanche. Les antennes et les tarses sont d’un testacé plus ou moins brunâtre. Le corselet est plus fortement sinué en avant que chez le Coel. nigrorufus, caréné au milieu. Les élytres sont plus dilatées aux angles huméraux, un peu déprimées sur le dos, sensiblement marginées à la base, avec les stries des élytres moins profondes et les intervalles plus larges et plus planes, les alternes un peu rele- vés. — Toutes les cui.sses unidentées au milieu. Coelostcniiis an(;iilatus, elongato-ovalus , anliçe posliceque ueqaaliler aUenuatus, convexiusculus, punctalissimus, niger; supra snbvirkii-feslaccus , Ihoracis basi in medio, pectoris lateribus fron- lisgue ulbx-pubescenlibus; roslris apice, anlennis, tibiis larsisque rufo-tesiaceis; capite convexo, oculis planiusmlis, magnis, appro- ximalis; thorace conico, punclalissimo , in medio basi angidalitn producto, angulis posticis rolundulis; scutello oblongo, minuta, glubro; elytris thorace vix laiioribus, postice valde atlenuatis, apice rolundalis, subreflexis, profunde striatis, inlersliliis puncla- tis; femoribus in medio unidentatis, tibiis apice unguiculatis. Lon;^. 3/^ 1. _ lal. % 1. Une des petites espèces du genre, presque la moitié de la taille de notre Balaninus brassicae et pro- portionellement bien plus étroite, avec les angles bu- 74 méraiix peu saillants, et arrondis sur les côtés. La couleur de la pubescence du dessus est un testacé ver- dâtre, très remarquable par les poils blancs très épais qui recouvrent l’angle saillant du milieu de la base du corselet; angle, qui s’applique sur la majeure partie de l’écusson. Des montagnes Nura-Ellia à Ceylan, et envoyé par M. Nietner. Les autres espèces indiennes de ce genre, que possède ma Collection, sont: Coelostcrnus nifescens, taille et forme du précédent, mais de couleur brun-roussâtre recouverte par une pubescence grise unicolore, moins épaisse que chez le Coel. angulatus; le dessous du corps est sans poils blancs, les cuisses rou.ssûtres, les antennes testacées, le corselet plus robuste, plus arqué sur les côtés, sa ponctuation plus forte; sa partie antérieure roussôtre, la postérieure noirâtre. Coelosternus albotessellalus , d’un tiers plus petit que le Coel. angulatus, dont il a la forme et la couleur noire du fond; mais chez cette espèce non seulement la pointe du milieu de la base du corse- let est couverte de poils blancs, mais aussi tout le reste de la base du corselet et des élytres, la suture et quelques taches oblongues dans les intervalles des stries, ainsi que les côtés de la poitrine et la partie antérieure du bec. Les pattes, les cuisses, les an- tennes et le bec sont comme ches l’espèce compara- tive. Ceylan. Coelosternus unicolor, de la taille et de la forme du Coel. angulatus, mais recouvert d’une pubescence gris- blanchâtre uniforme en-dessus, un peu plus blanche 75 en dessous; les antennes seules sont testacées, les tarses brunâtres, les jambes noires comme les cuisses. Coeloslcrnus curtulus, plus court et plus robuste que les espèces précédentes, quoique de la môme taille; d’un noir luisant, un peu rembruni sur tes ély- tres et sur la pointe du bec; la base des antennes et l’extrémité des genoux seules sont d’un testacé brun- âtre. Le corselet est régulièrement triangulaire, épais, fortement ponctué, à côtés latéraux droits. Les ély- tres sont un peu plus larges et plus longues que le corselet, obtuses à l’extrémité, striées, avec les inter- valles de ces dernières fortement granulées. La den- ticulation aux cuisses est peu prononcée. La pubes- cence sur le corps est peu serrée et d’un gris blan- châtre. Coelostermis nificornis, taille, forme et couleurs du Coel. angulalus^ mais recouvert d’une pubescence moins serrée d’un blanc grisâtre, sans former des taches blanches; les antennes et les tarses seuls sont d’un testacé roussâtre. Le corselet est plus grand, plus épais, et plus large à la base; les ély très plus arquées sur les côtés. Coetoslernus suratus, très voisin par sa forme et ses couleurs du Coel. ruficorms, mais d’un tiers plus grand et avec les tarses et la massue des antennes d’un brun noirâtre. Le corselet et les élytres parais- sent un peu plus atténuées. Coelosternus atomarius, aussi court que le Coel. cur- tulm, mais proportionellement encore plus large, ayant la taille du Coel. angulatus, de sorte qu’il rapelle déjà un peu la forme des Cmtorhynchm. — La cou- leur est un noir-brunâtre un peu luisant, varié par une 76 pubescence blanchâtre plus ou moins serrée; le pro- longement de la base du corselet et les côtés de la poitrine sont blancs; le bec et les pattes roussâtres, avec les tarses et les antennes plus claires. La ponc- tuation sur le corselet est plus prononcée que chez le Coel. angulalus. Coelosternus albilaterus, un peu plus grand et plus étroit que le Coel. aiigulatus, noir et recouvert d’une pubescence blanchâtre, qui devient très serrée^ sur le dessous du corps, surtout sur les côtés de la poitrine, le front et la base du bec; le prolongement de la base du corselet est faiblement blanchâtre. Les antennes et les tarses sont d’un testacée roussâtre clair. Coelosternus argenteus, forme et couleurs du Coel. angulalus, mais moitié plus grand, avec une pubes- cence très peu sensible, tandis que les côtés de la poitrine et le prolongement de la base du corselet sont recouverts de squamules d’un blanc argenté très vif. Les antennes et les pattes sont noires. Coelosternus subfasciatus, moitié plus grand et sur- tout plus bombé que le Coel. argenteus, ayant les cô- tés de la poitrine et la pointe du corselet couvertes de squamules d’un blanc argenté, comme celui-ci, mais les antennes entièrement d’un tcstacé roussâtre. Le corselet est plus large, plus arqué sur les côtés; les élytres sont plus courtes, plus convexes, et marquées de taches faiblement grisâtres, qui réunies, forment sur la partie antérieure deux bandes transversales. Coelosternus plutnbeus, forme et couleurs du Coel. angulalus, mais quatre fois plus grand, mesurant 1 ’/g en longueur et 1. en largeur. D’un noir unicolore et recouvert d’une pubescence d’un gris-blanchâtre r [ 77 qui lui donne une couleur de plomb. Les antennes sont d’un testacé roussûtre, les tarses brunâtres à la base. Le corselet est plus large et plus arqué sur les côtés que chez l’espèce comparative. Coelostenius brunncofasciatus, de la forme courte, convexe et épaisse du Coel. mrlulus, mais une dixaine de fois plus grand, mesurant 1% 1. en longueur et 1 ligne en largeur, étant presqu’ également atténué vers la tête et vers l’extrémité du corps. La couleur est un noir opaque, recouvert d’une pubescence d’un tes- tacé brunâtre, qui sur le corselet, forme des taches arrondies, disposées transversalement sur sa partie an- térieure, ensuite une tache qui occupe la pointe du milieu de la base, et enfin des taches allongées interrompues sur la suture et dans les intervalles des stries des élytres; ces dernières taches forment des bandes trans- versales, dont une à la base, l’autre au milieu et une troisième vers l’extrémité des élytres. Les antennes et l’extrémité des tarses sont roussâlres. — Le corselet présente une faible carène élevée sur le milieu. Coelosternus tessellalus, forme et couleurs du Coel. brunneofasciatus, mais moitié plus petit. Le corselet est plus allongé; les taches formées par la pubescence d’un testacé grisâtre sont moins marquées et plus conflu- antes, celles sur les élytres plus allongées, ce qui fait presque disparaître les bandes transversales. Tycliiiis fascialus, elongahts, suhovalus, postice ailenuulus, rufo-testacem, dorso infuscalus, mbnüidm, squanmlis cinereis variegntvs; rostro elongalo, curvato, medio carinata, oculis ni— gris, planiusculis; thorace punctatissimo , subquadrato , latej'ibus arcuatis; elytris Ihorads basi fere duplo latioribus, postice ovato- attemialis, strialis, interstitiis planiusculis, impunclalis, antice 78 maculis oblongis, postice fasciis Imnsversis dualrus cùw'eü; fe- moribus unidentatis. Long. % — 1^/4 1. — laL 1. De forme interm6(]iaire entre Tychids et Erirhy- nus, et rappelant par les couleurs un peu notre Sara-* pus infirmus Ilbst., dont il a aussi la taille, mais les élytres sont plus courtes et plus larges à leur base, avec les angles huméraux plus saillants. — Birma. Une espèce très voisine, mais plus petite, se trouve en Egypte sur les fleurs du Tamarix et je l’ai distri- buée sous le nom de Sibines suturella m. Elle a la forme et les couleurs de l’espèce des Indes, mais au lieu des bandes sur les élytres, elle présente ces der- nières irrégulièrement variées de cendré, de brun et de noir. Ainorplioidca arcuata, alata, depressa, ovula, punctatissima , subnilida, rufo-brunnea, anlennis pedihusque subdilutioribus ; rostro V3 longitudine corporis, subarcuato, anlice dcpressu; ca- pile miniito, oculis subprominulis; thorace capite ferc tripla la- tiore, punctatissimo , sublransverso , latcribus arcuatis, angulis nnlicis rutundatis, posticis redis; scutello niinuto, Iriangulnri; elyiris Ihorace vix lalioribus, oblongo-ovatis, pimctato-slriatis , inkrstiliis irregnlariter pundalis, brevissiine sparsim setulosis; apice utrinque rotiindalo-lruncatis; abdomine segmenlo ultimô libero, pundato; pedibus crassiusculis, coxis poslids dislan~ tibus, femoribus unidentatis, libiis apice simpliciler Irunca— tis, non dentatis; tarsis dilatatis, unguicidis breviusculis; an- tennis ante medium rostris insertis, hoc longitudine aequalibus, arlic. 1:o elongato, claviforme, 2:o quatei' tantum breviore, cras- siusculo, pyriformi, 5:o adhuc breviore, 4-8 brevissimis, Irans- versis, versus apicem incrassatis, 9:o longiore, magno, f0:o trans- verso, H:o minuta, ucuminato. — Long. l'/4 1. — lat. Y2 I. Cette espèce rappelle un peu notre Sitophylus yra- narius, mais étant plus courte, elle est beaucoup plus large et plus ovalaire. Le Lier article des antennes 79 est aussi long que tous les autres réunis, qui depuis le 4:ièuie article forment une massue allongée régu- lière; leur insertion est au-delà du milieu de la lon- gueur du bec, latéralement sur sa partie antérieure. Les cuisses des quatre pattes antérieures sont plus rap- prochées et toutes munies d’une dent au dessous; les tarses sont plus courts, et assez fortement dilatés, avec le 3:ième article bilobé. — Ces caractères assignent donc à ce nouveau genre une place dans les Erirhi- nides à côté de Acalyptus. — Birma. Les autres espèces de ce genre, également du continent indien, sont: Âmorphoidca lata, quatre fois plus grande que l’Âmorph. armata, d’une couleur plus noirâtre sur les élytres et plus testacée sur le corselet, la tôle et les pattes. La forme parait généralement plus déprimée et plus large; la ponctuation sur le corselet et les élytres beaucoup plus fine et plus serrée; les stries sur ces dernières formées de points plus petits, l’ex- tremité plus obtuse et recouvrant une bonne partie du dernier segment de l’abdomen; la dent sur le des- sous des cuisses plus saillante. Le corselet est trans- versal et fortement arqué sur les côtés. Amorphoidea basalis, de la taille de l’Âmorph. ar— cuata, mais moitié plus large, présentant un corselet large et arqué sur les côtés. Elle se distingue des précédentes: par sa pubescence brunâtre plus déve- loppée sur le dessus du corps et marquée d’un duvet blanchâtre sur les pattes, une ligne longitudinale ar- quée de chaque côté du corselet, l’écusson, la base des élytres et la partie antérieure de la suture. Le corselet est roussâtre comme le bec et la tête, et mar- 80 qué d’une ponctuation plus fine et plus serrée que chez PAmorph. arcuata; les élytres sont plus courtes et plus larges, avec des stries plus fines et les intervalles presque granuleux. Les pattes et les antennes sont d’une couleur plus testacée que le corselet. Amorphoidea fuscirostris, de la taille et des cou- leurs de l'Amorph. arcuala, mais plus courte, plus forte- ment atténuée postérieurement, et avec le bec d’un brun noirâtre, tandis que le reste du corps est d'un testacé roussâtre, recouvert d’une pubescence grisâtre, qui devient serrée sur la base des élytres, sur la su- ture et sur la poitrine. Le corselet est un peu moins large, plus brusquement atténué vers la tête, avec une ponctuation plus fine. Les stries sur les élytres sont moins marquées et la suture un peu rembrunie. Amorphoidea angusticollis, également voisine de l’A- morph. arcuata, mais un peu plus allongée, surtout sur les élytres. Son corselet est beaucoup plus étroit, étant à peine plus large que long, avec les côtés la- téraux moins arqués. Les élytres sont de la môme largeur, mais, d’un quart plus longues, recouvrant presqu’en totalité l’abdomen, et les stries sont moins fortement ponctuées; les intervalles sont planes et as- sez larges. Amorphoidea seriata, de la forme et de la taille de la précédente, mais de couleur noire, avec les pattes et la base des antennes brunâtres. La ponctu- ation du corselet et des élytres est plus forte et plus rabotteuse, et sur chaque intervalle des stries de ces dernières qui forment des côtés élevées, on voit une ran- gée de squamules sétiformes, blanchâtres, courtes mais très distinctes. — Abdomen recouvert par les élytres. 81 Amorphoidea rugosa, de la taille de U Amorph. an- gusticollis, mais un peu plus courte et plus large et d’un noir unicolore, assez luisant. Le corselet est un peu plus large |)ostérieureincnt, ce qui le fait paraître plus triangulaire que chez l' angusticoUis et la seriata; sa ponctuation est plus coniluante et plus rugueuse. Les f'lytrcs sont fortement striées, les intervalles plus larges que chez la seconde des espèces comparatives, et ornées chacune de deux rangées de poils grisâtres très courts et bien moins distinctes. — La moitié du dernier segment de l’abdomen visible. Amorphoidea rufipes; taille et forme allongée do h Amorph. angusticoUis, mais de couleur noire, à l’exception des antennes et des pattes, qui sont rousses. La tète et le corselet sont aussi étroites que chez [Amorph. seriata, et ce dernier aussi grossièrement |)onclué, mais les élytres sont sans vestiges de squamules sétiforrnes blanchâtres et raboteuses comme chez [Amorph. ru- gosa. Peut-être est-ce une variété de [Amoi-ph. seriata? Amorphoidea teslacea, forme un peu plus large que [Amorph. aroiato, dont elle a la taille, avec un corse- let étroit comme chez [Amorph. angusticoUis. D’un tes- tacé clair, luisant. La ponctuation sur le corselet est assez forte, mais sur les élytres beaucoup plus line et plus serrée, comme chez la dernière des espèces compa- ratives; les stries sont plus distinctes et leurs points moins serrés, les intervalles planes et plus larges. Amorphoidea flavipennis, forme et couleurs voisines de celles de l’espèce précédente, mais un peu plus pe- tite et plus étroite, et avec les élytres recouvertes de quelques rangées de squamules sétiforrnes comme chez [Amorph. seriata. La tète, le bec, le corselet et le 6 82 dessous du cor[)S, sont plus ou moins rembrunies, sur- tout les premières. Le corselet assez étroit, atténué vers la tête, mais pas transversal, et recouvert d’une ponctuation très grossière, du lond de laquelle parais- sent des squamules blanchâtres éparses, qui lui donnent un aspect un peu bigarré. Les élytres sont d’un tes- tacé clair, comme les pattes, assez larges, ovalaires, grossièrement ponctuées dans les stries, à intervalles planes, assez larges, ponctués et marqués chacun d’une 'rangée de sciuamules sétiformes distincte. Abdomen caché sous les élytres. Antennes brunâtres. Amorphoidea rufescem, du double plus petite que l’ Amorph. armata, avec un corselet étroit comme chez l’Amorpli. angusticoUis, mais à élytres plus ovalaires, plus courtes, et plus arrondies aux angles huméraux, la ponctuation dans les stries de cos dernières plus forte, moins serrée et bien plus distincte; les inter- valles'assez étroits et un pou relevés. L’abdomen est prétequ’ entièrement couvert par les élytres, qui pa- i'iirs'sent phis atténuées. La couleur est un roux plus 6u''nioirls rembruni quelquefois testacé. AfAorphoidea nigra, motiô plus petite que l’Amorph. ^nmiata et surtout plus courte, présentant une forme et une taille analogue à celle de l’Amorph. rufescens. La cfinleur ‘‘est un noir plus luisant sur les élytres, que sur le corselet. Celui-ci est assez allongé, atténué vers la tète, un peu arqué sur les côtés et couvert de gros |)oints enfoncés, qui lui donnent un aspect rugueux. Les élytres sont plus larges que le corselet, parallèles antérieurement, arrondies 'vers l’extrémité, '■Jirrtfotidément striées par de gros points, comme chez Limorph. rugôsa, à interVdlIes étroits, ponctués et 83 faiblement, garnis de sqiiamules sétiformes grisAtres très courtes. Le dernier segment de l’abdomen est à découvert. — Le bec paraît un [leu étranglé à la base. — Cette espèce rappelle beaucoup notre Anoplus plantaris. Amorphoidea flavipes, de la forme raccourcie et ovalaire de i'Amorph. rufescens, mais trois fois plus pe- tite, ayant en longueur à peine V2 1- ^n largeur 1. l.e corselet est présque transversal, mais sensi- blement atténué vers la tôle, à côtés un peu arqués et les angles postérieurs droits; ponctuation serrée. Les élytres sont ovalaires et assez obtuses postérieure- ment, présentant des rangées de squamules sétiformes blanchAtres aussi distinctes (pie chez I’Amorph. seriata La couleur du dessus est un noir un peu cendré, avec la partie inférieure du bec et les élytres plus ou moins roussûtres; les jiattes et la base dos anten- nes sont d’un testacé clair; la massue des dernières rembrunie. L’abdomen est presqu’ entièrement recou- vert par les élytres. Kliypiirhi'unius setifer, (ilnliis, convpxiis, dotujulus, postice uUenualiis, piinctatini, opacus, fusco-bruimeu& , densmime dilute sfjuamosus, mandibulis, anlennis pedibnsqne riifescenlibtts; ca- pile brevi, irianguluri, rosiro mediocri, crusso, rpaidrangulato , apice dilatuto, reflexo, supra ptankiscuto, medio Hnea lonyitudi- nali impresxo; ocuUs planiusculis, nigris; Ihorace angustato, an- lice subconico, sparsim punctato, utrinque linea lata bmgitudi— nali fiisca, lateribus subarcualk; scutello ublongo; elylris Ihorace fere diiplo lalioribus, subparallelis, apice allenuatis, punclato- strialis, inlersliliis medio Hnea setis sparsis longissimis siibalbis, hunieris disUnclis; femoribus unidentalis, tibiis ad apicem ungui- culalo-dilatalis. Long. IV3 — f'^2 1- — V2 — ‘'la f Cette espèce ressemble un peu par sa forme et 84 sa taille au Listrodcrus porccllus Say, de l’Atn. sept., mais elle est d’une couleur plus testacée, le corselet plus étroit et plus parallèle, les stries sur les élytres moins fortement ponctuées, les intervalles plus larges. Du Birma. Ce nouveau genre a une forme intermédiaire en- tre les Listroderes et Ptochus, ayant la tôle, le bec et les élytres des premiers, mais ces dernières garnies de poils élevés épars et les antennes épaisses comme chez les seconds; le bec est épais, quadrangulaire, presque droit avec l’extrémité dilatée latéralement en arc bien visible, tricarènée en dessus; les mandibules avancées, aigues, courbées au moins dans l’im des sexes; le corselet mar([ué de gros points imprimés peu ser- rés, un peu conique en avant, avec les côtés latéraux presque droits, ce qui lui donne parfois l’aspect paral- lèle et étroit; une forte dent au milieu de chaque cuisse et une dilatation angnliforme de chaque coté de l’extrémité des jambes. Les autres espèces de ce genre sont: nhj/j)Ocli)'omus laticollis, forme et couleurs du Phyp. selifer, mais moitié plus grand et différent par son corselet, qui est beaucoup plus large, couvert de points épars plus distincts, unicolore et sans lignes noirâtres; les élytres un peu plus courtes, plus épaisses et gar- nies de poils sétiformes moins longs, les pattes et les antennes de couleur plus noirâtre et le bec sans ca- rène médiane. Rhypochromvs ohliqaus, de la forme et de la taille des grands exemplaires du lihyp. setifer et recouvert d’écailles testacées pareilles, à l’exception du dos des élytres où il y a une grande tache bicordiforme brune 85 appuyée avec sa base sur l’écusson et avec sa pointe sur la suture ou sur milieu des élytres; elle se dilate de rechef en forme de coeur pour aller s’éteindre près de l’extrémité, qui présente encore deux pe- tites taches noirâtres, de sorte qu’il se forme sur chaque élytre deux bandes oblicpics claires interrompues [tar la suture. Les lignes brunâtres longitudinales sur le corselet sont anguleuses au milieu, laissant ici un espace hexagone. Rliypochromus cruciger, un peu plus allongé que les espèces précédentes, dont il a la taille, mais de couleur presque noire; le front, les côtés du corselet, une bande cruciforme vers le milieu des élytres, et une autre bande transversale près de l’extrémité sont recouvertes d’écaille.s d’un blanc grisâtre. La ponctuation des stries des élytres est plus grosse que chez le liliyp. seti/cr, les intervalles plus étroits, ce qui fait paraître les poils courts blanchâtres sétiformes et plus serrées. Les antennes et les pattes sont plus fortes et plus allongées. Écusson gris. lihypochromm ornalus, plus large que les autres espèces du genre, et recouvert d’écailles plus épaisses, plus unies et avec des poils sétiformes encore [)lus courts et moins marqués. Par sa couleur verdâtre, ce jolie insecte rap|)clle un peu notre Phylonomm ni- grirostris, mais sa taille est du double plus grande et proportionellement plus large et plus atténuée aux élytres. Le bec est presque droit, épais, caréné au milieu, assez fortement dilaté à l’extrémité et re- couvei'l comme la tète d’écailles d’un blanc verdâtre; yeux noirs, applanis; antennes brunes, avec (juehjues écailles verdâtres, la massue ovalaire, pointue, noire. 80 Corselet presque cylindrique, aussi long^ que large, tronqué des deux côtés, marqué de quelques gros points et recouvert d’écailles verd.ôtres .irgentées sur les côtés latéraux, laissant une grande tache triangu^- laire brune sur le milieu. Ecusson foncé. Élvtrés plus larges que le corselet, ovalaires, dilatées vers le milieu et atténuées postérieurement, marquées sur chaque intervalle de stries ponctuées distirtCtes, et de cils blan- châtres courts; leur couleur est un vert blanchâtre argenté, variolé de noir, ce qui forme' deux bandes transversales interrompues et irrégulières. Dessous du corps et pattes recouvertes d’écaille'à d’un blanc Ver- dâtre opaque. Fullciidvra atoniaria, alala, elomjuto-ovala; convexiusciila , nitida, punctata, densissimè cinereo-squamosu, elytris trtinsbÈr- sim nigro-variegatis; capile brevi, rostro lato, milice tricarinato, oculis convexisj nigris, anlennk thoracis basi superanlibus, urli- culii primo lalissimo, depresso, ad basin subarcuato, scabralo, sequentibus subconicis, selusis, cluva ovala, acuminata; llwrace deplunalo, valde transverso, nigro-trilineato , laleribus dilutatis, vatvalis, ungulis poslicis subcurvalis, aciilis; sculello oblongo, griseo-sqtiumoso; elylris thoracis lutitudine elongalis, aniiee subparaltelis, poslice abcmto-altennatis, puncluto-stnalis, inter- sliliis ptunis, humeris redis, promimdis; pedibus validis, femori- bus unidenlatis, tibiis subarcualis, apice vix dilalalis. Long. 3 1. — lal. 1 '/.i 1. Au |)remier abord la forme rappelle un peu nos Phyllobius, mais la forme des antennes qui ont leur l:icr article très large, très applati et de la longueur des articles suivants réunis, et surtout son corselet tout à fait plat, trois fois |)lus largo que long, avec les côtés latéraux extréniement dilatées en forme d’ailes et dirigés oblicpienlertt en arc sinuée de la tète vers les angles huméraux, où ils forment des angles saillants avec la base, qui est sinuée do chaque côté, font facilement distinguer ce nouveau genre do tous les Rhynchocephales connus. — Ce singulier insecte provient du Birma. Plucliidius lincatus. ulalus, convexus, elongatus, poalice ova- tus, punclalus, vix nilidus, densissime squamosus, supra vi- ridi-aureus, nigro-^lineatus, sublus lacteus, anknnis pedihusque rufu-testaceis, viridescmli subulbu~pruini}sis, oculis uigris, vix convexis; capile brevi, f route plaiiiusculo, rostro lato, niedio im- presso, antice bihauiato; unlennis longüudine dimidio curporis superantibus, articulo l:o depresso, versus apicem dilulato; se- cundo brevi; tertio 2:do Loiigiore; thoruce sparsiin grosso-pun- ctato, subcylindnco , postice Iruncato, laleribus subarcualis, rnedio lineis duabus nigris; scutello subrotundato , viridi-squariwso ; elytris Ihorucis basi paulo talioribus, elonguto-ovatis , skiato- punctatis, interstitiis planiusculis , sparsim albo-setiferis, alternis nigris, humeris distindü; femoribus in rnedio dentalis, libiis redis. Long. 2'U h — l'il. ‘‘/j I. Par ses couleurs et sa taille, cette belle espèce rappelle notre Polyd. phaleratus Dabi., mais sa forme est moitié plus étroite et plus alongée, et les écailles sont un peu cuivreuses sur le front et le dos des élytres. Du Birma. Ce genre nouveau paraît aux Indes orienlalps remplacer nos Polydmsus et Phyllobim, se distinguant par une tête plus courte, un bec plus large, forte- ment bilobé et profondément échancré au milieu de son extrémité, des antennes plus fortes, à premier article distinctement ap[)lati, le 2:d plus qqurt que le troisième; un corselet plus cylindricpie; des ély- tres plus ou moins |)arsemécs de petits poils blan- chôtres, en forme d’épines, comme chez les Plochus, une denliculation forte à toutes les cuisses. Les autres espèces indiennes de ce genre que je possède sont: Ptnchidius lonf/icornis, d’un tiers plus petit, plus allongé et plus étroit que le Pt. lineatus; de couleur noire, variée d’écaillcs verdâtres, qui sur le front, les côtés latéraux et le milieu du corselet forment une couche plus épaisse que sur les élytres. La tête est plus large, carénée au milieu le long du bec, qui est plus court, dilaté et coupé obliquement à son extré- mité. Les antennes sont presque de la longueur du corps, avec leur l:ier article courbé et applati. Yeux un peu saillants. Le corselet est presque carré, un peu étranglé en avant, arqué sur les côtés, isolément ponctué, bisinné à la base. Les élytres sont allongées, un peu parallèles et atténuées vers l’extrémité; elles sont couvertes de stries grossièrement |)onctuées, avec les intervalles étroits, un peu relevés. PtorJiidius cylindricoüis , de la longueur du précé- dent, mais plus large, surtout aux élytres, rappellant un peu la forme et les coideurs de notre Pol. cervmus. Les antennes sont plus longues et plus fortes, la tête plus courte, le bec plus déprimé avec 5 rangées lon- gitudinales do points imprimés; le corselet plus cylin- drique, presque carré, les points imprimés plus grands, plus épars et plus visibles, les élytres plus courtes, plus obtuses postérieurement, les points dans les stries plus gros, les intervalles plus étroits, les poils séti- forines blanchâtres, au milieu de chaque intervalle courts mais distincts, les écailles généralement |)lus grandes. Les cuisses dentées. La couleur du fond est un brun noirâtre, les écailles qui recouvrent le corps d’un tes- ta cé grisâtre. Ptochidius impar, très voisin du Pt. cylindricoUis, par la forme et les couleurs, mais du double plus grands, et différent par ses antennes qui sont plus courtes, le front qui est plus étroit, le bec qui présente de chaque côté une carène élevée un peu oblique, le corselet plus robuste plus fortement ponctué, les stries des élytres formées par des points plus grands, et les intervalles plus étroits et un peu convexes. Côtés du corselet gris; les poils sétiformes sur les élytres très courts et peu distincts. Ptochidius impressicollis , tout-à-fait de la forme et des couleurs du Pt. impar, mais moitié plus petit et très distinct par son corselet étroit et carré, transver- salement imprimé de chaque côté un peu en avant de sa base; par son bec et son front beaucoup plus larges, le dernier avec une ligne longitudinale impri- mée au milieu, et enfin par ses élytres plus courtes et plus convexes, avec des poils sétiformes bien dé- veloppés. La couleur du dessus est grisâtre variée de brun et de noirâtre, côtés du corselet et une ligne médiane obscures. Ptochidius nigrosparsus, voisin par ses couleurs et môme par sa forme du Ptoch. longicornis, mais trois fois plus grand. Le bec et le corselet sont |)lus courts et plus larges; le front marqué sur> le fond verdâire, d'une tache noirâtre, qui se dilate vers les deux ex- trémités; le corselet est obscur avec les côtés laté- raux et une ligne longitudinale au milieu d’un blanc verdâtre ou bleuâtre, les points imprimés épars dis- tincts; l’écusson est oblong, luisant, noir; les élytres moins fortement striées que chez le Ptoch. longicornis, et leurs points plus petits; leur couleur est d’un brun n-oii»âtre opaque, varié de tacijes d'un, blanc verdâtre ou bleuâtre et qui se confcMident en- .grande partie vers les côtés latéraux, sur le dessous du corps et sur les pattes. Les antennes et les pattes sont plus grêles que chez l’espèce comparative. PtocliüHus carinulalm, ressemblant un peu par ses couleurs au Ploch. lineatus, mais deux fois plus grand et avec les élytres plus parallèles et |)lus atténuées posté- rieurement. La tête est plus courte, le bec plus large, plus distinctement tricarèné; le corselet plus transver- sal, plus épais, avec quatre lignes noires au lieu de deux, (pi’on voit chez le Ploch. Uneatus; les élytres plus allongées, avec les points imprimés dans les stries, plus gros, et les intervalles alternes un peu éle- vés en carène, sans écailles, luisants et noirs; les poils séliformes ()eu visibles. Ëpicaliis virsatus, alatus, convexus, elon3 f J.;,’ . : h- i i t i: », l ^>,ir \ ■ ETUDES ENTOMOLOGIOUES, rédigées par ITictoi* île îlîotscOufsfii), Lientenant-Colonel d’Etat-Major, en retraite &c. cMi/U/Ëe. Déposé: chez M.M, Eggers à S:t Pctcrsboiirg, Léopold Voss & Leipzic et Gue'riii-Meneville à Paris, IIELSINGFORS. Imprimerie de la Société de Litléralure Finnoise. Iinpi irnaliir: G. f. Aniinolf. ETUDES ENTOMOLOGIQUES 18 50. 1 Janvier. Historique: Protestation. Voyages et ezcursions. J. Nietner, nn séjour sur l’ile Ceylan. Entomologie spéciale: Motschnlsky, Insectes des Indes orientales (2:d série). Le même, Insectes nou- veaux du bassin de la Méditerranée &c. J. Sievers, Description de deux chenilles &c. Motschulsky, Sur les Collections Coléoptérologiques de Linné et Fabri- cins (Lamellicornes coprophages). Synonymie et cri- tique. Entomologie appliquée: Insectes utiles et nuisibles (sur le cafier). Littérature: Ouvrages entomologiques. Météorologie. 1. Historique. Protestation. Le premier congrès entomologique de l’yVllemagne n tenu ses séances à Dresde, le 22, 23 et 24 Mai 1858; il était composé de 45 personnes, pour la plu- part inconnues du monde savant, et de quelques autres, qui se distinguent par leurs idées excentriques. Ces Messieurs se sont concertés pour imposer plusieurs lois, dont je citerai les trois, qui m’ont parues présen- ter un intérêt général: 4 1. Dorénavant la description de chaque insecte nou- veau, iloit être précédée dune diagnose latine, et les de- scriptions sans diagnose seront regardées comme non avenues et par conséquent ignorées. 2. Les descriptions doivent être écrites, en langue de racine romaine c.à.d. en latin, en allemand*), en fran- çais, en anglais et peut-être en italien. Les autres lan- gues .sont à ja7nais exclues de la science et ce qu'elles ex- primeront sera ignoré. 3. Les descriptions, et en général les travaux ento- mologiques, n'auront dorénavant quelque valeur, qu’autant qu’ils paraitreront dans les jornaux entomologiques et qu’ils se venderont chez les libraires. Ces lois péremtoires ne servent qu’à entraver la science, et ne pourront jamais être admises par la pluralité; elles pourraient être bonnes, tout-au-plus, pour l’Allemagne, où il ne reste plus rien ou peu de chose à décrire, mais elles seraient nuisibles pour la Russie, où nous sommes souvent trop heureux d’avoir des descriptions en langue russe, môme sans diagnose latine. 11 nous importe avant tout de connaître les produits de notre vaste territoire, et peut-on exiger, que nos voyageurs apprennent les langues étrangères pour exploiter les steppes des Kirguises et les alpes du Caucase? Nous continuerons donc, à l’avenir, d’adopter toutes les descriptions entomologiques, avec et sans diagnoses latines, écrites, n’importe dans quelle langue; nous les traduirons, s’il le faut, mais nous n’ignorerons jamais ce qui a été publié. *) Nous ne pensons pas que rallemand est une langue de racine latine. a Environ un (iers de la poj)ulation de l’Europe, parle les langues slaves, qui sont beaucoup plus voisines entr’elles, que ne le sont l’allemand, le français et l’anglais; si donc un congrès allemand a pu s’arroger le droit de régler le mode de publication des travaux cntomologiques, pour tout le monde romain, pourquoi un congrès de naturalistes slaves, n’aurait-il pas le droit de dresser des règlements pour les peuples qu’il représente. Or, comme les langues d’extraction ro- maine ne conviennent pas mieux pour exprimer nos observations faites sur la nature, il serait, je crois, convenable et utile, de choisir pour les peuples slaves, comme langue scientifique, celle qui est la plus déve- loppée et la plus répandue. Nous avons besoin surtout d’une langue qui s’écrive, et que chacun peut, du reste, prononcer à sa manière; alors tout les slaves, tra- duisant leurs pensées dans la même langue, se com- prendront facilement sur l’arène scientifique et la science, elle-môme, ne peut que profiter en utilisant ces forces réunies d’une race encore jeune et vigou- reuse. Ce que vient de décréter le congrès entomolo- gique de Dresde, peut-être répété à l’étranger, par quelqu’autre congrès soit historique, soit géographique &c., et nous serions ainsi réduits à écrire, à parler et môme à penser on allemand. S:t Petersbourg le 26 Décembre 1858. Victor de Motschulsky. (i Voyages et excursions entomologiques. M. le général Bartholomei, ainsi que nous l’avons annoncée l’année dernière, nous adressa un riche envoi d’insectes, qu’il avait récoltés, aux environs de Lenkoran et sur les montagnes de Saghan-Loug, dans le nord de la Perse, Cette récolte renfermait beaucoups de choses intéressantes, et mômes nou- velles, comme par exemple; Grammognatha euphra- tica 01., Cicindela conforta, Odogenius anguslatus Métiétr., Glycia Karelini Chaud., Callisthenus subslriatus*) Motsch.^ Acrognatlim lestaceus Motsch. (var.?), Amaranlha (n. g.) viridis Motsch., Cerambyæ plicalicollis Motsch., Clytus Bartholomei Motsch. &c. et parmi les l.,épidoptères: Microphysa sliclica Ménétr. et Plusia Bartholomei Ménétr. L’année 1858, ce voyageur infatigable a séjourné en Géorgie et à Téhéran, mais sa santé et ses occupa- tions ne lui permirent pas de chasser les insectes, quoique à Téhéran, pendant les mois do Décembre et Janvier, les Carabiques et les Mélasomcs courraient à terre. Il quitta la Perse au printemps, passant par le Ghilan et la porte dite de l’enfer (Dschehinan-Dera), réputée par la boue qui y intercepte parfois entière- ment la passage. Dans la Russie méridionale (Gouv. Voronesch) M. le D:r Schubert chassa les insectes avec beaucoup de succès; il envoya, entr’autres, le Carabus scythus Motsch. et parmi les Lépidoptères la jî de la Pyralis luridalis et ■) Ces nouvelles espèces de Coléoptèies sonl décrites dans ces Eludes, les Eépidoptéres dans le Bulletin de l’Académie Iinp. des Sciences (Mé- langes biologiques III) 185S. 7 un Plervphoi'm basalis*) Motscli. que M. Zeller, de Glogau, a reconnu comme inédits et qui seront décrits dans ces Etudes, dès que je posséderai un plus grand nombre d’exemplaires à ma disposition. Les Steppes du Volga, d’Astrakhan et d’Ürenbourg furent exploitées par M. Artzebûschev, qui envoya à l’Académie une récolte intéressante d'insectes, dont beaucoup connus comme venant de Turcomannie. Plus loin vers l’orient M. Sievertzotf, envoyé par l’Académie, exploita durant deux années, les bords du lac Aral et ceux du Syr- Daria. Encore plus à l’est, M. Semeuoff fut un des premiers européens, qui pénétra dans la partie le plus éloignée de nos possessions, vers l’Asie centrale, et ramassa des insectes autour du lac Issik-Koul et sur les montagnes qui l’environnent; cette récolte quoique peu considérable, renferme en grande partie des choses intéressantes: un grand Callisthenes nouveau, Prosodes Motschtdskyi Mandert. (ces Etudes 1852 p. 78), Pla- tyscelis striatus Motsch., Harmonia buphtlialmus Fisch. &c.; M. Semenoü' affirme que ces contrées sont extrême- ment fertiles et que la vigne et les pèches y crois- sent parfaitement bien, le froid en hiver ne dépassant pas — 18” Keaurn; — mais vers la ville Aksou on voit, des grandes Alpes couvertes de neiges éternelles. — M. Radde séjourna encore un été dans son château improvisé sur le fl. Amour et où la colonie, qui vient d’y être établie a reçu, en son honneur, le nom de Raddovka. Dans une lettre à M. IMénétries (du Août 1858), ce voyageur annonce qu’il vient d’exploiter les *) Le l'ierophorus basalis, ressemble à noire pentadactylus, mais la base des ailes et les nervures sont d’un lestacé blanchâtre, avec le plumage autour un peu grisâtre. 8 montagnes de Boiireïa et qu’il y a trouvé la chenille du Papilio Maakü, ({ui est toute lisse, de couleur verte, avec une tête fortement botnbée et un dessein irré- gulier, formé par des lignes très fines foncées sur le front; cette chenille, à la manière de celle de notre Machaon, fait sortir lorsqu’on l’inquiète, une corne molle et rougcAtre. Elle vit sur le Phyllodendron amu- rensis et sa chrysalide s’attache aux branches par deux (ils. Cet observateur ajoute que la Colias aurora ne se rencontre que sur le rivage, près de l’Amour, où elle voltige depuis midi, jusqu’à quatre heures, mais ce sont toujours les mâles qu’on rencontre, qui après le 20 Juin disparurent entièrement, sans que M. Radde soit parvenu à observer un accouplement. Sa lettre est accompagnée du dessein d’une Satumia, probablement nouvelle et voisine de la Sat. pyre- torum Boisd., qui paraît vivre dans les forêts de Betula daurica, un autre desein reproduit la magnifique Saturn. Artémis Bremer (ces Etudes 1852 p. 64), qui res- semble beaucoup à la Sat. Itina de l’Amérique et qui d’après M. Radde ne vole qu’à minuit. La femelle est encore plus grande que le niAle, caractérisé par M. Bremer, ayant les ailes inférieures plus larges et moins sinuées. Parmi les Coléoptères, M. Radde mentionne: une Saperda noire, avec des bandes transversales blan- ches, un grand Prionide, un Anoplislus entièrement rouge, un grand Clytus à élytres traversées par des bandes. De ÏApoderus lonyiccps Ménétr., M. Radde dit, qu’à l’approche du danger cet insecte se place de suite sur les pattes de derrière, relève [iresque verticale- ment sa tête allongée et dans cette attitude menaçante attend son ennemi; mais il faut être bien alerte pour 9 le prendre, car il se laisse tomber à terre et on a grande peine à le chercher dans l’herbe et les feuilles sèches. — Une autre espèce A'Apoderus, de couleur toute jaune vit sur les grandes feuilles de la Tilia Mandschurica et quelques autres sur le Conjlus hetero- phylliis. Parmi les Buprestides sont cités; une Larnpra avec des plaques lisses bleuàlrcs sur les élytres, un Phaenops et quelques Ancylocheira intéressantes. Pour les Carabiques, il trouva les mêmes espèces que l’année passée. M. Badde a quitté cette contrée pendant l’hivers de 1858 et retournera à S:t Petersbourg vers la fin de l’année courante. Au nombre des voyageurs russes, qui ont ramassés des insectes sur les rives du fl. Amour pendant 1858, doit être mentionnée une Dame, l’épouse do notre Consul au Japon, iMadame E. Gaschkevitch, qui descendant ce fleuve sur un bateau à rames, pour se rendre au Japon, a eu l’extrôine amabilité, do ramasser pour moi des insectes pendant les haltes qu’on était obligé de faire. M. le Général Mouraviefl avait fait arranger pour ce voyage un ba- teau, composé de deux chambres élégamment arran- gées. — La navigation commença à la fin de Mai et dura deux mois, pareequ’on était obligé de changer souvent de rameurs ou bien garder des gens malades, ne trouvant dans les villages riverains, aucun individu exempt de fièvre inlermittante. Presque tout les nou- veaux colons étaient occupés à se construire des mai- sons et défricher la terre. Enfin M. Gaschkevitch par- vint à se procurer des rameurs, pour toute la durée du voyage, parmi les soldats destinés pour Nikolaëvsk. Mais une nouvelle calamité survint bientôt, ces gens ne connaissant pas le lit du fleuve, touchaient à tout 10 moment et on était obligé, de perdre quelquefois une demie journée [)our se remettre à flot. On reçut plus tard un soi-disant pilote c.à.d. un homme qui avait déjà une fois navigué sur le fleuve, accompagnant quatre enfants d’une veuve d’un oflicier, mort à Ni- kolaiisk et qui retournait en Russie. M;me Gaschkevitscli profita de ces entraves pour ramasser des insectes, surtout des petites espèces, qui olTrent beaucoup d’intérêt et même du nouveau. Outre les Cidndela spinigera Escli. et G. latescripta m. trouvées précédem- ment par M. Schrenk, il se trouve une nouvelle espèce, très voisine de la contorta, que j’ai nommé C. Elisae en l’honneur de Madame Gaschkevitsch, un Plalylrachelm, un üemclrias et deux Dromius nouveaux un Tréchiaire d’un genre nouveaux, que j’ai nommé Derelites resplen- dem, deux grandes Calosoma, dont une C. aenoa m. voisine de notre C. sêriceum et l’autre C. cyanescms, ressemblant à la G. clathralum Kolenati; parmi les Staphilinites un CreophUus fulvago m., qui se distingue du maæülosus par sa pubescence rousse; parmi les Lamellicornes et les Hétérophages il y a peu de nouveau, mais parmi les Rhynchocephales et les Rra- chycephales on doit citer: Apoderus rubidus m., Apoderus maurus m., Apoderus carbonicolor m., Apod. humerosus rn.. Bhgnchites rugipennis m., Rliynch. dcatricosus m, Cneorhinus fosmlato-punclalus m., Tanyrhinus tessellatus m. &c.; pour les Brachycéphales il s’y trouve: Lu- perodes nigripennis, praeustus, quadrigutlatus m., Argopisles biplagialus, limbatus et flavüarsis m., tous à forme de Chüocorus, mais avec les cuisses postérieures renflées et propres pour sauter; Oreina virgala m., Entomoscelis nneutalis m., Gastrophysa cyanea m., Colaphus punc- 11 talus 11). Les Stenioxes et Longiconies sont assez pauv^es, à l’exception d'une niagniüque Lamprodila (Lanipra) virgata ni., et d’un Clytus sexmaculatus qui sont inédites. Cette récolte n’est pas moins intéres- sante pour les autres ordres d’insecis: — Les Or- thoptères présentent deux espèces de Gomphocerus: longicomis ni. et barbipes ni., ensuite un genre nouveau voisin des Podisma, avec le dernier segment de l’ab- domen élargi et le pygidium en forme de boule, je l’ai nommé Pmmna viridis; une Panorpa nigrofasciata m.; trois Pliryganides nouvelles et remarquables par leur ressemblance avec des espèces de l’Amérique du Nord: Leptocera radiala m. est très voisine de la Lept. (lexuosa Haldernan et la Leptocera nivea m. d’un blanc verdûtrc, de la Lept. 8 maculata Haldernan, une troisième Leptocera, plus petite et d’un blanc-testacé j'ai nommé albescens. — Parmi les Hémiptères il y a une Cop- tosoma bigultata m. très voisine d’une espèce analogue de Ceylan et de Java, un grand Cimex cuprifer m., d’un vert plus ou moins cuivré, Gmex 10 pimctatus m., Eurydema pulchella m., Alydus niger m ; une Cicade voisine de la C. tessellata &c. — Nous avons encore à faire mention de quatre entomologistes russes qui, en 1858, ont été à l’étranger. IM. le Colonel Radasch- kovski lit un voyage à Berlin, à Paris et à Londres où il étudia les riches collections hyménoptèrologiques de ces musées. Il loue beaucoup celui de Paris, mais il a été peu satisfait de celui de Berlin ou les mites et les Anthrènes détériorent les insectes mal déter- minés, ainsi que les types de Klug et d’Erichson. — M. le Colonel Manderstjerna visita: Nice, Florence, Rome, Naples, Paris, l’Allemagne &c. et rapporta un 12 grand nombre de Coléoptères intéressants. A Florence il a été très agréablement surpris de trouver un musée d’histoire naturelle, qui, entr’autre, se distingue par l’ordre et la conservation des objets entomologiques. On y admire une jolie collection d’insectes de l’Italie, formée par M. le conservateur du musée; il y existe aussi une collection d’entomologie appliquée, dont les pièces, qui ne sont pas susceptibles d’èlre desséchées, sont modelées en cire. — M. Eversmann a passé un hiver entier en Algérie, durant lequel le Thermomètre ne baissa pas au delà de -j- 8” Réaum., les plantes conservaient leur feuillage, d’autres fleurissaient môme, et cepen- dant les insectes y étaient généralement peu abon- dants, surtout les papillons, ce que j’ai également remarqué en Egypte. Il paraît en général, que l’Afrique possède un climat plus chaud et plus sec que les autres parties du monde, ce qui pourrait être la cause de sa pauvreté en insectes. Un autre entomologiste de S:t Petersbourg, M. Blessig est de retour de la Nou- ‘ velle Hollande, après une absence de trois ans. Ce fut surtout à Melbourne qu’il séjourna, et d’où il s’éloigna dans l’intérieur, à une distance de 50 angl. — La contrée est généralement assez plate, et la montagne la plus élevée ne surpasse pas 6,000 pieds. La plaine est presque dépourvue de forêts, mais les monticules sont couvertes de grands arbres, si peu serrés, qu’on peut passer partout en voiture sans difficulté; seule- ment sur les sommités on rencontre des broussailles, provenant d’une môme espèce de plante, ce qui donne à la contrée un aspect monotone et très différent de nos vues d'Europe. Le fleuve Murray est assez grand et navigable sur une distance do 1,500 mil. angl., 13 jusqu’à la ville d’Arban, où commencent les mines d’or. — Les indigènes, ainsi que les animaux sauvages, disparaissent de plus en plus, à mesure que la civilisa- tion avance, parcequ’on leur prend les moyens d’exis- tance, qui pour les premiers consistent principalement en mollusques de rivage; seulement les hommes âgés ont le droit de manger la chair du Casuar; aussi re- connait-on facilement les campements de ces tribus nomades, par les grands amas de coquillage qui y reste. Ces tribus ne comptent souvent pas plus d’une centaine d’individus. — Les animaux de l’.Australie de- mandent des grands pâturages, ce qui devient chaque jour plus reserré et moins abondant. Le Kiingorou, le Casuar et surtout une espèce d’Outarde ont la chair excellente et seront bientôt exterminés par les chas- seur, à l’instar du Dodo et de ces singuliers oiseaux de la Nouvelle Zélande. — Melbourne est une ville de plus de 100,000 habitants, possédant une université, où un émigrant polonais professe riiisloire naturelle. Il y a aussi une collection d’objets d'histoire naturelle, mais elle n'est pas encore déballée, pareeque la ville et l’université s'en disputent la pos.session. M. Blessig a rapporté une a.ssez riche collection de Coléoptères et de Lépido[)tères, avec beaucoup d’espèces nouvelles, qu’il s’occupe de déterminer. Les excursions aux environs de notre capitale n’ont pas été négligés par nos entomologistes. M.M. Ménétries et Sievers ont chassé avec beaucoup de zèle les Microlépidoptères et trouvé une quantité de nou- velles espèces pour la faune de S;t Petersbourg. M. le D;r Iven prit en Mai V Eupisteria picearia sur les marécages au delà de Stary-Derevnia, couverts de U Pinux syheslris rabougris et sur le Ruinis chamemoms (le la môme localité VAnartha cordigera, qui vole a\C(î uue vitesse aussi grande que les Sphinx; le Vacciniuni lUiginosum, sur lequel doit vivre la chenille de cette dernière noctuélite, ne se rencontre que vers les bords des marais. — Graphophora subrosea a été re- trouvée, mais déjà le 15 Juillet, et des autres Lépi- doptères nouvelles pour la faune de S:t Petersbourg, M. Iven a découvert: llerminia cribralis, Crambus Lei- nigiellus et Crambus IJeringiellus , la première et le dernier à Lakhta et le second à Osinova-Rostcha. — M. le Capitaine de la garde Paschin découvrit, dans les alentours de notre ville, la Lycaena C-album et les Nocùua Havorthii et flexa? — M. Lutsch trouva dans les environs de Tschekouchi, où il demeure, les espèces suivantes qui n’avaient pas encore été trou- vées à S:t Petersbourg: Sesia formiciformis (Juin), No- ctua sobrîna (Juillet), Caradnna n. Sp. (y^oût), plus petit et plus svelte que la C. Morpheus, Plusia mi- crogramma (Juillet), et Dorühea ornataria. — Notre faune coléoptèrologique a également offert plusieurs espèces intéressantes: M. le D:r Moravctz a pris en Juillet sur le bords de la mer, à Oranienbaum, un Apalochrus femoralis; M. Obert à Ovcina le Tra- chodes horridus, Acalles ptinoides? Pellis dentala en grande quantité (&c. M. J. Kouschakevitch trouva une très jolie variété ? du Peryphus femoralis, de couleur bleuâtre, qu’il nomma P. genlüis. Enfin moi- même je pris la véritable Lina haemorhoidalis L., qui est plus grande, plus allongé et de couleur plus bleuâtre que la L. aenea. Elle vit sur le bouleau, et yaenoa sur l’aune. Je me suis de préférence occupé 15 celle année de petits Hyménoptères et de Procides, dont j’ai ramassé une grande quantité. lii séjour sur Ule Ceylau par J. ÎVietner. i.e district de Noura-Ellia et spécialement la vallée de Pudul-Aya, où je po.ssède une plantation de café, appartient à la commune de Rarnhodda; c’est un pays de montagnes, sillonnées de ruisseaux et de cascades et couvert de forêts, de belles [)rairies, de plantations do café et de champs de riz. Ces montagnes, au reste, ne surpassent pas 5,000 pieds de haut, mais présentent des vues les plus pittoresques. La maison, que je habile, est située au milieu d'une plantation de café, à une élévation de 3,880 pieds, sur le bord d’une vallée assez irrégulière et d’où la vue s’étend en diH'érentes directions près de 6 — 8 liens anglaises. Au pied de celle élévation, à 1,500 pieds de distance, coule, dans une large vallée verdoyante, le Pudul- Aya ou ruisseau des sangsues. De mes fenêtres on voit quelques rochers s’élever jusqu’à 5,000 pieds de haut; à gauche, c.à.d. vers le nord-ouest, s’étendent de grandes prairies et de riches plantations de café; à droite, ou ver le sud-est, des forêts épaisses recou- vrent les montagnes dans le voisinage de Noura-Ellia et dont plusieures des dernières atteignent la hauteur de 8,200 pieds, étant les plus hautes sommités de nie. De ce côté tout est sauvage et boisé, tandisque 16 e’esl tout-à-fait le contraire au côté opposé de l’île. Quoique située non loin de l’équateur, la contrée que j’habite présente un climat inconstant et si l’on ne peut compter sur la stabilité des saisons, les variations journalières sont encore plus sensibles. Vers le 20 Mai commence la mousson du S.W., avec pluie, qui ensuite diminue graduellement, pour recommencer de plus belle vers la fin du mois d’Octobre, où commence la mousson opposée; la première est, du reste, la plus violente. Le temps est généralement humide, et le ciel plus ou moins couvert de nuages depuis la moitié de Mai jusqu’en Décembre, ensuite il fait sec. La température journalière varie entre 62*’ et 74*’ Frht. dans l’ombre; 64*’ t. est un temps agréable et durable. Au soleil il fait une chaleur étouffante, tandis que les matinées et les nuits sont fraîches, ce ipii m’oblige souvent à faire du feu dans la chéminée. Dans la contrée, que j’habite, il ne gèle jamais, et la neige ne se montre môme pas sur les sommités de file; mais à Noura-Ellia (6,210 pieds haut) les gelées, pendant la nuit, sont communes durant la saison sèche. La hauteur moyenne des eaux de la pluie, atteint de 150 à 200 pouces par an. Les plantes d’Europe y croissent bien, si on les cultive avec soin, mais les arbres fruitiers prospè- rent difficilement. Cette partie de l’île, livrée à la culture, que depuis deux ans, peut donc être consi- dérée comme étant, à peu près, dans son état primitif. Les bôtes féroces, telles que léopards, ours et élé- phants, ne s’y voient que rarement et sont plutôt con- finées dans les parties septentrionales et orientales de l’île: mais en revanche on est très incommodé par des sangsues terrestres, dont il existe ici, au moins. 17 trois espèces. Pendant le temps sec, elles se tiennent sous la terre, mais la moindre humidité les fait appa- raître sur rherbe, dans une I e quantité, qu’on n’a de moyens de s’en garantir; leur morsure occa- sionne des enflammations dangereuses, surtout pendant les chaleurs, et la perte de sang affaiblit les forces physiques, si necessaires dans les climats chauds. Les insectes que j’ai envoyés en Europe, pendant les trois dernières années, ont été tous ramassés, dans des localités qui, par rapport a leur richesses ento- mologiques, peuvent être ainsi divisées: les forêts, les plantations, les prairies élevées et les bords des ruis- seaux. 1. Les forêts. 11 ne faut point se faire illusion sur leur développement à Ceylan et nullement les com- parer avec ces forêts vierges et gigantesques de r.\mé- rique. Ici, on peut* marcher partout sans obstacle; les arbres sont en grande partie droits, hauts et grêles et leur âge ne surpasse pas 2 ou 300 ans. La raison en est, que l’ile fut autrefois très cultivée et que les Cingalèses d’alors ne ménagaient nullement leurs bois. Ces forêts produisent sur moi un senti- ment mélancolique, étant solitaires, silencieuses, som- bres, ombragées et humides. Elles sont composées de préférence d’arbres résineux et à épices. Des fi- guiers, des lauriers, des muscadiers, des myrtes énormes ensuite des Di|)terocarpus, Clusiacées, Magnoliacées, Ebenacées, Sapindacées, Byttneriacées, Myristicacées, Elaeocarpées et Urticées, qui sont recouvertes ou en- tourées et ralliées par des plantes grimpantes, telles que Vilis, Cissus, Entada, Frcycmetia, Pathos, Piper et de magnifiques Medinilla, et ornées de diverses Orchi- 2 18 dées et fougères parasites. Les plus grands arbres appartiennent au genre Doona; leur tronc atteint le diamètre de nos plus gros chênes avec une hauteur au moins du double. Les arbres de moindre dimen- sions sont des Euphorbiacées, de nombreux Acanthacées, de. quelques palmiers des genres: Calamiis et Areca, ensuite d'Aeclyotis, Polygala, Pandams, de cannelliers et de plusieurs fougères arboressantes. Sur la lisière des forêts et dans les clairières apparaissent des Acacia, Inya, Gnidia, Musa, Memecylon, Collicarpa, Murraya, Flacourlia, Rubus, Solarium et rliverses composées. Une grande diversité offrent les buissons, qui ci'ois- sent de préférence sur les bords des ruisseaux et des endroits humides Là, on voit en abondance des Scitarninées, Aroidées, Balsaminées (dont une espèce couvre ordinairement tout le bord d’un ruisseau), Ru- biacées (Hedyotis, Acranthera), Cyrtandracées (Klugia, Chirita, Aeschynanthus) , Labiatées, Acanthacées et fou- gères, depuis l’ancien Angiopteris jusqu’aux Lycopedia- cées et la UymenophiUea mousseuse. Parmi ces plantes se montrent souvent des Christisonées (Orobancha) à couleurs des plus éclatantes, des champignons de formes les plus grotesques, comme par exemple l’Aseroe' pen- taciina et autres non moins curieuses. La faune de ces forêts est très pauvre, compara- tivement aux plantes, même pour ce qui regarde les insectes En frappant les branches, on obtient de petits Rhynchocephales, Elaterides, Cyphonides, Scymnus, Serica et quantité de petites Cicadelles, les plus variées en forme et en couleurs. Sur les bords des forêts et des sentiers, les insectes se montrent plus nombreux, surtout en Ernophages, tels que les magnifiques Colas- 19 pides, Eumolpides, Cassides, qui habitent ici presqu’ex- clusivement les espèces d'Argyreia; ensuite des Tri- condyla, des Cistclines, un grand nombre de Diptères, avec deux espèces de ces singuliers Diopsis à tète excessivement élargie, beaucoup de Tripetes bigarrées et des Tipulaires à pattes énormément longues. Parmi les Orthoptères il y a principalement des Mantides, des Pbasmides et des Gryllides; parmi les Neuroptères un grande quantité de Phryganides et Psocides, en- tre autres un Dilar magnifique à antennes pectinées auquel M. llagen à KOnigsberg a bien voulu attacher mon nom. — Les Hyménoptères offrent également plusieurs formes intéressantes. — Dans les vieux troncs d’arbres tombés se rencontrent, plusieurs carabiques et Curculionites intéressants, comme p. ex. le genre Sto- monaxus Motsch., le genre Cerobates SchOnh. &c., en- suite un grand (% pouce) Leptochiriis en grand nombre; sous ces troncs: des Helluodes, des Euplynes &c. Les champignons présentent peu de choses intéres- santes, à l’exception de quelques Scaphidiles. — La chasse au tamis est assez avantageuse dans ces forêts, et donne un bon nombre des petits Braché- lytres, des Psélaphides, des Scydniaenides, des Tri- choptiliens, &c. 2. Les plantations de Café. La [iremière opéra- tion consiste à abattre la forêt, et brêler ensuite les branches et les broussailles, tandis-que les grands troncs restent et pourrissent au bout de quelques an- nées. Sous l’écorce de ces arbres abattus, e.t après qu’ils sont restés un certain temps exposés à l’influence de l’air, on rencontre en abondance des petits Staphi- linites, Nitidulines et Lebiades, groupe plus richement représenté que les autres Carabiques, quelques Bren- tides; mais par contre on n’y rencontre pas ces beaux Antribides qui sont propres aux prairies de l’île. On trouve richement représentés les Passales, Bostrichides, Tenebrionides, Bolitophages, avec l’intéressant Enotio- plioms veslitus Westw. dont le mâle a le front élargi comme les Tapeina, les llelopides, Erotylides, Eumor- phides, ensuite une grande quantité de Blattes et d’x\chetes. — Ces troncs pourris sont souvent entière- ment couverts d’un champignon mangeable, le Scliizo- phyllum commune Fries, mais qui ne paraît nourrir au- cun insecte; la partie des troncs coupés restée en terre, est souvent habitée par des Lucanides, des Lon- gicornes, par deux magnifiques Campsosternus, deux Mous &c. Pendant la saison de sécheresse on voit voler le soir dans les plantages, un grand nombre des Mélolonthides, depuis les gros Leucopholis jusqu’aux plus petites Sericaires. — Dans les buissons, restés çà et là, la nuit brillent beaucoup de Lampyrides, surtout une très grande espèce grise (Lamprîijera Motsch.), qui apparaît depuis le mois de Juin jus- qu’en Août; une autre, plus petite, aussi grise mais avec le corselet roux, ne vient qu’en Septembre et Octobre; enfin l’intéressante Aslrolarnpis peelmata m., qui n’a pas l’anus phosphorescent, mais dont la lumière apparaît sur les côtés à travers les segments abdo- minaux. Les Téléphorides et Lycoides, ainsi que les Orthoptères, ITymenoptères, Diptères et Neuroptères, se tiennent sur les herbes et les fleurs, surtout vers la lisière des forêts. Près des ruisseaux, il y a beau- coup de Libellulines, mais ni Myrmelionides, ni Man- tispides, qui sont propres à des hauteurs moindres. 21 Los Cétoines et les Biiprestides sont moins communes, mais en revanche il y a en Mars et en x\vril pres- qii'à chaque |)as des Popüia et une Anisopliairc très petite. Môme sur les supports en bois et les balcons (le la maison on rencontre dilTérents ïérédiles, des Ptinioros, entr’autrcs la singulière Mijrmecospectra Niet- neri Motsch., qui court très vite sur le bois en con- struction; — des Mélyrides, comme le Carphurus m- hrwcnlris MotscJi., (]ui probablement y cherche les larves des dilTérentes guêpes logées dans les poutres de la Varanda. Dans le fumier on rencontre, comme partout, des Onlhophagus, Aphodius, Hisler, Sphaeridium &c., mais pas de Ateuckus, de Gymnopleurus, qui ne sont propres qu’à la plaine. Le soir à la lumière, je n’ai pris que fort peu d’inséctes, tandis qu’à Colomba c’était ma récolte la plus lucrative. Quelques Noctuélites, Phryganides, un grand Orthogonhis, quelquefois un essain de Termites, plus rarement des Lampyrides, Ilydrocanthares, Hétéro- mères; une fois je pris deux exemplaires du Cerap- iems latipes; voilà toute ma récolte à la lumière. 3. Les prairies élevées. Ce sont des formes toutes particulières, propres à toutes les régions tropicales des Indes, mais il faut bien se garder de les comparer avec les prairies alpines de l’Europe; — celles-là sont incultes, monotones, et durant la saison humide, couvertes de sangsues. — Ces prairies sont presqu’ex- clusivement garnies de buissons d’une hauteur de 6 à 8 pieds; ce sont des Andropogon odorifères, Schoenan- thm et notre fougère cosmopolite la Pteris aquilina. Deux arbres sont caractéristiques pour ces plateaux 22 élevés: Cai-ya arhüiea et Emblica offidnalis; on y ad- mire aussi plusieurs fleurs magnifiques, telles que: Exacum grandiflorurn , Ipsea speciosa, Salyrium nepalense (deux Orchidées), Gnaphalium, Peclicularis &c. La faune entomologiqiie est également uniforme cl consiste de préférence en araignées, moustiques. Orthoptères &c., mais on y rencontre très peu de Coléoptères. Quel- ques Bmehus, Aphanistmis et Cryptocep/iales sont tout ce qu’on [irend au filet. En NovemUre et Décembre il apparaît une Epicauta noire avec la tète rouge, et pendant les quatre mois suivants une Celoine, une Hoplia et un Curculionite vert, tous les trois en abon- dance, il est vrai. La découverte la plus curieuse dans ces contrées peu hospitalières, fut un Stylopide nouveau (Myrmecolax Nietneri Westvv.) qui vit en para- site sur une fourmi. Ensuite on y rencontre une sin- gulière Planaria terrestre avec la tête dilatée latérale- ment, que M. VValter-Elliot a décrite sous le nom de Planaria lunata dans le Madras Journal of Lilerature and Science. Pendant cette saison on brûle ces prairies, ce qui remplit l’air de fumée. 4. Les ruisseaux, contiennent quelques Elmides, entre autres le joli Ancyronyx quadriplagiatus Molsch. et quantité de Libellulides dans un état non développé. Des Porrorhynclius et autres grands Gyrinides sillon- nent l’eau, et les bords escarpés et pierreux offrent la belle Euphaea splendens Uagen, beaucoup de Phry- ganides et un grand Tetrix noir. Ces endroits calmes, avec leur eau limpide et fraîche, à fond sablonneux, ombragés par une végétation opulente, qui forme sou- vent une voûte de verdure, présentent des vues les plus ravissantes. Il nie reste encore à mentionner les Termites et les fourmis. Sur les montagnes elles sont peu nom- br euses et les trois espèces de Termites, que j’y ai rencontrées, habitent la terre, ne formant que des sociétées assez pauvres, logées dans des construc- tions coniques. Dans les nids de la plus grande espèce se rencontre cependant la Teitnidonia laminata Motsch., qui est de grande taille, et quelques autres petits Staphilinites Dans les environs de Colombo, les Termites sont plus fréquents et on trouve aussi bien plus de Staphilinites, ainsi que la larve d’un Mélolonthide. Dans les nids d’une Termite noire qui habite les arbres, j’ai trouvé souvent la chenille d'un papillon (Pyralide?); dans celles des fourmis je n’ai vu qu’un petit carabique et un Oniscide. En résumé, on voit que les formes générales des productions de l’île, rappellent, sans contredit, celles des contrées moins méridionales, mais en les examinant plus attentivement, on s’apperçoit bientôt, que ce sont des genres dilTérents. La faune des montagnes diffère surtout de celle des pays plats et chauds, quoiqu’on y rencontre aussi des espèces identiques. Je trouve donc cette contrée pauvre en produits cntomologiques comparativement avec le S.W. do l’île, c.à.d. la partie la plus chaude et la plus humide, ou je chassai précédemment; il est vrai que les endroits acci- dentés présentent plus de variétés que la plaine, mais en général ces contrées n’offrent ni le nombre, ni la beauté des localités basses. A Colombo, par exemple, je pouvais facilement prendre, le soir à la 24 lumière, de 60 à 70 insectes, ici c’est loin d’atteindre ce nombre. En général, il ne faut pas croire, ainsi que le pensent certains entornologues de cabinet, que les insectes n’attendent que le collecteur; au contraire, pour se former une collection intéressante, il y faut beaucoup chercher et beaucoup courir, ce qui n’est pas facile par un climat si chaud, surtout quand on est absorbé par d’autres occupations, qui vous obligent à rester sur une môme place. La totalité de mes récoltes entornologiques a été expédiée, depuis plusieurs années en Europe: soit au musée de Derlin, soit à M. Dohrn à Stettin, et les petites espèces à M. Motschulsky à S:t Pétersbourg &c. Une très riche collection de Brachélytres, composée de 200 à 300 espèces, à été envoyée gratis à M. Kraatz, à la condition de les décrire aussitôt, mais voici bien des années d’écoulées, sans que ce Monsieur ait rempli sa promesse, à l’exception d’une douzaine de Termitophiles, qu’il a publiés dans la Linnaea entomologica en 1857. — Les Neuroptères se trou- vent en totalité dans les mains de M. le D:r Hagen à KOnigsberg, qui s’occupe à dresser le premier fasci- cule d’une Faune neuroptèrologique de l’île de Ceylan. — Enfin j’ai communiqué à M. le professeur Lôw, une jolie collection de Diptères. II. Entomologie spéciale. Insectes des Indes orientales, et de contrées analogues par V. de Motsehulsity. 2:(le Série. COLÉOPTÈRES. Carabiqües. Gicindela rediicta, elongnta, suhparallela, postice rotmi- data, sei-rafa, depi'ensa, snbnitida, viridi-aenea, elytris subti- liter granulatis, interstitiis jfU’i'pureo-tessellatis, limula hume- rali apicalique inversa, fascia media abrupte sinuata margi- neque lato albis; lateribus snbtus femoribusque albo-tdllosis ; caqnte rotundato, fronte strigato, oculis magnis, prominuUsj thorace subquadrato, rvgoso, lateribxis rejlexis, postice leviter angustatis; scutelk triangulari, medio transversim strigoso, limbo rugoso- labro transverso, unidentato. Long. 4 I. — lat. I Va 1. Par sa forme allongée et parallèle cette espèce rappelle un peu les Cylindrostoma biramosa et quadrili- neala F., mais son labre unidenté la place parmi les véritables Cicindela. D’un autre côté la partie rebordée de son corselet présente quelque ressemblance avec les Lophyra, qui ont un labre tridenté. De l’intérieur des Indes orientales. Tricondyla .Metnerl, elongata, subconica, nitida, metallica, nigro-vindi-aenea, femoribus tibiisque mifo-testaceis, capite magno, laevigato, fere nigro; thorace antice coarctato, cylin- drico, transversim subrugato, postice conico, dilatato, laevi- 2(i gato, in medio Ihiea suhpnnctata, longitudinaliter snbtiUsshne impregso', elytris claviformibus dilutatis, imtire grosso punc- tatis, postice fere glabrls, apice subtruncatis. Long. 4 1. — lat. 73 1- Une des plus petites espèces du genre, de forme très grêle, qui se distingue de toutes les autres par son corselet extrêmement rétréci vers la tête comme chez les Casnonia, ce qui rend la tête plus apparente; cette dernière est convexe, peu excavée sur le front entre les yeux, ceux-ci moins saillants; labre fai- blement tridenté; antennes très grêles, le 5:ième article le plus long de tous. Cette jolie Tricondyla habite les montagnes Noura- Ellia sur l’ile Ceylan, où elle se tient sur les buissons dans les forêts. Une des intéressantes découvertes de M. Nietner, auquel je me fais un plaisir de la dédier. Tetragonica Motsch. n. g. Elytres tronquées et sinuées à l’extrémité; abdomen à dernier segment découvert et largement tronqué. — Dessous des tarses antérieurs chez le mâle, simple- ment velu, sans squammules; quatrième article très fortement bilobé dans les deux sexes, à toutes les pattes; les trois premiers articles non dilatés chez le mâle; 5:ième article peloté au devant des crochets, qui sont fortement pectinés. Echancrure des jambes antérieures épaissement couverte d’une rangée de longs poils très serrés. Paraglosses soudées avec la languette, qu’elles dépassent un peu en longueur, mais ne se rapprochent pas, étant ovalaires et a.ssez larges. Maxilles cornées, bilobées, lobe interne crochu et garni intérieurement de forts cils épars ou épines, 27 comme chez les Hexagonia et les Gicindelites; lobe ex- terne inerme, arrondi. Mandibules triangulairement crochues, inermes. Labre faiblement transversal, presque tronqué en avant. Menton largement bisinué, formant une dent ob- tuse au milieu. Palpes à dernier article allongé, aminci et acu- miné vers l’extrémité. Antennes filiformes, un peu ciliées, l:ier art. gros et le plus long de tous, 2:d court, 3:ième deux fois plus long que le 2:d, 4:ième et suivants un peu plus longs que le 3;ième. Tête triangulaire rétrécie, à col distinct; yeux mé- diocrement saillants. Prothorax carré, tronqué et presque plus large postérieurement qu’en avant, avec les angles posté- rieurs un peu déhiscents et très saillants. Ailes propres au vol. Elytres deux fois plus larges que le corselet, al- longées, presque droites sur les côtés, et un peu élar- gies vers l’extrémité, qui est tronquée et sinuée; elles sont profondément striées, sans points imprimés; les intervalles convexes. Chez le mâle, l’abdomen présente un segment de plus que chez la femelle, dont l’avant dernier est échancré au milieu chez le premier, tandis qu’il est simple chez la femelle. Ce nouveau genre est très remarquable par les anomalies qu’il présente dans ses caractères, ce qui prouve combien les caractères des groupes et des fa- milles, proposés par MM. Lacordaire et Schaum, sont peu logiques. Ayant la forme des .Anchoménides, on croirait avoir devant soi un petit Abropus, mais les élytres largement tronquées l’en éloignent de suite; puis les crochets des tarses l'ortement pectines, les para- glosses soudés avec la languette le rattachent évidem- ment aux Lebiades, desquelles il diffère par les tarses non squamuleux chez le mâle, le corselet carré à angles postérieurs saillants, les élytres fortement striées etc. Si l’on prend en considération la manière de vivre sur les arl)rcs, comme c’est le cas avec les Dyscohis, Onyplmjgia et les Abropus, il serait plus rationnel de les placer dans le voisinage des Lebiades, et alors les genres Euplines, Scalidion et Tetragonia constitueraient un passage plus naturel, plutôt que de les placer dans les Anchoménides qui vivent tout autrement. Tetra^onica fusca, alata, nitida, suhdepressa, elongata, po- stice suhdilatata, truncata, nigro-fusca; corpore suhtus rufes- cente, ore, palpis, antennis, thoracis elytrorumgue margine exteriori pe.dibusgue testaceis; capite lævigato, elongato-trian- gulare, clypjeo longitudinaliter tricarinidato, fronte lateraUfer ad omlos utrinque profunde impressoj thorace capite non latiori, quadrato, postice subdilatato, medio linea longitudinaU impressa, transversim rngulosa, laterihus subre/lexis, angulis posticis fere rectis, distincte prominulis; elytris thorace dnpdo latioribus, suhp>arallelis aqnce late truncatis, utrinque subsi- nuatis, profundo striatis, striis impu7ictatis , inter stitiis con- vexis, 3:o bifoveolato. Long, l'/a — 1^4 h — hit. % — 73 h Cette espèce ressemble un peu à notre Droinius agüis, mais sa forme est plus courte, la taille du double plus petite, et son corselet petit, carré, à côtés laté- raux droits, avec les angles postérieurs très saillants, ce qui le rend plus large en arrière qu’en avant, la font facilement reconnaître. Des montagnes de Noura-Ellia sur l’ile Ceylan, où elle a été prise en assez grand nombre par M. Nietner. 29 Pentagoiiica (ransparipes, agitera, suhconvexa, eloiujata, prtrallela, fnsco-niçjra , ore, antennarum articulo primo tho- raceque rufo-tentacnis, elytrimim limho exterion pedihusque dilate testaceis, fere tramparentibns ; capite triangulare, mb- opaco, antice inter antennas arcuatim elevato, nitido, fronte ad oculos utrinque pi'ofundo impresso; oculis magnis jjromi- nulis, antennia crassiusculis; thorace capitis latitiidine, sab- convexus, subojyacas, postice constrieto, ahrnpte cordifoi-me, anguntato, medio linea longitudinale, ad banin transvershn im- qiresso, antice truncato, rotnndato, angulia ponticia rectis, late- ribns postice arcuatim excicis; elytris thorace duplo latioribus, capite cum thorace conjuncto paulo longioribus, nitidis, apice Icvîter tmncatis, profundo punctato- striatis, foveolis nullis; femoribus anticis dilatatis, intus depressis, transqjarentibus. Long, ly, — 173 1. - lat. % — V* 1. Voisine de la Pentag ruficollis Schmidt GObel, du Birma, mais presque moitié plus petite et remarquable par les cuisses antérieures, qui se dilatent intérieure- ment en forme de lamelle transparente. Une des nom- breuses découvertes de M. Nietner sur les montagnes de Noura-Ellia de l’ile de Ceylan. Aux Penlayonica et Hexagonica se rattache un genre Allocola m., très remarquable, qui habite les parties tropicales des Indes orientales, et qui paraît avoir beaucoup de ressemblance avec le genre Scalidion de Schmidt Gobcl. Col. Birman, p. 63, mais qui présente les différences suivantes: dernier article des palpes maxillaires et labiaux tronqué obliquement à l’extré- milé; labre fortement transversal, tronqué en avant et ne cachant pas les mandibules qui sont triangulaires et aiguës; antennes assez grosses, comme ches les Brachynites, avec les articles intermédiaires de teinte foncée, comme chez ces derniers; le l:ier article est le plus gros et le plus long de tous, le 2:d plus court 30 que la moitié du l:ier, et réuni au 3:ième d’égale lon- gueur avec ce dernier, les suivants un peu plus courts que le 3:ième et à peu-près égaux, à l’exception du ll:ième chez la femelle (?), où il est très court, sphé- rique en forme de bouton; chez le mâle il est allongé, ovalaire comme les précédents. Cette forme ne se rencontre chez aucun Carabique connu jusqu’ à pré- sent et rappelle les Blaps. Ce qui me décide à croire que c’est une femelle, c’est l’abdomen qui n’a que 4 segments, dont le dernier est largement tronqué, tandis qu’il y en a 5 chez l’autre sexe, avec le dernier échancré au milieu et impressionné obliquement de chaque côté. Prothorax pas plus large que la tête, sensiblement cordiforme, mais pas transversal, tronqué, postérieurement, où les angles sont saillants et tous les côtés rebordés. Ailes propres au vol. Elytres tronquées postérieurement, sans pointes aiguGs aux angles de la troncature. Stries ponctuées, profon- des, intervalles planes, sur le 3;ième près de la 2:de strie, sur le 5:ième près de 5:ième et sur le 7:ième, on voit 5 à 6 fovéoles imprimées. Dessous des tarses simplement poilu, sans squammules papilleuses visibles. Le reste comme chez les Scalidion. Je ne connais qu’une seule espèce, l’AUocota viridipennis, qui a la tète, le corselet et une partie des antennes et des pattes rousses, les élyties d’un vert doré luisant, surtout vers les côtés latéraux et le dessous du corps; les cuisses, les jambes et les articles intermédiaires des antennes plus ou moins noirâtres. La forme générale rappelle beaucoup la figure de la Heæagonia Kirbyi dans la Faunula Birmamiæ de M. Schmidt Gobel, mais le cor- selet est plus large, postérieurement, les élytres tron- 31 quées presqu’en arc et la taille est un peu plus petite, plus aplatie, les crochets des tarses fortement pecti- nés etc. Je crois qu’il vient de l’intérieur de l’île de Java. Un autre genre Parena in. également très voisin, provenant des Indes orientales, offre aussi quelques caractères des Scalidion, mais s'en diffère principalement par son menton, sans dent obtuse au milieu de l’é- chancrure. Languette allongée, un peu hilobée à l’ex- trémité. Labre carré, recourvant en grande partie les mandibules. Antennes fortes, mais pas plus longues (|ue la tète et le corselet réunis; Lier article plus long que les suivants, assez robuste; 2:d plus étroit et presque trois fois plus court que le I:ier; 3:ième un peu plus long que le 2:d, lequel, réuni avec ce der- nier, est de la longueur du Lier; 4:ième plus court que le 2:d, conique et lisse comme les trois précé- dents; 5 — 10 à peine plus longs que le 4:ième, mais plus larges, ovalaires et velus; lla'èrne de la longueur du 3:ième, ovalaire et acuminé à l’extrémité. Yeux assez saillants. Corselet un peu transversal, rebordé sur les cotés, assez fortement en coeur, avec les angles postérieurs obtus et coupés obliquement en arc; base tronquée sans prolongement postérieur. Ecusson petit, triangulaire. Elytres plus larges que le corselet, un peu élargies postérieurement, où elles sont tronquées en arc sans sinuosité sensible, mais laissant un seg- ment de l’abdomen à découvert; elles sont régulière- ment striées, les stries finement ponctuées, les points très serrés, les intervalles convexes; sur la 2:de strie il y a une fovéole imprimée, placée postérieurement vers les trois quarts, et une autre antérieurement sur 33 la 3:ième strie, vers le tiers de la longueur des ély- tres. Tout le corps et lisse tant en dessus qu’en des- sous. Chez le mâle, le seul sexe que je possède, les tarses anterieurs sont dilatés, à articles triangulaires, dont le l:ier et le 2:d sont aussi longs que larges, le 3:ième transversal et presque bilobé, le 4:iônie for- tement bifide et le 5:ième le plus long de tous, avec les crochets larges et fortement pectines. Dernier seg- ment de l’abdomen largement tronqué, avec une petite carène sur le milieu du bord postérieur. La seule espèce connue est la Parena bicolor m., qui par sa taille, sa forme et les couleurs luisantes, rappelle beau- coup notre Lamprias chlorocephala, mais la tète et tout le dessous du corps, les pattes et la partie rebordée des élytres sont d’un testacé roussùtre comme le cor- selet. Elle vient de Java. Je n’ai pu, chez mon exemplaire, examiner les paraglosses, mais par le reste des caractères cet in- secte constitue un passage tellement naturel des vrais Lebia aux Euplynes, qu’il est très probable que l’opinion de M. Schaum, qui veut exclure ces derniers des Lé- biaires pour les placer auprès des Dijscolus, est trop hasardée; — d’autant plus, que je possède un autre genre nouveau, très voisin de la Mènera quadridens m., qui paraît être l’insecte sans nom, représenté par M. Schmidi Goebel dans sa Faun. Birman, sur pl. Il fig. 7, qui offre des paraglosses très petites et libres et l’extré- mité des élytres fortement sinuée sur les côtés, comme tronquée et ne recouvrant, par conséquent, pas l’ab- domen, mais qui a la suture prolongée en arrière et armée de quatre petites épines bien apparentes. Les crochets des tarses sont fortement unidentés; menton 33 avec une simple dent aigu(5 au milieu, dernier article des palpes long et fusiforme; labre carré, mandibules avancées, saillantes. La forme de l’insecte est plus allongée que chez CEuplynes cyam'pennis, mais avec les mômes couleurs, à l’exception de la tôte et des ge- noux, qui sont brun Aires. Tout le dessus et le des- sous du corps sont luisants sans ponctuation, les stries sur les élytres fortes et peu distinctement ponctuées, les intervalles planes. — Mon exemplaire vient de Java. — Je possède en outre une seconde espèce d’Euplynes, l’Eu. bispinus m., qui est de la môme couleur, mais un peu plus petit que tEupl. cyanipennis, avec le cor- selet plus étroit, le métathorax et l’abdomen noirs. Chez cette espèce les élytres recouvrent complètement l’abdomen, quoiqu’elles sont fortement sinuées de chaque côté et la suture prolongée en deux petites épines distinctes; — ce ([ui n’a pas lieu chez l'Eupl. cyani- pennis, où le dernier segment de l’abdomen est tou- jours à découvert. — Je crois donc (jue les genres Evphynes et Mènera, s’il fallait les séparer des Lebiades, devraient prendre place dans les Péricalides à côté des Coptodera et non dans les Anchomenides à côte des Dyscolus, comme le veut M. Schaurn. Cnilislus littoralis Nietner, alatus, ovntus, punctafissirmis, snpra opacus, niye.r, ore, antennamm hast, elytrorum fasciis transversis ad suturam ohliqids, maryine toto, puncto apicali pediLiisqm albo-teaiaceis ; thorace, scutello, elytrorum macula sutu.rali apice non attinyente pectoreque medio pdus minuHve rubro-testaceis ; capite supra subeyaneo, yrosso punctato; tho- race capite latiore, valde cordato, depresso, crehre punctato; elytris velutino puberulis, distincte striatis, truncatis; corpore subtus subnitido yeniculisque nigns. Long. 2 1. — lat. 1 I. 3 34 Cel insecte ressemble au premier abord à notre Callistîis lunatus, mais, outre qu’il est d’une taille moitié plus petite, il présente les pattes testacées. — Dé- couvert par M. Nietner, aux environs de Madarà sur le continent Indien, où il se plaisait sur les bords des eaux. Stomonaxus Motscb. n. g. Panagaéide, à palpes labiaux allongés avec le der- nier article en massue tronquée, nullement dilaté en hache; les tarses antérieurs chez le mâle (?) faible- ment dilatés et garnis simplement de longs poils en dessous. Les antennes sont à peine plus longues que la tête et le corselet réunis, avec le Lier article gros mais court, le 3:ième le plus long de tous, 5 — 11 dé- primés, ovalaires et fortement poilus. Les mandibules sont faiblement unidentées, longues, dépassant sensible- ment la lèvre supérieure, qui est trausver.sale, un peu arrondie et sinuée en avant; les maxilles simples, al- longées, aigués et armées chacune en dedans de quatre longues épines; languette carrée, découpée sur chaque côté, convexeiuent arrondie en avant, avec les angles antérieurs saillants et deux longs poils au milieu; pa- raglosses très petites, subeiliformes, beaucoup plus courtes que la languette, à la base de laquelle elles sont soudées; menton largement bisinué, formant ainsi une dent obtuse au milieu et présentant une petite saillie spiniforme au bout de chaque aile latéral. — Tar- ses antérieurs, chez le mâle (?), à peine plus larges que chez la femelle, garnis en dessous latéralement de deux rangées de longs poils; crochets allongés, simples. Les épimères sont très étroites et n’atteig- nent pas l’insertion des cuisses intermédiaires. Stomoiiaxus sculptipennis Nietner, alatus, elongato-ova- tus, convexiusculus, nitidus, niger, ore, palpis, antennis pedi- husque rufo-testaceis; capite elongato-triangulare, glahro, inter oculos utrinque longitudlnaliter sulcato, tran.wersim büm- presso; mandibiilis excertis, elongatis, fere rectis; oculis me- diorris, pi’ominulis ; thorace capite latiore, siibtransverso, im- punctato, mbconvexo, antice tmncato, medio longitudinaliter profundo trisnlcato, sulcis antice abbreviatis, lateribus margi- natis, subrejlexis, longitudinaliter impreshis, arcuatis, postice subcordatiSf angulis anticis mbrotimdatis, j)Osticis rectis, apice acutis; scutello triangulare, vix distincto; elytris thorace la- tioribus, breviter ovatis, lateraliter subparallelis, subconvexis, profunde crenato-sulcatis, interstitiis impunctatis; corpore s^ibtus laive, lateribus sparsim grosso punctatis. Long. 2 '/a 1. — lat. 1 1. Au premier abord on prendrait cet insecte pour une Drimostoma, mais la forme de son menton, de sa languette, ses mandibules avancées, ses tarses peu di- latés chez le mAle, sans sqiiamules en dessous, et ses antennes plus déprimées, le distinguent suflisamment pour constituer un genre particulier, que l’on placerait dans les Panagaéides. — De ces derniers, les Stomo- naxus se distinguent principalement par leur tête plus allongée, moins rétrécie postérieurement et le dernier article des palpes labiaux en massue tronquée. Une des nombreuses découvertes de M. Nietner dans les forêts des monts Noura-Ellia sur l’île de Ceylan, ou l’insecte vit dans l’intérieur des arbres pourris en so- ciété avec les Cerobales et les Rhyzodcs. Une seconde espèce du même genre se ren- contre sur le continent Indien du côté de Tranquebar, et se distingue de la première par une taille presque deux fois plus considérable, son corselet sans sillon médian, qui y est remiplacé par une ligne imprimée qui traverse le corselet dans toute sa longueur, par les sillons de chaque côté plus parallèles et qui n’at- teignent pas la moitié de sa longueur; enfin par les élytres plus largc's, plus ovalaires, simplement striées par des stries profondes, fmcmcnt ponctués; leur ex- trémité paraît un peu roussâtre; les côtés latéraux du dessous du corps sont très finement ruguleux. J’ai nommée cette espèce Stornonaxus orienlalis. Agonodiurax ceylonicus, alatns, elovgatua, suhparallelus , siibconvexiis , nitidus, niger, mandihulis, coxh articulhgue farsorum hasi plus mimisve {nfmcntis; copite elongato-trian- qulari, glabro, inter oculos hifoveolato , antice leviter hüm- presso; oeuUs magnis; tliorace capite pa?do latiore, trans- verso, suhtiliter transversim strignloso, antice truncato, postice subcordato, angulis posticis distinctis, oblique truncatis, ele- vatis, lateribus arcuatis, auguste rejleæis, antice utrinqne seta longissiina; scidello mimito, triangnlari, glabro; ehjtris con- vexis, oblongo-ovatis, obsolète striatis, striis impunctatis, ver- sus suturam profundiore impressis, interstitiis planiusculis, 3:o leviter hifoveolato; corpore subtus fere glabro, ubdominis lateribus subtilissime strigulosis. Long. 2 '/a — 2 '/a 1. — lat. Va-1 1- Il a la taille et la forme de notre Agonolh. qua- dripunclaliis, mais ses élytres sont un peu plus con- vexes, plus luisantes et sans ces grandes fovéoles im- primées qu’on voit sur celui-ci. Le dessous des tar- ses, chez le môle, est garni de larges papilles blan- châtres, qui le font paraître presque spongieux. Il est commun sur les montagnes de Noura-Ellia de l’île de Ceylan, d’où il m’a été envoyé par M. Nietner. A la p. 258 de la »Naturgeschichte der Insecten üeufsclüands^^ M. Schaum dit que la Sericoda bembidioi- des Kirby ne se distingue presque pas de notre Ago- nolh. 4-punctatus; ce qui prouve qu’il ne connaît pas 37 l’insecte de Kirby. Il est probable que M. Schaum a pris l’ Agonothorax octocolus Cliaiul. [)Our cet insecte, car ce dernier est ellectivenient très voisin de notre Agonolh. 4-punctalus; — c’est aussi une preuve de la transition naturelle des Droniiides aux Anclionienides. M. Lacor- daire (llist. natur. T. p. 124) cite des Scricoda et des Itligtükrus à écliancrure sans dent médiane: nous ne connaissons pas de telles espèces, car chez les nôtres on distiui^ue une dent qui est môme très apparente. Nestra Motsch. Bull, de Mosc. 1851. p. 28. N. 138. Trécliien, à ôlylres sans stries, luisantes, et recou- vertes de [)etits points imprimes peu serrés. Antennes un peu plus longues que la tôle et le corselet réunis, déprimées et un peu élargies vers l’extrémité, 3:iènie article un peu plus court que le 2:d, celui-ci moitié plus court et plus étroit que le l:ier qui est le plus gros et le plus long de tous; vient ensuite le 4:ièine qui est presqu’aussi long que le 2:d et le 3:iôme réu- nis, le 5:ième ovalaire, les 0 — 10 presque carrés et devenant, plus courts à mesure qu ils s approchent du ll:ième qui est en oval un peu atténue. Palpes allongés, avancés, avec le dernier article sécuriforme et le 2:d élargi chez les maxillaires. Maxilles faible- ment arquées, garnies de poils sur la face interne et terminées par un crocliet; I inférieure conq)osée de deux articles. Languette libre, cornée, rétrécie posté- rieurement, bidentée en avant, avec deux longs poils, qui sortent des extrémités des dentelures. Paraglosses triangulaires, av^ancees et im[)lantées sur 1 extrémité des côtés latéraux de la languette. Mandibules avancées, saillantes, presque droites et courbées à l’extrémité, qui est aiguë, sans dentelures. Labre transversal, un 38 peu atténué et arrondi sur les côtés, sinué en avant, avec six long poils. Epinières très étroites, n’atteig- nant pas l’insertion des cuisses intermédiaires. Dernier segment de l’abdomen large et muni chez le (?), de chaque côté du bord extérieur, d’un petit appen- dice cartilagineux. Tarses simples dans les deux sexes, les antérieurs ruguleux en dessous et munis de deux rangées de longs poils. — Ailes propres au vol. Ne.stra nip^rirroiis; alata, ohlonga, suhdepressa, jioUta, rufo-testacea; fronte, oculis ehjtrorumque vitta utrinque po- stica plus minusve infuscatis; capite triangulare, glabro, in- ter antennas utrinque lonqitudinaliter iinpresso; mandihulis exsertis; oculis médiocre prominulis; tkorace glahro, cajntis fere latitudine, trapeziforme , postice anqnstato, medio linea basisque utrinque vix impressis, latcribus marqhiatis, angulis anticis distinctis, subpn'ominulis, posticis oblique truncatis, sub- rejlexis, basi supra scutello fere bilobo-, hoc minutissimo, tnangulari- ehjtris thorace panlo latioribus, sobovatis, politis, sparsim tenuissime punctulatis, sutura non ehvata, testacea, apice subproducta; corpore subtus sparsim, subtilitcr punctu- lato. Long. 2 '/s 1. — lat. % 1. La forme générale rappelle un peu nos Stenelo- phus et surtout nos Badisler, mais les élytres sans stries la font facilement reconnaître. Trouvé par M. Nietner sur les montagnes de Noura-Ellia de l’île Ceylan. Dans le Bull, de Moscou 1851, j’ai décrit deux autres espèces de ce genre, la Neslra ruficollis et la Nestra nigricollis ; toutes les deux sont deux fois plus petites que l’espèce de Ceylan, lisses et luisantes, avec la suture des élytres testacée; la première offre aussi les mômes couleurs du corps, tandis que la seconde a un corselet noir. 3» Tarliys flaviciila, alata, elongato-suhovata, depressa, nitida, rufo-testaceaj oculis nûjrigÿ capite triangidare, antice inter endos utrinque arcuathn oblique imj)resso; antennis cajnte thoraeeque conjimctis loiigioribus, validis, pubescentilms; tho- race fera quadrato, postice suheordato, hasi transversim pro- fundo impresso, supra sciitellum elevato, medio linea longi- tudinali distincta, laferibus mnrginatîs utrinque unisetosis, angulis anticis rotnndatis, posticis fere redis, foveolatis, sub- carinatis; scutello mintitissiino, trûmgidari; elytris thorace sublatioribus , dorso utrinque profundo quadristriatis, strds subcrenulatis, nntice postieeque obliteratis, interstitiis subcon- vexis, 3:o bipundato; antennis, palpis pedibusque pallidis. Long. ^4 1. — lat. Va 1. Elle est un peu plus petite et surtout plus étroite que notre Tachys bislriata et d’un testacé, qui est quelque- fois un peu plus fonce sur le milieu des élytres; les stries sur ces dernières sont plus profondes, plus di- stinctement et plus ünement ponctuées, ce qui les fait paraître crénélécs; la suture n’est pas imprimée. Elle paraît être très commune aux environs de Co- lombo sur nie Ceylan, d’où M. Nietner me l’a com- muniquée. Une espèce encore plus voisine, par la taille et la forme, de notre Tachys bislriata, se trouve dans les mêmes localités, c’est ma Tachys impressipentiis, qui est d’un testacé plus pâle que la T. fJaveola et qui pré- sente la suture plus ou moins enfoncée au milieu et seulement deux stries distinctes de chaque côté. Les deux fovéoles ordinaires se voient sur la surface lisse des élytres. Une troisième espèce, également des environs de Colombo et aussi d’un testacé roussâtre uniforme, est enfin ma T. acaroides. Elle est encore plus petite, pro- 40 portionellement plus convexe, plus courte et plus ova- laire que la T. flaveola, très lisse et très luisante, avec le corselet transversal, les angles postérieurs droits, presqu’ obtus à l’extréinité; les élytres assez larges, un peu rembrunies postérieurement, présentant une seule strie distincte de chaque côté de la suture; les deux fovéoles ordinaires sont eiracées. Sa taille ne dépasse pas celle de notre T. pulicaria Dej, et par la forme courte et dilatée elle rappelle les Tachys ylobosa Chaud, T. gracilis Motsch. et T. latissima Molsch., mais ces trois dernières ap[)artiennent au genre Elupkropus, décrit et figuré dans le Midletin de Moscou 1839, genre qui se distingue de tous les Bcmbidiides connus par ses crochets pectinés aux tarses. Dans la ligure mention- née du genre Ëlaphropm le palpe maxillaire est mal dessiné, car il est, comme chez les autres subulipalpes, terminé par un article aciculaire. IIydhocanth.^res. Hydrovatiis picipciiiiis, ovalis, convexus, nitidus, punctu- latus, mfo-testaccus, fronte, tliorace antice ehjtnsque plus minusve piceisj capite transverso, glahi'o, antice utrinque le- viter impresso, chjpco arcuato, ohtuso, medio niarginato; ocu- lis jilaniusculis , niyris; thorace valde transverso, fortiter pnnetato, postice arcuato, antice angustato, basi utrinque sî- nvato, lateribus ohliquis, fere redis, angulis anticis productis, ^tosticis acutiusculis ; elgtris thoracis basi latitudine, ovatis, antice vix dilatatis, postice arcuatim acuminatis, apice acute suhproduc.tis , sparshn punctatis, striis punctorum vix distin- ctis; corpore subtus nitido; metathorace sparsim grosso-pun- ctato. Long, l'/î 1. — lut. Ve 1- Taille du Hydrov. castaneus m. Etydes ent. 1855 p. 82, mais un peu plus allongé et plus large anté- 41 rieurement, et les bords de la tête et du corselet d’un testacé roussûtre plus clair. Découverte de M. Nietner aux environs de Colombo sur l'île Ceylan. Les autres espèces indiennes de ce genre, que je possède, sont: IJydrovatus mfescens, très voisin de celle que je viens de décrire, mais qui se distingue par une forme moins élargie au milieu des élytres, plus obtuse en avant, une ponctuation [)lus fine sur le corselet et presque nulle sur les élytres, où l’on distingue une strie pointillée vers le milieu de cliacune. La couleur gé- nérale est un testacé- roussâtre, avec une rangée de points foncés le long du bord antérieur du corselet, et une autre de chaque côté de la suture, qui est aussi de cette dernière couleur. L’extrémité des élytres est assez sensiblement atténuée en pointe. Elle vient du continent oriental de l’Inde. Ilydrovatus punctipennis, forme et couleurs du Hydr. oblusus m. Etud. ent. 1855, p. 82, mais d’un tiers plus grand et surtout plus large. Les élytres sont plus grossièrement ponctuées que le corselet et forte- ment appendiculées à l’extrémité. — Du continent de l’Inde. Ilydrovalus subrokindatus , l’espèce la plus courte et la plus arrondie que je possède de l’Inde, ayant la taille et les couleurs du Hydr. oblusus, mais très lui- sante et généralement plus large et plus convexe. La tète paraît un peu moins obtuse en avant, le chaperon plus marginé sur le bord; le corselet plus fortement rétréci en avant, les élytres |)lus convexes, à [)ouctua- tion moins distincte et avec l’extrémité encore moins saillante. 42 Hydrovatus seminarius , très voisin du Hydr. subro- lundatus, dont il a la couleur rufescente, mais un peu plus petit et d’un tiers plus étroit, ce qui lui donne un aspect oblong, assez semblable à celui du Hydr. obtusus, à l’exception cependant de l’éxtrémité des ély- tres, qui paraît plus atténuée. Il est très luisant sur le dessus du corps, et la ponctuation est plus éparse que chez Foblusus, les angles postérieurs du corselet sont aussi moins saillants. — Du continent Indien. Hydrovatus acuminatus, de la couleur et de la forme do l’Hydrov. obtusus, mais doux fois plus petit, de sorte qu’il ne surpasse pas la taille de notre Hyg- rotus pictus F. — La ponctuation sur le corselet et les élytres est moins apparente, moins serrée; ces dernières plus atténuées postérieurement; le dernier segment abdominal muni d’un pointe horizontale, au lieu de la verticale, comme cela a lieu chez le Hydrov. ob- tusus, ce qui la fait sortir par dessous les pointes do l’extrémité des élytres, qui sont assez courtes. — Du continent Indien. Hydrovatus maculatus, de la forme raccourcie du Hydrov. subrolundatus , mais deux fois plus petit et d’une couleur rousse sur la tête et le corselet, presque noire sur les élytres, où les côtés sont de teinte testacéc avec trois larges sinuositées et un point de cette môme teinte vers le milieu près de la suture; le bord posté- rieur de la tôte et du corselet, ainsi que le métatho- rax, sont brunâtres; antennes et pattes roussâtres. Ponctuation sur les élytres très fine et peu apparente, nulle sur la tôte et le corselet, qui sont très luisants comme les premières. — Egalement du continent Indien. 43 llydromtus obscurus, voisin du Hydr. seminarius, mais un peu plus grand, plus large, plus convexe et de couleur brun-noirâtre en dessus. La ponctuation sur les 61ytres et le corselet est bien marquée, les cotés du corselet sont plus obliques, ce qui rend les angles postérieurs plus saillants. — De Ceylan. Hydrovatus fubescens, un peu plus allongé, plus étroit et j)lus parallèle que les autres espèces du genre, avec la taille et les couleurs du llydr. acuminatus; ponctuation sur les élytres plus éparse; corselet et tête plus larges. Du continent Indien. llydrocoptiis subvitlulus, elongato-elUpficus, snhconvexus, nitidus, testnceus, elytris fnsch, vittnla media utrinque Um- hoque extenori testaceîs; caqnte lato, ferc trianyuluri, im- punctato, chjpteo suhproducto, ocuîis maynis, depressis, îividisj thorace transverso, imjnmctato, hasi utrinque suhsinuato, im- pressa, laterihtts suhparallelis , marginatis, antice suharenatis, angulis anticis jn'ominulis, posticis suhrectis; eli/tris thoracis latitudine, posticc arenatim attenuatis, ad suturam punctato- striatis, punctis sparsim instructis. Long. % 1. — lat. ‘/s 1. Forme et presque la taille de notre IJydroglyphm granularis, mais plus convexe et sans strie latérale im- primée de chaque côté du corselet. Ici, il n’y a qu’une impression transversale ponctuée sur le milieu du bord de chaque coté de la base du corselet. La couleur est aussi tout-à-fait dilFérente, et sur toutes les parties du corps plus claire, la strie testacée sur le milieu de chaque élytre n’atteint jamais la base de ces dernières, mais se prolonge souvent jusqu’ à l'extrémité, où elle forme une antre strie claire plus petite. La ponctuation générale est insensible, ce qui rend la surface plus luisante, tandis que les stries ponctuées sur les élytres sont plus régulières et plus 44 fortement marquées. Pris très communément aux en- virons (le Colombo, par M. Nietner, elle se trouve aussi sur le continent Indien. Une seconde espèce, très voisine par sa taille, sa forme et ses couleurs, se trouve au Birma. Elle est proportionellement un peu plus large et plus ovalaire que le Ihjdrocoplus suboiUulus, la strie testacée sur les élytres est comme effacée par le fond Inun-roussAtre des dernières; le corselet [)araît plus fortement atténué vers la tète, qui de son côté est un peu plus arrondi au chaperon. Je l’ai nommée Ilydrocoptus rufulus. Une troisième espèce vient de la môme localité et présente les couleurs du Ilydroc. subvükUus, mais sa taille est du double plus considérable et proportio- ncllement plus large et plus ovalaire. Outre la strie claire sur le milieu de chaque élytre, on y voit encore des sinuosités latérales de la môme couleur et quelque- fois de petites taches obliques, entre la strie claire et le bord latéral; la ponctuation dans les stries est plus forte. Le corselet est plus long, plus atténué vers la tète, fortement marginé et un peu rembruni sur le milieu du bord antérieur; les angles postérieurs sont un peu aigus. Elle porte le nom itHydroc. biviuis m. Laccopliiliis uiidiilircr, ovatus, postice attenuatus , glaber, nitidns, siqjra pallidus, edytris lonyitudhialiter fiisco undula- tis, corpore subtus pedihusque infuscatis, oculis niyris. Long. l'/3 1. — lat. % 1. Presque moitié plus petit que le Lace, mimilus, plus atténué postérieurement et distinct de toutes les autres espèces, par les ondulations sinuées qui se diri- gent longitudinalement sur le milieu des élytres jusqu’ à l’extrémité; la base des premières, les bords exté- 45 rieurs et une tache de chaque côté de l’extrémité restent de teinte testacée. Envoyée par M. Nietner, qui l’a prise aux environs de Colombo; mais il se rencontre aussi sur le continent Indien sur la côte de Tranquebar. Les autres espèces indiennes de LaccophUus que je possède, sont: LaccophUus Iramversus, taille et forme du précé- dent, mais au lieu des ondulations foncées sur les ély- tres, il y a des grandes taches transversales pointillées de teinte testacée; la base est obscure, puis on voit une bande sinueuse testacée ainsi qu'une large espace de teinte foncée; vers l’extrémité de ces élytres est une autre bande testacée, interrompue sur la suture, enfin l’extrémité môme et tout le bord des élytres est de teinte claire, ainsi que le corselet, la tôte et les pattes; le dessous du corps un peu obscure. — Birma. LaccophUus hasalis, par ses couleurs, il ressemble beaucoup au Lace, transvenus, mais la forme est plus allongée, plus large vers la tôte et moins convexe; la base des élytres est foncée et parsemée de petites taches obliipies testacées; la première bande claire est plus étroite que chez le Lace, transversus, l’es- pace foncé du milieu beaucoup plus large et occupe presqu’enlièrement les bords latéraux; la bande sub- apicale est presqu’ absorbée par la teinte du fond qui est foncé; les pattes sont un peu obscures. — Co- lombo. LaccophUus flavescens, de la forme allongée et de la taille du Lace, hasalis, mais d’une couleur testacée roussâtre, uniforme, à l’exception dos yeux, qui sont 4G noirs; les élytres sont très finement pointillées, avec deux stries peu visibles et formées de points très pe- tits; l'extrémité est arrondie. La taille est un peu plus petite que celle de notre L. minulus, mais moitié plus étroite. — Ccylan. LaccophUus uniforrnis, tout-à-fait comme le précé- dent, mais avec les élytres plus larges et fortement atténuées postôrieuremenl, presque comme chez notre minutus, ponctuation des élytres indistincte. — Du con- tinent Indien. Pylopliiliis nig:riceps, elongato-ovatiis, anfice posticeque at- tenuatm, suhdepr'esms, nitidus, subtilisshne punctulafMS, fmco- testaceuK, corpore mbtus femoribusque nùjris, opacis; capite punctatissimo, nitido, niqro, ante oculos utrinque macula te- stacea; thorace transverso, antice attenuato, lateribvs vix ar- cuatis, anguUs posticis rotundatis; scutello triangulari , testa- ceo; ehjtris subovatis, jninctulatis, stria subsutiirali fusca jiostice distincta. Long. % — l'/s 1. — lat. % — V2 1. Couleurs de notre Pglophilus griseus, mais quatre fois plus petit, proportionnellement plus court et avec la tète noire. La ponctuation sur le dessus du corps est beaucoup plus fine, ce qui le fait paraître plus luisant. Très commun sur file Geylan et sur le con- tinent Indien, il se retrouve aussi en Egypte. J'avais proposé ce genre dans le Bulletin de Moscou 1845 p. 32 N. 78, à cause du manque complet de la carène élevée et saillante, en avant de l’insertion des hanches intermédiaires. M. Mulsant l’avait déjà séparé sous le nom de Helophilus, nom qui avait été employé plusieurs fois et qu’il changea plus tard en Uelochares; tandis que je lui appliquai dans mes Ilydrocanthares de la Russie 1853 p. 11 celui i\e IMophijgas; de sorte que je ne sais plus qui de nous deux a la priorité. 47 Quanti à la remarque de M. Kraatz, que le manque de la strie subsuturale est caractéristique pour ce genre, je puis lui assurer que ce n’est qu’illusoire, car il y a des exemplaires du Helochans twidus, chez lesquels les traces de cette strie existent et souvent môme marqués de gros [)oints noirs. — Chez l’espèce que je viens de décrire, la strie subsuturale est aussi bien marquée que chez les petits Philhydrus, mais la saillie lamelliforme en avant du milieu de l’insertion des hanches intermédiaires manque, de sorte que c’est un genre dill'érent des Ilelochores, mais qui a beaucoup tie ressemltlance avec le IJel. parvulus Rciche & Saal., qui se rencontre aussi aux Indes orientales jusqu’ à l'île Ceylan. — Le nom de Pylophilus peut donc être conservé. Ancyronyx quadripln^iatus, elonyato-ovatns, antice aftemia- tus, postice suhacuniinatus, supra deplnnatns, pivnctatus, cari- natus, vix nitidm, nigro-snhœ.neus, antennarum hast, elytro- rum maciilis quatuor pedibusque testaceis, yeniculis tarsisqve infuscatis; thoracc elongato, suhtrapeziforme, anttee angustato, marqhiato, medio antice suhfoveolato, postice profundo trian- gulariter impresso, angulis posticis recto-acutîs; elytris tho- race latiorihus, foveolato-striatis, inte^'stitiis alterms carinato- elevatis, humeris distinctiSf utnnqne macula hasali lata stn- gaque elongata ad apicem testaceis; pedibus longissimis. Long. ‘Va 1. — lat. 'A— 'A 1- Il ressemble un peu à l’ Ancyronyx variegalus Germ. de l’Amérique septentrionale, mais étant quatre fois plus petit, il a le corselet tout-a-fait obscur, les élytres seulement ont quatre taches testacées, dont les ante- rieures très grandes, occupant presque toute la lar- geur de la base, et dont les apicales en forme de pe- tites stries sur la troisième côte élevée; les pattes 48 sont beaucoup plus claires et enfin les intervalles des stries élevées en carènes sur les élytres. Cette in- téressante espèce a été découverte par M. Nietner dans les ruisseaux dos montagnes Noura-Ellia sur l’ilo Ceylan. Je dois ici mentionner un insecte de l’Arménie, que j’avais décrit et figuré dans le Bulletin de Moscou 1839 sous le nom de Macronychus caucasicus et que M. Lacordaire a bien voulu citer dans son Histoire naturelle des Insectes vol. H. p. 512 note 1 nque pour mémoire», comme tant d’autre choses que ce Monsieur ne connaît |)as, ou ne veut pas connaître. — Lorsque je décrivais cette espèce en 1839, on comprenait encore dans le genre Macronychus, le Macr. varieyalus Germer, qui a, comme on le sait, 11 articles aux antennes; le mien, s’accordant pour presque tous les caractères avec le Macr. 4-luberculatus, ayant aussi la tète libre et non recouverte par le prosterum, |)réscntait cependant des antennes claviformes très courtes, comme chez les vrai Macronychus, mais com()osées do 11 articles au lieu de 6 et c’est pour cela que j’ai fait représenter exac- tement l’antenne grossie et tout l’insecte, accompagnés, d’une description d’une page entière. M. Lacordaire donc, a eu tort de dire, qu'il ne cite mon espèce que pour mémoire. — Cette espèce n’est pas seulement bonne, mais doit former, depuis qu’on a retiré les An- cyronyx des Macronychus, un genre particulier que je nomme Microdes et qui se distingue des Limnins et Elmis par sa tète plus libre et scs jambes non ciliées, des Macronychus par ses antennes composées de 11 articles, des Slenelmis et des Ancyronyx, par scs an- tennes deux fois plus courtes, avec le dernier article 49 très court et obtus; — des Cylloepus par ses palpes liliformes, un peu atténués et tronqués à l’extrémité, et de tous les Elmides par ses antennes distinctement en massue articulée. Stenelniis ccyloiiicns Nietuer, elongato-suhovatus , sub- convexus, antîce nngustaluH, 2mnctatlssimus, sericeo-ogjncus , nigrn-suh'neneus , lumierin strigin tribus, jjostice lineolis sutu- raque medio ahbrevûdo, anfennarnm basi, genieulis tarsisque qüus minusve i-ufo-testaceis ; tliorace elongato, antice trnpezi- forme angiisfato, medio canaliculato , basi ufrinque carinato, sinuato, medio hitnbercMlato , angulis anticis a, cutis, subdehi- scenfibus, posticis amfiusculis , pirominnlis , lateribus margi- natis, medio utrinque imqwessis; scuteîlo cordiformi, nitido^ elytris 2>rofunde punctato- striât is , interstitiis angustis, puncta- tissimis, alternis versus basin elevatis, testaceis, pedibus validiusculis. Long. 1 % 1. — lut. V3 1. Il rappelle quelques Stenebnis américains tachetées de teinte teslacé, tels que Sten. bicarinatus et sinualiis, mais sa taille est deux fois plus grande, avec le cor- selet plus large postérieurement, les élytres sans carène latérale et avec les taches testacées séparées dans leur milieu. Une des jolies découvertes de M. Nietner, dans les ruisseaux des montagnes de Noura-Ellia sur l'îlo Ceylan. Une seconde espèce, du continent Indien, est ma Stenelmis eæarulus, qui est quatre fois plus petite que notre Sten. candiculata, avec les élytres pro|)ortionclle- rnent plus courtes, nullement élargies en arrière, ayant deux carènes longitudinales sur chacune; corselet tra- péziforme, atténué vers la tète, marginé, avec des cane- lures longitudinales et une impression qui va de ces dernières obliquement, vers le bord latéral; angles an- térieurs embrassant la tête, mais pas saillants, les pos- 4 50 lôrieurs aigus et no dépassant pas la base, qui est un peu sinuôe de chaque côté, ha couleur générale est un gris roussâtre, recouverte d’une matière glutineuse opaque; antennes et tarses testacées. A ces espèces se joignent les Stenelmis sinvalm, Incarinalus, Mürkelii et pusillus, qui tous ont sur chaque élytre des taches ou des bandes de teinte testacée. l.e Stenehnis Miirkelii Motsch. que j’avais déjà men- tionné dans ces Etudes, 1854 p. 12, se distingue facile- ment du Stenel. bicannatus, par ses antennes et scs tarses entièrement d’un tcstacé roussAtre, par son cor- selet plus rétréci en avant, plus arrondi au milieu, les canelures médianes plus prononcées, par ses élytres plus larges et plus ovalaires et les intervalles 1 et 2 distinctement relevés en carène à leur base. Une sixième espèce, rayée de testacé sur les élytres, .se trouve dans les eaux du fleuve Alabama aussi aux Etats-Unis. Elle est moitié plus petite que les Mürkelii et hicarinata et se distingue principalement par la bande longitudinale des élytres, fortement ddatéc à la base, occupant tout l’angle huméral; par son cor- selet plus trapézoïdale, nullement arqué sur les côtés, par la carène latérale plus fortement sinuéo en dehors aux angles huméraux, et par ses antennes plus courtes, plus fortement en massue et de couleur entièrement testacée comme les tarses. Je l’ai nommée Stenelmis humerosiis. 11 vole le soir dans la chambre, se diri- geant vers la lumière môme durant un orage. Parmi les Stenelmis unicolores, auxquels appar- tient la Slenelm. exaratns, décrit plus haut et (]ui est la plus petite, que je connaisse, il y a encore deux autres espèces, qui me paraissent nouvelles; notamment: 51 Stenelmis sordidus m., d’un tiers plus grand que le Stenelm. crenalus Say et qui est proportionellement plus allongé; le front est canalieulé, le corselet plus fortement rétréci en avant, les angles antérieurs non dilatés et sini[)leinent ponctués comme le reste du corselet; les antennes et tarses d’un testacé roussâtre, les jambes et cuisses de teinte un peu plus foncée. Le reste comme chez le Stenel. crenatus. — Pensyl- vanie, dans les eaux du Susquehanna. Stenelmis elongalus m. — Il ressemble à notre Stenelm. canaliculatus , mais il est un peu plus grand, plus allongé et surtout plus étroit; les pattes et les antennes sont noires et l’extrémité des dernières est à peine roussâtre: le corselet est plus étroit, avec les angles antérieurs plus déhiscents et plus saillants que les postérieurs. Les élytres sont assez visiblement plus larges que le corselet, très allongées, parallèles et atténuées vers l’extrémitc, sculptées comme chez le canaliculatus. — Il m’a été donné comme venant de l’Amérique septentrionale, sans indication plus précise. Dans le voisinage de ces Stenelmis, doit prendre place une espèce de Colombie, qui se distingue facile- ment par son écusson arrondi, mais élevé en tuber- cule assez saillant. La forme générale rappelle un peu celle de notre Elmis Volkniari, mais plus paral- lèle, plus allongée et quatre fois plus grande. La couleur est noire, avec les antennes et les tarses d’un testacé roussâtre; la pubescence au côté interne des jambes est d’un testacé doré. — Corselet allongé, ré- tréci en arrière, avec sa partie la plus large vers le milieu; angles antérieurs arrondis vers la tête, les postérieurs saillants et aigus, pas de carènes latérales 52 et le milieu assez convexe, sans troncature au dessus de l’écusson. — Elytres plus larges ([uc le corselet, convexes, un peu étranglées avant le n)ilieu, atténuées vers l’extrémité, qui de chaque côté est sinuée, de sorte qu’elle fait voir en forme de dents les extrémi- tés des deux derniers segments de l’abdomen; elles sont striées par des points assez grands, les intervalles finement luberciilées; le dessous du corps est rugueux, dernier segment sans excavation médiane, mais armé de chaque côté d’une dent assez forte; je n’y vois pas la |)ubescence latérale qui se trouve chez les Cylloejms, ni les palpes renflées, qui, chez l’insecte que Je décris, sont filiformes et un peu tronquées à l’extré- mité. La tôte est, presque jusqu’aux mandibules, re- couverte par le prolongement antérieur du prosternum, les antennes composées de 11 articles comme chez les Limnius, desquels elle se distingue par son cor selet rétréci postérieurement et sans sillons latéraux et par ces élytres sans carènes longitudinales sur les côtés. J’en ai formé un genre particulier sous le nom de Macrelmis dentatus m. Sternoxes. Mciniiiiis spiciulens, Nictner, dejiressus, frianyiilans, inarginatnn , sphndidm^ , nigro-viridis , aqnte fhoraceqtie au- reis, suhtus nigro-sulmeneios; fronte leviter hiloho' fhorace valde trnnsverso f glahro, laferah'fer sparsim. vix punefaio, angnlis anticis rotnndath , posticia acutia, valvatia, laierihus suharcuatw, versus capiteni valde attennatis; scutello magno, transversOf trianguhm , mipnncfafo; elgtris fhmieis latitudine, nntice snhdilatatis, postice iriangtdariter angnsfafts, grosso sidipunctatis , punctis gjejparum in lineis dispositis, humeris ■paulo elevatisj corpore subtus fere glahro, metathorace pun- 53 ctato, ahdominis segmento ultimo suhtus apice profunde im- presso, hitiihercidato. Long, l Y3 1. — lat. % 1. M:r Lacordaire a fort mal à propos réuni ce genre, fondé par Say, aux Jirachys, qui ne sont dans les généra des Coléoptères, qu’un mélange de formes les plus variées et le plus différentes. Ce genre re- marquable par sa forme triangulaire et aplatie et son écusson très grand, occupant presque un tiers do la largeur des élytres, présente des espèces non seule- ment dans l’Amérique du Nord, mais plus encore dans l’Amérique tropicale et voici les espèces que possède ma collection: Metonius subeyaneus, taille et forme du M. splendens, mais de couleur plus blcufttro dessus, partie antérieure de la tête et les côtés latéraux du corselet d'un doré vif. La ponctuation est généralement plus prononcée, occupant môme le front et le milieu du corselet; celle des élytres est assez régulière et marquée de petits poils élevés, grisâtres, très courts, les intervalles sont très finement rugueux; l’écusson seul reste lisse et d’un bronzé verdâtre ou bleuâtre comme le corselet. Pattes aplaties, quatre jambes postérieures élargies triangulairement au milieu; tarses courts, lobés, très tortement velus et inférieurement do couleur gris-tes- tacée. Dessous du corps parsemé de points, surtout le métathorax. — De la Guiano hollandaise. Metonius foHaccus, forme triangulaire, élargie et déprimée des précédents, mais d’un tiers plus petit; tète, corselet et écusson noirâtres, élytres d’un vert foncé et très fortement ponctuées; les trois iiremiers presque lisses; corselet échancré de chaque côté do l’écusson. Dessous du corps d’un noir faiblement 54 bronzé, presque sans ponctuation et rugueux sur le métathorax; dernier segment abdominal imprimé au milieu et terminé par doux dents assez aiguüs. — Jambes et tarses comme chez le précédent, ces der- niers couverts en dessous de poil spongieux gris. — Para. Melonius biimpressus, forme un peu moins large et plus convexe que chez les précédents, se rapprochant beaucoup de celle du M. ovatus Say; taille un peu plus petite; couleur noire, avec les élytres violâtres et ponctuées moins fortement que chez le foliaceus. De chaque côté de l’écusson les élytres présentent une impression longitudinale bien marquée. Metonius oblongus, d’un tiers plus petit et surtout moins dilaté à la base des élytres que le M. ovatus Say; couleur un peu plus bronzée; élytres plus arquées sur les côtés latéraux; dernier segment de l’abdomen bilobé à l’extrémité, comme chez le premier auquel il ressemble du reste. — Etats Unis. Tenessée. Mclaimxanthus flavopirliis, elmigatus, angustatas, gjostice attenuatiis, punctatissifims , nitidus, piibendus , ater, ore, an- tennarum basi, thwacis angulis posticis, elytrorum vitta basait in Ç laieraliteT hamata, puncto suturait, macula late- rali pedtlnisque testacets; capite transverso, clypeo arcuato, carinato, ocults suhprcmttnulis ; antennis in cJ elonyatts valde serratis, in C thoracis hast hreviorihus, modice serrat'w, tho- race in iS trapezifwme-attenuatu s , in Ç subparallelus, an- tice rotundatns, convexus, punctatus , angulis posticis acutis, valde productis, carinatis; scutello oblongo, triangulari, pos- tice attenuato; elytris thoracis hast lutitudine in J' abrupte-, in Ç oblongo-atteîiuatis, profimde punctato-striatis, mterstitiis transversim rugosis, fere tuberculatis, apiee sîibtruncatis; cor- pore subtus subtiliter punctulato, sparsim puberulo, fossults prosternalis obliquis, rectis. Long, l'/a — IV5 h — Itit- Vs — Va h 55 Le mâle de cette espèce est plus fortement atté- nué vers les deux extrémités que la femelle, qui rap- pelle un peu nos Adrastus, tandis que le premier a la forme des Conoderus et des Paniachilius. M. Nietner m’en a envoyé plusieurs exemplaires, pris tant aux environs de Colombo que sur les mon- tagnes de Noura-Ellia, sur l’île Ceylan. Ce genre paraît remplacer aux Indes nos Elater (Ampcdus) et se ré- pandre bien loin au nord, car il y a une espèce môme dans la Russie méiidionale, à l'est de l’Europe. Ces espèces d’après ma collection sont: Melanoxantlius tessellatus, forme du M. flavopictus, mais ordinairement un peu plus grand, de couleur moins foncée et plus grisâtre. Les dessins sur les élytres sont plus élargis et plus confondus avec le fond, ce qui forme souvent deux bandes longitudinales â la base de chacune et un point testacé tout-à-fait à I extré- niité; l’abdomen est aussi plus roussâtre. Le reste comme chez le il/, flavopiclus duquel ce n’est peut- être qu'une variété de teinte très claire, quelquefois même entièrement teslacée, avec quelques vestiges noirâtres sur le milieu du corselet et des élytres. Des mômes localités que le précédent. Melanoxantlius flavoscriptus, tout-à-fait de la forme et offrant les couleurs du M. flavopictus, mais quatre fois plus grand et avec les dessins sur les élytres plus marqués, une tache suturale près de lécuSson, l’extrémité et tous les bords latéraux du corselet testa- céS. Les antennes sont plus courtes, moins en scie; les angles postérieurs du corselet plus allongés, plus fortement carénés. — Egalement des montagnes Noura- Ellia*, sur l’ile Ceylan. 56 Mclanoxanlhus vitticoUis, un peu plus allongé que le M. flavoscriptus et surtout plus parallèle. Couleur générale d’un lestacé grisâtre, peu pubcscent, avec le front, les yeux, deux bandes longitudinales sur le milieu du corselet et deux transversales, largement interrompues sur la suture, à la partie postérieure des élytres, noirâtres; la suture, la partie antérieure des élytres et le dessous du corps, grisâtres, tandis que sur les premières, la base, une bande transversale sinuée, peu marquée au dessus des bandes noires, une tache carrée entre ces dernières, rextréinité de l’écus- son et les pattes sont d’un testacé très clair. — Le reste comme chez les précédents, avec lesquels il a la même patrie. Mdanoæanthus submaculatus , de la forme du J/. flavoscriptus, mais un peu plus petit et intermédiaire entre lui et le M. tessellatus, auiiiiel il ressemble par ses couleurs teslacées prédominantes. Le corselet est presque tout-à-fait testacé, n’ayant que sur le milieu une tache oblongue et obscure; l’écusson est noirâtre; les élytres, sur leur partie postérieure, otfrent seule- ment les vestiges des tleux bandes transversales noires, en forme de quatre taches sinuées latérales. La fe- melle f?) est comme chez tous les Melanoxanthus plus parallèle. — Avec les précédents. Melanoxanthus bivittis, extrêmement resseird)lant à la femelle du M. tessellatus, mais deux fois plus grand, avec le corselet plus atténué antérieurement, et les élytres ornées chacune d’une large bande longitudinale au milieu. La pubescence des premières est aussi plus forte, plus longue et plus roussâtre. Les antennes sont beaucoup plus longues que la tète et le corselet 57 réunis, leurs articles moins en scie que chez le M. flavopiclus. — De Ceylan. Melanoxanlhus pictus, taille du M. submaculaius , mais plus large, ce qui le rapproche un peu de nos Draslerius. La couleur générale est une feinte testacée claire sur les élytres et les pattes, plus roussAtre sur la tôte et le corselet; les huit derniers articles des antennes, le front, les yeux, une bande longitudinale sur le milieu et une autre de chaque coté au bord latéral du corselet, l’écusson, la suture antérieurement, une grande tache latérale antérieure et la partie pos- térieure des élytres, ainsi que le dessous* du corps, à l'exception du prothorax et de l’anus, sont d’un brun noirâtre. Le corselet est plus grand et plus large postérieurement que chez le M. submaculatus et ses côtés latéraux sont plus arqués. Les stries ponctuées sur les élytres sont très distinctes et noirâtres. — Du continent Indien. Melanoxanlhus xanthographus , à-peu-près de la taille du M. flavopiclus, mais proportionellemcnt plus court, plus large, ponctuation beaucoup plus grosse, pubescence à peine visible, ce qui le fait paraître plus luisant. La couleur prédominante est noire, avec les angles du corselet et une grande bande oblique, qui se recourbe ensuite antérieurement en forme d’un demi x sur le milieu de chaque élytre d’un testacé blanchâtre. La tôte est assez convexe, fortement ponctuée, les antennes un peu plus longues que la tôte et le corselet reunis (o'), assez larges, mais moins fortement en scie que chez le M. flavopiclus; le corselet est plus arrondi en avant, plus convexe, moins atténué; angles postérieurs moins saillants; stries des élytres 58 plus fortement imprimées, à intervalles parfois relevées et marquées (le gros points ou fovéoles transversales qui les rendent presque raboteuses. — Du continent Indien et du Birrna. Melanoœanthm nûjropunctalus , (juatre fois plus grand que le M. flampictus, mais plus petit que le M. melano- cephalus F.; noir, avec les élytres, les jambes et les tarses d’un testacé clair; les premières ayant la suture et une tache ronde sur le milieu de chacune, noires. Le corselet est plus ovalaire, plus convexe que chez les autres espèces du genre, a.ssez distinctement ré- tréci en arrière, comme chez le Cardiaphorus, les angles postérieurs sont plus courts; les élytres un peu plus ovalaires, mais aussi fortement atténuées en arrière, avec l’extrémité presqu’ aiguë, les stries des élytres sont fortement ponctuées, les intervalles très linement rugueux et recouverts de longs poils peu serrés, de teinte très claire. Le dessous du cor[)s est un [)eu pubescent et presque sans ponctuation visible. Il se trouve dans la Russie méridionale, près des embou- chures du fl. Oural et du Volga. Lampyuides. Astrolampis Nietner n. g. Lampyride à corselet tronqué, non prolongé en avant et ne cachant pas la tête. Antennes de la lon- geur du corps, très fortement pcctinées, à articles ar- qués ou roulés sur eux-niômes comme chez les Plien- godes. Elytres longues et recouvrant entièrement l’ab- domen. Celui-ci, au lieu do présenter les segments colorés de jaune soufre, est uniformément de teinte testacéc, Ce nouveau genre doit prendre place, selon 5» mon arrangement des Lampyrides (Etiid. enlom. 1852, p. 57), après les Phmgodes, constituant une division des dernières, caractérisée par des élytres non rac- courcies et l’abdomen sans segments blanchâtres, [)hos- pliorescents. Ce genre paraît constituer aussi un passage na- turel aux Rhagophlhalmus, dont j’ai diagnosée une es- pèce dans ces Etudes 1853 sur p. 45, N;o 8 sous le nom de Rhagophlhulmm scutellaius. Ce genre de la Chine boréale est remarquable par ses yeux très grands, occupant la majeure partie de la tête et étant distincte- ment séparés postérieurement en deux, dont les su- périeurs sont ovalaires et les inférieurs presque ronds avec leur marge supérieure un peu eu côte, embras- sant tout le dessous de la tête, et se rapprochant en- tièrement, au delà des parties de la bouche. Ces yeux sont un peu saillants, les mandibules étroites et arquées comme chez les Cebrio; palpes peu allongées, un peu épaisses, à articles coniques presqu’ égaux, le dernier atténué et un peu acuminé aux maxillaires, plus ova- laire chez les labiaux; antennes plus courtes que la tête et le corselet réunis, faiblement en scie, un peu pubescentes, composées de 12 articles distincts, dont le l;ier, 3:ièmc et le llâème plus allongés que les autres; le 12:ième est étroit, allongé et acuminé. Cor- selet pas plus large que la tête, transversal, luisant, ponctué, à angles postérieurs saillants et la base trois fois sinuée. — Elytres comme chez les Lampyris, mais abdomen concave et ressemblant, ainsi que les pattes, à celles des Drilides. — N'ayant pas de renseignements sur la manière de vivre de cet insecte chinois, je ne puis constater s’il doit prendre place parmi les Lam- <;o pyrides ou parmi les Drilides, ce qui se décidera quand on saura positivement s’il émet une lumière phos|)liorescente ou non. Quand aux Aslrolampis, M. Nietuer m’écrit qu’ils émettent une lumière, phosphorescente à travers des côtés latéraux de l’abdomen, lumière qui apparaît comme formée de petites étoiles. Cette lueur ne se voit cependant que rarement, parce que l’insecte ne vole pas la nuit comme les autres Lampyrides, et se cache dans les broussailles. Aslrotaiiipis pccliiiata, Nietuer, elongata, mihparallela, flepressa, suhopaca, punctatksima, testacea, fronts, ocidh, tho- raeîs medio maculis duabtis magnis, alis, elgtrormn sutura vittaque laterali nigris; antsnnarum articuUs, femoribus supra tibüsque plus minusve infuscatis; cajjite transverso crebre punctato, oculis mediocris vix proniinuUsj thorace subtrans- verso, punctatissimo, antice rotundato, medio canaliculato, postice subcoarctato, marginato, angulis posticis lateraliter productis, vix acuniinatisj scutello triangulari, magno, antice exciso; ehjtris thorace paulo latioribus, postice subaitenuatis , rugoso-qjunctatis , sqjarsiin testaceo qjuberulis, vix distincte bi- nervosis. Long. 2 V2 1. — hit. “/g 1. Il est assez commun dans les parties occidentales de l’île Ceylan, mais rare sur les montagnes. Telephoiudes. Itiiiriis’) sylvicola, Nietner, Uneans, parallelus, depres- sus, subnifidus, coriarius, ater, abdoniine medio subtus rufe- scente, ore, antennarum basî, coxis feinoi'ibusque plus minusve albidis; capnte sidjquadrato, impunctato, subojMco, medio lon- gitudinaliter canaliculato, canalicula nitida, oculis magnis, lateraliter non qn-oductis; thorace caqntis latitudine, sub- quadrato, antice rotundato, ptostice utrinque sinuato, medio *) genre Biiirus voyez ces Etudes 1852 P- 23. 61 inhiber culato, txihermlo postico in carinam prolongato, angu- 11k posticis fere redis; scntello magno, triangulari, ajyice laie iruncato; elgfris thorace suhlatinrihus, ahhreviatis, valde atte- nnatis, suhnignlosis , sparsim testaeeo pilosis, ante humeros ufrinque tuberciilo nitido, testaeeo; ahdomine molle, segmenta nltimo corneo, cordiformi, supra apice fiircato. Long. 1 1. - Jat. % 1. Par le forme, il ressemble au B. apkalis Motsch., mais il est quatre fois plus petit, avec les élytres de teinte uniforme foncée, avec la base des cuisses plus ou moins blanche. Chez cette espèce le t:ier article des antennes est de longcur égale aux 2:d et 3:ième réunis. M. Nictner l’a découverte sur les feuilles des Acatbacées, ce qui s’accorde parfaitement avec la manière de vivre de nos Malllmus et des Try- pherus de l’Amérique, qui se trouvent aussi sur les broussailles. Une troisième espèce du même genre, habite aussi les montagnes de l’île Ceylan. Elle est un peu plus grande que celle que je viens de décrire et se distingue principalement par ses élytres, dont l’extré- mité est d’un testacé roussâtre comme chez le B. apt- calis, mais au lieu d’occuper le côté interne de cette extrémité, la tache se prolonge sur les bords latéraux; le corselet est plus lisse; quant aux tubercules et à la carène médiane élevée, on y découvre à peine quelques indices; les coxes et la majeure partie des pattes est d’un testacé-roussâtre. Il porte le nom do Biurus sublateralis m. Maltypus Motsch. n. g. Malthinide intermédiaire entre les Malthinus et les Hapaloderus, ayant une tête rétrécie postérieurement et les antennes insérées sur le front comme chez les premiers, et les manrlilniles non dentées; le corselet transversal, de la largeur de la tôte, à denticiilations an- térieures prononcées et des élytres raccourcies comme chez les dei-niers. Il diffère des uns et des autres par sa forme plus élargie; toutes les parties de son corps sont de consistance |)lus dure, plus luisantes; les élytres dé- passant à peine la moitié de l’abdomen; les antennes plus robustes, le 2:d article pas plus court que le 4:ième, le 3:ième un peu plus court, les autres presqu’ égaux, le dernier de la longueur du premier. Palpes assez courts, à articles subconiques, dont le dernier grand, ovalaire aux maxillaires, plus sphaeriques aux labiaux, et tous deux acuminés à l’extrcmité, ou bien .surmontés d’un petit appendice comme chez les Malachidius m.'), mais avec les crochets des tarses petits et non dentés; abdomen construit presque de la môme manière dans les deux sexes, sans affecter les formes singulières aux derniers segments comme cela a lieu chez nos Malthinus, Malthodex et Hafolodarm. Je dois ici remar- quer que les genres Malthodes et Hapalodenis ne sont pas tout-à-fait identiques comme l’a bien voulu le dé- clarer M. Lacordaire dans son Histoire des Insectes vol. IV, p. 365, car il est dit dans la diagnose du genre Mallhodes: élytres plus courtes, ne recouvrant guère que les deux tiers de l’abdomen, tandis que chez le Mallhodes shmalicollis Kiesenw. elles sont aussi longues que le corps; quant aux yeux, il est dit: plus gros et plus saillants que chez les Mallhinus, ce qui ne s’accortle non plus avec mes Hapalodenis, qui les ') Miilacliidim conspicuus Kinseriw. de la Mésopolainie. 63 ont, au contraire, moins saillants: les crochets des tarses ne sont pas mentionnés du tout, mais dans une note 1. M. F^acordaire parle d’un Mallhodes conspicuus qui a les tarses dentés à leur base, ce qui ne se rencontre guère chez mes Uapaloderus. Considérant que ma bi'ochure, sur les Malthinides^), est parue dans la même année que la Monogra|)hie de M. Kiesenwetter et que les caractères que j’ai assignés à mon genre Hapalo- dmis s’accordent mieux avec les espèces qui s’y rap- portent, je crois devoir le maintenir, en proposant de réserver celui de Malthodes seulement aux espèces qui, comme le Mallhodes sinuuticollis Kiesenw., ont les élylres aussi longues (jue le corps. Quant au Malthod. con- spicuus Kiesenw. de l’Asie mineure, ce n’est ni un Mallhodes, ni un Uapaloderus, présentant les crochets des tarses dentés h leur base, le premier article des antennes sensiblement plus court que le 2 et 3:ième réunis, des palpes appendiculés à l’extrémité, un cor- selet distinctement rétréci en arrière, des élytres aussi longues que le corps, un abdomen à dernier segment renflé, plus ou moins tronqué et denticulô à l’extré- nûté, le 4:ième article des tarses très longuement appendiculé, les lobes largement déliiscents. Outre l’espèce de M. Kiesenwetter, je possède une seconde de Beiruth qui en diffère par le front et une bande longitudinale testacée qui traverse le milieu de la tète et du corselet. J’ai nommé ce genre Malachidius à cause de sa ressemblance avec quelques Malachius et l’espèce de Syrie Malachidius rufifrons. b Eliide.s entomol. 1852 p. I. 64 Mallypiis niRer, elongatus, depressus, elytronmi hast sub- rlilntafo, nitidnn, oi’e gtedihnsque testa^eis, antennarnm bnni, femoo'ibusqup, qdus viinusve infnscatin; capite triangulari, fere glahro, inter antennas impresso, infuscato, lateribus mhar- cuafis; oculis mediocria, promimdia; thorace transverso, qua- drangulato, suhcylindrieo, fere glahro, nitldo, postice rejlexo, anguUs j)osticls suhproniinnlis, antieis dentiforme, laferaliter productis; scuteüo triangulari , minutissimo ; elgtris thorace latioribus, abbreviatis, attenuatis, conaceo-mgnlosis, npice sub^ incrassatis, hmneris rofundato-prominulis ; abdomine gMrallelo, segmenta ultinio snhincrassato, apice plus mîmisve truncato. Long. 11. — lat. Vs 1. Il paraît ôtrc assez commun sur les montagnes de Noura-Ellia à Ceylan. Une seconde espèce plus petite et plus testacée est mon Maltyp. infuscalus, qui se rencontre dans les mômes localités. Il est proportionellement plus étroit; la tôte brune, avec la partie antérieure d’un testacé pâle et les yeux noirs plus grands, les antennes noire.s, à trois premiers articles testacés; le corselet roussâtre et bordé étroitement de testacé; les élytres moins larges aux angles huméraux, plus parallèles, testacées, mais plus foncées sur la suture et le milieu; abdomen noirâtre en dessus, plus roussâtre en dessous, dernier segment transversal, canalicnlé au milieu en dessous, tronqué, avec quatre denticulations peu apparentes. Car|ilniriis nihroanniilflliis, elongatus, depressus, nitidus, niger, ore, antenna.rum basi, capite, thorace tibiisqne antieis riifo-testaceis, abdomine rubro,- nigro-annulato, lateraliter fusco-jnloso; capite elongato, snbrostrato, glabro, fronte in- ter antennas impresso, postice attenuato, in (1) lateribus infuscatis' antennis valde serratis; thorace capitis latitu- dine, elongato-ovato, glabro, postice truncato, refexo; elgtris antice thorace vix latioribus, qjostice dilatatis, rugoso-coriaceis. G5 abdomine dimidio hrevioribus; hoc segmente ultimo marginato, ajnee sinuafo Long. 2 Va 1. — lat. % 1. (élgtr. apice). Il ressemble beaucoup au Carph. nigripennn que j’ai décrit dans ces Etudes 1854, p. 45, mais il est deux fois plus grand, avec les derniers articles des antennes, les cuisses antérieures et les pattes posté- rieures noires. M. Nietner m’écrit, qu’il court sur les poutres de sa maison à Rambodde, dans les montagnes Noura-Ellia de l’île Ceylan, où la larve et l’insecte parfait, à l’instar des Denops et autres Clerides, se nourrit, probablement, des larves des Bostrichides et des guêpes de bois. Une autre espèce, du continent oriental des Indes, présente la plus grande ressemblance, par sa taille, sa forme et ses couleurs, avec celle que je viens de dé- crire, et ne diffère que par ses antennes, ses yeux et sa tête de teinte plus claire, la partie postérieure de cette dernière ridée transversalement, son corselet plus parallèle et presque crénelé latéralement, ses élytres plus ovalaires et assez sensiblement dilatées et rebor- dées au milieu; les deux derniers segments de son abdomen et ses pattes antérieures sont entièrement d’un testacé roussâtre. Je l’ai nommée Carph rubrwenlris. Viennent ensuite: le Carphunis nigripennis, Carph. timbifer et Carph. transparipennis , que j’ai décrits dans ses Etudes 1854 et enfin: Carphurus haemorhoidalis m., taille et forme du Carph. nigripennis, mais tout noir a 1 exception des deux premiers articles des antennes, qui sont testacés, et le milieu des trois derniers articles de l’abdomen qui sont en partie roux. La tête, le corselet et les élytres sont un peu plus inégales; les antennes longues, 5 66 minces et encore moins sensiblement en scie que chez le C. nigripennis. — Il se trouve aussi sur les mon- tagnes Noura-Ellia de l’île Ceylan. Stapiiilinides. Tlioracopliorus? subnitidus, elongatus, paraUelus, depressus, nitidus, hrunneuÿ, ore., antennaruni basi, ahdominis segmentis, viargine pedihmque mfo-testaceis ; antennis clavatis, clava infuscata, articula ultimo ovato, penultimo duplo longiwi; capite triangulari, fronte late trifoveolato, oculis mbpromi- nulis; thorace capite vix latiore, fere quadrato, postice leviter anguKtato, inaequali, media guicanaliculuto, tdrinque oblique foveolato, basi rejlexo, arcuatim transverso-impressoj scutello triangulari; elytris thorace sublatioribus , quadratis, utrinque trisulcatis, sulcis mediis pjosti.ce abbreviatis, interstitiis im- punctatis, sutura laterihusque carinato-elevatis , humeris di- stinctis, rotundatis; abdomine nitido, impunctato, segmenta ul- timo penultimo valde anqustiore, apice anqustato, obtuso. Long, l 1. — lut. Vé 1. Il a la taille et les couleurs de notre Thorcico- phorus corlicinus, mais il paraît plus allongé, plus paral- lèle, plus déprimé et plus luisant; le corselet est aussi plus carré, avec les angles postérieurs droits, les côtés latéraux sans dentelures; c’est pourquoi je doute en- core qu’il ap|)aiiienne effectivement à ce genre, mais comme je ne possède des Indes que cette seule es- pèce, je l’ai placée ici. M.M. Lacordaire et Kraatz substituent au nom Thoracophorus, que j’avais donné à ce genre en 1837, celui de Glyploina qu’ Erichson employa bien plus tard, en s’accrochant à une faute typographique qui avait changé ce mot en Thoraxophorus. Ces deux savants se hâtent, mal à propos, de relever cette faute; mais se taisent expressément sur la correction, que j’avais «7 laite moi-iiiôiiie clans l’article sur les Insectes du Caucase, cjui se trouve itnpritné dans le Bulletin de Moscou 1840. M. Kraatz va encore plus loin, il se plaît de me prêter un Tlioraxocophonis, nom de sa propre invention, (voyez Naturgescliiclite (1er Insecten Ocutschlands, II, p. 1,048). Ce qu’il y a de curieux c’est que Ericlisoni) et tous les autres entomologistes ont, sans aucune observation, adopté le môme nom Thoracophorm pour un genre d’IIétéromères, fondé par M. llope, bien plus tard que moi 2), et Ericbson a môme décrit sous ce nom, qu’il blâmait tant, des espèces de l'île Van-Diemen. C’est donc probablement par de pareils moyens, que M.M. Lacordaire, Kraatz &c. croi- ent faire, selon eux, de critique scientifique; Je laisse à M.M. les entomologistes le soin d’apprécier ce niode d’agir à sa juste valeur. Quant au genre Glypioma d’Ericlison, il contient deux formes suffisam- ment dill'érentes, pour justifier deux genres séparés; les espèces à antennes claviformes correspondent h mon genre Thoracophonis et devront y rester, les autres, à antennes filiformes, pourraient conserver celui donné par Ericbson et outre les espèces de ce savant prus- sien, il faudra y joindre la Ghjptomn cicatricosa que j’ai décrit dans le Bulletin de Moscou 1857. — Les espèces de Thoracophorus que possède encore ma col- lection sont: Thoracophorus corlicitms m., Toracoph sculptüis Er.^ Thoracoph. coslalis Er., Thoracoph. exilis Er., et deux ^ui paraissent être nouvelles: ') Wiegm. Archiv. 1843 p. 238, .'0. Je propose à ce genre de Hétéroméres de la Nouvelle Hollande le nom de Cardiothorax. 6H Thoracophorus excisicollis ni., voisin de notre T/io- racoph. corlicinus, par la taille, la forme et les couleurs, mais très différent par son corselet, qui postérieure- ment est largement échancré de chaque côté, ce qui lui donne une forme cordiforme, les bords latéraux en avant ont chacun trois petites épines et sur le milieu du bord antérieur il y a deux tubercules élevés, les impressions du milieu sont plus profondes, les élytres plus courtes et plus larges, régulièrement costées, chaque intervalle avec une strie de grands points im- primés. La surface est opaque, seulement vers l'ex- trémité de l’abdomen elle devient plus lisse et un peu luisante. Je l'ai trouvé dans les forêts du détroit de Panama. Thoracophorus longicollis m., tout-à-fait comme le Thoracoph. costalis, mais toujours plus allongé, la tête plus large en avant, le corselet plus long sans créne- lures latérales distinctes, élytres un peu plus larges. Je l’ai pris aux environs de la Nouvelle-Orléans et peut-être n’est ce qu’une variété méridionale du costalis. l’lil(»eoiiomus (|lladrifossul,^t^s, ehncjatns, suhovatus, dejjres- sus, opacus, niger, tihns tarsmpie. tesfaceis, antennarum hasi, femonhu.H anoque infuscatisj capite triangnlari, postice trans- versim impresso, ocellis nitidis hinis, oculis qn'ominnlis ; antennis clnvati», clava scxartioulaia] thorace capite mhlatiore, sub- transverso, postice arciiafo, profundo quadrifossulato, fossuUs mediis elongatis, lateribus antice rotundatis, postice suhangu- statis, angulis posticis sidn-ectis, tnx girominulis', scutello tri- angulan; elgtris thorace suhlatiorilms et fere duplo longiori- hus, postice subdilatatis , rugoso-scarificatis vel gramdatis, brevissime puberulis; abdomme subovato, postice attenuato, late reflexo, antice vix, postice dense punctato, ano fere gla- bro. Long. ^3 L — lîiL V4 L Voisin de notre Phloeo. pusillus, mais moins pa- Ü9 rallèle; le corselet plus petit, les élytres arquées sur les côtés; de couleur noire opaque, massue des an- tennes et cuisses noirâtres. — Sur les montagnes de Noura-Ellia à Ceylan. Oxyteliis? |)ara8itus, elongatus, parallelus, depressus, punc- tatus, suhniHilus, niger, ore, pnlpns, anteimanini basi pedi- husqun testaceis; capite subtransverso, subopaco, rugoso-punc- tuto, inaeguali, postice bifoveolato, fronts medio longitudina- liter impresso, inter oculos et antennas utrinque dentiforme pro- ducto-, thorace caqnte vix latiore, subtransverso, inaeqtiali, rugoso-punctato, antice trinngulariter prominulo, medio crenu- lato-trisulcato, sulcis postice dehiserntibus, lateribiis anticis subdilatatis , medio laie excavatis, angidis anticis rotun- datis, posticis obtusis; ehjtris thorace siiblatioribus, subtrans- versis, crebem-ime granuloso-punctatis, paulo infiscatis; ab- domine elytris paulo angustiore, nitido, postice punctulato, sparsim brevissimo-piloso, apice acuminato, lateribus valde reflexis, ad aqnceni arcuato-attenuatis, segmentorum margine jjostico plus minusve infuscato; ano nitidissimo, subconvexo. Long. 1 7,5 1. — lat. Va L 11 ressemble à notre Oxyt. complanalus, mais sa forme est moitié plus étroite et proportionellement plus allongée; le corselet plus inégal, les sillons du milieu moins distincts, l’abdomen plus luisant. Je ne suis pas en- core tout-à-fait certain que ce soit un Oxytelus, quoi- que le faciès l’indique assez, pareequ’ avec des pattes intermédiaires distantes, il réunit des palpes maxillaires, ou le 3:ième article est disti ictement plus large et plus long que le 2:d. — Cette espece a été décou- verte par M. Nietner dans un nid de Termites sur les montagnes de Noura-Ellia à Ceylan. Une seconde espèce également de Ceylan pré- sente les palpes maxillaires et 1 insertion distante des pattes intermédiaires comme chez nos Oxytelus, mais 70 un corselet presque sans sillon longitudinal coninie celui de nos Phloeonaeus. La couleur du corps est noire, plus ou moins brunâtre, avec les palpes, la base des antennes, les pattes, les angles huméraux et le milieu des élytres d’un testacé pâle. — Tête assez triangu- laire, fortement ponctuée vers les bords, lisse et lui- sante au milieu en avant; les antennes pas plus lon- gues que la tête et le corselet réunis, à article 2 presque de la longueur du l:ier, 3:ième un peu plus court, 4 — 10 très transversaux, depuis le 5:ième noirs, le ll:ièmc ovalaire, double plus long que le 10:ième, acuminé, noir et un peu clair vers l’extrémité. — Cor- selet transversal, un peu déprimé, luisant, ponctué comme la tête, avec trois petites impressions sur le milieu, dont deux postérieurement et une sur le bord antérieur, de chaque côté il y a en outre une fovéole; les bords latéraux sont arqués, les angles antérieurs arrondis, les postérieurs saillants et presque droits. Ecusson très transversal, arqué. Elytres plus larges que le corselet, presque carrées, déprimées, un peu moins fortement ponctuées que ce dernier. Abdomen luisant, presque sans ponctuation et parsemé de poils grisâtres très fins et très épars; dernier segment ar- rondi. Je l’ai nommée: Oxyleius simplex. Long. 1 Vj. I. Une troisième espèce, mais du continent Indien, se fait remarquer par sa petitesse, n’excédant pas % lignes en longeur. Elle est plus étroite que notre Ox. pumüus, présentant sur le corps une couleur brunâtre, plus ou moins claire. Lèvre supérieure, jambes et tarses d’un testacé blanchâtre. La tête est un peu transversale, assez finement ponctuée, avec deux im- pressions longitudinales sur le front et deux élévations 71 luberculifonnes un peu testacôes au dessus des an- tennes; antennes un peu allongées avec les articles 8 — 10 moins transversaux que tes 5—8, le 4:ième ex- trêmement petit, le llâème trois fois plus grand que le lOrième, ovalaire et acuminé. La sculpture du cor- selet, des élytres et de l’abdomen est comme chez le pumilus, à l’exception des carènes sur le milieu du premier, qui sont plus élevées et luisantes. Il porte le nom d’Oar. tennis m. Stciuis piilchcr, Nietner, elonfjatus, conicus, nitidus, ni- ger, palpis, antennis pedihusque testaceis, geniculis infnscaüs, elytromm macula magna, semilunata, laterali abdominisque segmentis diiabns vel tribus mediis rulrris; capite inter oculos biimpresso, crebre punctaio; thorace caqrite angusti&re, elon- gato, medio aequaliter dilatato vel angulato, creberrime grosso- pnnctato, lateribus postice subsinuatis, anguUs posticis rectis; scutello minutissîmo, transverso, vix distincto; elytris thorace latioribns et ad suturam panlo brevioribtis, subovatis, postice triangulariter tmncatis, crebemme grosso-p^inctatis, sutura subimpressa, kumeris distinctis; abdomine thorace vix latiorc, antice sjjarsim punctato, postice glabro, attenuato, immargî- nato, segmento ultimo apice truncato, bisetoso; pcdibus elon- gatis, tarsorum articulo penultimo valde bilobato. Long. 2^/4 1. — lat. V2 !• Par sa forme et son abdomen coloré de roux cette espèce se place très naturellement à côté des 8t. pictus et fubescens des Indes, que j’ai décrits dans le Bulletin de Moscou 1857, mais son corselet noir l’en distingue de suite. Une des intéressantes décou- vertes de M. Nietner dans les forêts des montagnes de Noura-Ellia à Ceylan, où clic vole le soir. Saurellus Motsch. n. g. Stenide, à abdomen conique, qui rappelle les Echiaster et Scopaeus. Opaque dessus et couvert d’une 72 ponctuation granuleuse. — Tarses de cinq articles. Quatrième des postérieurs simple à toutes les pattes et très court. Antennes un pou plus longues que la tète, droites et non brisées. Labre transvei’sal, simple, non denté, ari-ondi et un peu tronqué en avant. Yeux très gi-ands, occupant presque toute la longueur de la tète dessus et dessous. Labre grand, transvei’sal, arqué et un peu tronqué en avant. Mandibules assez larges, armées d’une forte dent au milieu. Palpes maxillaires visibles au dessus de la lèvre supérieure, globiformes; leur dernier article obconiquc, très court, implanté sur le 3:ième, comme chez les Scydmaenides; celui-ci ovalaire, renflé, trois fois plus large que les autres; le 2:d article très petit, très court; le premier allongé, mais un peu plus court que le 3:ième et trois fois plus étroit. Menton court, transversal, trapézoïdal. Languette courte, un peu triangulaire, avec un long cil au milieu. — Paraglosses largos, autant que je l’ai pu voir. Antennes claviformes, avec les deux premiers articles plus gros que les suivants, l:ier plus long que le 2:d, troisième et quatrième obeoniques, étroits, égaux un peu plus courts que le 2:d, 5 — 10 décroissant et s’élargissant peu-à-peu, le llâème de la grandeur du l:ier, ovalaire, acuminé et subuleux à l’extrémité. Tête transversale ou arrondie. Corselet allongé, plus étroit que la tète, rétréci en arrière. Ecusson tronqué. Elytres presque plus étroites que la tète, formant en- semble un carré, un peu échancré à la suture. Ab- domen rebordé, atténué postérieurement, dernier seg- ment longuement canaliculé au milieu chez le mâle. Saurelliis indiens . Motsch. Bull, de Mosc. 1858, p. 637, 69 (EcMaster), linearis, attenuatus, depressus, yranulatus, 73 opacus, rufo-testaceus , abdomîne, elytrorum macula elongata medio lateribusque atris; palpis, antennarum basi pedibusque pallidis; corpore subtus crebre punctato. Long l'/s 1. — lat. cap. Va 1. — Du continent des Indes orientales. Cette espèce a une singulière ressemblance par sa taille, sa forme et scs couleurs avec mon Echiaster infuscatus des environs de la Nouvelle Orléans, mais ce dernier présente une tôle plus allongée, des yeux plus petits, une lèvre supérieure quadridentée, angles du menton peu avancés, languette fortement bifurquée, élytres brunâtres sans taches, abdomen noirâtre avec les trois derniers segments roussâtres. Paedcriis conirullis, elongatus, linearis, nitidus, niger, tho- race, scutello abdominisque segmentis quatuor anticis rufo- testaceis, capite elytrisque cyanescentihas, antennarum palpo- ruinque basi plus minusve infuscato vel testaceo; capite elongato-ovato, fere glabro, postice subaftemiato, thorace ca- pite non latiore, elongato, postice subconico, latertbus sptarsim nigro-pilosis ; scutello oblongo; elytris capite vix latioribus et paulo longioribus, sjMrsim grosso sed non qu'ofundo punctatis, griseo subpuberulisj abdomine griseo subpiloso, antice fere glabro, postice sparsim punctato, ano in 5 lamelliforme valde producto. Long. 1 '/^ — ^ Va b — bit. Va — % b Taille et forme de notre P. limnophilus, mais très différent par les pattes noires, la lôte plus allongée, le corselet moins ovalaire, rétréci en arrière depuis un tiers antérieur de sa longueur, l’écusson clair, la ponctuation des élytres moins profonde et la lamelle allongée par laquelle se terminent les parties génitales de la femelle. M. Nietner l’a pris communément sur les bords d’un marécage aux environs de Madarà, au midi de la péninsule occidentale des Indes. Cette espèce ressemble beaucoup à mon Paed. indiens, qui s’en distingue par le dernier article des 74 palpes, les cuisses et les tarses plus ou moins testacées, par la ponctuation peu profonde et peu sensible sur les élylres et par l’écusson plus brunâtre. Une troisième espèce très voisine de Vindicus est mon Paed. piliferus, qui présente les mêmes couleurs, mais qui est parsemé sur tout le corps de cils noirs, épars et droits, son corselet est .plus convexe et plus ovalaire, scs élytres très fortement rugueuses, comme cicatrisées et ses pattes plus noirâtres et épaissemenl ciliées de poils testacés. De la côte Tranquebar. Une quatrième espèce, également très voisine, est mon Paed. pubenUus, qui est plus grand que le Paed. conicollis, se distinguant par une tète plus arrondie, le corselet plus convexe, plus arrondi sur les cotés, l’écus- son noir, les élylres plus allongées, plus amples, plus finement rugueuses, à pubescence plus grise. Des en- virons de Madarà aux Indes orientales. Enfin une cinquième, des montagnes Neel Gherris, est encore plus voisine du Paed. conicollis, mais qui a les antennes encore plus longues, les coxes entière- ment noires, corselet plus ovalaire, plus convexe, l’écusson noir, les élylres plus longues, plus fortement rugueuses, segment anal bilamelliforme et plus court. — Je l’ai nommée Paed. rugipennis. Je demande maintenant à M. Kraatz de m’indiquer laquelle de ces espèces voisines est celle décrite par Ericlison (?) sous le nom de Paed. indiens, et la- quelle est le Paed. cyanocephales (Motsch.??), comme l’indique si bien M. Kraatz dans sa critique imprimée à la p. XXXI du Berliner Enl. Zeitschrift, 1859, I, et dont ni l’une ni l’autre n’existent, soit en nature, soit décrite quelquepart. 75 Xanthophius Motsch. n. g. Xantholinide, à antennes brisées, avec leur 6 avant- derniers articles transversaux, le 2:d plus long que le 3ième. Palpes maxillaires non filiformes, mais à articles sensiblement élargis, excepté le 4.ième qui est en alêne, trois fois plus étroit et un peu plus court que le 3:ième; celui-ci, le plus grand de tous, un peu plus long que le 2:d, de forme triangulaire allongée; le 2:d plus étroit et plus court que le 3:ième, triangulaire. Palpes labiaux à dernier article un peu plus court que l’avant dernier, très étroit, linéaire. Yeux allongés, pla- cés en avant un peu obliquement c.à.d. se rapprochant anlérieurernent. Coxes intermédiaires éloignées Tune de l’autre à leur insertion. Tarses simple.s, non élargies à toutes les pattes, leur trois premiers articles un peu allongés, prcsqu’ égaux, réunis et un peu plus longs que le 5:ième. — Tête allongée, d'un oval arrondi, parallèle au milieu, plus large que le corselet. Celui- ci faiblement rétréci en arrière, presque du double plus long que large, et pas plus court que la tète; lignes de points imprimés droites, sans réunion arquée en avant, mais la ligne latérale se divisant en fourche antérieurement. Elytres à peine plus larges que la tête, de la longueur du corselet; suture imprimée seule- ment vers l’écusson, plus loin relevé avec toute la surface en plateau, bordé de chaque côté par une petite élévation cariniforme qui s’oblitère obliquement vers l'extrémité; les gros points qui couvrent la sur- face sont un peu disposés en lignes. — Abdomen un peu rétréci vers l’extrémité; le segment anal est pro- fondément échancré au milieu, bilobé et garni de longs poils. 7G Ce nouveau genre se distingue: des Xanlholinus par ses palpes maxillaires plus élargies, à 3:ième ar- ticle plus long que le 2:d; par l’insertion de ses an- tennes, par le 2:d article des antennes plus long que le 3:ième et par le segment anal bilobé; des Linosomus, par ses palpes, l'insertion large do ses antennes et de ses coxes intermédiaires; des Leplacinus par les articles 4 — 10 transversaux et le ll:ième allongé et acuminé de ses antennes et par ses palpes; enfin des Moto- poncus par le 2:d article des antennes plus long que le 3:ième, par les palpes, par l’insertion des coxes intermédiaires et par la suture des élytres imprimée et inarginée. Je ne connais encore qu’une seule espèce, dé- couverte par M. Nietner à Ceylan: Xanthuphius scrpcnlarius, linearis, suhdepressus, nitidus, pilosus, fusco-testaceus, capite, thorace abdomineque antice plus mînusve nigris; palpis, antennamm basi pedibusque testaceisj capite elongato, fossulîs anticis profundo vnstructis, lateribus sparsim qninctatis; oculis pdaniusculis, vix prami- rndis; thorace elongato, postice subangustato, leviter sinuato, in medio lineis rectis 10, ad latmlbus 9 punctatis; scutello magno, triangulari; elgtris thorace latioribus, parallelis, in medio plus minusve palUdis, testaceo subpilosis, fere striato- punctatis, sutura lateribusque infuscatis; abdomine elgtris vix angustiore, impunctato, sparsim longo pilifero, ano subtestaceo. Long. 1 Va b — bi^t. V4 b Gabrius fuscolaterus, linearis, antice subattenuatus, postice fere parallelus, nitidus, niger; elgtris fuscis, antennarum basi pedibusque testaceis; ore, palpis, elgtrorum lateribus abdomi- nisque segmentorum niarginc postico p>lus minusve infuscato- testaceisj capiie elongato, parallelo, antice oblique attenuato, subconvexo, glabro, postice quadri-, lateraliter ad oculos utrinque quinquepunctato ; oculis planiusculis ; thorace capite vix latiore, longitudinem aequali, subconvexo, ovato, lateribus 77 fere parallelîs, medio utrinque longitudinalifer 5-pimctato; scutello triangularî, sulmiguloso j elytris thorace paulo latio- rihus sed non longioribus, postice paulo düatatis, spiarsim punctatis Æ pilosis, nitidis; ahdomine rinereo pubendo, seg- mentis antice suhtiliter punctulatis, postice fere glabris, segm. anali aplce truncatoj appendicis caudalis brevis, m'gro pilosis. Long, l'/s ]. — hit. Va 1- Taille et couleurs de notre Gabrius aterrimus, mais plus étroit et plus parallèle, rappellant un peu les Xan- tholinus, avec les élytres brunâtres et plus claires vers les côtés latéraux. M. Nietner l’a trouvé dans un nid de Termites sur les montagnes de Noura-Ellia à Ceylan. Ici je crois devoir placer une observation à pro- pos du Gabrius pwnüus Mannb., que j'ai mentionné dans le Bull, de Moscou, 1858, II, p. 661 et à propos duquel M. Kraatz a bien voulu faire une critique com- plètement inutile. Précisément parceque la description de Mannerbeirn ne convient pas à mon exemplaire typique, j’en ai donné la description et énuméré les caractères différentiels. Si M. Kraatz avait voulu ré- fléchir, il eut compris les choses telles qu’elles sont, et non comme il se plaît à se les représenter, alors il eut gardé sa sagesse pour lui-mûrne, comme le dit très bien un proverbe allemand. Trapeziderus Motsch. n. g. Staphilinite, à opercule stigmale triangulaire, assez grand, adossé au rebord du corselet en dessous. — Celui-ci trapéziforme, rétréci en arrière comme chez les Créophilus, mais avec une ligne de 6 fovéoles au milieu et les lignes caréniformes sur le dessous du rebord assez parallèles jusqu’à un cinquième de la longueur du corselet où la carène du dessous prend une 78 direction oblique et se réunit à la supérieure un peu avant l’angle antérieur. L’insertion des antennes se trouve un peu en arrière du bord antérieur de la tête, de manière que le chaperon s’avance un peu sur la lèvre supérieure et est faiblement sinué au milieu. Les tronchatères des pattes ne sont ni dilatés, ni pro- longés en dent intérieurement. — Palpes maxillaires filiformes, 4:ième article étroit, cylindrique, à peine plus long que le 3:ième, le second plus large, mais pas plus long que le 3:ième; les labiaux filiformes, aussi avec leur dernier article ovalaire pas plus court que le 2:d. Les deux segments antérieurs de l’ab- domen sont marqués chacun en avant, dans toute sa largeur, d’une ligne imprimée, parallèle aux bords des segments et un pou arquée en arrière aux côtés laté- raux. — Antennes bien plus longues que la tête, clavi- formes, à articles: 4 — 10 Iransversaux, les trois pre- miers allongés, obconiques, le premier aussi long que les deux suivants réunis, le 2:d d’un quart plus court que le 3:ième, le llrièmo ovalaire, un peu plus long que le 10:ième et échancré à l’extrémité, qui est acu- minée. Tête carrée, lisse, avec quelques points irré- guliers; yeux ovalaires, planes, petits, placés antérieure- ment, comme chez les Xanlholinus, sur les côtés laté- raux un peu obliquement. Corselet plus étroit et plus court que la tête, trapéziforme, lisse, rétréci pos- térieurement, arqué à la base, angles antérieurs sail- lants. Ecusson grand, triangulaire, très fortement ponc- tué, bordé en avant, vers le corselet sur le col, par un segment arqué, un peu élevé. Elytres plus larges que le corselet, presque égales en largeur avec la tête, mais un peu plus allongées, parallèles; ponc- 79 tuation éparse, peu profonde; suture marginée. Abdo- men pas plus large que le corselet, ponctué comme les élytres, depuis le 4:ième segment atténué vers l’ex- trémité, qui finit comme chez les Philonthus par deux appendices poilus assez forts et entre eux par un seg- ment pygidal lamelliforme, tronqué. Dessous du corps pas plus fortement ponctué que le dessus. Insertion des pattes intermédiaires distante, les jambes garnies de poils, ceux des intermédiaires plus épineux que les autres; les tarses dilatés seulement aux pattes anté- rieures et' assez fortement velus, l:ier article le plus long, vient ensuite le 5:ième qui est un peu plus court, le 2, 3 et 4 presqu’ égaux, deux reunis égalant en lon- gueur le 5:ième. Ce nouveau genre paraît être voisin des Brachy- dirus, mais sa tôte carrée sans [lonctualion générale, son corselet également lisse, les carènes, sur la partie rebordée de celui-ci, parallèles, son abdomen plus acuminé, avec les lignes imprimées sur les segments antérieurs entières et parallèles, ses yeux petits, apla- tis, ses jambes intermédiaires épineuses, sa forme plus déprimée &c. l’en distinguent. La seule espèce que je connais, est: Trapezidcriis liicolor, elonyatus, depressus, 2^ostice attenua- his, capite thoraceqne glabriS) elytris abdomineque punctulatis, testaceo subpilosug, rufo-testaceus ; mandtbuhg apxce, anten- narum articulis seqdevi penultimis, capite abdomineque niyrtg; capite quadrato, çjlabro, foveolis minutis tn medio 4, antice 6, lateraliter ad oculos utrinque 8, postice versus angulos 8 impressis; thorace trapezoidali , glabro; foveolis: in medio utrinque 6 in lineam, ad angulos anticis 7 irregulariter dis- posais; scutello triangulari, valde qmnetato; elytris thoracis basi latioribus, et paulo longioribus, sparsim punctatis; nb~ 80 domine attenuato, supra et siibtus aequaliter sparsim pnn- ctato. Long. 4^4 1- — lat. Vs 1- Découverte de M. Nietner sur les montagnes de Noura-Ellia à Ceylan. Philuutliiis fiilvitarsis, elongatus, subattenuatus, depressus, nitidus, niqer, ore, antennarum articnlo ultimo tarsisque plus minusve rufo-testaceis; palpis, antennarum hasi geniculisque mfo-annulatis ; capite quadrato, glabro, antice inter oculos semilunaliter impresso, transversini quadripunctato, postice bipunctuto, lateribus punctis 8; fronte antice truncato, non prominiilo- thorace capite vix angustiore sed paiilo longiore, glabro, in medio utrin que punctis quinque in Uneam dispositis, postice niarginato, lateribus parallelis, pilis longissimis nonnul- Us; elytris capite sidÂatioribus, quadratis, punctatis, breviter fusco-pubescentibus; sutura subelevata, glabra; abdomine punctato, fusco-puberulo ; segmenta ultimo in iS subtus pro- funde triangulariter inciso; antennis capite longioribus, arti- cuUs 4 — // transversis. Long. 2 V4 !• — lat. 1. Par la forme il ressemble un peu à notre Phü. ebeninus, mais il est d’un tiers plus petit, la tôte plus large, carrée, le corselet plus étroit, parallèle; les ély- tres plus petites &c. Il m’a été envoyé par M. Niet- ner des montagnes Noura-Ellia à Ceylan. Tarhyphiiriis diliitus, elongatus, attenuatus, subdepressiis, nitidus, testaceus, capite, thoracis medio scutello abdomineque interdum leviter infuscatis, antennarum articulis septem tdti- mis oculisque nigris; capite transverso, glabro; thorace glabro, antice arcuatim angustato, postice capitis duplo latiore, an- gulis posticis fere rectis, apîce rotundatis; scutello triangulaid, valde transverso; elytris thoracis latitudine, sed vix longiori- bus, glabns; abdomine conico, glabro, apice punctulato, pi- loso, segmenta ultimo superiori medio linea impresso. Long. 1 V4 1- - lat. 'U 1- Il ressemble à notre T. abdominalis, mais son cor- 81 selet est plus large, les élytres plus courtes, les an- tennes plus minces à la base, plus courtes et plus distinctement en massue. Envoyé par M. Nietner des montagnes de Ceylan. Errhomus snbpiindiilaliis! düatahis, suhparallelus, postice attenuatus, mhdepressuH, fera filaber, nùp-o-piccus, palpîs, an- fennaimm bain, thoracis, elytvoimm sefjmentommque abdominis margmis angustisnime pedibvsqttc testaceis plus minusve trans- parentibtis; capite nigro, triangulari ; thorace transverso, indi- stincte punctulato, antice valde angnstato, basi utrinque si- nuato, lateinbus vix arcuatis, angulis posticis subacvtis, apice rotundatis, std>prominulisj elytris thoracis latitudine et paido longioribus, punchdatis, postice subangustatis ; abdomine in- distincto-punctulato, segmenta ultimo quadrispinoso , spinis aequalibus. Long. % !• — lat. ’/j 1. Taille et forme de YErcliomus fidvus que j’ai dé- crit dans le Bulletin de Moscou 1857, mais de cou- leur foncée, avec les marges d’un brim-testacé trans- parent, les élytres pointillées etc. Indes orientales et de l’île Ceylan. M. Kraatz s'est donné la peine de reproduire ce genre exotique parmi les Stapliilinites d’Allemagne, sous le nom de Coproporus, sans décrire aucune espèce, mais comme j’ai été le premier à le séparer des Ta- chinus et que le nom d'Erchotmis, que je lui ai donné est antérieur à celui de M. Kraatz, qui s’est bien gardé de citer le mien, il doit être conservé. M. Kraatz le sait parfaitement bien, car encore en 1855, je lui ai donné plusieurs espèces de celles qui se trouvent dé- crites maintenant sous les mômes noms dans le Bulle- tin de Moscou, — ouvrage que j’avais envoyé pour être imprimé en Mai 1857, tandis que l’ouvrage de M. Kraatz n’a paru qu’en Novembre de la même année, 6 82 comme on se peut assurer par les dates placées dans les avant-propos. Les petits tours d’adresse pour s approprier la priorité sont du reste pardonnables à ce M. Kraatz, parce qu’il est toul-à-fait jeune homme encore. Connaomuü brevipennis, elongatus, attenuatus, subsericeo- micana, niger, ore, palpis, antennis, thoracis lateribus, elytro- rum margine postice, ahdominia segmenta penultimo postice pedibnsque testaceîs; thorace transverso, fere semilunata, sub- convesco, basi utrinque sinuato, angulis postieis subattenuatis, apice rotundatis; scutello triangulari, vix diatincto- elytns thoracis latitudine, sed fere brevionbus, ruguloso-punctatis, cinereo sparsim longe pubemlis, ad suturam oblique sinuatis, lateribus postice angulatim productis; abdomine subtilissime punctulato, fusco-puberulo, segmento ultimo biappendiculato, longe piloso (j?). Long. 7s 1. — lat. ‘/j 1. D’un tiers plus petit et proportionellement plus étroit que notre Con. pediculariiis, et très différent par ses couleurs, ses élytres raccourcies, son corselet plus court et plus semilunaire en avant. Jolie découverte de M. Nietner sur les montagnes Noura-Ellia à Ceylan. M. Kraatz a changé le nom de ce genre en Cono- soma sibi, quoique le mien ait été proposé antérieure- ment dans les Etudes entornologiques 1857, p. 54 (Conosomus), qu’il s’est bien gardé de mentionner dans la Naturgeschicbte der Insecten Deutschlands, II. p. 431. Croit-il donc rendre un service à la cience en s’ap- propriant les noms donnés par d’autres? Euryglossa Motsch. n. g. Aléochoride, à stigmates prothoraciques distincts et antennes inserrées sur le front à côté des yeux. Tarses à toutes les pattes de cinq articles; premier article des postérieurs plus long que les suivants. 83 Palpes maxillaires saillants, 3:ième article pas plus long que le 2:cl, mais bien plus large, le 4:ième étroit, subuliforme et un peu plus court que le 3:ième, à-peu- près comme chez les Encéphales. Languette avancée, non marginée, arrondie sur les côtés. Palpes labiaux de deux articles comme chez les Encéphales. Maxilles intérieures membraneuses et garnies de longs poils, plus longs que les mandibules et les devançant visible- ment. — Mandibules simples, allongées, sans dents. Yeux assez saillants. Tête inclinée, cachée entière- ment sous le corselet, transversale, avec un chaperon avancé en avant en forme de museau sur la lèvre supérieure, qui est arrondie et sinuée de chaque côté. ■ — Corselet large, semilunaire, découpé de chaque côté à la base, avec les angles postérieurs assez sail- lants, à-peu-près comme chez les Euryusa. Elytres courtes et abdomen atténué, également comme chez ces dernières, mais antennes plus grêles, avec le der- nier article très grand et plus long que les six précé- dents réunis, qui sont un peu transversaux ou carrés. — Abdomen terminé par deux appendices longue- ment velus. Ce genre intéressant, qui au premier abord paraît appartenir aux Tachyporines, par ses autres caractères est un Aléacharide qui malgré ses maxilles membra- neuses et poilues, et le 3:ième article des palpes élargi, doit prendre place à côté des Gymnusa, avec lesquelles il a la tête inclinée et cachée sous le corselet, la forme de ce dernier, des élylres et de l’abdomen. — Je n’en connais jusqu’ici qu’une seule espèce, découverte par M. Nietner dans les montagnes de l’île Ceylan. 84 Eiiryplossa llavorincU, alata, elongnto-suhconica, postice attenimta, nitùlula, pyunctuluta , sparsim nenceo-pvhenda, ni- gra, ore, g>alpis, antcnniK, thomcis laterihus lato, elytrorum ahdominisfjne segmeniin duahns ultimîs, margine jjostica pedi- busque pjulUde-feHtaceÀs, mfura elytrorum, scutello mefatho- raceque rufo-tesiaceis, hoc postice punchdato, medio profunde impresso; coxis anticis magnis, deptressis; capite suhtransverso, inclinato, suh thorace ondto, fronte pvnctatissimo, oculis pro- minuUs; thorace capitis dvplo latiore, semilunato, fere gla- hro, tenuissime pubescente, ad basin utrinque laie, sinuato, angidis posticis snbprodxtctis ; scutello valde transverso, trian- gulari; elytris thorace fere angnstiorihns et modice longion- bns, pjunctntis, sparsim cinereo-piilosis, postice subangustatis, ad suturant oblique sinuatds, angidis postiris acute-productis ; abdomine attenuato, antice fortiter, postice vix punctato, ci- nereo-pubeacente, lateribus apiceque longissime nigro-jnlosis. Long. Va 1. — lat. Va 1. Cyropliaena? Irlllda, elongato-ovata, postice attenuata, apice truncata, subdepressa, nitida, nigra, palpis, antennarum basi, elytrorum humeris pedibusque pallido-testaceis ; ore, ab- dominis segmentis duabus anticis apiceque plus minusve rufo- testaceis- capite transverso, glabro, jmnctis nonnullis impres- sis, antennarum articidis G penultimis transversis, idtimo elon- gato, subconico, acuminato, l:mo elongato, obconico, 2:do patdo breviore, sed non angustiore, 3:io angustato, secundo breviore, dimidio l:o aequali, 4:to brevissimo, subtransverso; thorace transversim ovato, subconvexo, marginato, glabro; scutello valde transverso, subarcuato; elytris thorace sublatioribus et longioribus, transversis, glabris, subinaequalibus, pilis non- nullis cinereis; abdomine depresso, postice sparsim pubescente, segmenta penultimo medio tubercidiforme elevato, tdtimo late truncato, pygidio in suhforciputo, in J" longissime trifido, fidis triarticidatis, apice hamatis, dehiscentibus. Long. Va — lat. Va 1- Très voisine par ses couleurs de la Gyrophaena furcata, que j’ai décrit dans le Bulletin de Moscou sous le nom d'Encephalus, mais d’un tiers plus petit, à 85 corselet plus court, les élytres et l’abdomen plus lisses, fourche caudale plus courte et moins visible, dernier article des antennes plus acuminé &c. Elle ressem- ble beaucoup à la G. indica m. dont elle a la taille et les couleurs, mais est un peu plus large, avec l’ab- domen largement tronqué vers l’extrémité et armé de pinces ou de -trois appendices filiformes placés per- pendiculairement l’un à l’autre. — Des montagnes Noura- Ellia à Ceylan. Les autres espèces de Gyrophaena, que je possède de cet île des Indes orientales, sont: Gyrophaena nigra m. tout-à-fait de la taille et de la forme de la G. indica m. et de notre G. strictula, dont elle a les couleurs, mais son corselet est plus large et les pattes de teinte moins claire, les élytres plus lisses; le corps est d’un noir luisant, les parties de la bouche, la base des antennes et les pattes sont d’un testacé plus ou moins brunâtre. Gyrophaena curlula, par ses couleurs voisine, de la G. scriclula, mais de moitié plus petite et proportionelle- ment plus large, ce qui la fait paraître plus courte; corselet plus large, souvent brunâtre; élytres trans- versales, lisses, noires, base à peine rembrunie; abdo- men noir, plus ou moins brunâtre antérieurement, mar- giné d'un testacé pâle à l’extrémité tronquée, avec les appendices caudales très courts et de la môme cou- leur testacée; antennes robustes, pâle.s, à dernier ar- ticle noirâtre. Gyrophaena? oxyteloïdes, un peu plus allongée que la précédente, mais pas plus grande. Par ses couleurs, elle ressemble à ma G. Hvida, Bull, de Moscou, N:o 176, mais sa tête est plus grande, le chaperon et les 86 parties de la bouche plus avancées, yeux très saillants, noirs; corselet moins transversal; élytres plus longues, carrées; abdomen plus court, plus brusquement tronqué à l’extrémité, comme chez la G. curtula. Tous ces caractères donnent à l’insecte une forme qui rappelle un peu quelques Oxytelus. Antennes plus allongées que chez la G. mrtula et G. livida. Ilygroptera Motsch. n. g. Gyrophaenide, avec les caractères des Encephalus, à l’exception: des antennes, dont les articles 4 et 5 sont plus étroits et plus courts que le 2;d; du ll:ième, allongé, ovalaire, acuminé et presque plus grand que le l:ier; du troisième article des palpes maxillaires, qui n’est pas plus large que le 2:d; des yeux qui, sont plus grands, mais pas plus saillants; du corselet, qui n’est pas très transversal et presque globuleux; des élytres, qui sont sensiblement plus larges, mais pas plus longues que le corselet , à consistance assez molle, ce qui fait qu’elles sont roulées sur elles-mêmes à l’extrémité de la suture, où elles sont obliquement découpées en angle rentrant; et, enfin, de rabdomen, qui est concave en dessus, mou antérieure- ment et seulement avec trois plaques cornées, relevées vers leur bord postérieur sur le milieu, laissant les côtés membraneux. L’avant-dernier segment est dur, large, tronqué en arrière, très fortement ponctué anté- rieurement, strié postérieurement, le dernier plus étroit que le précédent, ovalaire, dur, cinq fois sinué au bord externe, les sinuosités assez aigués. — La lan- guette m’a parue ovalaire, mais plus avancée que chez les Encephalus. — L’espèce d’après laquelle j’ai établi 87 ce genre, a été trouvée par M. Nietner, dans un nid de Termites, sus les montagnes Noura-EIlia à Ceylan et je l’ai nommée: Hy^rroptera termitis, alata, ovata, nitida, suhhis convexa, fusco-testacea, capite antennarumque articuUs sex idtimis ni- gro-piceisj palpis, abdomine supra pedibusque testaceis, hoc segmentis anticis medio infuscatis; capite transverso, glabro; thorace transverso, convexo, fere globoso, submarginato, gla- beiidmo, medio bipnnctato; scutello minuto, triangulari; ely- tris thorace latioribus, sed non longioribus, postice subdilata- tis, ad suturam oblique truncatis, glabris, pilis nonnulUs ci- nereis, lateraliter ciliatis; abdomine elytris latitudine, subovato, molle, concavo, segmentis anticis in medio solum comeis, po- stice transversim elevatis, glabris ', sexto lato, comeo, antice creberrime punctato, postice striolato, septimo ovato quinque sinuato et denticulato. Long. 1 1. — lat ‘/j 1. Termidonia laminata, elongata, depressa, leviter punctulata, vix nitida, ferruginea, capite (ore excepto) oculisqne nigris, elytris infuscatis, angulis posticis humerisque rufescentibus, ore, paljns, antennis, thorace pedibusque rufo-testaceis; capite transverso, opaco, sparsim minus profundo-punctulato, antice in medio leviter foveolato, oris productif, oculis prommulis, nitidisj antennis capite thoraceque longitudine, articulis obco- nicis, versus apicem incrassatis, art. 2:o brevissimo, 3:io se- cundo duplo longiore, l:o paulo breviore, ultimo ovato, penul- tinio longionj thorace capite vix latiore, subquadrato, basi ampliato, arcuato, subopaco, sparsim punctulato, ynedio linea longitudinali, antice transversim injlexo, leviter bifoveolato, postice paulo angustato, lateribus fere rcctis, marginatis, an- gulis anticis subprnminulis, omnis rotundatis; scutello trian- gulari, nitido, glabro; elytn's thorace latioribus, subtransversis, subopacis, punctatis, tenuiter sparsim pilosis; abdomine nitido, antice punctato-rniguloso, postice laeviore, segmente 3:o late- ribus triangulari-lamelliforme productis, utrinque transverso- impressis, margine postice bisinuato, 6-foveolato, medio sub- elevato, segmente 4:o postice sex , q:o quadrifoveolatiSf 6:o 88 medio carinula elongato elevato, angidis postids acute promi- nulis; tarsis postids articulo l:o secundo subaequali. Long. 33/4 1. - lat. 1 Va 1. Elle ressemble un peu à notre M. humeralis, mais sa taille est quatre fois plus grande, le corselet et l’ab- domen de teinte plus rousse et le premier plus allongé. Belle découverte de M. Nietner dans les nids souterrains d’un Termes sur les Montagnes de Noura- Ellia à Ceylan. Je n’ai pu examiner les parties de la bouche de ce bel insecte unique, mais toute sa forme lui assigne une place à côté des Myrmedonia, sauf la longeur du l:ier article des tarses postérieurs, qui n’est pas plus long que le 2:d, preuve que la division des Aléocha- rides d’après ce caractère, comme le propose M. Kraatz, n’est rien moins que naturelle. Acanthoglossa Motsch. n. g. Aléocharide, avec les tarses antérieurs de quatre, les postérieurs de cinq articles; premier article de ces dernières presque du double plus long que le 2:d. Tète avec un étranglement sensible en arrière. Para- glosses triangulaires, un peu allongées, mais ne dé- passant pas la languette. Palpes labiaux distinctement de trois articles, allongés, linéaires, se raccourcissant graduellement vers l’extrémité, premier art. plus étroit que le second. — Maxilles pubescentes sur leur bord interne, lobe extérieur linéaire, presque plus long que les mandibules, terminé intérieurement par une toufl'e de poils courbés. Languette transversale, faiblement bilobée et garnie en avant de fortes épines, comme chez les f.omeclmsa. Mandibules allongées, triangulaires. 89 un peu courbées sans dents sur la face interne. — Labre un peu transversal, sinué dans son milieu, avec quatre longs poils en dessus. Palpes maxillaires allon- gés, troisième article le plus long, le dernier très court, subuliforme. Antennes fortes, allongées, à Irier article grand, 2:d très court, 3:ième deux fois plus long, obconique, les suivants trapézoïdaux, se rétrécis- sant et s’élargissant graduellement vers l’extrémité, le dernier art. pas plus court que les deux précédents réunis, plus ou moins arrondi à l’extrémité. Tète arrondie, non transversale; yeux grands, assez saillants. Corselet presque pas plus large que la tète et forte- ment ponctué comme chez les Ocalea (badia). Ecus- son triangulaire, opaque. Elytres d’un tiers plus larges que le corselet, mais un peu plus longues et faible- ment dilatées postérieurement. Ailes propres au vol. Abdomen un peu rétréci à la base, faiblement ovalaire sur les côtés et recourbé vers le haut comme chez les Myrmidonia; dernier segment du dessus échancré triangulairement au milieu. Ce nouveau genre réunit la forme allongée des Ocalea avec les caractères des Myrmidonia, oflrant de plus une languette épineuse comme chez les Lomeclmsa. Outre les deux espèces, que je vais décrire, il paraît que plusieurs autres, que M. Kraatz a décrites comme des Myrmedonia dans le lirième volume de la Linnaea entomologica p. 48 et suivantes, doivent prendre place dans ce nouveau genre termitophüe. Acanllioülossa badia, elonyaia, suhdepressa, nitida, pun- ctata, fnsco-testacea, antennanim basi, palpis, tJiorace pe.di- husque düutiorihus, oculis ntgris, antenmg articulis inter- mediis infuscatis; capite, subihorace elytrisque sparstm crebre 90 punctatis, haec testaceo-pîlosîs ; abdomine nîtido, antice pro- funde, in S crebre punctato, postice fere laevigato, segmenta ultimo supra tnangulariter incisa, in rj quadrispinoso, in Ç rugulosa et pilosa; tharace subquadrata, postice leviter an- gustato, basi arcuata, angulis amnes rotundatis; antennarum articula ultimo subcylindrico, apice rotundato. Long. 2^/^ — 3 1. - lat. %-% 1. Par la forme extérieure, cette espèce rappelle quelques unes de nos grandes Ocalea, mais ses tarses antérieurs n’ont que quatre articles. M. Nietner l’a découverte sur les montagnes Noura-Ellia à Ceylan dans un nid de Termites. Une seconde espèce des mêmes localités, et aussi un Termüophila, est ma: Âcanthoglossa humerosa, qui est un peu plus petite que la précédente et d’une couleur brun foncée, presque noire, avec les parties de la bouche, la base des an- tennes (2 et 3:ième article), les angles huméraux des élytres, le bord postérieur des segments abdominaux et les pattes d’un roux, plus ou moins testacé. Les antennes sont un peu plus courtes, plus claviformes, à dernier article ovalaire et acuminé à l’extrémité. La ponctuation de la tête est moins forte et moins serrée, celle du corselet et des élytres, au contraire, presque rugueuse. Abdomen luisant, avec quelques points imprimés très épars; le dernier segment trois fois sinué, ce qui forme quatre denticulations distinctes. Hunialuta suspiciosa, elongata, medio subdilatata, snbni- tida, punctulata, sparsim puberula, nigro-fusca, antennarum articulo l:o, thorace elytnsque dilutiorihus, palpis pedibusque testaceis; capite minuta, subrotundato, subconvexo, suhtiliter qmnctulata; antennis validis, articula 2:do longitudine et lati- tudine l:o fere aequali, 3:o hreviore, é — 10 subconicis, trans- versis, ll:o elongata, apice acummata; thorace capite latiore, 91 transverso-elUptico, punctulato, sparsîm longe piloso; scutello magno, triangulari, punctulatoj elytris thorace paulo latiori- hus et longîorïbus, suhtransversîs, subtiliter dense jiuncticlatis, longe pilosellis-, abdomine postice arcuatim subangustato, punc- tulato, sparsim puberulo, giostice longissime nigro-piloso, seg- mentis margine g^ostica anoque subtestaceis. Long. 11. — lat. Va I. Par sa forme, sa taille et ses couleurs, très voi- sine de notre Homalota pavens, mais avec les antennes plus allongées, plus fortes, plus noires, leur 2:d article plus grand et le llâème plus long et plus fortement acuminé; le corselet plus elliptique transversalement, sans indices d’angles postérieurs, les élytres un peu plus courtes &c. Des montagnes Noura-Ellia sur l’île Ceylan. Une espèce très voisine de la précédente, par sa forme et ses couleurs, mais d’un quart plus petite, se rencontre communément dans les nids de Termites, à Ceylan, et je l’ai nommée Homalota lermüophüa. Son corselet parait un peu plus allongé, plus sensiblement atténué vers la tête, les angles postérieurs plus visibles; les élytres un peu plus courtes, à angles huméraux et milieu de teinte plus claire; abdomen plus atténué en arrière, segment antérieur et anus plus distinctement testacés. h' Aléochara croceipennis Motsch. Bull, de Moscou , 1857 — 58, se trouve aussi dans les nids des Termites à Ceylan. Termitopora Motsch. n. g. Aléocharide pentamère, avec le premier article des tarses postérieurs pas plus long que le 2:d. Tête sans étranglement postérieur. Paraglosses très courtes, ar- 92 quées vers l’angle extérieur de bas en liaut. Palpes labiaux linéaires, pas sensiblement dilatés, avec leurs articles presqii’ égaux. Languette bilobée, antérieure- ment avancée, s’élargissant vers la base. Maxilles in- térieures pubescentes et ciliées, mais non épineuses. Mandibules égales, de forme triangulaire allongée, ar- quées vers l’extrémilé et armées à la partie antérieure d’une large dent, ciliée de quelques poils assez courts. Labre transversal, un peu sinué en avant, tronqué obliquement aux angles antérieurs. Palpes maxillaires allongés, le 3:ième article plus long et plus large que les autres, le dernier subuliforme, mais long, et pas plus court que le 2:d, qui offre les deux tiers de la longueur du 3:ième: Antennes claviformes, plus longues que la tête et le corselet réunis, à trois premiers ar- ticles allongés, obconiqucs; le l:ier le plus grand, le 2 et 3 plus étroit que le l:ier et égaux en longueur entr’ eux, les suivants 4—10 transversaux, arrondis in- térieurement et s’élargissant graduellement vers l’ex- trémité, le ll:ième article grand, plus largo que le l:ier, ovalaire et arrondi à l’extrémité. Tête ronde; yeux assez petits, ronds et peu saillants. Corselet à peine plus large que la tôte, un peu aplati, faible- ment transversal, avec les côtés latéraux un peu ar- qués et tous les angles arrondis. — Ecusson en carré transversal. Elytres déprimées, un peu plus larges que le corselet, presque carrées, à suture simple, angles postérieurs droits. Ailes propres au vol. Abdomen allongé, déprimé, un peu dilaté postérieurement, de la largeur du corselet à la base, luisant, rebordé, avant- dernier segment largement tronqué, le dernier sensible- 93 irient plus étroit, triangulaire chez les ou tronqué à l’extrémité chez les (^. L’espèce d’après laquelle j’ai établi ce nouveau genre, paraît être très commune dans les nids de Termites, à Ceylan, à peu près comme chez nous dans les fourmilières la liomalola fîavipes, et je l’ai nommée: Terniitoporaa(liis(i|)ennis, ImeatiH, pamllela, depressa, nitida, hrdvisKÎnie vix puhenda, m’fp'a, ore, jyalpis, antennaiiim hast, elytrix margine infuscatis, pedihvsqiie gmllido-testaceis' cupite rotundato, Huhconvexo, fere glabro; thorace capite vix latiore, svhtransverso, posfice angvsH'niiime marginato, medio linea longitudinali vix disiincln, angulis omnis rohmdatis; elytris thorace. paulo Infiorihis, svhtransversis, fere quadratis, minus distincte punchdatis, hrevissimo sqjarsim dnereo-pilosis , hu- meris suhprominulis; ahdomine elongato, nitido, sparsim. fusco- ciliato, antice snbattennnto, postice paulo dilatato, segmentis tribus anticis fusco-marginatis, postice transversim elevatiSf rnrinatis. Long. 11. — lat. 1. Par sa forme déprimée et parallèle cet insecte rappelle nos PIdaeopora et par son abdomen tronqué, un peu élargi vers l’extrémité, avec les segments anté- rieurs élevés et carénés transversalement sur la marge postérieure, les Oxytelus, mais sa place naturelle est à côté des Totnoglossa, desquelles il dilTère par sa lan- guette, scs maxilles, ses mandibules, la longcur du 2:d article dos antennes &c. Aiilatia riparia, clnngata, angustata, snbconvexa , sub- nitlda, cinereo brevissime puberida, fusca, capite abdomineque postice niqrisj antennarum basi, thorace, elytrorum margine postica nnqustissime, abdominis segmentis duabus anticis pedi- busque plus minusve rufo-testaceisÿ thorace capihs latitudine et longitudine, postice subangustato, basi medio subfoveolato, lateribus antice subampliatis ; elytris thorace latioribus et lon- gioribus, quadratis, cinereo- sericeis- abdomine antice snb- coarrfato, fere glalrro, mhdo. ].iOng. 1 1. — lat. V4 1- 94 Par sa forme, sa taille et ses couleurs très voisine de notre Aut. impressa, mais à corselet sans impres- sions longitudinales, plus élargi antérieurement, moins luisant, les élytres plus courtes, plus planes et plus pubescentes. Découvert par M. Nietner au bord de l’eau, aux environs de Madarà, sur le continent Indien. SCAPIUDILES. Scaphidium saucinenm, Nietner, ovatum, subconvexum, nitidiasimum, glabrum, nigrum, elytris lato quadnmaculatis, ore, antennaruni basi tarsisque rnfescentibus ; capite minuto, aubelongato, fronte antice submfescente ; thorace conico, fere impunctato, lateraliter postice utrinque linea punctorum trans- verso subarcuata impresso; scutello minut'ssimo, triangulari; elytris thoracis latitudine, indistincte punctato-striatis, punctis supra maculis rubris obliteratis, basî suturaque utrinque linea punctato profundo instructaj abdomine corporeque subtus glabris, ano apice brunnesccnte. Long. 1^4 — 2 1. — lat. %-l 1- Ressemble un peu par sa forme et ses couleurs à notre Scaph. A-maculatum, mais sa taille est d’un tiers plus petite, son corselet plus étroit, plus conique, les taches rouges sur les élytres plus larges, occupant entièrement les angles huméraux, la surface sans ponc- tuation irrégulière &c. Trouvé par M. Nietner sur les montagnes Noura-Ellia, à Geylan. Deux autres espèces du continent Indien sont de la même forme que l’espèce décrite, mais avec les taches rouges réunies sur le bord latéral, ce qui forme une grande lunule de chaque côté. La première, Scaph. lunatum m., est un peu plus grande et plus allongée que le Scaph. saudheum, avec le corselet plus allongé, très conique et faiblement ponctué, les lignes transversales latérales de points 95 imprimés se réunissant au dessus de l’écusson, for- ment ainsi une ligne arquée. Elytres peu distincte- ment ponctuées et sans points disposées en stries, leurs taches rouges n’atteignant ni les angles huméraux ni le bord latéral en arrière. Base des antennes et les tarses presque noires. La seconde, Scaph. conjunctum m., est de la taille et de la forme du Scaph. saucineum, mais un peu plus large et avec une faible ponctuation sur le corselet, dont la ligne arquée postérieure est très fortement im- primée. — Tout le devant de la tête roux, ainsi que la base des antennes et l’extrémité des tarses. Elytres glabres, mais avec des points disposés en stries dis- tinctes, les taches rouges sont plus étroites que chez notre Scaph. 4-maculalum, ce qui les fait paraître plus transversales, les antérieures n’atteignent pas les angles huméraux, et la ligne ponctuée, qui les borde vers la base, y forme, par son impression, une carène distincte, qui se termine brusquement à la 2:de strie de points imprimés et traverse l’élytre, ainsi que les taches rouges. Segments abdominaux raarginés de teinte testacée. CüCÜJIDES. Euryplatus Motsch. n g. Hémipéplide, de la forme très déprimée des Lae- mophlaeus, mais à élytres tronquées, moitié plus courtes que l’abdomen', le corselet très fortement rétréci en coeur postérieurement. — Tarses hétéromères dans les deux sexes, hanches antérieures et postérieures transversales et plus ou moins coniques, celles des pattes intermédiaires rondes, mais peu convexes ou 96 globuleuses; avant-dernier article des tarses non bi- lobé. Antennes plus longues que la tête et le corse- let réunis, monoliformes, à articles presqu’ égaux, à l’ex- ception du l:er et du dernier, qui sont du double plus longs que les intermédiaires, celui-ci ovalaire et acu- miné, l’autre claviforme et courbé. Palpes maxillaires fdiformes, assez allongés, avec le I:ier article très court, le 3:ième trois fois plus long, un peu conique, le 2:d et le 4:ième encore plus allongés, ce der- nier ovalaire et un peu tronqué à l’extrémité. Palpes labiaux courts, de trois articles ovalaires, à-peu-près d’égale longueur, mais dont le dernier est plus étroit, un peu cylindrique, courbé et tronqué à l’extrémité. Languette cornée, transversale, entière, garnie en avant de gros cils, qui la rendent comme épineuse; para- glosses avancées, larges, arrondies à l’extrémité et couvertes de poils peu serrés. Maxilles allongées, garnies intérieurement de longues é[)ines; je n’en ai pu voir qu’une seule qui était de consistance cartila- gineuse transparente. Mandibules fortes, cornées, sail- lantes, armées intérieurement d’une autre large et bi- fide au milieu. Labre un peu transversal, arrondi et tronqué en avant, avec les côtés latéraux transparents et un peu inclinés, ce qui la fait paraître triangulaire. Menton large, lobes latéraux médiocrement avancés. Tête transversale, rétrécie postérieurement, mais sans aucune trace de col ou de bourrelet. Yeux petits, ronds et saillants. Corselet de la largeur de la tôle, transversal, très fortement rétréci en coeur en arrière, tout le dessous de consistance cornée, sans indices distinctes d’épimères et d’épisternes; côtés latéraux garnis de quelques faibles denticulalions, comme chez 97 notre Laemophlaeus monilis. Ecusson transversal, arrondi postérieurement. Elytres aussi larges à la hase que la tête et le corselet, mais élargies graduellement en arrière, où elles sont tronquées avec les angles arrondis; suture sans lignes imprimées, angles huméraux bien distincts. Ailes propres au vol et, en repos, entière- ment cachées sous les élytres. Abdomen de la lar- geur des élytres en arrière, ovalaire et rétréci vers l’extrémité, très plat et non rebordé latéralement, à segments libres, au nombre de six en dessus et au- tant en dessous, de consistance peu dure; le dernier segment beaucoup plus étroit et [)lus petit que l’avant- dernier, transversal, arrondi et tronqué à l’extrémité. Le dessous du corps corné, mais llexible, à épinières plus étroites que les épisternes et peu sensibles. L’in- tervalle entre l’insertion des pattes postérieures est du double plus considérable que celui des antérieures. Dernier article des tarses le plus long, vient ensuite le Lier, tandis que les intermédiaires réunis ne sur- passent pas la longeur du l;ier; crochets des tarses grands, courbés, ayant à la base un élargissement denti- forme. Insertion des antennes dans l’angle latéral de la tête au-dessus des yeux. Les espèces de ce genre, au moins les trois que je possède, vivent sous l’écorce des arbres, aux Indes orientales. Euryplatus lateralis, depresms, elongatus, postice pauh düafatus, apice arcuatim attenuatus, nîtidissimus, niger, tarais, elytrorum margine postice et lateraliter lato segmentommque abdominis angustissime aïbido-testaceis, lahro, mandibulis fron- tisque medio postice plus minnsve infuscatis vel rufescentihus; capite thoraeeque crebre punctatis, hoc transverso, valde cor- dato, lateribus denticulis vix distînetîs utrinque tribus; elytris 1 glaherrimis, postice dilatatis, arcuato-tnmcatis ; abdomine elon- unctulato, inter oculos longitudinaliter ex- cavato; antennis sex-articulatis, l:o elongato, 2 — 5 minutis, subsphaericis, conjuncto longîtudinem l:o aequales, 6:o prece- dente paulo majore, ovato, aqdce aciminato; thorace gmnc- tato, siibopaco', sctdello fere semüimato, subtransverso, con- vexo, punctato; metathorace impunctato', abdomine glabro, sub- rotundato, horizontali-subdepresso', alis nervo costali subeîon- gato in puncto majori terminato, in costa non producto. Long. Va 1. — lat. ‘/o 1, Il ressemble un peu à notre Euloph. metallicus, mais il est plus petit, son abdomen plus court, plus arrondi, la couleur de la tête et du corselet plus obscure. Je dois y ajouter deux autres Chalcidites, qui me viennent également de M. Nietner et dont un appar- tient au genre Eulophus et l'autre au genre Priomerus, parcequ’ une espèce de ce dernier, le Priomerus insidio- 118 sus Coquerel, est connu être parasite des oeufs d’une Mante de l’île Bourbon (voy. Ann. de la Soc. ent. de France 1856, p. 505, tab. XV, f. l:a). Comme ces deux insectes ont été ramassés en grande quantité, je crois qu’ils proviennent aussi de quelque capsule d’oeufs d’une Mantis des environs do Colombo sur l'île Ceylan. Eulop/ius fralernus Motscli., taille et forme VEul. mantiechlhrus, mais abdomen plus allongé, plus étroit et plus acuminé. La couleur générale est noire et peu luisante, à l’exception du métatliorax et de l’ab- domen qui sont d’un vert bronzé métallique, et du front qui est noir, varié de cuivré. Les bouts des jambes et les tarses sont blanches, l’extrémité des derniers obscure. Priomcrus repeus, Motsch., elongatus, compressus, punc- tulatus, subnitidus, hrevissime piliferus, nigro-viridis, abdo- mine nitidissimo, vmtallico-viridi, hoc carina ventrali, coxa- rum posticarum apice, genibm tarsisque posticis apice pedi- bus mediis & anticis, alarum basi antennisque rufo-testaceis, his apice fuscoj oculis rvfis. Long, l'/j 1. — lut. % 1. Très voisin du Pnom, insidiosus Coq. (t. XV f. 1), mais avec l’abdomen testacé dessous, les cuisses pos- térieures, au contraire, foncées unicolores, les antennes plus courtes et plus épaisses et la nervure costale terminée simplement en noeud, sans ramification in- terne, comme l’indique la figure dans les Ann. de France; au lieu de 9 dents de ïimidiosus, je ne compte que 7, mais plus prononcées. 119 Insectes nouveaux ou peu counus des bassins de la Médi- terranée et de la mer Noire jusqu’à la mer Caspienne, par Y. Motschulsky. 11 y a déjà plus de quinze ans que, dans la pré- face à tnes Insectes de Sibérie, j’exposai l’analogie qui existe entre les productions de la Stcpj)e des Kir- guises et celles des déserts de l’Egypte; plus tard, on a observé plusieurs traits de ressemblances entre les productions des Steppes du Kborosan, partie orientale de la Perse, avec celles de l’Algérie. La Russie méri- dionale, en Europe, rappelle sous ce rap|)ort les plai- nes de la ïunpiie et de la Hongrie; les pays de la Transcaucasie, ceux de l’Asie mineure; cette dernière présente beaucoup de rapports avec la Grèce et la Turquie d’Europe; l’île de Sicile, avec l’Egypte, l’Es- pagne et la France méridionale avec l’Algérie. On reconnaît donc, que toutes ces contrées, par rapport à leurs productions entomologiqucs, offrent entr’elles un certain dégré de parenté, qui doit les faire comprendre dans une môme Faune, qui est celle du midi de l'Europe. Voilà pourquoi j’ai réuni le bassin de la Méditerranée avec celui de la mer Noire et que j’ai prolongé cette division jusqu’à la mer Caspienne. Possédant un grand nombre d’insectes nouveaux de toutes ces contrées, je crois être utile à la science en publiant leur descriptions dans le môme cadre. Cicindela Khersonensis Motsch. Bull, de Moscou, 1845, N:o 12, tab. I, tig. 1, est plus commune en Anatolie, à Sinope et à Tokat, d’où M. Kinderman l’a distribuée sous le nom de C. tokatensis. 120 Cicindela anatoliea, elongata, sub'parallela, subdepressa, opaca, nigro-aenea, labro tramverso, antice unidentato, man- dibulis palpisque basi ehjtrorum lunula Immerali, altéra me- dia recto- sinu ata, tertia apicali maciilaque laterali albis; fronte inter oculos subetrigoso, medîo subtilissime granuloso, purpureo- thorace capite angustiore, fere quadrato, subtilis- sime vix granuloso, postice non angustato, medio linea longi- tudinali valde distincta, lateribus antice arcuatis, subdilatatis, angulis posticis rectis, non prominulis ; clytris thorace duplo latwribus, tuberculato-punctatis vel foveolatis, apice subtilis- sime serrutis; corpore subtus, antennis pedibusque plus mi- nusve viridis, qmrpureo-varieqatis, albo qmbescentibus. Long. 4-4 '4 1. - lat. Cette espèce ressemble beaucoup à notre C. mari- tima, et plus encore à la C. repanda de l’Amérique septentrionale, dont elle a aussi la taille, qui est moitié plus petite que la première de ces deux espèces; de la seconde elle se distingue principalement par son corselet plus étroit, plus finement granulé, par les élytres plus distinctement fovéolées, la lunule humérale blanche moins large, la tache latérale, entre la lunule médiane et celle de l’extrémité, toujours plus séparée de la première, la lunule apicale enfin plus droite et la sinuosité extérieure plus longue et plus arquée; le labre est aussi plus parallèle et seulement unidenté. — Si je ne n’avais pas eu la certitude que cette espèce vient de l’Anatolie je l’eus prise pour une repanda. — Des environs d’Amasia. Cicindela festiua, elongato-ovata , postice subdilatata, sub- truncata, serrata, sutura in spinula acuto-producta; subni- tida, nigro-aenea, ehjtris purpureis, viridi-punctatis, intersti- tiis granulatis, lunula humerali apicalique, fascia media bi- lunata margineque sinuato-albis ; tibiarum basi femorïbusque medio testaceis; corpore subtus albo-villoso, capite rotundato, 121 oculis maynis, prominulis -, tkorace quadrato, lateribus arcua- tis, postice attenuatis, alho pilîferis. Long. 4 1. — lat. 1 % 1. La surface luisante de son corps la rapproche un peu de la C. trisigtiala, mais sa forme beaucoup plus courte et sa tôte plus grande l’en éloignent suf- fisamment. La lunule médiane sur les élylres rappelle beaucoup la C. irifasdala Des., du Brésil. Elle est voisine aussi de la Cicindela slrkjata Des., mais en dif- fère par sa forme plus large et plus courte, surtout la tète et le corselet. — Des Alpes méridionales du Caucase. Microlcstes lantillus, Mot s ch. elongatus, postice suhdila- tatus, truncatus, depr'cssus, nitidus, niyer, paljiis, antenms pedihusque infuscatis ; capite suhquadrato , inter antennas hi- impressOf oculis suhprominidis, antennis aptce levder rncras- satis; thorace transverso, cordato, medio pii'ofundo canalicu- lato, angulis p>osticis subrectis; elytris thorace plus tripla lon- gioribus, leviter striatis. Long. % 1. — lat. '/a 1. C’est la plus [letile espèce connue des Dromiides, n’atteignant pas môme la taille du Microl. exilis Schmidt- Gobel. Elle a la forme de notre Mer. femoralis, mais toutes les parties de son corps sont proportionnelle- ment plus courtes et plus convexes et les cuisses moins noirAtres. — Très commune en Espagne. Dans les collections elle est répandue sous le nom de Blechrns liUpulanus Schaura. Les autres espèces inédites de ce genre, que je possède dans ma collection, sont: Microlcstes infuscatus m., un peu plus grand que le Micr. latilillus, proportionnellement plus allongé et plus déprimé. Les élytres sont plus visiblement dilatées en arrière, assez fortement striées, brunâtres; la tête plus carrée, avec les yeux plus saillants; le corselet 122 plus allongé, plus fortement en coeur; les antennes plus minces; les pattes plus brunâtres, avec les jambes et les tarses plus testacées. — Egypte. Microlesles fuscipennis m., d’une taille intermédiaire entre le Microl. inconspicuus et le Microl. exilis Schmidt- Gübel, provenant aussi dos Indes orientales, mais se distinguant de l’un et de l’autre par une forme plus déprimée, moins arquée sur les côtés des élytres, une surface plus luisante, des élytres plus courtes et d’un brun-testacé unicolore et, enlin, des cuisses plus fortes. — Peut-être est ce une variété du Micr. exilis? Microlestes flavipes m., toujours un peu plus petit que notre Microl. fcmoralis et surtout plus ovalaii'e vers les élytres, qui ne sont nullement dilatées postérieure- ment. Antennes moins fortes, plus minces; corselet plus étroit, angles postérieurs moins saillants; élytres souvent brunâtres; pattes d’un testacé pâle et seule- ment les cuisses antérieures plus ou moins noirâtres. — Commun en Egypte. Microlesles longipennis, toujours plus grand que no- tre Microl. femoralis et proportionnellement [)lus allongé, surtout vers les élytres, qui sont plus de trois fois plus longues que le corselet. Ce dernier est au con- traire plus raccourci, plus transversal, plus arrondi sur les cotés, les antennes parai-ssent plus allongées, noires, les parties de la bouche, les pattes et quelquefois les élytres, sont d’un brun un peu testacé, les cuisses plus noirâtres. — Egypte. Bleclirns vittatns, elongatus, subovatus, depressus, glahra- tus, niger, elytris ahbreviatis utrinque vitta axillan, anten- narum articuUs ultimis tihiis farsisque testaceis vel albis. Long. 11.- — lat. Va 1. 133 Deux fois plus petit que le Bl. plagiatus; la tache blanche traverse chaque élytre, depuis l’angle humé- ral presque jusqu’à l’extrémité: les pattes et les an- tennes sont d’un testacé plus ou moins clair, le pre- mier article de ces dernières et les cuisses souvent brunâtre. — Egypte. Derostichus Motsch. n. g. Licinide. Fades des Li- cinus, mais plus luisant et plus petit. Un seul article dilaté en carré aux tarses antérieurs du mâle. Der- nier article des palpes labiaux dilaté et tronqué à l’ex- trémité. Languette avancée, trapéziforme, libre. Labre transversal, échancré en arc et relevé en deux bourre- lets en avant. Epistome tronqué et marqué d’une ca- rène transversale onduleuse entre l’insertion des an- tennes. Cor.selet rétréci en arrière, angles distincts, mais arrondis. Elytres déprimées, profondément striées, les intervalles ainsi que le corselet et la tete marqués de quelques gros points imprimés et de quelques poils élevés, ce qui rappelle un peu les Cymindis. La seule espèce est: Dcrosticliiis caucasiens, Motsch., elongato-ovatus, depres- sus, nitidus, sparsini grosso punctatus, nigerj palpis antenna- ru7n apice, tihiis tarsisque iiifo-testaceis; thorace ptostice an- gustato, hasi utrinque medloque late wipresso, elgtris thoi'ace latiorihus, elhjpUcis, costatis, apice sinuatis. Long. 3 '/g 1. — lat. li/a 1. 11 habite les montagnes boisées du versant sep- tentrional du Caucase. Procrusics anirusticollis, Motsch., elongato-ovatus, con- vexus, suhopacus, niger; capite elongato, punctulato, fronte vix rugoso- tlmrace punctato, marginato, angustato, latitudine fere longior, linea media indistincta, lateidbus vix a^'cua- tis, postice leviter angustatis; elgtris elongato-ovatis, thoi-ace 123 fere quadrupla longiorïbuSf intricato-rugosis, antice angustatis, humeris vix distinctis. cî Long. 13 1. — lat. 1. Ç Long. 14 Va 1. — lat. 5 Va 1. Celle intéressante espèce, à sculpture des élytres semblable à celle de notre coriaceus, se distingue de toutes celles qui sont connues jusqu'ici, par son cor- selet étroit, presque plus long que large, à côtés très peu arqués et presque droits en arrière; au moins chez le On ne peut le comparér qu’avec le Pr. dalmatinus, dont il diiïère par son corselet plus forte- ment arqué sur les côtés latéraux et plus étroitement rétréci en arriéré, par ses élytres moins allongées, moins rugueuses et, enfin, par sa taille plus petite. Mais ce qu’il y a de plus rémarquable c'est que cette grande espèce vient d’Europe et môme de l’Allemagne, ayant été trouvée aux environs d’idria en Carintbie. M. Schaum a donné, dans une note sur p. 175 et 176 de la Naturgeschiclite der Insecten Deutsch- lands une liste des espèces de Proemstes connues jus- qu’à présent, mais qui est loin d’ôtre complète, comme c’est souvent le cas pour les écrits de ce savant alle- mand; s'il avait voulu consulter mon Catalogue de Carabiques de Russie, il aurait trouvé les espèces sui- vantes décrites et diagnosées. Procrustes abhasicus, Motsch. Die Kiifer Russlands, p. 88, qui a une forme encore plus allongée et plus déprimée que le P. graecus, avec la ponctuation des élytres plus line, et trois rangées de petites fovéoles peu profondes. Procrustes rectoimpressus, Motsch. Die Kafer Russ- lands, p. 88, présente la taille et la forme du Procr. 125 impressus Klug, de Syrie, mais les trois rangées de fovéoles sont peu marquées. Procrusles cljjpeatus, Adams, décrit depuis près d’un demi siècle dans les anciens mémoires de la Soc. des Naturalistes de Moscou, est une espèce qui a les plus grandes analogies avec les Carabus Hem- prichii, Renardn &c. mais c'est un Procrusles à sur- face supérieure presque lisse. Procrusles Fischeri, décrit également depuis un quart de siècle et figuré par Faldérmann dans sa Fauna Transcaucasica ; il est plus petit et plus allongé que le clypealus, et peut être seulement le mâle de ce dernier. Procrusles elongatus, Motsch. Die Küfer Russlands, p. 88, est l’espèce la plus allongée de Procrusles con- nue jusqu’ à présent. Il a la taille et la forme du Carabus aculicollis, décrit et figuré dans ces Etudes 1857 et 1858, p. 187, mais son corselet est plus court et tronqué en arrière, avec les angles posté- rieurs arrondis et peu saillants. La surface supérieure est plus luisante que chez les autres espèces et cou- verte d'une poiictualion rugueuse très peu profonde et sans rangées de fovéoles imprimées sur les élytres. Des Proc, clypealus, Fischeri et autres espèces à sur- face finement ponctuée, il se distingue par sa forme allongée, par sa surface luisante et son corselet plus étroit. — Des frontières de la Perse. Je dois y ajouter encore une singulière forme, provenante de Grèce et que j'ai nommée Procrusles deplanalus, à cause de son corps |)lus fortement dé- primée que chez aucune autre espèce de ce genre. L’insecte est un mâle et ressemble au Pr. graecus, 126 mais son corselet est plus carré, moins rétréci vers les extrémités, les angles postérieurs plus relevés; les antennes plus longues; les élytres plus courtes, moins rétrécies antérieurement, les angles Iiuméraux plus distincts, l'extrémité plus acuminée, la ponctuation plus rugueuse, plus opaque. — Peut-être aussi une des variétés du vicinus Frivadsky, à élytres beaucoup plus fortement rugueuses et j)lus déprimées, mais dans tous les cas fort remarquable. S Callistlieiius siibstriatns, Motscli., brevis, subrotundatus, subcMnvexus, suhtiliter nitjoloso-scarificafns, vitidiis, niger; capite mimito, inter antennas utrinque late impresso, medio subelevato, fronte rugoso; tJiorace breviuHCulo, valde trans- verso, cagnte triplo latiore, scarificato-jmncfato, medio linea longitudinali impresso, basi lateribusque rugosis, late reflexis, valde arcuatis, angulis omnibus rotundatis; scutello triangulari, transverso ; elgtris thoî'ace latioribus, fere rotundatis, postice subdilatatis, apice subacmninatis, subtiliter striolatis, inter- stitiis scarificutis; corpore sribtus plus minusve transversim ruguloso' prostemo medio elevato, postice valde producto. Long, fi -7 Va 1. — lat. 3—4 1. Il ressemble par la forme, la taille et les cou- leurs au Call. hreviusculus, mais ses élytres plus lisses, plus luisantes et finement striées l’en distinguent fa- cilement. Une des intéressantes découvertes du général Bar- Iholomei dans les montagnes Sagan-Loug en Perse, près de la frontière russe. M. Scliaum. veut absolument réunir les Callüthenus aux Calosoma, alléguant, dans sa Naturgescb. der In- secten Deutschlands I, p. 110, qu’ils n’ofl'rent pas des caractères suffisants pour former un genre à part et que le Callisthenus Eversmanni présente môme dans 127 Yhabitm la plus grande ressemblance avec la Calosoma relmdatum. Il n'existe elTecUvcment pas de caractères tranchées dans les parties de la bouche, mais il y en a d’autres qui suffisent pour reconnaître le genre et c’est je crois tout ce qu’on en peut exiger. Je con- nais maintenant environs 16 espèces, dont aucune ne présente une transition vers les vi-ais Calosoma. Ces caractères sont: des antennes plus courtes, ne dépas- sant pas en longueur la base du corselet, à articles comprimés, glabres dessus et dessous, 1 — 4 carénés dessus, un corselet court, très transversal, également arqué sur le côtés, qui sont largement rebordés et relevés; les angles postérieurs toujours arrondis et largement saillants en arrière; des élytres plus ou moins rondes et courtes, sans angles huméraux dis- tincts; ailes milles. Ces caractères ne se retrouvent jamais chez les vrais Calosoma. Quant à la Cal. rek- culatum, ce n'en est pas une et je proposerai un genre particulier sous le nom de Calhsphaena et qui réunit les caractères donnés pour les Calhsthenus, avec des ailes propres au vol, ce qui, j’espère, n est pas diffi- cile à reconnaître. Les espèces jusqu a présent connues de Callisthemis peuvent être divisées en deux grouppes: a. él vires striées; 1. C. Patidori de Russie mé- rid., 2. C. Karelini Fisch. de la Songarie, 3. C. Fi.scheri Ménétr. de la Mongolie, 4. C. Wükesii LeConle du Texas en Amérique, 5. C. dtscors LeConte (Calosoma) de Californie, 6. C. Zimmermannn LeConte des Mon- tagnes rocheuses aux Etats Unis, 7. C. subskiaius Motsch. de Perse, 8. C. margimtus Gebl. de Songarie; b, élytres irrégulièrement ponctuées. 9. C. mo- nilialm LeConte de l’Oregon, 10. C. Eversmanni Kin- 128 derm. Chaud, de l’Asie mineure, 11. C. orbkulatxis Motsch. de l'ArmCnie, 12. C. breinusculus Mannh. du Taurus, 13. C. lieichei Guérin de l’Ararat et deux au- tres, le C. Severus Chaud et le C. luxntus Say, que je ne sais où placer dans une de ces deux divisions; en- fin la IGa'ème espèce verte et presque lisse est encore le C. Semenovii Mén. qui se trouve sur les montagnes Ala-Tau en Tatarie. Lininovenus grandis, ohlongus, convexus, pimctatissimus, nitidus, niger, supra suhaeneo micans, palpis, antennax-um basi unginculisqtie rufo-testaceù; capite suhtransverso, fronte inter oculos profunde bifoveolato, inter antennas utrinque U- neola transversa, jmnctata; tîiorace valde transverso, antice subangustato, lateribus ampUatis, distincte arciiatis, angulis posticis suhrectis, obtusis; elgtris ovatis, punctulatis, suhtiliter striato-punctatis, punctonim majorihus qxtadriiplici sérié im- pressis. Loïig. 472 h — 1. Très voisin de notre Limnoxenus oblongus (Hydro- bius auct.) mais d’un quart plus grand et proportion- nellement plus large dans toutes les parties du corps; les côtés latéraux du corselet et des élytrcs sont plus sensiblement arqués; la ponctuation de ces dernières est plus line, tandis que les rangées de points sont plus fortement imprimées. — Il se trouve en Sicile et en Espagne, et je l’ai vu dans les collections sous le nom de liydrobius major Kraatz. Cylindro(;cphalus Motsch. n. g. Xantholinide, à tête très allongée, complètement parallèle, cylindrique et brusquement tronquée aux deux extrémités, armée entre les antennes d’une pro- éminence élevée corniforme, bilobée, et canaliciilée le long du milieu. Dessous de la tête très plat, mar- giné de chaque côté, sur son milieu une ligne impri- 129 mée longitudinale, qui se divise antérieurement, formant une espace triangulaire au-dessous du menton. Yeux ronds, très plats, placés sur la face supérieure de la tète. Menton grand, trapézoïdal, lobes non avancés. Mandibules triangulaires, peu arquées, munies chacune d’une forte dent peu aiguë antérieurement. Labre transversal, garni d’une membrane triangulaire et de poils très longs en avant, à peu près comme chez les Plahjprosoptts. — Palpes maxillaires peu avancés, Lier article très court, étroit et subuliforme; le 2:d grand, double plus long que large, obconique comme le 3:ièmo, mais sensiblement plus long. Palpes labiaux avec le 2:d article le plus long et le plus large et le 3:ième deux fois plus court et plus étroit, cylindi’ique. An- tennes plus courtes que la tète, étroitement clavifor- mes et couvertes de long poils; Lier article grand, co- nique, élargi vers l’extrémité, le plus large de tous, lisse; 2:d un peu plus étroit, triangulaire, aussi long que large, lisse; 3;ièmc encore plus étroit et plus petit', ovalaire; 4 — 10 transversaux, s’élargissant vers l’ex- trémité, llu'ème presque trois fois plus long que le l0;ième, conicpie et un peu arrondi au bout; — l’es- pace entre l’insertion des deux antennes est un peu plus courte que la distance de celle-ci jusqu’à l’oeil. — Corselet antérieurement à peine plus large que la tète, niais d’un quart |)lus court, faiblement rétréci en ar- rière, avec quatre points au milieu, de chaque cété, et une ligne sinuéo, non ponctuée latéralement. Ely- tres pas plus larges que la tète et de la longueur du corselet, un peu élargies en arrière, lisses, la suture profondément imprimée. Ecusson triangulaire. — Ab- domen lisse, éti'oit, un peu élargi vers le 5:ième seg- 9 130 ment, ensuite atténué vers l’cxtréniité, qui est terminée par (leux poils très longs; les appendices caudales sont filiformes, très étroits et courts. Dessous du t'iorps lisse, raésosternum élevé en carène aiguë en avant de l’insertion des coxes intermédiaires, prosternum égale- ment élevé en carène, encore plus forte, en avant de l’insertion des coxes antérieurs, à peu-près comme cela a lieu chez plusieurs llydropliilidcs, caractère qui n’a pas encore été signalé chez les Staphilinites. Coxes et pattes comme chez les XanthoUnus, mais jambes sans longues épines sur leur côté extérieur et peu velues. Je n’ai pas voulu examiner la languette et les paraglosscs, ne voyant pas la nécessité de casser et détériorer mon insecte pour faire plaisir à M. Kraatz, qui pense se rendre éminemment érudit eu basant scs nombreux genres nouveaux sur des caractères diffi- ciles à entrevoir et souvent môme impossibles à vé- rifier. Je crois que c’est faire rétrograder la science, en la compliquant ainsi et, pour moi, un caractère n’est bon, qu’autant qu’il est facile à saisir pour tout le monde. La seule espèce que je connaisse de ce genre singulier, vient des montagnes de la Kakhétie en Trans- caucasie et pourrait être caractérisée ainsi: (lylydroccplialiis pictiis, alatus, fliformis, snhdepressus, glaherrimus, rv/o-testacens, cajnfe, elgtrornm dimidio posfico, ahdominia seginentis duabns idtimis antennarnmque medio plus minusve infuscatis , antennarnm articulo nltimo, pedihus ahdomineque suhtus testaceis; capite elongato, parallelo, spar- sîm qmnctulato, fronte inter antennas comiforme mucronato, mucrone hiloho, qjrofunde canaUculato ; thorace fere capitis latitndine, postice suhangustato, suhtiUssime valde sparsim punctulato, medio ntrinque quadripunctato, lateraliter linea 131 ninnafa impressa, nngulîx anticis suhrectis, poaticis rofundit- fia; elytrî» thoracis hast Intitudim pt longitndine aeqimlis, pns- Hcr mdjdllatatiK, trnnrntis, nitidis, impunctatis, antiee testa- ppÀs, humertë vix pi’ominulis. — Long. 2 '4 — lat. 1. La forme générale est celle des Xantholiniis, mais la tête parallèle et les élytres plus étroites, à leur base, la fond facilement distinguer. Masdgiis aciimin.itns, elongnto-ovatus, acuminatus, conve- xuK, snhtiUssime punchilatns , hreuissime griseo pubescens, niger, capite clongato, fere rostrafo, antiee suhdepresso, f route profonde cnnalienlato , ennaUcvla jmstice dilatata; thorace ohlongo, cnpite latiore, eonvexo, medio linea longitndinali sulmn- pvesso, angulis posticis snhrotundatie ; elgtris thorace latiorihustf ovatis, apice aeimvinatiH, foveolato-substriatis; nntennariim articulo 2:do primo diiplo hreviore, vix gnloso, nltimo paulo longîore; palporum articulo nltimo apice acuminato. Long. 2-2 Va 1. - lat. l Cette espèce est plus grande que le Mastigus palpalts et surtout plus large vers le corselet et les élytres, qui sont aussi plus distinctement acuminées à rextrômitô. Le dernier article des antennes est plus long, celui des palpes maxillaires aussi plus allongé et acuminé à l'extrémité. — Elle provient de l’Anda- lousie où elle a été découverte par M. Staudinger et distribuée dans les collections sous le nom de Mast. fovcolalus Schaum, mais je ne sais pas pourquoi. Je possède en outre une autre espèce, intermé- diaire entre le palpalis et ïaeurninatus, qu’on m’a donnée comme provenant des Ap|)enins en Italie. Elle est en peu plus grande que le premier, mais plus petite que le second, ayant les élytres acuminées à l’extré- initô comme ce dernier. La canaliculation sur le front est large mais peu profonde, le corselet est plus large que la tète, mais pas aussi long que chez Y aciiminalns, 132 les élylrcs sont plus allongées, rangées de fovéoles peu distinctes; pattes et antennes plus ou moins rous- sûtrcs, 2:d article de ces dernières de la longueur du ll:ième, et trois fois plus court rjue le l:icr; dernier article des palpes maxillaires obtus. Je l’ai nommé Masl. ruficornis. Bytiioxenus siibtcrrancus, Ç eïongatus, snhconvexua, nitidus, sparsim piloms, fulvus; palpîs pedihusque testaceù; capite eloni/afo, rontratu, fronte suhexcavato, inter antennas tuher- cidato, poÿtice hifoveoîato; ocuUs indistincth; antennis clava- th, articulo l:o valde elongato, fere tertia parte longitudine antennarum aequali, 2:do hrevi, gloloso, 3—9 minutinsmis, suhovatis, 10 latiore, transverso-ovato, // inagno, elongato- ovato, apice acnminato; thorace capite vix latiore, elongato, media sabdilatato, convexo, antice snbconstricto, jwHtice sitb- attenuato, basi li.nea arcnata iinqwensto; elytris thorace, duplo latioribus et paulo longiomlmn, convexis, postice dilntatis, sparsim punctulatis, subpilosis, sutura utrinque linea longi- tudinali impressa; abdomine brevi, rotundato, segmenta 1:o scqiientibus vix longiore. Long. 7» b — V4 b Voisin du liyth. Ullrichii Chevrier (crassicornis Aubé), mais un peu plus petit et |)lus allongé, avec le cor- selet beaucoup plus étroit et le Lier article des an- tennes extrêmement long, ce qui suffirait môme, avec les palpes allongés du mâle, comme chez les Machae- rites, à servir de caractère pour en former un genre par- ticulier. Cette intéressante espèce est souterraine et a été découverte dans la grotte Pasica en Carniole par mon ami M. Schmidt de Laibach. Ocliadeiis poeîriioidcs, Motsch., elongato-ovatus, stdjpa- rallelus, convexns, scrobiculato-gmnctatissim.us, sparsim cînereo- setosus, nitidus, rufo-testaceus, elytris praesertim postice, an- tennarumque clava plus minusve infuscatis; oculis nigris; capite triangulari, cicatncoso, clypeo antice simjyliciter arcua- U’m-truncato, margiiie siibcarinato; labro transverso, proftmdv bilobo, basi in carinam elevato; mandibidis exceriis, rotim- datis, antice nnidentatis, modice setosîs; thorace valde trans- verso, antice triangulariter angustato, cicatricoso-tuberculuto, basi utrinque leviter simiato, lateribus fere rectis, obliquis, angidis anticis rectis, qn'omhmlis, posticis rotundatis; scu- tello oblongo-triangidari, lateribus bipunctatis ; ehjtris ad ba- sin thoracis latitudine, in medio panlo dilafatis, sjmi-sim se- tosis, profunde crenulato-striatis, interstitiis subelevatis, seria- thn cicatricoso-tuberculatis ; pedibus longe qnlosis, tibiis an- ticis profunde trident atis, supra carina crenulata longitudi- nali elevata, posticis subelongatis , apice spina longissimu armatis; corpiore subtus fere glnbro, punctis nonnullis ad- sperso. Long. 1. — Lit. 1 1. Plus allongé que noire Ochodeus chnjsomelinus et cio couleur plus roussâtre et bruiiAtrc, pouctuatiou moins serrée, plus grosse et stries sur les élytres plus profondément imprimées, jambes postérieures plus étroites et plus allongées. Une des intéressantes dé- couvertes de M. Staudingor dans l’Espagne méridio- nale. Une troisième espèce européenne est mon Ocho- deus clgpeahis de la Russie méridionale c[ui ressemble complètement à YOchodeus chrysouiehtms, mais dont le chaperon est profondément échancré au milieu du bord antérieur. — Peut-être est-ce cette espèce cjue feu Eschholtz a décrite comme Cadocera ferruginea. Quant au Stoniphax Fischer, c’est un genre dis- tinct, qui dilfère des Ochodeus par la labre non bilobé, les mandibules non dentées, le front armé d’un tuber- cule en avant, le dernier article des palpes maxillaires cylindrique, le pénultième des labiaux très fortement dilaté &c. Il doit prendre place à côté des Ochodeus avec lesquels il a la manière de vivre, volant le soir 134 on Juillet sur les endroits où il y a du fumier des- séchô. — L’antenne est composée de dix articles, la massue de trois, mais vue dans un certain jour sa base plus claire se présente comme un quatrième article. La femelle n’a pas de tubercule sur le chaperon. Je l’ai pris à Slaviansk dans le Gouv. de Kharcov. Tauyprocliis unicülor, Motsch., S convexus, ovatus, suh- ’parallelus, postice ohtusus, pjunctatus, vix nitidus, nigro- piceus, ore antennarum hast, palpîs pedibusque rufescente- piceîs, corpore subtu» cînereo-villoso; capite subtriangulari, cre- berrime cicatricoso, chjpeo reftexo, rotundato-tnincato, medio sînuato; palpns artîculo ultimo ovato, inax. apice subfruncato ; antennis 10-arficulafis, artîculo fr.o élongato, supra clava applieato, intus in lamella elongata producto; clava funiculo non longîore, quinqueartîculata ; ligula cornea, antîce rotun- data; thorace capite duplo latîore, transverso, punctato, medio sublaevî, anticc posticeque angustato, lateribus valde arcuatis, angulis anticis acutis, productis, rotundatisj scutello sernilu- nato, medio subexcavato, imjnincf.ato ; elytris thorace paulo latioribus, postice subdilatatis, apice attenuatis, rotundato fere truncatis, punctatis, nervis vix distinctis, abbreviatis, stria suhsuturali iitrinque j^^ofundius impresso-, pedibus validis, tarsis niodice elongatis, anterioribus subdilatatis, subtus vil- losis. Long. 5 '/s 1. — lut. 2®/4 L Cette espèce ressemble beaucoup au T. persicus Fald. et probablement elle a été souvent confondue avec ce dernier, mais sur une longueur du corps égale, elle est d’nn tiers de ligne plus large, le cor- selet moins convexe, plus allongé, les élytres plus di- latées en arrière, les tarses plus courts, à articles 2 et 3 des jambes antérieures sensiblement dilatés et le 5:ième article des antennes prolongé en lamelle assez longue sur la massue. Elle vient des environs 135 (l’Ainasia en Asie mineure et m’a été donnée par M. Kiudermann. Le genre Tanyproctus se distingue des Pachydema et Dasysterna üej. par la massue des antennes pas plus longue que le style, par la partie ligulaire du menton simplemetit émargince en avant et non échan- crée, le cliaf)cron toujours cmarginé au milieu du bord et par les tarses intermédiaires non dilatés. Les fe- melles sont |)lus courtes, plus ventrues, et aptères; la massue de leurs antennes est deux fois plus courte que chez les mâles, aussi de cinq articles, et les tarses simples à toutes les pattes, glabres en dessous. — Les Dasysterna se distinguent des Pachydema, dont toutes les deux ont dos femelles parfaitement ailées, par la dilatation des tarses intermédiaires, qui chez les Dasysterna, sont sensiblement dilatées, mais le 4;ième article sensibletnent plus étroit que le 3:ième: (Dasysterna Deichei Ramb.); chez les Pachydema [)as ou presque pas dilatées: (Pachydema Delesscrlii Reiche.) — Quant au gcni’e Phlcxis Er., il renferme des Tany- proctus et des Dasysterna et Pachydema; n a donc au- cune valeur et paraît avoir été fait avec la môme exactitude, que l’obscrvafion de I entomologiste prus- sien à la p. 279 (31) des Archives de VViegmann 1845, où, à propos du genre Tanyproctus Faldm., il dit: on ne peut faire usage de la description de Falder- inann, pareequ'il a omis les points les plus essentiels, comme’, le nombre des lamelles de la massue &c. J ai consulté cette description de Faldermann p. 272, et j ai lu: antennac quinque-lamellatae. Le nom d Erichson est du reste postérieur de cinq ans a celui de Faldermann (1835). Lacordaire, de son côté, raconte du genre Tanyproctus, Hist. des Ins. vol. III, p. 273: partie ligu- taire du menton entière et arrondie en avant; dernier ar- ticle des palpes labiaux globoso-ovalc, celui des maxillaires subfusiforme. Fakiermann p. 272 au coulraire dit: la- bium sat profundo emarginalum, palpi quatuor articulis ultimis elongato-ovatis, ce qui est dans tous les cas plus juste que la formule de M. Lacordaire. Les espèces de Tanyjiroctus que je [)ossède sont, commençant par les plus grands: Tanyp. inflatus Motscli., taille de VElaphacera lie- edaui, mais presque du double plus large, et beau- coup plus arrondi sur le côtés, rappellant par cette forme quelques Pentodon ventrus; — Dessus du corps d’un brun presque noir, luisant, peu profondément ponc- tué; le dessous velu d’un poil testacé-grisâtre; parties de la bouche, palpes et pattes d’un brun roussàtre; cha- peron sinué en avant et relevé; corselet transversal, à angles antérieurs plus aigus chez le mâle que chez la femelle, côtés latéraux arrondis et dilatés au milieu; élytres sensiblement dilatées en arrière, nervures dis- tinctes, mais peu profondes; pattes assez fortes, tarses longs, à peine dilatés chez le (J, mais couverts en des- sous de brosses de teinte cendrée, lisses chez la — Une paire m’a été envoyée des environs de Len- koran par le général Bartholomei. Tanyp. ovalus Motsch., pas plus court, mais sen- siblement plus étroit et plus régulièrement ovalaire- allongé que Yin/latus, sans dilatation postérieure; cor- selet plus étroit, moins dilaté sur les côtés, ce qui rend ses côtés latéraux parallèles en arrière et les angles postérieurs plus distincts; élytres plus allongées. 137 avec la ponctuation et les nervures plus prononcées, presque rugueuses latéralement; pubescence du des- sous plus roussûlre. Géorgie. Tamjp. carhonarius Fald., d’après un exemplaire typique, il’un quart plus petit que Yinfatus et presque de la môme forme élargie postérieurement; chaperon plus avancé; corselet plus étroit, plus atténué en avant, angles antérieurs plus saillants; élytres plus parallèles, à ponctuation et nervures plus sensibles; pubescence du dessous plus roussiltre. Tamjp. unicolor, que je viens de décrii'e, est en- core plus étroit et d’un tiers plus petit que le carbo- narius; moins dilaté aux élytres, à pubescence cendrée. Tamjp. persicus Fald., d’après un type, présente la taille de Yunicolor, mais une forme plus étroite, ce qui le fait paraître plus allongé, plus parallèle, presejue pas atténué à l’extrémité des élytres; chaperon plus avancé, presque triangulaire; corselet ()lus court, plus transversal; élytres plus parallèles, ponctuation plus forte, presque rugueuse; tarses antérieurs plus forte- ment dilatés. Des environs de Tillis en Avril; volant sur l’herbe des plaines un peu arides. Tanyp. hrevipennis 31otsch., (j, tout-à-lait de la forme du Tamjp. unicolor, mais du double plus petit, à peine 4 lignes de longueur; antennes et tarses an- térieurs entièrement tcstacées; corselet brusquement atténué vers la tète depuis le milieu des côtés laté- raux comme chez le clypeatus; d’un brun roussûtre, surtout postérieurement; élytres presque parallèles et arrondies postérieurement sans s’atténuer sensiblement; ponctuation plus forte que chez les espèces précé- dentes, surtout sur les élytres, où elle devient obli- quetiient rugiieiiso sur les côlés latériuix; villosité du dessous cendrée; tarses antérieurs médiocrement dila- tés comme chez le persicus. Egalement de la Géorgie. Tamjp. confînü Mntsch., (S, de la forme et des couleurs du Tamjp. persicus, avec les élytres visible- ment atténuées vers l’extrémité, mais presque du dou- ble plus petit et un peu plus court; corselet aussi convexe, aussi distinctement ponctué, mais plus forte- ment arqué sur les cotés latéraux, ce qui le fait pa- raître plus largo antérieurement et jjrésente scs angles postérieurs plus arrondis, écusson triangulaire, à côtés arqués, ponctué; villosité du dessous du corps d’un cendré blanchâtre; tarses antérieurs presque pas dila- tés. De la frontière de Perse. Tamjp. subcylindricus Motsch., (^, plus allongé (|ue les précédents, rappellant un peu la forme de la Pa- chydema Delessertii Reichc, mais encore plus étroit et pres(pie du double plus petit; couleur d’un noir brun- âtre peu luisant, plus roussâtre sur les élytres, dont la suture et les angles huméraux sont presque roux; an- tennes foncées, tarses testacés, les antérieurs assez for- tement dilatés; chaperon triangulaire, tronqué et faible- ment sinué en avant; corselet plus long que chez les espèces précédentes, atténué vers la tète, assez faible- ment arqué sur les côtés, angles postérieurs sensibles; écusson triangulaire, arqué sur le côtés, sans ponctua- tion; élytres, à leur base, pas plus larges que le cor- selet, allongées, un peu dilatées au delà du milieu, et faiblement atténuées vers l’extrémité, où chacune est arrondie vers la suture; ponctuation et nervures bien marquées; villosité du dessous cendrée. De la Géorgie. 139 Des Pachydema je possède aussi seulenienl le J* de la P. Delessertn Reiche de Jerico en Palaestine. Enfin pnrnii les Dasysterna, qui ont les articles 2 et 3 des pattes intermédiaires triangulairoinent dilatés, je possède outre la D. licichci, une seconde espèce de Morée: Dasysterna prarea in., S> e.lonyato-ovata, convexa, ctulata, vîx nitida, myro-picen, subtiin longissime fulno-vil- losa, ore, palpis, antenriis tarsisque riifescentlbus ; capite mi- nuto, minus crebre punctato, clypeo rotundato, rejlexo, antice vix sinuato; thorace subtrausverso, antice oblique anyustato, minus fortiter punctato, vix convexo, medio linea lonyitudi- nali, utrinque impresso, ad lateribus macula subrufa, haec densissime ciliatis vel villosis, anyulis anticis acutiusculis, posticis rotundatis; scutello arcuatini trianyulari , inipunctato, elytris thorace qjaulo latioribus, subqjarallelis, subelonyatis, postice obtuso-rotundatis, sqjarsim punctulatis, utrinque nervis longitudinalibus minus elevatis tribus, hnea subsuturali pro- funda, densissime piunctata; coi'jjore subtus sjjarsim punctato, villosoj tibiis anticis bidentatis. Long. 4 1. — lat. 2 '/s 1. Voisine de la Das. Ueichei, mais moins convexe, moins fortement ponctuée, i)lus large aux élylres; cor- selet plus long, plus atténué antérieurement; tète plus petite, plus étroite, surtout au chaperon, qui n’est pres- que pas sinué en avant; villosité plus roussâtre &c. Enfin parmi les Elaphocera, qui ont la massue composée de sept articles, je possède outre les es- pèces connues; Elaphocera .lulinnnalis St.-iudingcr, elongato-ovata, pos- tice dilatata, subconvexa, nitida, subtus longis- sime cinereo-villosa , nigra, elytris castaneis, antennis pedi- busque pieds, tarsis testaceis; capite suhelongato, crebre pmn- ctato, sparsim qjiloso, clypeo producto, subrejlexo, apice ptro- fundo exciso; antennarum articido 3:o elongato, intus angu- latini dilaiato, non spinoso-producto, sed apice longissime 140 setoso; thorace tmnsverso, subconvexo, punotato, antice atte- nuato, lateribns arcuatis, dilatatls, anguUs anticis acutis, mo- dice gjroinimdis, imsticis rotundatis, marginis longissime cilia- tis; scutello cordiformi, nparsim punctato, nigro; elytris ad basin thorace vix îatioribus, gjimctatis, nfrinque nervis non elevatis tribus, stria subsnturaU distincta, hunieris ad basin impressis, lateribus antice subrectis, postice arcuatim dilatatis, apice rotuntlatis; pygidio subtiliter scrobiculato-rugoso ; cor- pore subtus punctato pedibusipie longissime villosis; — tibiis anticis tridentatis, tarsis anticis angustis non dilatatis. Long. 3 Va 1. — lat. 1% 1. Jolie découverte de M. Staudinger dans l’Espagne méridionale. Je possède encore une espèce de Dalmatie, qui me paraît différer de celles qu’on connaît. Elle a presque 5 lignes de longueur sur une largeur de 2.j,, assez parallèle, un peu aplatie et luisante en dessus. La villosité cendrée du dessous est assez courte; la couleur générale est un noir brunâtre, à peine plus claire sur les élytres; base des palpes et les antennes d’un teslacé très clair, ces dernières avec le troisième article allongé en épine très longue à sa [lartie ba- sale; chaperon échancré au milieu de son bord; cor- selet trois fois plus large que la tète, fortement atté- nué en avant, dilaté latéralement au milieu et sensi- blement aminci en arc à sa base, où les angles pos- térieurs sont ai'rondis et sinués vers le milieu, qui se prolonge un peu sur l’écusson; celui-ci un peu trian- gulaire et sans ponctuation; élytres distinctement plus larges que le corselet et moins que trois fois aussi longues, à nervures non en relief, mais bien marquées; ponctuation grosse et forte sur la tète, très éparse, line et peu profonde sur le corselet, plus développée 141 sur les élytrcs, presque nulle sur le pygidium et les se£>ments do l’abdomen, où l’on ne voit que quelques grosses fovéoles, surtout le long du pénultième et vers les côtés latéraux; le reste du dessous du corps pré- sente une ponctuation rugueuse très serrée. Je l’ai nommée Elapli. dalmalina. AinariUillia viridis, elongata, parallela, mbeonvexa, ni- fida, supra metallico-viridis, subtus cum palpis, antenniSf labro, clypeo, margine peAibusque nifo-brunnea; capite sub- quadrato, ad oculas paulo dilatato, creh-e jmndato, verticn laevigato, anti.ee imjp-esso, truneato, laterihus chjpei rotunda- tis, reflexis; oculis transversis, utrinque ad, clypm sinuatis; avtennis tennis, vix clavatis, aqnce compressis, ortie. 1:o sub- pyrifoiini, 2:o tnqdo brevwre., lahtudine non longiore,, sub- conico, ,'J — 5 fere duplo longionbus, 6 — 7 et sequentibus dila- talis, 8 — 10 subabbreviatis, cordiformis, ll:o ovato, apice truncafo; paljAs mediocris, articulo iiltimo securiformij tho- raee caqjite duplo latiore, transverso, marginato, erebre pun- eta.to, hnsi utrinque oblique sinuato, medw promtnulo, ongu- lis anticis productis, vix acutis, ptosiicis rectis, latenbus sub- paralhdis, versus capitem leviter arcuafini attenuahs ; scuteJlo ininuto, nigro, antice punctato-mgoso, op>ac.o, qwstice sublaevi, nitido, triangnlnri ; elytris thorace paulo lationbus, crenulato- striatis, interstitiis wijynnctatis • corpore snbtus punctato, late- ribus et hnsi segmentorum anticis abdommis plus minusve longitudinaliter strigatis; coxis distantes, quatuor anticis sub- liaemisphaencis, qwsticis elongatis, tibiis inermis, anticis, vix dilatatis, subconvexis, punctatis, apice intus oblique subexca- vatîs. Long. 4 — 4 '/a 1. — lat. l'/a 1% b Un peu plus grande et proportionnellement plus large vers les élytres (pie notre Ulovia cultHaris, mais très distincte par la couleur vert bleuâtre du dessus de son corps. — Je l’ai d abord prise pour une ülonia, mais ses antennes beaucoup plus grêles, le dernier article de tous les palpes fortement sécurilbrme, les 142 jambes à peine dilatées vers l’extrémité, à face interne lisse, sans denticulation, et l’extrémité sans dents, obli genl de le placer dans les Hélopiens et d’en former nn genre particulier, auquel le Uelops cnlifornicus cons- titue un passage. Cette intéressante découverte a été faite d’abord par feu le baron Gotsch à Lenkoran et retrouvée depuis par M. le général Bartholornei. Caranibyx niiillàplicatiiSi elongatus, angnstatus, mbparal- Iclus, nitidust, niijer, rorpore sultus jmdîbunque cinereo-pube- rulis; capitp. elongatn, jwstice, tubpi-culafo-rufjoso, f route mb- p.xcavato, inneqnaU; antennis corjyore longîoribus, articidis I, S et 4 primia pyriforme-dUatnfis; fhornce elongato, transver- sim regulnriter Il — l4-plicnfo, lateribns ntrinque acuto-uni- dentatis; elytris thnrace panlo latlorilms, postîce paido atte- nuatis, suhtiUter rugoso-reticulatis ; curjjore subtus punctis ma- joribus adsq>prso. Long. 8 — 8*4 b — bit. 2 '/s b Très voisin de notre Cer. cerdo, mais avec une taille un peu plus petite, il est sensiblement plus étroit, ce qui le fait paraître plus allongé, surtout le corselet, qui au lieu de 8 — 10 plicatures transversales et ondu- lées, en présente de 12 à 14 presque droites et plus profondément marquées; élytres aucontraire plus fine- ment rugueuses et les trois articles basales (excepté le 2 qui est très petit) des antennes renflés en poire. Je possédais cette espece distincte, depuis bien des années, comme ayant été prise en Géorgie; maintenant le général Bartliolomei vient de m’envoyer un exem- plaire des environs do Lenkoran. — Il est très pos- sible (|u’elle se trouve aussi en Grèce, mais on l’a confondue dans les collections avec le cerdo. CI) tus Hfli'Ilioliiniei Mo tse h., elongatus, postice svbatte- nnntus, corinceo-punctatus, nigro-piceus, palpîs, antennamom apice, basi, femoribiis, tihiis farsisque dilutioribus; thorace 143 flenswsime, elytroruin hani fam'aque duabus latis rivereo-im- hencnnnhus, fascia media lata, antice fnee.o-transhtcida; ca- pite hrevi, mpra 7~Hgoso-scrohicuhito, medio longitudinaliter impreeso, fronte excavata, sparshn astm-ifomie cùiei'eo-jnloso ; palpis max. qwoductis, artlcnlo primo elongato-pgrifomni, 2:o et 3:o hrevis, eed fere dnplo latioribtiH, conicis, 4:o dilatato, suLsec7iriforvii, antennù corporis longîhidine paulo h’eviori- Ims, ad, aj)icem attentiatis, euhserratis, artictilis subaequalibiie, 2:n minvtisshno; thorace subsphaerico , hiberndato-nigoso , denswsime pubeecens; scateîlo tranisverso, vix piloso', elgtid» thorace pavlo latioribus, himeris vix prominnlie, lateribm mbarcnatim attexmatis, apice mbtruncatis, fascia 7nedia la- tiesima, s^ibshmata, ad s^itm'am dilatata, postica dujdo aii- gvstiore, simiata, apice sparsim cinereo-piloso; tibiis 2>osticis dimidio coipons longitiidine, corpore siibtns subtiUter pwnctu- lato-rugidoso, sparsim cinexeo piloso, ahdomme fere glabro. Long. 5 'A 1. — lat. 1- Ce Clylus à longues antennes se rapproche beau- coup par la forme de notre Plagionotus arcuahis, mais son • corselet est plutôt sphôrique que transversal et couvert entièrement d’une pubescence cendrée très épaisse. Sur les élytres il y a aac large bande cen- drée au milieu, dont la partie antérieure est ondulée parallèlement au bord, d’une teinte un peu foncée, une seconde bande deux fois plus étroite occupe la partie postérieure; l’extrémité est obscure et seulement à sa |)artie tronquée on voit (|uel([ues poils cendrés. Cette belle découverte est duc à M. le général Bartholomei qui l’a prise aux environs de Lenkoran et auquel je me fais un plaisir de la dédier. Ici je crois à-propos de mentionner un Clylus des Steppes du ’Volga, de l’Oural et de l’Irlysch, très l'eniarquable par les variations, que présente le dessin de ses élytres et que j’ai distribué à mes correspou- 144 liants depuis bien des années sous le nom de Cl. va- riabüis m. — Il ressemble beaucoup aux petits exem- plaires du Cl. flomlis Pall., mais à élytrcs plus courtes et plus fortement atténuées postérieurement chez la fe- melle, ce qui le rapproche beaucoup de la forme du Cl. zébra Daim., lequel a la bande transversal foncée du corselet toujours plus large, plus développée laté- ralement, et les bandes transversales jaunes plus étroites. Chez le variabilis la pubescence jaune-soufre récouvre souvent entièrement tout le corps, ne laissant de noir ([ue le long de la suture et les vestiges d’une bande foncée oblique suba|)icale. D’autres exemplaires pré- sentent les mômes dessins sur le corselet et les ély- tres que la /hralis, mais ont toujours, comme je l’ai dit, les élytres plus courtes, moins parallèles et un corselet plus grand, souvent plus large que la base des élytres. Quoique nous ayons déjà une Monogra- phie du genre Clytus par Gony et Perch., les cs[)ôces de Russie sont encore loin d'ôtre bien connues; la môme chose a lieu aussi avec les Dorcadion. Explication de la planclie II de ccs Etudes, avec la descrip- tion de deux chenilles peu connues des environs de S:t Pétershonrg, par .1. (1. Sievers. 1. Notodonta Sieversii Schaulfelb. Ménétr. Etudes entom. 1856, p. 44. 2. Notodonta unicolora Ménétr., Etudes entom. 1857, p. 84 {Microdonta id.). Cette espèce sera prochaine- ment décrite plus en détail par M. Ménétriés. 3. Calocala adultéra llinze, Ménétr. Etudes entom. 1856, 1). 47. 145 4. Xylina riifcstciis Sicvers, Etudes entoni. 1857, p. 23, rufescens, capite, thorace alisque «nticis 'cinereis, haec fusco variepatis, medio Ihiea transversa nîgra apice non fur- cata; alis qjosticis unicolorihns, subtus vîx distincte unifascia- tis, medio puncto subfuseo; abdomine antice supra non cris- tato (fig. 5). Expans. alar. antic. une. 1%. La chenille de cette espèce (fig. 4) vit sur la Myrica gale et ressemble beaucoup à celle de la A*. Zinkeni, mais la couleur verte de son corps est plus blanchâtre, à cause des petits points blancs dont elle est soupoudrée; sur le dessus de chaque segment on peut distinguer quatre points blancs un peu plus grands, dont les deux antérieurs sont plus rapprochés de la ligne blanche dorsale que les deux postérieurs; cette ligne blanche, sur le milieu du dos, est un peu plus étroite et plus raccourcie vers l'extrémité du corps, que la latérale, qui est bien marquée sur toute sa lon- gueur et atteint le segment anal, tandis que celle au dessus des spiracules, est presqu’étracée, n’étant formée que d’une raie de points blancs plus serrés que sur le reste du corps; le venti’e et la tête sont d’un vert d’herbe, la jonction des segments paraît un peu jau- nâtre. Vers la fin de Juin et au commencement de Juillet cette chenille avait la taille représentée sur la planche et entra dans la tei-re pour se transformer en chrysalide. En Août commença à apparaître le pa- pillon, qui vei-s les pi-emiers journées de Septembre devint extrêmement commun aux environs de Staraja- Lei-evnia. 5. Chenille de la Iladena arnica. Elle ressemble un peu à celle de la fennica, par sa taille et sa cou- leur. Elle est d’un vert jaunâtre, qui pendant le mou- 10 146 vement de l’insecte se présente comme annelée, d'un jaune assez clair, sur les ligaments des segments du corps. Tout le de.ssus est soupoudré de points blancs très petits, et vers les spiracules on voit, do chaque coté, une bande longitudinale plus claire, un peu blan- châtre et garnie de quelques poils épars. Chaque seg- ment du corps est orné sur le dos de deux, points blancs, un peu plus grands que ceux dont est recou- vert le corps. Du reste elle est lisse. — Je l’ai prise le 20 Juin sur les feuilles du Delphinium elatum, dont elle ronge les feuilles pendant la nuit; mais pen- dant le jour, elle se cache dessous les premières feuilles au pied de la plante; c’est probablement la cause pourquoi on la trouve diflicilement. Le papillon apparaît en Août. Il est pout-ôlre à-propos d’ajouter quelques remarques sur le Colias, dite pelidne, des environs de S:t Pétersbourg. Cette espèce ne s’ac- corde pas, ni avec les exemplaires rapportés de l’Amérique septentrionale par M. de Motscliulsky, ni avec ceux qui ont été envoyés pour telle par M. Cristoph, comme venant du Labrador. Des premiers notre espèce de S:l Pétersbourg se distingue par les nervures claires, qui traversent tous les bords latéraux noirs des ailes, ce qui ne se voit pas chez l’espèce américaine; des exemplaires du Labrador elle diffère par les quatre taches noires et oranges supérieures et la double tache claire, raarginée de brun, sur les ailes inférieures en dessous, ainsi que par le manque de la marge rousse autour des ailes chez le mâle, ce qui ne s’accorde non plus avec la figure donnée par M. Freyer VI, lab, 511, 2. — 11 serait donc possible, que ce fussent trois espèces différentes, savoir: 1. Colins Valeria Sievers, sans margination rousse autour des ailes, provenant de S:t Pétersbourg; 2. CoUas pelidne, Freyer, Neue Beitr. zur Schmelterruigskunde VI, p. 50, 929, tab. 511, 2, du Labrador; et 3. CoUas Tegea Motsch., des environs de New-York, à nervures invisibles sur les marges foncées des ailes et avec 4 taches supérieures et une tache double inférieure chez le mâle. L’espèce de S:t Pétersbourg a été trouvée tout-ù-fail au commençement du printemps, celle de New-York en automne. 147 Sur les Collections Coléoptcrolo^iqiies de Linné et de Fabricius, par V. de Motscliiilsky. (Continuation.) XXII. LAMELLICORNES. 1. COPRIDES. 1) Scarabaeus L.^) Ateuchus Weber, F.,^) Aelinophorus Creutzer. sacer L Aegypto, Mauritania. L’exemplaire type, dans le Col. de Linné provient effectivement d’E- 1) Je ne crois pas qu’il soit naturel de faire suivre les Ilétérocé- l'ides par les Lucanides, comme l’a fait M. Lacordaire, et je place les der- niers, à l’exemple des anciens auteurs, après les Cétonides, rapprochant les Coprides des Ilisterides. 2) Des autres Scarabaeus, décrits par Linné et qui ne sont pas des lamellicornes laparosticliques, appartiennent maintenant; aux Dynastides: Scarab. hercules, gideort, acteon, simson, lilyus, allas, aloeus, bilobus, rhino- oei'os, nasicornis, didymus, valgtis, marianus, scaber et amazonus; aux Luca- nides: Sc. cylindricus; aux MELOEOîiTinDEs: Se. tongimaiius, calcaratus, sepi- eo/o, syriacHS, fullo, agricola, hortieola, melolonllia (vulgaris aucL), solsti- lialis, occidentalis, farimsus, aulicus, longipes, brtmmts (hrunneus) et ae- neus; aux Kutélides: Sc. chrysis, surinamus, lineola, lanigerus, punclatus et aeruginosus; aux Cétonides: Sc. sticHcus, squalidus, hirtellus, fascialus, indus, cnpensis, ercmita, fascicularis, lanius, hemipterus, auratus, variabilis et nobilis. — Scarabaeus quisquilius est un Cercyon, Scarab. ceraloniae fl’Egypte manque dans la collection et parait d’après la diagnose (tho- l’ace latoribus tridentato) ne pas appartenir aux Lamellicornes. 3) Les Scarabaeus de Fabricius, appartiennent, tous aux Géotrupides et Orphnides, excepté le Sc. longimanus qui est un Mélolonthide et le Sc. <^ordatus qui est un Dynastide. M8 gyple et n’est pas identique avec l’espèce voisine (lu midi de l’Europe (Sc. europaeus rn.), comme je l’ai démontré dans le Bull, de Mosc. 1849, III, p. i03. L’espèce d’Egypte est plus allongée, avec les dents du chaperon plus longues et plus aiguës, les côtés du corselet plus fortement cré- nelés. Le sacer de Fabricius, au contraire, appar- tient à Veni'opaeus m. laticoUis L Eur. m. L’exemplaire typique dans la Col. de Linné est marqué d’Algérie. semipunclalus . . . Barbaria. sanctus Ind. or. glabratus Barbaria, i) Pacliysoma Kir b y. Coprix F. cristala Aegyptus. Heliocantluis Mac. Leay. Ateuchus F. Lacord. morbillosus .... Guinea. 1) Des autres Ateuchus de Fabricius, les: At. variolosus, miliaris, gibbosus, smaragdulus, muricalus, sinuatus, triangularis et melanocephalus ont été décrits antérieurement par Olivier sous les mcimes noms; \’At. scabratm F. et iniricatus décrits antérieurement aussi par Olivier sous les noms de granulatus et Palaemon; \’At. bachus F. décrit antérieurement par Pallas comme Scar. haemisphaeriais ; XAt. tiolvens F. est synonyme du Sc. pilularitts L.; At. profams F. le môme que le Sc. azureus F.; At. cinctus F. = 5? du Corpis nuhidens F. N. 79, qui a été décrit antérieurement par Herbst sous le nom de Sc. limbatus; XAt. Hellvigii F. est d’après la col. de Riel le môme que l’A* minutus F., qui a été décrit antérieurement par Olivier sous ce dernier nom; Le reste appartient aux Coprides qui sui- vent, à l’exception de XAt. ptanus F., qui a des côtes élevées sur le cor- selet et les élytres et qui, n’étant pas dans la collection, reste douteux quant au genre; mais je présume que c’est un Ilisteride voisin des Glymma et des Ontlwpliiles; At. cinctus, pallens, poUipes et flavipes sont des Oni- licellus. Sisyphus Latr. Schaejferi L. . . . Germania. Gy mnopleiiriis III. Scarabaeus 01., Aleuchus F., Aclenophoms Creulzer. pilularim^) . . . Eur. mer. flatjellatas Eur. mer. cyaneus Bombay. azureus Guinea. Leei Ind. or. Kimigii Ind. or. Madras. yranulatus Ind. or. ïranqueb. Canthon Hoffmansegg. Scarabaeus L., Ateuchus F., Coprobius Latr. pilularius L. . . . Amer., est d’après la description dans la Syst. naturae le môme que ïAteuchus • volvens F. Dans la Col. de Linné est |)lacé sous ce nom un Geolrupes hypocrita. violaceus S:t Domingo. bidens Am. mer. affùiis Am. mer. Anaclialcas Hope. Ateuchus F., Circellium Castein, Chalconotus Reiclie. Ciipreus Afr. aeq. Sénégal. 1) Le Scarab. pilularius L., est d’après la col. de Linné nn Géolrupes hypocrita, ce qui ne s'accorde pas du tout avec la description dans la Syst. Naturae, où il est dit tpio l’insecte vient de l'Amérique, qu’il a le corselet arrondi postérieurement, qu’il manque d’écusson et qu’il confec- tionne ses boules du fumier luimain. Nos Géotrupes ne font pas de boules du tout et présentent un écusson Ires distinct; nos Gymnopleurus n’em- ploient pas les excréments humains pour envelopper leurs oeufs; mais tout cela convient très bien aux espèces du genre Canthon. 150 Tessarodon Hope. Ateuchus F. Novae-Hollandiae . Austral. Choeridiuin Enc. Meth. capistratus Am. bon, est le môme que l’Ateuch. histeroides Weber. ? sqiialidus .... Brasil. Histeridium Motsch. Scarabaeus L. 01., Copris F., Onthophagus Auct. Schreberi L Eur. mer. Copris Geoffr. ï) Scarabaeus L. unaris Eur. L’exemplaire type dans la Col. de Linné est un mâle. paniscus L Eur. mer. meleager Am. mer. coelala Cap b. Sp. 1) Des Copris de Fabricius, les: nemestrinus, sabaeus, splendidulus, ammon, sinon, capucinus, antenor, ursus, nisus, fricalor et Iridens (Phanaeus) ont été décrits antérieurement par Obvier sous les mômes noms; le C. carolina F. a été décrit antérieurement par De Geer comme Scarabaeus id (Brachycopris llaldm.); les C. orientalis F. et phttus F. décrits antérieure- ment par Olivier sous les noms de Tullius et Fidius, tandis que le C. Tul- lius F. est tout une autre espèce, ce qui rend cette dernière en double emploi; C. nanus F. n’est qu’une variété de petite taille du C. sabaeus 01., auquel appartient aussi le C. Phitedus F. Jabl.; C. Belzebub F. est le même que le Scar. sulcalus Drury, dont la femelle parait être l'Onitis Nicanor F., qui appartiennent au genre Phanaeus; C. scabrosa F. = Onilis Apelles 01.; C, dorcas F. nu Orplmide; C. i dentatus et C. aeson F. des Céolrupides; C. crislalus un Scarabaeide; C, einarginala F. la t du C. lunaris L., C. hispanus la Ç du C. paniscus L. — Le reste des Copris F. appartient en majeure partie aux Onthophagus et se trouve cité dans les genres qui suivent. 151 reflexus China, Ind. or. Sa patrie véribable est Java. Ontherus Er. Copris F. sulcalor Cayennae. Catharsiiis Uope. Scarabaeus 01., Copris F. Jacchus Cap. Ocdipus Cap. carmclita Guinea. oryx China, Ind. or. Heliocopris Hope. Scarabaeus L. 01., Copris F. (jigas L Ind. or. midas Ind. or. Fabricius cite pour patrie l’Amérique, mais l’insecte vient des Indes. bucephalvs Ind. or. Enjx Guinea. Hamadryas .... Cap. b. Sp. pimal Caffraria. C’est par erreur que Fa- bricius l’a noté comme originaire des Indes ori- entales. M. Burmeister a relevé cette erreur, en le reconnaissant identique avec C. canon Klug. Hoplocopris Motsch. Scarabaeus L. 01., Copns F., Catharsius Ilope. molossus L Ind or., China. Phanaeus Mac Leay. Scarabaeus L. 01., Copm F., Onüis F., Lonchophorus Gerra. lancifer L Am. mer. 152 mimas L. . . . . . Am. mer. carnifex L. . . . . .4m. bor. Faunus . . . Sternaspis Hope. Copris F., Oxysternon Castelu. feslivus L. . . . . . Amer. m. conspicillatus Bubas Mcgerle. Scarabaeus L. 01., Onitis F. bison L. . . . . . . Eur. mer. Onitis F. Copris F. Lusitania. Ind. or. 1) G h al coderas Er. Aleuchm F. Guinea. Onihotrogus Motsch. Copris F. auratus . ... Guinea. 1) Des autres Onitis de Fabriciiis, YImm, Aygulus, Apelles, Jasius, sphinx. Déliai et unguiculatus ont été décrits antérieurement par Olivier sous les mêmes noms; 0. clinias F. et Lophus F. antérieurement par Rossi comme furcifer et irroratus; 0. menalcas par Pallas; 0. Nicanor F. est la Ç d’un Phanaeus; le Scarab. sphinx F. N. 98 de la ,Syst. entom. est un tout autre insecte que V Onitis sphinx F. N. 9 de la Syst. El.; le pre- mier. qui vient de l’Améritiue, parait être un Gromphas, le second est un Onitis des Indes orientales, enfin le troisième Scarabaeus sphinx F., origi- naire de Sierra Lcona, se trouve décrit dans la Syst. entom. sous N. 45 et paraît être un Aphodiaire, qui a perdu ses tarses antérieurs. Aucune de ces trois especes n’a rien de commun avec le sphinx Olivier, qui est un Onitis de la France méridionale et dont le nom, comme le plus ancien, devra être conservé. VandeUii Philemon maculatus 153 Melinoceriis Molscli. Copris F. harpax Guiiiea. O n t h O P 11 a g U s 1^ a t r. Scarabaeus L. 01., Copris F. Wiedm., Ateuckus F. nuchicornis L. . . . Eur. vacca L Eur., dans la Col. de Linné il y a une étiquette de sa propre main avec le nom de vitulus. iaurus L Eur. ovatus L Eur. javanus Ind. or. Java. gumeensis Guinea. pygmaeus Ind. or. Tranqueb. pardalis Ind. or. ? rosalius America. drornedarius .... Ind. or. tarandus Ind. or. lucidus ... Eur. melilaeus . Tanger. unifasdatus .... Ind. or. Tranqueb. nimrod Guinea. vulcamis Ind. or. Tranqueb. cervus Ind. or. ibex Ind. or. gazella Ind. or. tragus China. antilope Ind. or. dama Ind. or. mopsus ..... Ind. or. hyaena Cap. b. Sp. 134 centricornis . . . . Ind. or. unicornis . . . . . Ind. or. furcula . Ind. or. 4-pustulatus . . . . Nov. Holi. quadricomis . . . . Ind. or. laevigalus . . . . . Ind. or. 3-puslulatus . . . . Nov. Holl. politus . Ind. or. Tranqueb. 2-tuberculatus . . . Am. mer. aterrimus . . . . . Ind. or. ? chrysis . Am. mer. pusillus . Ind. or. variegatus . . . . . Ind. or. parvulus , . Ind. or. fuscopunctatus . . . Ind. or. ? femoratus (Canthon?) Am. mer. ^ ) Onthosphaenus Motsch. Scarabaeus 01., Copris F., Onthophagus Auct. vertagus China, Incl. or., identique avec Copr. lamina Wiedm. 1) Des autres Copris de l'abricius, qui maintenant sont des Ontho- phagus Latr., ie: C. pactolas, seniculus, catta, hifasciatus, Lemur, camelus, bonastts, sagiltanus (erecta Wiedm. Z. M.), spinif'ex, coenobila, nulans, ei- conia (Iplàs 01.), aeneus, ihoracicus, furcatus, obliquas et discoideus (Ateuch.) ont été décrits antérieurement par Olivier sous les mêmes noms; C. cana- densis et latebrosus par l’anzer, sous les noms d'orphaeus et hecate, au- quel appartient aussi )e C. haslator F.; C. alces F. = Ontli. Hybneri = tages Oliv.; C. capra F. = laurus L. var. ; C. vitulus F. = camelus F.; C. medea (médius) F. parait être 5? de vacca et a été décrite aulérieureraent par Panzer, ainsi (jne le C. fracticornis F.; C. xiphias F. = nuchicornis I,. var.; C. metallica F. = bonasus Ç, qui sont le même insecte que cafta Oliv.; C. rhadamistus et femorata sont des Scaptodera llope, le dernier le même que l'Onitis niger Wiedm. Zool. Mag. et décrit antérieurement par llliger; C. verticicornis F. et Ateuchus pallens F. sont des simples variétés de VOniticellus flavipes qui a été décrit antérieurement par Olivier sous ce dernier nom. 155 Venator Java, le môme que le Copris tricera Wiedm. Scaptodera Hope. Copris F., Ateuchus F., Oniticellus Aiict. rhadamislus .... Ind. or. Bengal. Oniticellus Ziegl. Ateuchus F. pallipes Eur. mer., Afr. 2. Aphodiides. 1) Colobopterus Mulst. Scarabaeus L. 01., Aphodius F. Auct. erraticus L Eur. Eupleurus Mulst. Scarabaeus L. 01., Aphodius F., Gyll Auct. subterraneus L. . . Eur. ‘ Teuchestes Mulst. Scarabaeus L. 01., Aphodius F. Gyll. fossor L Eur. corps aplati. Le genre Aphodius, dans l’extension qu’il a reçu dans le dernier temps, étant encore très nombreux en espèces, ce qui rend difficile l’étude des dernières, j’ai cru devoir essayer une division plus détaillée comme le démontre la table synoptique suivante: épines apicales des jambes pos- térieures inégales Colobopterus Mulst. épines apicales dos jambes pos- térieures égales Eupleurus Mulst. face externe desjambesan- tér: glabre . . Teuchestes Mulst. face externe des jambes an- tér: crénelée . Otophorus Mulst. épines apicales des jambes pos- térieures inégales oo •d f corps convexe dessus . . . . épines apicales] Ides jambes pos- Itérieures égales i 15« sorex China. analis Jnd. or. Otophorus Mulst. Scarabaeus L, 01., Aphodius F. Gyll. haemorhoidalis L. . Eur. b or. Calarnosternus Motsch. Scarabaeus L. De Geer 01., Aphodius F. Gyll. Mulst. granarius L. ... Eur. Aphodius F. Scarabaeus L. 01., Aphodius Gyll. Mulst. fimetarius L. ... Eur. foetens Eur. sulcalus Eur. tenip. foedilus Eur. bor. hydrochoeris .... Eur. mer. nitidulus Eur. \ JS a égales; Meso- sler- num: ('caréné au milieu aplati, sans ca- 'O C marginé e arrière Irène; tho-i ....V. 1 lieu de sa base . I uX! \ lnberculé;( marginé en arriére, thorax: ( non marginé .... non marginé en ar pube- l riére scent 1 marginé en arriére Idessus;] angles post. du tho sans ithorax:/ rax arrondis. . . tuber- J \ anguleux cules; ^ j marginé / icorps: j sans len arriére;! caréné raesoster- j simple. sans I pube- ' scence num: dessus; inon marginé en ar- Ihorax: f riére; menton dé- coupé en avant . . Calarnosternus Motscli. Aphodius .éuct. Liothorajo Motsch. Chilotliorax Motsch. 0 0 Trichonotus Motsch. Slrongylottiorax Motsch. 00 Phalacronothus Motsch. 00 Acrossus Mulst. 157 Liothorax Motsch. Scarabaeus L. 01., Aphodms F. Gyll. Mulst. plagiatiis L Eiir. elonçjatulus .... Cliina, Ind. or., est le môme que VAph. cornutus Wiedm. Zool. Magas. II. nigrita Ile de France, Madagascar. Chilothorax Motsch. Scarabaeus L. 01., Aphodius F. Mulst. Er. conspurcalus L. . . Eur. inguinatus Eur. Trichonotus Mulst.') Aphodius F. Er. obscurus Eur. porcus Eur. scrofa Eur. Phalacronothus Motsch. Scarabaeus L. 01., Aphodius F. Mulst. Er. quadrimaculalus L. Eur. A cross us Mulst. Scarabaeus L. 01., Aphodius F. Gyll. Er. rufipes L Eur. pécari Eur. mer. moestus Ind. or. ? atricapillus . . . Ind. or. ? mpudicus .... Ind. or. )) La remarque d’Erichson conire l’adoplion de genre Trichonotus: que le cî du Trichonotus lutarius est sur le dessus du corps dé- pourvu de pubescence, n’est pas exacte el à l’état frais il présente des poils aussi longs que la femelle, surtout postérieurement. 158 Euparia Lepellet. St. Farg & Serv. Aphodius F. stercorator Am. b or. Platytomus Mulst. ? tibialis Tanger, Aegyptus. Rliyssemus Mulst. Ptinus L., Aphodius F., Psammodius Gyll. germanus L. . . . Eur., d’après la Col. de Linné c’est y Aphodius asper F. Aegialia Latr. Aphodius F., Psammodius Gyll. .... Eur. bor. .... Germ. Chiron Mac-Leay. Sinodendron F., Diasomus Dalman. digitatus Ind. or. i) 1) Des autres Aphodius de Fabricius; YAph. scrutator F. a été dé- crit antérieurement par Olivier sous le nom de Scar. rubidus; VAph. fa- sciatus F. par Panzcr comme Scar. conjiigatus; Aph. scybalarius F. par Olivier comme Scar. conflagratus et sa variété à lâche noire sur les élytres (con/lagralus F.) comme Scarab. scgbalarim; X'Aph. lerrestria F. par De Geer comme Scar. ater, ce qui donne pour VAph. uter F. un double emploi de nom: l’Ap/<. A-tuberculatus F. d’Amérique, appartient d’après Ericlison au Scar. granarius L., VAph. rufescens F. a élé décrit par Olivier antérieure- ment comme Scar. foetens; VAph. prodromus F. par Panzer comme Scar. sticliciis: les Aph. anachorela F., suluralis F. et obsolelus F. appartiennent d’après Ericlison à la môme e.spèce, décrite antérieurement par Olivier sous le nom de Scar. lividus; VAph. immmdus F. appartient d’après Erich- son au Scar. lutarius Payk. ; VAph. granarius F. n’est pas celui de Linné et appartient d’après Erichson an Scar. pusillus Hrbst; l’ApA. i-pusliilatus F. est identique avec le Scar. A-maculatus L.; l’ApA. conspulus F. = eonta- minatus Ilrahm.; l’ApA. contaminatus F. = conspurcatus 01.; VAph. bipun- ctatus F. = Scar. coccineltoides Pallas = bimaculatus I.axman; VAph. luta- arenaria rufa . . 159 3. Obphnides. Hybalus Dej. Copris F., Geobius BrUllé. (lorcm Mauritania. Orphnus Mac-Leay. Geotriipes F., Triodontus WesUv. bicolor Ind. or. Ochodeus Mgle. Melolonlha F. Pz., Psephus Kirby. chrysomelinus . . . Austria. 4. Geotbüpides. Ceratophius Fisch. Scarabaeus L. 01., Copris F., Typhoeus Leach, Armi- dcus Ziegl. typhoeus L Eur. m. 'momus Hispania, Fabricius a mis ici Indes orientales, probablement induit en erreur par la ressemblance avec le Cer. aeson, qui suit. aeson Ind. or. ^), le type dans la Col. de rius F. = luridus 01.; VAph. nigripes F. = luridus var.; l'Aph. sus F. = Scar. pubescens 01. ; les Aph. sordidus, 7-macHlatus, himaculatus, marginellus, A-maculatus (qui n’est pas celui de Linné), merdarius, luridus, lesleludina- rius, porcatus, elevatus et asper, ont été décrits antérieurement par Olivier sous les mêmes noms, caesus F. anl. par Panzer comme Scar. id. Y Aph sahuleti F. i)ar Paykull comme Scarab. id,; Aph. consputus F. par Brahm. comme Scar. prodronm, VAph. depressus F. par Kugellan comme Scar. id. — Trois espèces de Fabricius restent encore douteuses notam- roent: .^ph. atricapillus et impudicus des Indes orientales, qui paraissent être des Acrossus et VAph. tibialis, qui pourrait être un Plalytomus Mulst. 1) M. Lacordaire parait se tromper en déclarant p. 141, que le Copris aeson F. est une Ç du Ceral. momus; je possède un pareil insecte positivement des Indes orientales, qui présente la plus grande ressem- blance avec les petits exemplaires du momus ullide testaceus, margine clytromin angustissime ocnlisque nigris, punctls duabus sub- suturalihus pone scutello alisque infuscatis - ihorace transverso, antice valde excavato, postice suheordifonni , lateribus cum angulis anticis jjosticîs valde productis, capite excedens. Long. 1% 1. — lat. IVa 1. Je ne suis par certain que ce soit le Chilocorus circumdalus Scli., dont M. Mulsant dit qu’il a le corps très convexe, subcomprimé et de couleur rousse, ce qui ne s’accorde pas avec l’espèce de M. Nietner, qui a le corps convexe et presque rond, avec une cou- leur testacée pâle en dessus et en dessous. Psocus, comme insecte nuisible au blé. Dans le Gouv. de Kiev, se montra au mois de Juillet une ma- ladie sur le seigle, qui avait quelque ressemblance avec la rouille et se manifestait presque sur toute la plante, qui poussait assez bien, mais dont l’épis ne contenait que des semences vides. Une quantité de ce blé malade me fut communiqué par M. lo Comte Markovski et quand j’ouvris la caisse, il s’y trouvait un petit Psocus gris à élytres hyalines en grande quan- tité. Je l’ai nommé pi'ovisoirement Psocus cerealis et le décrirai prochainement. 175 V. littérature. 1. Ménétries, E., Sur les Lépidoptères de Len- koran et de Talyche. 1858 dans les Mélanges biolo- giques de l’Académie lmp. des sciences de S:t Péters- bourg, t. III. C’est un rapport sur un petit envoi ré- colté par M. le général Bartbolomei. En tout il y a 30 espèces, parmi lesquelles 9 seulement furent trou- vées par M. Ménétries, lors de son voyage dans les mômes contrées, en 1830, deux sont entièrement nou- velles et 13 qui jusqu’ici n’avaient pas encore été trouvées au Cancase. 2. Kolenati, Meletemata Enlomologica; Curetdio— nina. 1858 dans le Bull, de la Soc. lmp. des Natur. de Moscou, I, II et IV. Ce n’est qu’une compilation, mais très incomplète de SchOnberr et lloclihuth, des Rbynchocephales de toutes les parties de 1 empire russe. 3. Motscbulsky, V. de. Enumération des nou- velles espèces de Coléoptères rapportes de ses voyages. Staphilinides. 1857 et 1858 dans le Bulletin de la Soc. lmp. des Natur. de Moscou, IV, II et III. Cette énumération contient 230 espèces et 20 genres nou- veaux. 4. Osten-Sacken, le Baron de, publie en lan- gue russe dans le Journal du Ministère de l’instruc- don publique 1857, N:o 12: un aperçu de l’état de 176 l’entomologie des environs de S:t Pétersbourg, qui con- tient, entre autres, un Catalague d’insectes trouvés jus- qu’ici aux environs de ta capitale au nombre de 3,300 espèces. 5. M. Regel, directeur du jardin lmp. botanique de notre capitale, a inserré dans le Bulletin de l’Aca- démie, un article très intéressant sur les Tlirips des serres chaudes, avec la description et la figure d’une espèce nouvelle. Feu Bouché m’avait du reste com- muniqué cette même espèce sous le nom de Helio- thrips ornatus. VI. Météorologie entomologique pour S:t Pétersbourg, 1858. L’année 1858 commença par des neiges, qui tom- baient principalement pendant la nuit, tandis que dans la journée il dégelait souvent. Le mois de Février paraissait avertir, par son temps doux, le printemps; mais en mars vinrent derechef quelques froids légers et de neige, ce qui prolongea l’hivers, sans la rendre plus rigoureuse que celle de l’année précédente. Les plus grands froids n’ont pas dépassés — 23*^ Réaum. L'année passée on avait pris des Lépidoptères le 24 Mars; cette année-ci, on ne pouvait pas en penser a cette date. — Ceci n’empècha pas à la glûce de la Néva d’atteindre son épaisseur ordinaire et de rester ferme tout un mois de plus que le Volga et la DUna, 177 dont la débâcle précède d’après l’assurance générale celle de la Neva d’une ou de deux semaines seule- ment. Très peu de glace du Ladoga, qui en grande- partie fut rejetée sur les bords du lac par les vents. Le printemps survint fort subitement, mais le temps dura très changeant; la nuit souvent des gelées, au jour des chaleurs, plus ou moins sensibles, sans pluie. — Le mois de Mai était très beau, toute la végétation extrêmement avancée, mais très peu d’in- sectes, qui probablement avaient péri par l’humidité de l’Iiivers et par les changements subits du printemps. L’été fut magnillque, telle que les gens les plus âgés ne se souviennent pas. Le baromètre était presque toujours très haut. Il y eut quelques orages assez fortes et une grêle singulière qui, tombant à Zarskoë Sélo, où elle cassa dans les serres Impériales pas moins que 1,200 vitres, ne fut pas du tout ressenti dans les environs; — même à S:t Pétersbourg elle fut remarquée dans une moitié de la ville, tandis que l’autre en resta exem|)te. Les journées claires étaient très abondantes^). Dans la première moitié de 1 été ce fut le vent de N.O. qui prédominait, dans la se- conde de préférence celui do W., ce quon voulait ultribuer à l’influence de la grande comète. Au com- mencement d’Octobre les gelées commeucèrent, ce qui est parfaitement bien pressenti par les mouches domestiques, qui se retirent dans les chambres plu- sieurs jours avant. Novembre et Décembre peu froids. 1) Dans le gouvornemenl de Jaroslav et de Voronescli c’est tout le contraire, les pluies et les orages étaient tellement abondantes, qu’on craignait pour la recolle, qui dans plusieurs endroits lut incendiée par 1 éclair et pourrit de l’iiuinidilé. 12 178 — La majeure partie des observations qui suivent ont été faites sur les Lépidoptères par M.M. Sievers et Bremer, sur les Hémiptères par M. A. Kouchakevitcli et sur les Coléoptères par M.M. Oberl, J. Kouchake- vitch et moi. 8 Janvier 1858. Musca domestica apparaît dans les chambres. 9 Février. TineaT crinella fr. 1 Mars. Anobium perlinax. 24 Mars. Gelechîa Zea-Mais commencent à sor- tir (dans la chambre). 4 Avril. Première excursion lépidoptérologique. Semioscopis avellanella et Steinkellnerella fr. 7 Avril. Brephos parthenias, Cymatophora flavi- cornis, Orlhosia gothica. Passage du Grm cinerea, Leja lampros, Peryplius femoralis. Dromius truncalellus. 15 Avril. Aucune Cerandiia cornuta vivante dans la chambre. 17 Avril. Musca vomitoria en plein air. Vanessa urticae. 18 Avril. Addalia polycommaria , Orthosia munda. 19 Avril. Débâcle de la Néva. 20** Réaum. au soleil. Empis suldpes in cop. — Tmea crinella fr. Crocus autumnalis fl. Pinus larix commence à se cou- vrir de verdure. 20 Avril. Premier orage. Orlhosia opima fr. Formica nigra c^. Melolonlha vulgaris fr. Chrysosple- nium aller ni folium in fl. 22 Avril, très chaud. Calvia Fi-guttala. Sam- huccus racemosus développe ses feuilles. 24 Avril. Populus niger commence à fleurir. Lo- nicera tularica verdit. 179 27 Avril. Salix cinerea fl 28 Avril grand vent. Coccinella 5-piinctata. 30 Avril. Betula alba verdit. Boarmia cinctaria. 1 Mai. Syringa vulgaris et Caragana frutescens ouvrent leurs bourgeons. Pinus larix vei'dit. Anemona tiemorosa fl. 2 Mai. Caltha palusfris fl. Grand passage de cygnes (Cygniis onor). 4 Mai. Premier rossignol. Pentatoma juniperina, Tritomegas bipunctatus (var. impunctatiis A. Kouch). Scio- fieris umbrinm Wolfl'. Pris l’après diner au vol: Ble- (lius Iricornis Ç, Oxylelm rugosus et deprcssm, Phylon- llnts aterrinms, Oxypoda opaca, Cercyon unipunctatim et anale, Corticaria scrrata: Acer plalanoides fl., Viola hrrta 11. 5 Mai. Carabus horlensts, Harpalus aeneus, Agono- thorax 6-punctalus, Selatosomus assimilis, Anobhm slrialum, Hister purpurascens, Àphodius punclalo-suleatus, Meloü vio- lucea, Analis ocellata; Polyomrnatus rtibi, Vanessa antiope, l^emioscopis avellanella, Astala viator, Bombus hortensis. Parasit du Coccyx resinana; Bhyparochromus agreslis, Ophthalmiciis ater. 4 Mai. Phüonthus quisquiliarius, Dircaea laevigata, Phynchites betnleti, Polydrosus undatus, Brachonyx indi- fjcna, Aedilis vulgaris, Enmetnis brassicae in., Phyllotreta brassicae 01., Scymnus nigrinus (sur le Pinus abics). — Premier chant du Coucou. Hirondelles. 7 Mai. Les chênes commencent à verdir.^ 9 Mai. Pluie, grêle et froid. Des grands es- saims d’oies sauvages volent vers le nord. Prunus padus fl. 11 Mai. Tropideres niveirostris, Hipparchia megaera , Cabera punctaria, Ellopia fasciaria; Anemona ranunculoi- 180 des fl., Viola palustris et tricolor 11., Glechoma hederacea fl., Oxalis autosa fl., Trollius europaeus fl., Hepalîca 110- bilis fl., Tharaxacum mUjare 11., Querciis sessüiflora fl. 13 Mai. Meligethes aenefos i. c., Peltis ferruginea, Phyllohius vesperlinus, Acheta canipestris chante; Ribes ru- brum fl., Sambuccus racemosus 11. Pommiers commen- cent à fleurir. 16 Mai, la nuit à peine -{- 2” Réaum. Aechna vulgaris fr., Loxia enucleator. 20 Mai. Cicindela campestris i. c., Sinodendron cy- lindricum, Semblis marginula; chenille de la Orgyia go- nostigma et Org. fascelina (.sur le Sorbus aucuparia) tout à fait adultes. 21 Mai. Malachius bipustulatus fr. , Tentredo insta- bilis Klug (var. testacea) fr. (la larve subit sa méta- morphose sur l’écorce du bouleau), Hipparcliia juUa tt., Anartha cordigera, Eupisteria picearia; Quercus pedimcu- latus fl., Empelrum nigrum fl., Vaccinium occicoccus fl., Andromeda polyfolia 11. 23 Mai. Orchesles populi, Sialis lutaria, Culex pi- piens (il ne chante pas à cette époque). Caradrina Ménétriesi; Aesculus hipocastani 11. 26 Mai. Lorocera püicornis fr., Bledius lalpa (au vol), Pselaphus Heisei (au vol), Polycentropus bimacula- tus L Lonicera tatarica fl. 29 Mai. Polycentropus bimaculatus i. c.; Cymato- phora or., Tinea crinella en grande quantité sur les meubles. Tinea pellionella L. s’introduit par les fenê- tres le soir dans les chambres; Gelechia Zea-mais, en masse, vivante et morte, sur les stalles du maïs, ayant par conséquent déjà été fécondées et déposé leurs oeufs pour une génération nouvelle. 181 1 Juin. fAiemophloeus muticus, liolilophagus relicu- latus, Cyaniris cyanea et affinis, Clambus armadillo (la larve vit en parasite sur le Leucanium du Saule comme les Chilocorus); Argynnis ossianus fr., Noctua plecla; Ber- beris vulgaris 11.; Tharaxacum vulgare avec des semen- ces mûrs. 3 Juin. Dicerea acuminata i. c., Tracliys nana? Polydrostis oblongus i. c. , Phyllobius pyri, Jassiis abieti- nus? com[)let; Euprepia russula; Conmllaria majabs fl., Vaccinium vilis idaea fl. 5 Juin, froid. Le baromètre a baissé subitement au matin et s’est relevé aussi subitement au soir, efTôt du changement de la température, qui vers le matin avait à peine -|- 2® Réaum. 6 Juin. Cycindela sylvalica, Lema cyanella; Papibo machaon; Orchis maculata fl., Cypripedium calceolatum fl. 7 Juin. La nuit les pommes de terre ont gelées à Pavlovsk. 8 Juin. Oripa fnsea; Colias palaeno, Jrientabs dentata fl. Le seigle commence à fleurir. 12 Juin. Ancylochcira ruslica, Ampedus tnstis, Osto- ma grossa L., Peltidea dentata F., Hypophloeus bicolor, Upis ceramboides fr., Mordella l2-punctata, Monocham- mus Rosenmülleri Cederj. fr., Toxotus mei'uhanus; Mysta- cides fennicus; Tinea peUionella en quantité; Sciocoris umbrinus, Neides clacipes. 13 Juin. Badistes bipuslulatus ; Totrix viridana fr.; Tinea granella; Argynnis Adippe; Cyrnus clavicutus, Cap- tas rugicoUis Fa II., Miris calcaratus Fa 11., Typhlocyba vit- tata (DuderliofT). 15 Juin. Syncabypta setigera, Phylloperlha horti- cola i. c., Phyllobius maculicornis i. c. (Pargola), Cionns 182 scrophulariae ; Tabanus alpinus?, Simulmm cinereim?, un liibio attaque le seigle, Capsus sallitans. 18 Juin. Trogosila caraboides dans le pin blanc, Uloma cutinaris; Lopus ferrugalus. 19 Juin. Lebia cyanocephala, Amphyniallus solsti- tialis; Ccntaurea cyanea fl., 17m jaune en fleur. 20 Juin. Cercus uiiicae i. c.,| Anthrenus varias, Cyphon pallidus, Balaninus brassicae, Erirhinus taeniatus^ Adatia bipunctala var. dispar, Pachyla marginata, Adelo- cera fasciata en chrysalide, Phratora vUellinae i. c.^ Emmetrus brassicae i. c.; Ammophüa hirsuta Sco[). (are- naria F.) i. c., Aphis salicis ailé; Pachyrliina crocala; Argynnis selene, les oeufs de la Pieris brassicae éclo- sent; Spirea sorbifolia fl. Premières fraises du jardin. 22 Juin. Adelocera conspersa, Lampyris noctiluca (5*, Astynomus grisous, Bitoma crenata, chrysalide de \'[Jpis caramboides; Argynnis Aglaja, Zygaena lonicerae fr.; Crataegus oxyacantlius (?) 11. 23 Juin. Nebria lateralis fr., Polydrosus ruficornis i. c. (sur l’aune); Sirex giganteus; Formica nigra Ç fr.; Coccyx resinana i. c.; Thalictrum fl. 24 Juin. Alhous pilosus, Atopa cinerea, Podabrus alpinus, Bkynchües cupreus, Balaninus micum,; Limenitis populi, ‘Zygaena Melilotkii fr.; Acanthosoma haemorhoidalis L. ; premières fraises sauvages (Fragaria vesca). 25 Juin. Molorchus major i. c., Sarrotrium clavi- corne, Synchila juglandis, Lina popidi fr., Adalia bipun- ctala i. c. 26 Juin. Otiorhynchus rugosus (sur le Bibes alpiria, le Corylus avellanae à Duderholf, insecte nocturne), Typhlocyba smaragdula. 183 27 Juin. Le])tura maculicornis ; Mystax atra; Cii- rullia umbratica, Cidaria ribesaria i. c. 29 Juin. Carabus glabralus, Sysira fusca; Capsus 6-guUatus F. et molliculu& Fall.; groseilles rouges mûres (Ribes rubrum). 30 Juin. Clmjsotnela staphylea fr.; Lina collaris fr., Cryptocephalus sericeus; Myslax bifasciata; Lycaena virgaurea fr., Àrgynnis paphia, les Zygaena disparues presqu’ entièrement, par le vent et le mauvais temps; Vaccinium myrtillum mûr. Tilleul commence à fleurir. 2 Juillet. Temps très sec. Chalcophora mariana ^ tout à fait usée, Cleriis formicarius, Clirysanlhia viri- dissinia. 4 Juillet. Stegobium paniceim (au vol); Tinea peliionella en quantité, crinella plus rare. 6 Juillet. Arornia moschala (Duderhoff), Hylobius pini; Musca domeslica i. c.; Chorosoma mirifonnis i. c. (incomplète). Mm ruficornis, Capsus roseomaadatus De Geer, unifasciatus F., chenopodii Fall. — Grêle. 7 Juillet. Oliorhynchus seplenlriotiis {Osino\a-Rosl- cha), Tragosoma depsarium sous l’écorce d’un pin (Pi- nus abics); Semblis lulea; Musca lappa i. c. 9 Juillet. Panorpa communis i. c.; Piens brassicae i- c., Larentia grossularia fr.; Rhyparockroinus picius i. c., Rhyparochromus sabulosus, Capsus rubncatus palHcorms L. et pinastri, Arenocoris spinipes F.; les framboises mû- rissent. 10 Juillet. Mystax albifrons; les cerises cora- naencenl à mûrir. 11 Juillet grande chaleur -}- 27" Réaum. dans 1 Ombre, après orage, grêle et pluie; 1 eau dans la Néva montre -j- 18" Réaum. 184 12 Juillet. Lina aenea fr.; Oedipoda biguttala ailée; on comtnence à couper le seigle. 13 Juillet. Plusia monela. 14 Juillet, pluie, froid; Lcma Erichsonü, Cocci- nella hieroglyphica, Tetriao subulata coruplet. 15 Juillet. Capsus viridis Fall., uniformis F,, Gyl- lenlialii Fall., molliculm, affînis H. Sch. (à Duderhoff sur YUrtica dioica), Miris virem F., Nabis férus, les pom- mes de terre commencent à fleurir. 17 Juillet. Argynnis selene, Lycaena argus, Ha- dena dentiiia, Cidaria montanaria, Sericoris lacunana; Crunibus pascuellus (Pargola). 19 Juillet. Abdera suluralis m., Cryplocephalus betulae i. c., Hippodamia mulabüis i. c., Calpe libatryx; Anlhocoris nemomm F. 21 Juillet. Gaslrogala bispina Pz. (sur le Ribes ulpina), Anlhocoris albipcnnis, Rhyparochromus antcnnatus, Capsus ambulans Fall. (inconiplet) et arbustonmi F. var. nigcrrimus A. Kouch. (sur le Corylus avellanae à Duder- hofif). 23 Juillet. Lebia crux minor (en plein Jour sur le Solidago canadensis); Ëurydema oleracea, Capsus sela- donicus Fall., crassicornis Hlm. et pulicarius Fall., Miris erralieus L. 27 Juillet. Amphipyra typica fr., chenille de le Vanessa urlicae se transforme en chrysalide. 29 Juillet. Tetrix bipunctalus; Acanlhosoma hae- morhoidalis L. fr. — Cerises mûres. 1 Août. Nabis cricetoruni et flaüomarginalus Schohy- (Gatschina), Jassus cruenlatus et undalus, Typhlocyba ful- veola. 3 Août. Capsus filicis L., Tritomegas bipunctalus F. 4 Août. Declicus verrucivorus fraîchement trans- formé en insecte parfait. Aesclma grandis i. c., Aphis (corni) accouche des petits vivants. 5 Août. Tettigonia viridis complète. 8 Août. Endomychus coccineus sur un tronc du bouleau. 10 Août. Bhagium indagalor fr. 11 Août. Agelaslica alni, Mystax bifasciatus. 13 Août. Aphis brassicae en quantité énorme, de sorte que tous les choux paraissent poudrées de cendre, ce qui n’est autre chose que les pellicules re- jetées par cet insecte. — Aphidius brassicae m. 20 Août. Psilla alni i. c., Culex pipiens i. c. (ce- lui -ci chante); Pieris rapœ en quantité. 21 Août. Anisosticta 1 9-punctata, Lasia glabosa. 23 Août. Tinea crinella, Hirondelles disparues. 26 Août. Tinea crinella. 29 Août. Adimonia tanaceti, Galleruca nymphaea fr. en quantité. Stegobium paniceum. 1 Sept. Anatis ocellata fr.; la Psilla de la cha- momille i. c.; Tipula oleracea fr., Syrphus ribesii fr. 4 Sept. Hippodamia l5-punctata fr. (la chrysalide en quantité sur les plantes près des eaux); Syrphus Pyrastri fr. 6 Sept, première gelée de nuit, mais qui ne tue pas les Dahlia. 8 Sept. Aedilis vulgaris fr.; Acridium dispar, Em- Pisl i. c. 10 Sept. Philonthus aeneus, Conurus littoralis, My- cetophagus variabilis, Laemophloeus muticus. 12 Sept. Borboros? i. c. 13 186 15 Sept., les mouches domestiques deviennent faibles et insupportables, quoiqu’il ne fait pas encore froid dehors. Crataegiis oxyacmiha sans feuilles. Le bouleau et le tilleul fortement jaunis; Syringa et Cor- nus vertes. 16 Sept. Acidalia brumaria vole le soir après une pluie, en grande quantité par terre autour des pommiers, où étaient les femelles. 17 Sept., orage terrible. 20 Sept. Une larve à demi adulte de YAnthre- nus rnuseorum dans une caisse d’insectes. Les Arti- chauts donnent des semences mûres. 21 Sept., tonnèrre, la nuit l’eau de la Néva monta 1^ Archines, quoiqu’il n’y avait presque pas de vent. — Influence de la Comète disaient les gens?! 23 Sept. Erirhinus voraoo & salicinus. Chêne jauni, Caragana frulescens avec peu de feuilles, Populus & Syringa vertes. 28 Sept., belle journée d’automne où beaucoup d’Ichneumonides volent dans l’air. 5 Oct. Le bouleau, le chêne, le frêne, le tilleul sans feuilles, quoique dans beaucoup d’endroits il n’y a pas eu encore de gelées de nuit et les journées continuaient à être chaudes, de manière qu’on faisait des bouquets avec les Dahlia et autres fleures de jardins et que les semences commencèrent à germer. 6 Oct., première neige humide. 7 Oct. Toutes les Dahlia gelées. 10 Oct., belle journée, Populus et Syringa encore vertes. Les mouches domestiques se retirent en quan- tité dans les chambres, présage de gelée. 187 17 Oct. Populus et Syringa vertes. Les Saules commencent à fleurir. 18 Oct. — 4® Réaum. 20 Oct. — 6*’ Réaum., Syringa sans feuilles, Po- pulus vert. 27 Oct., premier traînage. 30 — 31 Oct. Prise de la Néva. 3 Nov. M'usca domeslica disparue, mais en re- vanche apparaît des plantes de la chambre la Siara longipes. 6 Nov. — lO** Réaum. 22 Nov. Par suite de dégel, les mouches do- Cfiestiques reparaissent dans les chambres. 4 Déc., gelée. 30 Déc., dégel, des mouches dans les chambres. Errata. Sur la page 157, ligne 12 d’en haut des Etudes 1858, il faut lire au lieu d’Anclwmenus oblongus F. OHstophus Sturmii Duft. iDry p-f*' À <• fM t/i/llo/rti/itJiie.T Tah.J. m f " ''‘■''tro nit/rifrMur^lf. '^,T<‘fr(ff/onirfi fktM. K.J,, lUncotn . // , irmii/w^/os/tr fnuù’a . IL L>, ■ S'/o/tiorui. vus srul/itiffillis . / Lrfnvr, fi tf . ^'‘''^”"•'^>1 Thrrn/f U paru uv/ustr/unnis . ff.ry.Aur//t//o.t/ù f/at'urùic/fi. ILWi/f/ropIf/u ""ffs J(. JO Kurif/iJn/its /(iJf’miis . //■ fJ.TritntuJJm tninsliicù/fi . K. /%/( Jiui/iipÀjAuJ rnup '^jf**'^LuJu.r. O, Mfj/oen/ cf Lu ft’Je l'UfstLvfuti'./JiTl’yv t/v l'ÛcJiotJfu.v jiacutJioitAr.r . fjl /J^ pa/n./uA. /-jTfJv (Je /'Ûr/zut/v u.r l•ll/pmJ^t.^• . If. /.iiTêJe tju ■ '^Joiiiptfzi.r | fi'.ff/i. /.J/pmJp.mu.r.. /J^’'piilp.luA/()J‘nrffffi(pt/Mii'i‘,uic>tJon ej pu ""■VP^**^P'-''pe/\i'/cus'Pftf//<'fi. /fi, Pa/p. fnt/.r. /?, SruJe/fJ.i'ftt cpu/tra .If-./dlH’/l i i '■tk ETUDES ENTOMOLOGIQUES, rédigées par Uictoi* ôe OïïotscOufs&i), Lienlenanl-Colonel d’Etat-Major, en retraite, &c. euvveiue. olum^. lliîposé! chez M.ll. Eggers à S;t Petersbourg, Léopold Voss à Leipzic et Gue'rin-Meneville à Paris. HELSINGFORS. Imprimerie de la Société de Littérature Finnoise. 18G0 Imprimatur: Cari von Schoult. ETUDES ENTOMOLOCIQUES 18 60. 1 Novembre. Historique, Entomologie spéciale: Motschulsky, Insectes du Japon. I. II 1 s 1 0 r i q 11 c. Cette année a été mémorable pour l’entomologie en Russie, par la fondation d’une Société entomolo- gique à S:t Pétersbourg. Nous désirons beaucoup que cette nouvelle société porte bientôt des fruits, aussi nombreux, que l’ont déjà portés ses soeurs aînées à Paris, Londres, Stettin, Vienne etc. Ces nouvelles forces réunies, promettant une nouvelle ère dans I En- tomologie de notre patrie, nous permettent de restrein- dre le cadre de nos Etudes entomologiques et de les consacrer uniquement aux spécialités, \oila une des raisons qui ont fait tarder celte neuvième année de nos Etudes; nos occupations nombreuses en 1859 et 1860 y ont eu aussi leur part. 4 II. Ë II 1 0 III 0 1 0 ^ i c spéciale. Insectes dn Japon, énumérés par V. de Motschnlsky, L’épouse (le notre consul au Japon, Madame liaschkevilsch, (pii m’avait envoyée les insectes des rives du fl. Amour, dont j’ai douné le catalogue dans le Hulletin de la Soc. lmp. des Naturalistes de Moscou, vient m’envoyer une collection très intéressante d’in- sectes du Japon, cpi’clle a bien voulu ramasser pour moi aux environs de Khokodody, sa résidence au Ja- pon, ainsi (jue durant sa traversée par l’île Nipon, de- puis Eddo jusqu’au détroit de Soungliar, dans le Nord de cet île. Je dois d’autant plus de l'econnaissance au zèle, vraiment rare, de cette dame distinguée, qu’a- vec une santé extrêmement faible, elle a sacrifié tous ses moments libres pour être utile à l’entomologie, dans un pays qui n’avait pas encore été exploité par aucun naturaliste. C’est donc un devoir de remercier pu- bliquement Mrrae Gascbkevitcli, pour l’enrichissement qu’elle a donné à la science, par les matériaux énu- mérés plus bas et qui ont offert tant de choses inté- ressantes. Pour compléter ce catalogue j’y ai ajouté toutes les espèces du Japon décrites antérieurement et qui ont été à ma portée. S:t Pétersbourg le 1 Nov. 1860. Victor de Motschulsky. 5 I. COLÉOPTÈRES. A. ENTÜMOPHAGES. Gakabiques. Cicindela transbaiealica Motsch. Ins. de Sibérie. „ Japana Motsch. î!tud. Ent. 1857. „ aenco-opaca Mot.sch., figura C. sylvaticae, elongato- ovata, suhdepressa , granulata, opacn, nigro-aenea, antennn- rum hast, pectore, mesotJiorace femorihnsque purpvreo-cupreis, antennarum tibnsque apice, abdomine tarsisque plus minus- ve viridi-cyaneis, elytris puncto sublaterali antice, fascia obli- qua sinuata inedio punctoqm sublaterali postice albo-testa- ceis, humeris sujyra concoloribus , subtus macula testacea. Long. 7—8 1. — lat. 3— 3V4 I- Pcryplius femoratus Sturin. Anisodactyliis sigiiatus III. „ biiiotafus Dej. Plains (llarpalus) ruRicollis Motsch., figura II. limbati, clongatus, subjfarallelus, subconvexus, nitidus, niger, labro, palpis, antennis jyedibusque rufo-testaceis; thorace subtrans- verso, postice cordato, basi utrinque subtiliter rugulosoj elg- tris striatis, intersHtiis subconvexis. Long. 4 1. — lat. 1'/* I. Megraiiiiuus cireiiniriiidus Motsch. Etud. ent. 1857. Pocfihis planicollis Motscli. /(/wm Poec. riiprei; elongato- ovatus, subdepressus, supra aeneo-viridis vel plus minusve cupreus, subtus niger, antennarum articulis duobus primis 7'ufio-testaceis I thorace subquadrato, vix convexo, basi sub- glabro, impressionibus vix profundis, solum sparsim punctatis, lateribus piostice explaiiatis, fere glabris. Long. 51. — lat. 2 1. Trigonogiiallia ciiprcseens Motsch. Etud. ent. 1857. Omaseus nia^niis Motsch., figura Om. luclanarii, sed qua- drupla major; elongato-subovatus, subconvexus, nitidus, niger; capite robusto, inter oculos profundo biimpresso; thorace sub- quadrato, postice subcordato, basi utrmque breviter biimpresso; 6 elytris suhovatis, subconvexis, profundo striatis, striis angu- stissime crenato-punctatis , interstitiis latis, subconvexis, stria 3:ia postice bipunctata. Long. 9 1. — lat. S'/j 1. Omascus japonicus Mots ch, 0. inelanarii; elongato- subovatus, subdepressus, nitidus, niger, palpis tarsisque nigro- piceis; thorace cordato, snbdcplanato, basi mguloso, angulis posticis striis fere obliteratis, lateribus angustissime margi- natisj elgtris antice subqmrallelis, jjrofundo striatis, striis in fundo subtiliter crenuîato-punctatis ; abdominis segmenta ul- timo in medio in ^ imqiresso, dente recurvato, armato. Long. Ô'/î 1. — lut. 2 Va L Platysnia siibuvata Motsch., ehngato-ovata, depressiu- scula, nitida, nigra, elytris leviter nigro-aeneis , palpis, tibiis tarsisque nigro-pticeisj thorace subelongato, cordato, postice rugoso-punctato , striis basalibus utrinque una profundo im- presso, elongato, altéra lateraliter brevissimo, vix distincto, fere déficiente-, elytris subovatis, postice arcuatim attenuatis, profundo striatis, striis crenulato-punctatis, stria 2:da medio bipunctata, 3:ia antice unipunctata, interstitiis convexis, sub- elevatisj corptore suhtus medio glabro, lateraliter punctato. Long. 4 Va 1. — lat. l®/4 1. Argutor? inicroccphalus Motsch., elongato-ovatus, con- vexus, vix nitidus, niger, palpis, antennis pedibusque piceo- nigris; caqnte minute, tnangulari, inter antennas longi.tudi- naliter angulatim biimpresso, glabro j thorace subelongato, ad basin utnnqîte lato-foveolato, foveola punctato-rugosa, stri- gulis vix distinctis, lateribus marginatis, refiexis, subarcuatis, postice paulo angustatis, angulis anticis acutiusculis, 'produ- ctis, posticis rectis; elytris thorace vix latioribus, subovatis, profundo punctato- striatis, stria 2:da jiostice bipunctata. Long. 4V3 1. — lat. VU 1- Orlliunius subacncus Motsch., figura Orth. bispanici Dej.; elongato-ovatus, medio subparallelus , nitidus, supra nigro- subaeneus, palpis, antennarum basi pedibusque rufo-piceis -, thorace subquadrato, antice paulo angustato, basi utrinque foveolato-biimpresso, sparsim punctulato, angulis rectis, anti- cis subprominulis, lateribus subarcuatis, postice paulo expia- 7 natis; elytris thoracis latitudine, striatw, stria 3:îa j)unct!s tribus impressa; corpare siihtus fers ylahro, metathoracis la- teribus sparsim pxmctatis. Long. 3 '/a 1. — lat. l'/^ 1. Acrudon uralensis Motsch. Ins. de Sibérie. Amara ovata F. „ similata Gyll. var, Japonica Motsch. Les exemplaires du Japon sont tous un peu plus convexes que ceux d’Europe. Prlstodattyla? arciiatirollis Motsch., figura Tanystolae et Limodronii sed unguiculis basi serratae; eîongato-ovato, snb- convexa, nitida, nigra, pnlpis, antennis pedibitsque plus mi- nusve rufo-testaceis; capite minuta, glabro, inter oculos lato biimpresso; thorace capite duplo latiore, subconvexo, postice arcuatim angustato, basi sinuato, utrinque lato impresso, an- gxdis anticis suhrectis, posticis obtusis, subrotundatis, lateribus arcuatis, refiexisÿ elytris thorace latioribns, postice arcuato- atteniLatis, dorso prof undo, lateraliter tenue- striatis, stria 2:da postice biqmnctata; alis nullis; corpore subtus glabro. Long. 4 I. — lat. 1% 1. Clilaenius corpuleiitus Motsch., figura Ch. nielanocorni, sed duplo ma/jor, longior; subtus niger, supra capite thoraceque cupreis, elytris viridis, granuliferis , testaceo-jmbescentibus, palpis, antennarum basi q^edibusque qdus minusve rufo-testa- ceis; thorace subelongato, crebre punctato, punctis dorso stib- confiuentibus, postice vix cordato, angulis anticis stibobtusis, posticis rectis; corpore subtus sparsim punctato; antennai-um articula 3:io valde elongato, duabus qyraecedentUnis conjunctis longiore. Long, (i 1. — lat. 2 '/s I. Chlaeiiius areiiaticollis Motsch., figura Clil. extensi Gehl. et Clil. vcslitl, sed thorace latiore, lateribus magis dilatatis, arcuatis, angustissime testaceo-marginatis; subviridi-aeneus, palpis, antennis, thoracis elytrorumqne lateribus qredibusque rufo-testaceis; capite fere glabro; thorace subtransverso, spar- sim punctato, testaceo-puberulo, antice postieeque arcuatim angustato, angulis rectis, lateribus subrefiexis; elytris thorace 8 dimidio latioribus et quadntplo longioribiis , punctatissimis, testaceo-pnbendi», striatis, apice margina testacea dilatata; corpore subttis nigro, fere glabro, abdomine spareim punctu- lato et puherulo. Long. 4^2 1* — IV4 !• Tnnyslola japonica Motsch., figura Tau. biculoris Esch. sed majore et lo7igiore; elongato-suhovata, subdepressa, nitida, subtus fusco-testacea, supra nigra, ^dus minusve viridi-metal- lico resplendens, palpis, antennis, itwracis elytrorumque viar- ginis j)edibusque tesfaceis; thorace suhcordato, lateribus refie- xis, angulis q^osticis oblique truncaiis, fere rotundatis; elytris dimidio latioribus et quinduplo lougioribus, profundo-inaequa- liter striatis, stria 2:da postice bipunctata. Long. 3% 1. — lat. IV2 1. Carabus japonicus Motsch. Etud. ent. 1857. „ kilmpferi De Haan. Sternoxes. Clirysocbroa fulgida F. Clialcapbora japonica G. et G. Bracbys subbicuruis Motsch., elongato-triangularis, sub- convexa, punctata, nitida, aeneaj capite glabro, fronte exca- vato, lateribus supra oculos refiexo productis, fere bicornis; thorace cajnte duplo latiore, valde transverso, inacquali me- dio marginaliterque impresso, punctis nonnullis instructis, basi lato-bisinuato, medio producto, lateribus arcuatis, antice valde angustatis, fere lunatis, angulis anticis subreetis, pro~ minulis, posticis acutis, infiexis, subproductis; scutello minuta; elytris thorace paulo angustioribns, versus ajncem triangu- lariter acuminatis, irregulariter sparsim punctatis, utrinque linea sublaterali impressa. Long. 1 ‘/s 1. — lat. thorac. 1. Lacuii binoduliis Motsch., figura L. muriiii, sed elytris bre- vioribus; subdilatatus, dkpressus, postice attenuatus, puncta- tissimus, tomentosus, nigro-piceus, subalbido fuscoque variega- tus, antennis, tibiis tarsisque rufescentibus ; capite transverso, punctato, fronte triangulariter impresso, antice subexcavato, lateribus tuberculiforme subproductis; thorace subquadrato, antice arcuatim angxistato, postice utrinque subsinxiato, medio nodis dmbus oblongts, glabns distincto-elevatis, angulis jjo- dticis obtusîs, prominulis, divaricatis; elgiris thorace 2'!^ lon- gioribuHf medio subdilatatis, lateribus pnulo explanatis, apice valde attennatis, striarum interstitiis altemia subelevatis. Long. 5 1. — lat. 2 '/g I, Melanotos laficollis Motscli., fgura Mel. crassicolli Er., sed articulo 3:o antennarnm 2:do dimidio solum longiore; elongato-attenuatus , punctatus, subtestaceo-pubescens, niger, palgns, antennis j)edibusque nifo-brunneisj thorace subtrans- verso, fortiter gnincfato, antice arcuatim attenvato, medio am- pUato, angulis gwsticîs acutiusculis, valde productis; scutello elongato, parallelo, fortiter sparsim qmnctato, medio trans- versim impresso, apice sagittiforme aciiminato ; elytris thorace fere angustioribus, subarcuato-attenuatis, punctato- striatis, interstitiis sparsim punctulatis; corpore subtns punctato, pi- loso; antennis sen'atis, pavXo piliferis. Long. (iVa !• — lat. thor. 2 1. Mclaiiotiis piger Motscli. Etud. ent. 18.53. (Cratonychiis.) Aclcniccriis pruinosus Motscli., figura Actcn. lessellati L., sed thorace medio profunde canalicxdato j elongatns, antice posticeque arcuatim attenuato, punctatissimo , subaequaliter cinereo-puberulus, fiusco- vel cujjreo-aeneus, pedibns riifo- testaceis, ociilis, palpis, antennis femoribusque medio plus minusve nigro-fuscisÿ capite rugoso-qmnctato, antennis m ^ thorace longioribus, depressis, lato serratis, nigris, in Ç tho- race 2>aulo brevioribuSf tenub serratis, picescentibus ; thorace subelongato, antice modice arcuatim angustato, medio longi- tudinaliter canaliculato, angulis qjosticis jiroductis, divancatis, lateribus medio suhampliatis, postice subsinuatis; elytris an- tice subparaUelis, qiostice ampliato-arcuatis, distincto qnmctato- striatis, interstitiis punctulatis. Long. 5 — 6'/,. 1. — lat. 1^/4 -2 1. Teiiediles. Coryiielcs cocriileiis De Geer. Lathridiiis traiisversalis 01. var. mclaiioccplialiis Motsch. I.alhridiiis assiiiiilis Maiinh. 10 Malacodehmes. Lufiüla japunica Thunberg. Motseh. Etud. ent. 1854. Luciola lateralls Motseh. Schrenck. Reise. 114. „ cruciata De Haan. Motseh. Etud. ent. 1854. Tlicmns cyanipennis Motseh. Etud. ent. 1857. Ayant reçu maintenant des exemplaires complets, de cette espèce on peut ajouter à la caractéristique du genre, que les antennes sont plus longues que la moitié du corps, avec leur 3:ième article plus court que le 2:d et aussi long que le 4:ième. Tclepliorus suturriliis Motseh., figura Podab'r. alpin!, sed major', parallelus, dejiressus, suhnitidus, hrevissime puharulm, nigro-fuscus, palpïs, antennis, mandibidis, thoracis margini», elytris (satura excepta), tihvis tarsisque rufo-testaceis ; capite suhelongato, fere quadrafo, fronte infiexo, ocuUs prominuUs, antennis corporis fere longitudine, leviter fusco-annulatis, ar- ticula 3:o secundo longiore, quarto paulo hreviore; thorace suhelongato, quadrangulato, capite vix latiore, glahro, versus basin utrinque tuberiforme subelevato, antice transversim im- presso, marginis explanatis, laterihus rectis, parallelis, cilia- tis, angulis rectis; elytris thorace dimidio latioribus et G-duplo longiorihus, parallelis, rugoso-tuberculatis, vix distincto tri- nervosis, sutura lateribusque posUce infuscatis; femoribus basi rufo-testaceis. Long. C'A 1. — lat. l'A 1. Brachélytres. Oxytelus japoiiiciis Motseh., figura Ox. tnteipennis, sed paulo minor; niger, ore, palpis, antennarum basi, elytris pe- dibusque qdus minusve testaceis; capite qoinctato, postice pro- fundo transversim irnpresso, collo medio nitido, p^inctato, po- stice linea arcuata distincta; thorace transverso, trisulcato, medio sparsim lateraliter strigoso-punctato, postice leviter an- gustato, angulis posticis obtusis, distinctis; elytris thorace paulo latioribus, quadratis, strigoso-punctatis; abdomine tho- racis latitudine, dense subtilissime punctulato, supra segmenta 11 penulHmo simtato, margine apiceque suhtestaceis, suhtus seg- menta 6:o simpUci, l:o in ^ media excavata, apice attenuata, subemarginato , in Ç media impressa, utrinque subsinuato. Long, l'/a !• — % 1. l'hiloiillius sliiii.ilocollis Motsch. Sclirenck. Reise p. 121. Trichoderma brevicornis Motsch. (Staphilinus), figura at- tenuata Leistotrophi iiiurini L. sed fere duplo major, vie pu- berula, opaca, nigra, elytris pedibusque rufo-bmnneis, pro- labro testaceo; capite subtriangulari, postice snbdilatato, an- gulis prominuUs, cum thorace creherrime gramdato-punctato, palpomm articula ultimo acuminato, jjraecedente vix longiore, antennis crassiusculis , capite paulo solum superantihus, arti- culis pinmis subelongatis, qicnultimis transversis, ultimo apice valde excisa; thorace capitis latitudine, postice semilunato, fusco - jmberulo ; scutello triangulari, velutino-nigro ; elytris thorace paulo latioribus, quadratis, subtiliter rugoso-punctatis, sparsim cinereo-pubescentibus; abdomine attenuata, supra sub- senceo-micans, sptarsim pnnctulato et fusco-piloso, suhtus segmentis ad basin cinereo-pubenilis. Long. 6 1. lat. elytr. l^s 1. B. RIIYPOPHAGES. Crassicornes. Cryptuplia^us acutaiiffiilus Gy 11. quadrislsnatus Motsch., elonyatus, subparal- lelus, subdepressus, nitidus, punctatus, sgiarsiin cinereo-qytlu- sus, fusco-piceus, are, palpis, antennis, thorace, elytrorum maculis quatuor pedibusque plus minusve rufo-testaceis, ocu- hs nigns; thorace transverso, punctato, subcouvexo, lateribus arcuatis, refiexis, margine antice paulo crenidatis, medio In- viter sinuatis, dente postice vix distincto; elytris thorace paulo latioribus, sed qilus tripla longioribus, punctatis, punctis antice in striis dispositis; cotpore subtus fortiter punctato. Long. 1 1. — lat. I. 12 Brevicornes. Attagenns ScliAfl'eri Hrbst. Dermestes domesticiis Gcbl. Clavicornes. Oiceoptoina prodiicla Mo tse b. Silplia Japonica Motscli., ovata, jjostice arcuatim atte- nuata, deprensa, punctata, opaca, nîgra, supra snheyaneo- simulans; fronte antke fere glabro, nitido; thorace transverso, medîo suhnitido, longiiudmaliter subimpresso, postice quadri- itnpresso, basi lateraliterque creberrime punctato, lateribus explanatis, antice semilunatis, anguMs obtusis, antice vix pro- ductis, rotundatis, postiers snbrectisj scntello qnmetato; elgtris thoracis latitudine, sed plus duplo longioribus, ovato-aitemia- tis, opacis, rejlexls, utrinque quadri-nervosis, nervis 2 et 3 integris, 2:do in nodo jwstico obliterato, 4:o in cannam q)0- stice abbreviato-producto, interstitiis dense pnnetatis; corpore, subtus fortiter punctato-, antennarum clava quadri-articulata. Long. 7 Va 1. — lat. 4 Va 1- Forme voisine de notre Silpha carinata [Irbst, mais pins grande, plus large, avec les nervures nulle- ment carénées, à l’exception de la 4:ième, qui se trouve près de chaque côté latéral. Globicornes. Pria Japonica Motsch., subovata, postice truncata, de- pressa, punctatissima, modice cinereo-puberula, rufo-testacea, capite, thoracis medio, elgtrorum sutura et inferdum lateribus coiporeque subtus qdus minusve infuscatis, oculis nigris, pro- mimdis-, labro mandibulisque exsertis- thorace transverso, antice arcuatim attenuato; elgtris thorace vix latioribus, la- teraliter subarcuatis, reflexis, postice attenuatis, tmneatis. Long. 1 1. — lat. Vs 1. Voisine de notre Pria dulcainara, mais le double plus grande, plus ovalaire. 13 Ips Japonka M. St. P. Ilistcr japanus Mots ch., figura H. 4-notati, sed unicolore- niger, fronte linea arcuata integra, medio subsinuata; thora- cis laferibus bistriatis, istria interna vix abbreviata; elytriu utrinque integro qnadri-striatis, dorso postice striis brevissimis dnabus, pygidio creberrime punctato; tibiis antkis obtnso quinque-dmtatis. Long. 2% L — lat. elyfr. 2 I. Bister qiiiiique-striatiis Motsch., H. 12-striati valde affinis, sed paulo latiorÿ niger, glaber; linea frontali medio valde angulatim sinuataj thorace lateraliter miistriato; elytris utrin- que integro-5-striatis, striis punctatis, dorso subsuturali uno, dimidio antice abbreviato; pygidio sparsim punctato; tibiis anticis tridentatis. Long. 2 1. — lat. IV3 I. Lamellicornes. Plianaciis niinutiis Motsch., elongato-ovatus, depressus, punctatus, opacus, atramentarius , in S fronte in cornu lon- gissimo, curvato qn-oducto, in Ç subtrinodoso; thorace crebre punctato, in medio subeæplanato, antice et postice unino- doso, basi utrinque postice carinato, carina in dentem elevato; in Ç simpliciter in medio longitudinaliter excavato; elytris ihoracis latitudine, subattenuatis, striatis, interstitiis planni- sculis, sparsim punctato-tuberculatis ; tarsis subtestaceis. Long. 4 I. — V S'/a I. — lat. 2% 1. Copris acutidcns Motsch., figura C. rcficxi F., sed paulo major; oblonga, convexa, nitida, nigra, S fronte in comu longissimo, curvato -jn'odticto; thorace transverso, lateraliter explanato, medio cornis quatuor elevatis amiato, lateralïbus tennis, acutissimis, mediis conjucto-prodnctis, ajnce obtusis, elytris elongato-subovatis, pi-ofundo punctato- striatis; cly- peo antice valde inciso, fronte cornu brevi, erecto armato, thorace antice abrupte truncato, in carinam obtnso- elevato, prominulo, canna trisinuata. Long. 5 1. — lat. 2% L Caiilliarsius Ochiis Motsch., Canih. Jarchi valde affinis, sed thoracis medio minus elevato, utrinque profundo-excavato; elongato-ovatus, convexus, niger; clypeo semilunato, creberrime punctato, fronte in cornu subcurvato producto; thoi’ace punc- 14 tatissimo, medio (/ihboso, suhbüobo, elevato, nfrinque roUin- dato-ea;cnvato; nh/tris thoracis latîfudine, vix ovatù,'^ienms- mne striatis, inferstitiis leviter convexig, subtilissime scarifi- cato-rngnlosig, snbsericeo-nHidis. Lon{^. 9 1. — lat. 4'/3 1. Gculriipes aiiratiis MotBch. „ splendidus F. „ laevistrialus Mus. St. P. Trox opacutuberculatiis Motsch., figura Tr. scabri L. sed elgtris utrinque tuberculis magnis, oblongis, opacis, quadmplici sene; ater, opacus, thorace tranaverso, antice et postice lato, trifoveolato ; elgtris thorace paulo latioribus, tuberc.tdis oblon- gis, brevisaime fusco-puberulia, utrinque quadruplici sérié; poatice tuberculis quinque approximatia, transversim disposi- tis, utrinque elevatis, interstitiia planiusculis, tuberculis minu- tiasiniis laxe adapersia. Long. 2^/^ 1. — lat. elytr. post. IVa 1- Xylotrupes dichotumiis F. C. PSEUDORHYPOPHAGES. PllYLLOPHAGES. Pflpilia japonica Hope. Phyllopertha horticola L. „ octocostata Burm. Auomala oblun^i^a F. „ rufocuprca Motsch., A. obloiigae ujinis aed di- midio major; ovata, convexa, subtilifer punctatiasima, nitida, subrufo-ciqjrea, corpoi-e subtus nigro-subcupreo, capite creber- rime punctulato; thorace aubconico, subtilisaime sqyarsini punc- tulato, leviter opaco; scutello punctulato; elgtris thorace paulo latioribus, ovatis, inaeq_ualiter punctato- striatis, mterstitiis sub- convexis, punctulatis; pggidio creberrime ruguloso-punctato; corpore subhis plus minusve rugoso-punctato ; antennis fuaco- teataceia; Ç elgtris paulo rufescentibus. Long. 5*72 — 6 1. — lat. 3—373 1.’ Rhombonyx testaceipes Motsch. oblongus, postice paulo dilatntus, punctatus, nitidus, supra viridi-aeneus, subtus te- 15 staceus, mgro-viridi-variegatus, ore, antennis, thoracis lateri- hus angusiÎKsime, pygidio, ano pedihusque ienfaceis, tibüs tnr- süque vîndi-maculatis; caqnte crebre-qninctato; thorace valde trariKverso, nitido, sparmvi punctulato, ina^iquaU, medio longi- tîtdinaUfer impresso, lateribm arcuath, medio düatatis, antice angustatis, angidis anticis prominulis, posticis rectî»- scu- tello transverso, arcuato, sparsim pvncfulato; elytris thorace paulo lationbus, postice düatatis, aqrice snbtmncntis, utrinque costis quatuor suturaque elevatis, costis oblusis, nitidis, inter- stitüs subimyoso-punctatis, paulo opacis; pygidio abdominisqne punctatis. Long. 6 '/a 1. — lat. elytr. post. 1, Eurhiura cuprca H ope. Mimela Gaschkevilrliii Mênétr. Serica Japonica Motsch., ovata, convexa, sparsim pun- ctata, velutina, rufo-castanea, oculis nigris, nitidis; clypeo truncato, rejlexo, confertim fortitcr qmnctato; thorace trans- verso, antice arcuatim angustato, sparsim punctato, anyuhs anticis prominulis, posticis rectis; elytris thorace paulo latio- ribus, ovatis, striatis, interstitiis subconvexis, sparsim jmncta- tis; corpore subtus punctato, opaco. Long. 3 1. lat. elytr. 2 Ve 1. llolotricliia traiisversa Motsch., tantum llol. serrlcolli Motsch, Etud. ent.1853. 46 ( Aneylonycha) sed fronts convexiore, tii- tidiore, leviore, sparsim yrosso-qmnctato, carinula transversa, postice nulla, clypeo inter antennas transversim imqrresso; thorace valde transverso, sqjarsim grosso -punctato, latenbus arcuatis, medio dilatatis, antice crenatis; elytris basi tho- race paulo angustioribus, postice düatatis, sparsim punctatis, eutura subelevata, utrinque nervis diiobus obliquis vix di- etinctis, abdomine subinjlato pygidtoque sparsim punctato, cor- pore subtus vix piloso. Long. 4^/^ 1. lat. elytr. post. 2 Va 1. Iloplia obdiicta Motsch. „ sabiilicola M. St. P. Memtophiles. Glycypliana pilifera Motsch. GI. viridiopacae Motsch. ^ed paulo longiore, color laetior, dorso immacnlato, undique U longe valth aparaim pilom; elongato-quadrangnlata, depresaa, opaca, acrobimlato-pmictata, aupra laete vindia, anbtua cn- prea, teataceo-piloaa; capite erebre punctato, fronte medio longündinalifer cannulato, clypeo qnadrato, marginato, medio triangidariter aubelevato, antice margine injlexo, subbilobo; fhoraee aidAranaverao, tragiezoïdali, aubtiUter aparaim punctato et piloao, medio subalbo bipunctato, baai tnaînuato, lateribus aubarcuatia; acutello elongato-triangulari, fere glabro, opaco; elytria thorace latioribua, aubpunctato-atriatîa, sutura nervis- que duobus utrinque auhelevatis, lateribus scrobiculato-eroaia, fascia breviasima j>ostice punctiaque nonnullia albis, pygidio denaissime ruguloso-punctato; corpor-e aubtus medio glaberrimo, lateralifer eroso-punctuto, abdomînis segmentia immaculatis. Long. 6 — 6 '/a 1. — lat. hum. SVj — 1. Rliumboi'liina japonica Hope. „ flypeata Burm. Lucanus Cantori Hopc. „ indinatas M. St. P. l’salidostomus rcdus M. St. P. Dorras binervis Motsoh., Ç D. parallelopipcdi valde affi- nis, aed paido longior et angustior; elongato-subovatua, po- atice arcuatim attenuatus, punctatua, nigo'; capite creberrime fortiter punctato, fronte medio bituberculato, tubercidis non appi'oximafia ; thorace tranaverao, medio nitido, vix jmnctn- lato, lateraliter fortiter gninctato; elytria thoracis latitudine, creberrime aubrugoso-punctatis, opacia, sutura fere glabra, nitida, antice utrinque dujdicis atriis duabusj corpore subtua nitido, aubtilissime aparaim punctidato, ad lateribus rugoao. Long. 91/2 !• — thor. 3% 1. Tenebrionites. Plesiopbthalmus nigrocyancus M. St. P. CONÉPHILES. Gunocepbalum japanura Motsch., elongato-ovatum, sub- convexum, opacim, aubtilissime tuhercidiferum, nigrum, bre- viasime fusco-pilifenmi, argillaceo-obtectum; thorace trana- 17 verso, antice semilunato-exciso, postice leviter trisinuato, an- gulis anticis suiacuto-prodiictis, posticis rectîs, minutis, late- rihus vaille arcuatis, subexjjlanatis; thorace fere semilunato ■ elytris ad basin thoracis latitudine, subovatis, postice paulo dilatatis, gibbosis, apice aüenuatis, vix distincte punctato- striatis, interstitiis tenuissime rugnlosis et subtilîssime irt'egn- lariter tuberculatis j corpore subtus tuberculose -punctato. Long. 4Va 1. — lat. thor. 2 I. Guiiucephaliim coriaceiim M. St. P. Etud. ont. 1857. Mycopiiiles. Cis pruiiiosiis Motsch., figura C. rugnlosi, sed capite tJio- raceque antice magis refiexis, pubescentia breviora, densiora; subcylindricus, irregulariter punctatus, opacus, pruinoso-pube- rulus, nîger, ore, palpis antennarumque basi rufotestaceis, p>e- dibus mfescentibus, jdus mimisve infnscatis; thorace trans- verso, subtilissime niguloso, cinereo-pruinoso, macnlis symmet- tricis postice 7 denudatis, subnitidis, tnedio bifioveolato, an- tice attenuato, carinulato, inargine refiexo, subbilobo, lateri- bus refiexis, obliquis, medio fere l'ectis; elytris thoracis lati- tudine, iiTegulariter sparsim punctatisj corpore subtus sub- sericeo-opaco. Long. 1 — IV3 1- — lat. '/a — % I. Cis seriaio-pilosiis Motsch., figura C. fiiscipedl Chcvrt- Mellic, sed quadniplo minor; subcylindricus, irregulanter rugoso-punctatus, ereeto-setulosus, niger, ore, palpis, anten- naruiii basi tarsisque rufio-testaceis, pedibus mfescentibus, plus niinnsve infuscatisj clypeo in c? valde refiexoj thorace trans- verso, convexo, sparsim punctato, setuloso, medio linea elon- gata, glabre, nitido, antice in cS producto, refiexo, subbilobo, postice marginato, lateribus arcuatis, subreflexis, angulis ro- tundatis; elytris thoracis latitudine et plus duplo longioribus, punctato- striatis, interstitiis rugoso-punctatis, seriatim erecto- setosis; corpore subtus opaco. Long. % I. — lat. % 1. Orophius laminifrons Motsch., figura Or. mandibiilari, sed paulo minor; cylindricus, glaber, nitidus, niger, palpis, an- 2 18 tennarum basi pedibusque rufo-testaceis ; in (S capite antice thorace valde exserto, incrassato, subhilobo, producto, mandi- buUs exsertis, elevato-cuj’vatis ; thorace mhconico, angulis po- sticis rotundatis-, elgtris thoracis latitudine et duplo longiori- bits, indwtincto gmnctulatis , fere glabrîs, postice arcuaiim attenuatis. cî Long. */s 1. — lat. V3 1. — Ç long. ®/4 1. — lat. 1/4 1. Enduinydius rufipciiiiis Mo tsch., /ÿitra End. bigullalJ Say, sed angustior, elgtris immaculatis; elongato-ovatus, subcon- vexns, nitidus, niger, palpis, elytris, metathorace abdomîneque rufis; capite thoraceque subtilissime punctatis, hoc fransverso- quadrangulato, sribconvexo, utrinque longitudinalîtnr impresso, lateribus lato explanatis, punctatis, fere rectis, antice arcua- tis, angulis rectis, prominulis ; scutello arcuatim iriangulari, qlaberrimo , nigroj elgtris thorace paulo lalioribus et triplo lonqioribus , elongato-ovatis, qmnctatis; corpore subtus subti- lissime sparsitn pmnctulato et piloso. Long, l^/g 1. — lat. 1 1. Platydcma niRro-acneiim Motsch., /ÿwra PI. Dvjcani Lap., sed antice magis ellgptica, elgtrorum st/iiis profundioribus; oblongo-ovaia, nitida, punctulata, supra nigro-aenea, subtus niqra, ore, palpis antennarum basi rufo-testaceis, pedibus in- fuscatis; capdte fere glabro, antice marginato, postice cornibus duobus triangularibus armato- thorace transverso, subtilissime punctulato, lateribus obliquis, vix arcuatis, angulis fere rectis, anticis distinctis, posticis subacuto-prominulis, elgtris elongato- ovatis, punctato-striatis, interstitiis subconvexis, fere glahris. Long. 2V4 L — laL IVs !• Monomnia? japnnicum Mots ch., statura Mon. nigritae Guér, sed angustiore, elgtrorum striis distincto punctatis; ovatum, postice subattenuatum , convexum, nitidum, nigrum; capite subconvexo, subtiliter punctulato; thorace transverso, convexo, punctulato, basi bisinuato, utrinque impresso, lateribus sub- arcuatis, angulis subrectis, anticis subrotundatis, non promi- nulis; elytris thorace vix latioribus, postice attenuatis, apice rotundatis, regulariter punctato-striatis, humeris subelevatis. Long. IVs 1. ~ lat. % 1. 19 D. ANTHOPHILES. Vésicants. Meloc proscarabaeus L. „ violaceiis Marsh. „ ruarctata M. St. P. E. XYLOPHAGES. Lo\gicornes. Cerostcrna ^rlabripennis Motsch. Etud. ent. 1853. Callidium nidpciine Motsch., figtira Call. coriacci Payk, sed paulo niinor, thorace glahriore, elytrls plus minusve rufisj elongatum, depressum, postice suhattenuatum, nitidum, nigrum ahdomine elytrisque rufis, haec plus minusve ad suturam ni- gro-violaceo infuscatis (S?)i capite punctato, antennis corpore suhlongioribus, leviter longo-pilosis; thorace suhquadratOf sub- convexO) nitidOf irregularitsr ptinctato, medio punctis duobus nitidissimis subelevatis, lateribus arcuatis, subpilosisj scutello subovato, c.oncavo, glaberrimo, nigroÿ elytris thorace latiorî- bus, fortiter punetatis; corpore subtus fere glahro, pectore Tugoso- punctato. Long. S'A — 374 1. — lat. humer. V-j^ — IV4 1. Purpuricinus japaiius Motsch. „ spectabilis M. St. P. Pi'ionus insularis M. St. P. Variicohnes. Genyoceru.s adustipennis Motsch., Jlgura Platyp. cylindrici, »ed glabrior; elongatus, cylindricus, nitidus, fere glaber, rufo- testaceus, antennis, elytrorum medio, corpore subtus tarsisque dilutioribus, oculis elytrorumque apice plus minusve nigris; capite subdilatato, sparsim punctulato, pilis nonnullis distin- ctis, clypeo marginato, medio sinuato; thorace capite paulo cengustiore, subtilissime punctato, nitido, elongato, antice sub- conico, postice angustato, subconstricto, angulis anticis rectis, 20 postins rotimdatis; scutello minuto, vix distincto, triangulan; ehjtrîs thoracis basi fere latitudine, nitidis, subtilissime pun- ctato-stnatîs, interstitns planiusculis, glabris, apice rotundatis, non truncatis. Long. 2^/2 capit. 1. Stegübiuni paniccnm L. F. ERNOPHAGES. Riiynchocephales. Sitophiliis oryzae L. Liïus (lîvai'icatns Motsch., figura infiato-attenuata L. (iir- baU S ch., sed postlce hrevior, elgtris seriatim pitherulis; elon- gatus, convexus, ruguloso-punctatus, puherulus, postice atte- nuatus, suhgibhosus; rostro elongato, suharcuato, medio levi- ter carinulato, antice foveolato; thorace suhconîco, fortiter scabroso-punctato, latcribus ctnereo-puberuUs; elytris thorace ^atioribus, cinereo-puberulis, punctato-striatîs, interstitns rugu- losis, altemis subelevatis, dsnudatis; apice in caudam. divari- cato-prodticto; corpore subtus rugoso-punctato, jmberulo. Long. 7% 1. — lat. 2 1. Tyloderes? nebiilosus Motsch., figura Tyl. Megerlel F., sed paulo convexior, elytris punctato-striatis , non scabrosis, an- tennarum articula l:o breviore; elongato-ovatus , convexus, niger, undupie cinereo-viridi-squammus, ftisco-nebtdostis, cor- pore subtus margantaceo-squamuloso; rostro medio triangu- lariter ante oculos transversim impresso, antennarum articulo l:o longitudine oculis non superante; thorace subquadrato, con- vexe, valde sparsim tuberculato, squammoso, medio linea lon- gitudinali impresso, Interihus arcuatis; elytris thorace latiori- bus, ovatis, dorso subconvexis, fortiter ptunctato-striatis, in- ferstitiis tubiforme subelevatis, densissime squammosis, postice qibboso-attenuatis, nodo nullo. Long. 4 1. — lat. elytr. post. 174 1- l’Iiyllobiiis picipcs Motsch., figura riiyll. argcntati, sed tho- race minore, antennis j)edibusque piceis ; elongato-ovatus, sub- gibbosus, pilosus, punctatus, niger, viridi-argenteo-squammo- 21 sus, antennarum annulis pedihusque plus nnnusve piceis; ca pite elongato, punctato, rostro glahro, nigro, impresso, oculis subprominulis; thorace suhquadmto, crebre-punctato, medio leviter carinulato, lateribus subarcuatis; ehjtris thorace fere duplo latioribus, p/rofundo punctato- striatis, interstitüs sub- elevatis, glabris, undîque viridi-argenteo- squammosis et sub- testaceo-püosisj femoribus anticis clavatis, vix incrassatis apice smuatis, dente minuta, mediis et posticis dente valida armatis; Ç majore, latiore, squammulis paulo opacis. Lonj?. 2 1. — liit. 74 1. — Ç Long. 273 1. — lat. 1 1. Lepyrus ncbiilusus Mo tse h. Schrenck. lie i se. Cneurliinus? nodosus Motsch., elongatus, gibbosus, puncta- tus, niger, densissime undique squamulis subalbis obductus, oculis minutis, j}rominulis, nignsj capite elongato, depresso, medio longitndinaler, ante oculos transversim impresso, rostro supra parallelo, subtus antice dilatato, antennis articula l:o duobus seqneniibtis conjunctis vix longiorej thorace subqua- dj'ato, subcylindrico , antice leviter obliquo-angustnto, medio longitudinaliter imprresso, subinfuscato, utrinque foveolato, an- gulis rectisj scutello indistinctoj elgtris thwaee fere duplo longioribus, breviter ovatis, apice attenuatis, inaequalibus, vix regulariter punctato-striatîs, interstitio tertio postice 1-, quinto 3-, septimo antice 2-nodosis, humeris prominulis. Long. 4Y3 1. — lat. elytr. post. 2 1. Forsan novum genus. Cncoi'hlnos vlridiinctallifus Motsch., figura Cn. malarliiti. Gebl., sed thorace rugoso, elytris grosso -punctato-stnatisÿ elongatus, convexus, niger, densissime undique smaragdino- metallico-squammosus, thoracis medio vittaque utrinque sub- laterali saepe denudatis, nigro-mtidis ; caqnte sparsim pun- etato, medio longitudinaliter impresso, rostro antice carinu- lato, ante oculos transvei'sim impresso j thorace subquadrato, subcylindrico, antice rotundato, valde rugoso, lateribus vix arcuatis, angulis posticis redis; elytris thorace fere duplo latioribus, oblongo-ovatis, fortiter qmnetato-striatis, interstitiis planiusculis, dense squammosis, apice gibboso-attenuatis. Long. 4V2— 5Va 1- — lat- elytr- ^ed. 2— 2 '/-a 1. Rhyncliites lictuleti F. 22 Apoderus polit us Gebl. „ eyanopterus Motsch., figtira Apod. longicepi Mé- nétr. sed elytris cyaneis; dorso depressus, nitidus, glaher, niger; elytris subquadratis, cyaneis, subtiliter punctato-stria- tis, dorso transversim irnpressis, ad basin quadn-carinulatisj capite longissimo, postice conico, constricto, glaberrimo, rostro elongato, subcylindrico, antice subdilatato, antennis capite ptaulo brevioribus, modice clavatis, apice acuminatis ; thorace conico, elytris duplo annustiore, antice convexo, apice constricto. Long. 3V3 1. — lat. elytr. 1 1. Atellabus punctato-striatus Mot8cli.,/^Mra Atell. cyanel S ch., sed quad/niplo minor, elytris regulariterpunctato-striatis', dorso subdepressus, nitidus, niger, supra subviridi-cyanetisj thorace subconvexo, antice arcuatim attenuato, sparsim punctato, mé- dia leviter, postice profundo transversim impresso; elytris thorace fere duplo latioribus, fortiter suboblique punctato- striatis, postice subattenuatis, humens prominulis. Long. 1 '/s 1. — lat. humer. % 1. Brachycéphales. Crlofcris suhpolila Motsch. Crioc. linpressae sed paulo angustior, magis nitida, thorace rufo; subparallela, convexa, nitida, fere polita, rufa; capite, antennis, pectore, abdominis lateribus pedibusque nigris; capite triangulari, antennis tho- racis basi supterantibus, vix clavatis, articulis 5 — 11 elonga- tis, non perfoliatis; thorace subclongato, convexo, glabro, po- stice coarctato, basi leviter transversim carinulato, angulis posticis dilata, tis, subacutis; scutello triangulari, ajnce rotun- dato, opaco, fusco- elytris thorace plus duplo longioribus, an- tice transversim irnpressis, subtiliter punctato- striatis, striis postice obliteratis, interstitiis planis, glaberrimis; corpore sub- tus nitido, impunctato, lateraliter subfusco, puberulo; cJ nor, striis dorsalibus antice grosso-punctatis. Long. 3 — 4 1. — lat. hunier, l'/s — 1% 1- Fidia atra Motsch., subelongata, convexa, punctatissima, brevissime cinereo-pilosella, nigra, antennis tarsisque nigro- piceis; fronte creberrime punctato, opaco, inter oculos depla- 23 nato, utrinque carinnla longHudinaU nitida siibelevato; an- tennis tenuîssimis, coi-poris fere longitudine, oculis niinutis, prominulis; thorace fere quadrato, cylmdrico, creherrinie pun- ctato, opaco; scuteîlo ohhngo, postice tnincato; elytris thorace duplo lationhus, elongato quadrangulatîs , postice gihbosis, subnitidis, dense fortiter punctato-striatis, interstitiis mediis subconvexis; corpore subtus in-egulariter punctato. Long. 2V2 1. — lat. IV4 1. Heteraspis japana M. St. P. Chrysoflius (Jaschkcvitchii Motsch., figura Clirys. aurati, sed duplo minor; aurato-purpureus, elytromm sutura lateribus- que, thorace capiteque aureo-viridis, coipore subtus femorihis- que coeruleo-viridis, ore, antennis basi infuscatis, oculis, ti- hiis tarsisque nigris; corpore subtns sparsini fortiter punctato^ punctis elqtrorwn fere in striis dispositis; fronte medio ini- pressoj thorace transverso, antice paulo angustato, lateribus leviter arcuatis, angulis posticis rectisj scuteîlo tnangularij elytris thorace latioribus, antice transverso-suhinipressis, late- ribus niarqinatis, stibrefiexis, hunieris productis j corpore sub- tus sjiarsini grosso -qmnctato. Long. 2^/4 I. lat. hunier. IV2 1- Je me fais un plaisir de dédier la plus jolie pièce de l'envoi à la dame qui l’a découverte. Kudustonia atripcs Motsch., figura !\i. fulvipcdi m., sed juiulo major, pedihus mgro-piceis ^ brevis, convexa, nitida, punctata, supra nigro-viridis, metallica, subtus nigra, ore an- tennammque basi rufo-testaceisj thorace transverso, spai sim punctato', elytris thorace lationbus, utnnque antice transver- sim inipressis, fortiter punctato-striatis, striis obliquis, antice concavo-arcuatis. Long. l*/2 *ls !• Kudustuina l'iilvipes Motsch. Schrcnck. Rcise. riifotestacea Motsch. Schrcnck. Reise. Apterosonia angusticollis Motsch., figura suhglobosa Welal. hniiuarrhae iiictallicac F., sed mtnor, thorace angustioi'C cum elytris qrosso-punctato j oblongo-subglobosa, nitida, punctata, supra purpureo-cuprea, subtus nigra, antennarum basi subtus 24 rufescens, articuUs elongatis, 4 — 6 subbrevîoribus, 2:do latitu- dine vix longiore, 5:o breviore, 3:o longitudine primo fere ae- quali, ll:o pauh longiore, ovato-acnminato, palp. max. ar. ticulo ultimo penultimo angustiore sed non brevioi-e, subovato, apice truncato; capite transverso, glahro, antice arcuatim im- presso, medio linea abbreviata in fronte prolongata, oculis ob- longis; thorace transverso, sparsini grosso-punctato, medio convexo, postice subcordato, antice oblique angustato, angidis rectis, anticis ajnce obtusis, lateribus incrassatis,- qjostice sub- impressis; scutello triangukm, convexo, glabro, nigro; elgtris ovato-globosis, sparsim grosso -punctatis, punctis nonnullis dorso lateraliterque subseriatim dispositis, interstitiis duobus tel tribus subelevatis fonnantibus, antice subattenuatis, hu- meris obliterafis, utrinque impressis; alis nullis; corpore sub- tus glabro; prostemo deplanato, transversim rugato, postice triancjulariter dilatato, tmncato; mesostemo antice valde mar- ginato, margine medio impresso; tarsis subtus dense cinereo- spongiosis, kis articula 2:do angustato. Long. 3'/^ 1. — lat. elytr. post. 2V5 1. Genre nouveau des Timarchaeines qui doit prendre place à côté des Tmarchoptera. Chrysoiuurpha qiiadrangulata Motscli. Schrenck. Reise. var. elgtris viridi-coeruleis. Gallerucida bifaisciata Mots ch., figura Linae lapponieae, sed major, convexior, thorace ut in Adimoniae, antennis antice serratis; quadrangulata, convexa, qmnctafa, nitida, medio pa- rallela, postice gibbosa, nigra, elgtroruni humeris, macula an- tica fasciisque duabus arcuatis postice, ad suturam intei'm- ptis, testaceis; capite minuto, subopaco, medio leviter carinu- lato, fronte impresso, binodoso, nodis nitidissimis, antennis dimidio corporis paulo longioribus, versus apicem deplanatis, dilafatis, articidis l:o clavato, 2:do brevissimo, 3:o paulo lon- giore, 4:o duobus praecedentibus conjunctis paulo longiore, 5:o quarto subaequale, 6 — 10 quinto p)aulo brevioribus, infer se aequalibus, set'ralis, ll:o longitudine l:o, oblongo, apice obli- que tmmcaio; palp. max. articula 3:o claviforme dilatato^ 25 4:o mmuHssimo, cmiico; thorace capite latiore, valde trans- verso, vix convexo, sparsim grosso-pnnctato, postice paulo, antice magis angustato, angulis anticis tubercuUfero-productis, posticis rectîs, lateribus marginatis, explanatis, refiexis; scu- tello triangulari, subconvexo, glahro; elytris thorace latiorï- bus, undulato-grosso-punctato-stnatis, striis antice arcuatis, interstîtiis planiusculis subtiliter punctulatis, apice cum pun- ctis striarum. permixtis; corpore subtus convexo, subopaco, sparsim fusco-piloso. Long. 4% 1. — lat. 2 1. Genre nouveau de Gallerucides qui réunit la forme du corps des Podontia avec un corselet des Adimonia. Gallcruca? piinctalo-striata Motscli., elongata, dorso sub- deplanata, nitida, punctata, nigra, thorace elytmsque sangui- neis; capite subtriangulari , subconvexo, vix nitido, fronte medio leviter binodoso, nodis nitîdis, antennis dimîdio coipo- ris longitudine aequalibus, articulis elongatis, subconicis; tho- race subquadrato, antice oblique angustato, nitido, sparsim punctato, medio antice transversim laie imqjresso, bifoveolato, postice trifoveolato, foveolis lateralibus in sulco productis, angulis obtusîs; scvtello subquadrato, nigro; elytris thorace latioribus, elongatis, fere parallelis, fortiter punctato- striati s, inferstitiis carinato-elevatis; corpore subtus glabro, abdomine attenuato. Long. 2'/^ 1. — lat. elytr. post. 1 1. Aselasa niBrlccps Motsch., figura Agel. halensi L., sed capite antice metathoraeeque nigns; oblonga, medio subparal- lela, nitida, punctata, testacea, fronte elytrisque laete viridi- bus, meso et methathorace, scutello, capite antice, oculis, an- tennis, geniculis tarsisque nigris; thorace valde transverso, sparsim punctato, medio transversim, profundo inpresso; ely- tris thorace latiorihus, crebre irregulariter punctatis. Long. 2 Va 1. - lat. l'/a 1. J'ai séparé cette espèce et l' Ag. halensis L. des Agelastica, à cause de leur corps plus déprimé, leur corselet impressionné au milieu, leurs crochets, aux tarses simplement élargis, non dentés à la base. 26 Raphidnpalpa femoralis Motsch. A^clastica alni L. var. cacrulea Motsch. Calomicrus? flavivcniris Motsch. figura Agel. aliii sed di- midio angustior, abdomine fiavo; elongato-ovatus , subcon- vexus, nitidus, pimctatus, supra coeruleus, subtus niger, ab- domine laete fiavo •, capite glabro, inter oculos pi'ofnndo trans- versim impresso, bituberculato, tuberculis triangulanbus, vix convexis, nitidis, antice longitudinaliter carinuluto-, thorace capite vix latiore, transverso, subtilissime jmnctulato, fiere glabro, marginato, angulis paido distinctis, latenbus subar- cuatis, antice modice angnstatis; scutello nigro-, elgtris thorace latioribus et qiiadruplo longioribus, subovatis, dense h'regula- riter gmnctatis, humcris elevatis, intus impressisj corpore sub- tus nitido, vix rugulmo-punctato. Long. 273 1. — hit. l'/g 1. Cnctodes niftro-bilineatiis Motsch., figura Calumicr. biliiicati Motsch., sed thorace angustiore, antennis longioribus, elgtris subtilius punctatis, unguiculis basi simplicibus; oblongo-ovatus, subconvexus, nitidus, subtiliter punctulatus, rufio-testaceus, oculis, antennarum articulis 5 — 7 elgtrorumque lineola media postice abbreviata, nigris. Long. V/^ 1. — lat. % !• Lipriis piinctato-striatus Motsch., Luper. niflpedi F., sed paulo minor, antennis pedibusque nigris, elgtris punctato- strîatis, thoracis angulis posticis distincto rectis; elongato- subovatns , subconveayus, nitidus, niger, antennanim tuberculis frontalibus, clgjjeus, margine palpisque fiusco-testaceis; capite triangulari, subglabro, inter oculos transversim imjjresso, in- ter antennas longitudinaliter biearinulato, oculis rotundatis, subprominulis, antennarum articula 3:o sequentibus longitu- dinem aequali, 2:do duplo brevion', thorace capitis latitudine, fere quadrato, postice subcordato, marginato, nitido, glaber- rimo, ad basin profundo transversim impresso, utrinque pun- ctis nonnullis instructis; scutello postice attennato-rotundato ; elgtris thorace latioribus et plus tripla longioribus, antice pa- rallelis, postice arcuatim-attenuatis, apice rotundatis; corpore subtus nitido, indistincto-punctulato, sparsim subpiloso, abdo- mine medio subinfuscato. Long. 1% — 2 1. — lat. — % 1. 27 Ce nouveau genre constitue un passage des Or- sodacna aux Lupenis, niais se distingue des unes et des autres par ses élytres striées par des points im- primés. Arthrotus niser M. St. P. Crepidodera obseurilarsis Motsch. Cat. ins. Amm., figura Crepid. iiiipressac 111., sed major, elytris laeviorilus, antenna- rum apice tarsisque infuscati»', rufo-testacea, nitida, tJiorace transverso, glabro, posüce lato impresso, angnlis stilrectis; elytris ovatis, subtiliter seriatim punctulatis. Long. 2^/^ 1. — lat. 1 1. Oedinnycliis? plagiodcroides Motsch. figura Plagiod. arnio- raciae sed femoribus posticis incrassatis, antennis longiusculis, elytris glabrioribus; ovato-subrotundata, subconvexa, nitida, nigra, elytris coeruleis, antennarum basi, tibiis tarsisque plus minusve testaceis; antennis fere corporis longitudine, ariiculis 4—11 primo aequalibus, elongatis, 3:o fere dimidio brevior, 2:do brevissimoj thorace transverso, subglabro, angulis anticis subproductis, posticis rectis, laterihus arcuatis, subrefiexis, an- tice paulo angustatis; scutello triangulan, glabro, nigro; ely- tris thorace latioribus, ovatis, marginatis, subsericeo-nitidis, subtilissime punctulatis. Long. 1% 1. — lat. l'/s 1. Argopus iiigrltarsis Fiscli. Deloyala difloriiiis Motsch., figura tantum Del. ainabili Dej., sed paulo major, elytris dorso interrupto punctato- striatis; rotundata, explanata, nitidissima, testacea, dorso ma- cula crucififrrmi dilatata, rufescente-variegata vel nigra lateribus diaphano-punctatzs ^ scutello testaceoj elytrorum su- tura, jjost scutello, subacute elevato. Long. 2% 3 1. — lat. 27,-2 ‘A 1. Platycepiules. Epilachna 28-niaculata Motsch. Coccinella Sedakovii Mulst. Harinonia impustulata L. 28 LÉPIDOPTÈRES. DIURNES. Rhopalocères. Papilio Prutcnor F. „ Alcinuiis Klug. „ Saperdon L. „ Mackii Ménétr. „ Machaon L. Leucophasia aiiiiirensis Ménétr. Picris cralaegi L. „ Mclete Ménétr. „ brassicac L. et var. criicivora Boisd. „ rapae L. „ Agiaupc Motsch., figura et color subtns tantum P. napi, sed alis anticis supra: in (j' alhis, maculis vel pun- ctis nigris antice nulUs, in Ç lateraliter maculis magnis, sub- quadratis, nigris tribus, postico, ut in Fier. Melete, cum basi lato conjuncto, nervis omnibus nigrescentihus' subtus: in Ç maculis nigris quadratis modice distinctis, antica marginali obliterata; alis posticis supra: in cj albis, nervis vie nigres- centibus, in Ç albis, nervis nigrescentibus, anfico ad margi- nem maculatim dilatatoj subtus: subtestaceis, lato subviridi- nigrescentibus; antennis nigris, annulis apieeque subalbis. Exp. al. J 20 1. — V 22 1. Argyiiiiis Dapliiiis? Gram. „ Adippe L. Grjïîbî)i* ; Tî.-«f oèuais dinéixlŒ s ‘jîsqf’hî h ^««7 bîn^o^i f^iu '“ • • ■ . rri ' W . . '>4' , . ■ ■ ■ 4' .iia^aîia • ^ $b*u« «ni 'tairai ;v.. ' . _}J2, . • i--" ’■ , ■ '’f-' .• ETUDES ENTOMOLOGIQUES 1861. Insectes du Japon, ('iiUMiérés par V, de Motwchiilsky. (Conlinuntion.) C O L É O r T È R E S. ENTOMOI»iïA(iES. CiCINDKI.KTES. Cicindela japanaVi O ts ch. Et. Eut. 1857. D apres des renseignements récents, donnés par M. Gaschke- vitch, les exemplaires de couleur plus ou moins vertes, ne sont qu'une variété du male de ma C, aene- vopaca. Et. Eut. 1860. Il faudra donc réunir ces deux éspèces sous le nom de japana M. Cahabiüues. Pheuginus (Harpalus) corporosus Motscli., figura Ph. hirtipedi, sed crassior, brevior; subquadrangulatus , subcon- vexiis, vix nifidus, nigcr, palpis antennarunique articule primo testaceis, haec articulis sequentibiis tiirsisque piceis; capite obtuso, inter oculos brevissime biimpresso; thorace transverso- quadrato, antice vix arcuato, posticc distincte biimpresse, punctulate, linea media subeblitcrata, angulis pesticia rectis; clytris tlioracc vix latieribus et triple longieribus, subtiliter erenate-vel cancellato-punctatis, interstiis fore planis, Lonp;. .'i I. Lit. elytr. 2'/^ 1. Psendoophonns cephalotes Motsch., figura Ps. mficorni, sed fore quadruple m.ajor, capitc latiore; parallclus, subcen- 4 vexus, punctatissimus, pubescens, niger, labro, palpis, antcnnis pedibusque testaceis,' corpore subtus piceo; capite magno, crasso, qiiadrato, antice impresso, postice convexo, glabro, mandibulis validis, oculis pronûmilis; thorace capitis fere latitudine, quadrato, postice paulo cordatim-angustato, leviter biiinpresso, dense punctato, angulis posticis rectis; elytris tliorace paulo latioribus et fere triplo longioribus, parallelis, striatis, interstitÜs densissime pnnctatis, abdomine sparsini punctato et piloso. — Long. 8 1. — lat. elytr. 273 1. Dolichus flavicornis F. Crepidactyla Mo tse h. n. g. Anchoménicle de forme allongée et deprimëe des Platynus, Deltomeriis et certaines Nebria, mais chez lequel les crochets aux tarses sont dentelés et le dernier article des palpes labiaux sécuriforme. Tête allongée, avec un col assez distinct en arrière; yeux assez saillants, grands. Antennes filiformes, de la longueur du corps, à article plus gros que les autres, 2*’ moitié plus court mais allongé, 3® un peu plus long que le 1"”’, 4 — 1 1 subégaux et de la longueur du premier. Corselet le double plus large que la tête, presque plus long que large, ovalaire, fortement rébordé sur les cotés, à angles postérieurs arrondis. Ecusson triangulaire, placé entièrement sur la base des élytres. Ceux-ci sont d’un tiers plus larges que le corselet, déprimées, régulièrement elliptiques, à peine sinuées vers l’extrémité, très profondément striées, avec les intervalles convexes, glabres, lui- santes. Dessous du corps glabre. Pattes assez al- longées , cuisses un peu renflées aux milieu , avec une rainure ou applatissement interne pour l’appli- cations des jambes, qui sont faiblement épineuses, sillonées tous au coté externe et armées vers leur 5 extrémité: de deux dents aux antérieurs et d'une aux postérieurs; tarses aussi longues que les jambes, epineuses, avec le 1'®'' article le plus long; les trois premiers articles des antérieurs des mâles fortement dilatés, cordiformes, plus longs que larges et dé- croissant en longueur vers l'extrémite, de sorte que le 3'*™® article est presque moitié plus court que le l'®®, 4® plus que le double plus court que le 3®, mais à peine plus étroit, fortement sinué en avant, presque bilobé, 5® un peu plus long que le l'®®, tous garnis dessous de squamules et sur les cotes de longs poils épars ; crochets élargis sur presque toute leur longeur et garnis chacun de 5 — 6 denticules en forme de peigne. Dernier article des palpes large- ment tronqué au bout, celui des maxillaires légère- ment obeonique, des labiaux fortement securiforme. Un peu plus court que le 1'®®. Mandibules assez saillantes, triangulaires, brusquement rétrécies et ar- quées vers l'éxtrémité. Labre très transversal, entier, quadrangulaire. Menton au milieu avec une dent simple, large, tronquée et inclinée en dedans. Lan- guette arrondie et un peu sinuée en avant, ses para- glosses un peu plus longues. Crepidactyla nitida Motsch. , figura Pristonychi, sed de- pressior, nitidior, thoracis angulis posficis rotundatis, elytris uiagis ellipticis; elongata, depressa, nitida, nigra, palpis an tennis tarsisque piceis, elytris metallico-iridescens; capite elongato, inter antennas biimpresso, inter oculos utrinque bi- punctato, oculis p.aulo prominulis ; thorace capite duplo latiore, subclongato-ovato, lato-reflexo, subtiliter transversim-striguloso, postice longitudinali-biimpresso, basi sparsina punctulato, Imea media profundissime impresso, angulis anticis obtuse -reçus, posticis rotundatis; elytris thorace ‘/s latioribus et plus triple f) longioi'ibus, cllipticls, aimplicitcr profundo striatis, stria 2“ dorso bipunctata, interstitiis convexis, glabris. — I,ong. oy, l. — lat. elytr. 274 1. Damaster rugipeunis Mutscb., figura Procrust. coriacei diiiiidio angustiora, capite cyllndrico, thorace antice conico etc. ; elongato-subovatus, vix nitidus, niger, vlolaceo iridescens, capite thoraceque plus minusve viridi-acncis et cuprco varie- gatis, elytris iiigro-subcyaneis, tuberculafo-mgosis; ca])ite elongato, subinclinato, posticc cylindrico, transversim ruguloso, sparsim punctato, oculis niinutis, mediocri prominulis ; thorace antice capitis latitudine, elongato, inedio leviter dilatato, posticc subcordato, supra transversim inulto-plicato, ad luarginein rugoso-punctato, medio linea iinpressa, lateribus angustissiine niarginatis, angulis posticis subrectis, apicc prominulis; scutelle scniilunato; elytris thorace du])lo latioribus et ferc quadrujdo longioribus, valde elongato-ellipticis, inedio subdilatatis, apice utrinquc sinuatis et simpliciter acuminatis, supra subscriatini rugoso-scrobiculatis et tu.berculatis ; in cî tarsis antieis articulis tribus priniis leviter dilatatis, subtus sjiongiosis et biscriatim setosis. long. 12 1. — lat. thor. 2'/4 1. — lat. elytr. 4 1. Ç ,, 15 1. — „ ,, 2*'7j, 1. ,, ,, 5 Va 1. J)es environs de Khokodady. Ih'DllüCANTll.MîES. Cybister chinensis Motsaîh. Et. ont. 1853. Hydrophilus aenminatus .Motseb. Et. ent. 1853. Sternoxes. Chrysochroa coernleocephala Mo tse h., figura et color Ch. fulgidae, sed magis clongata, elytris in inedio paulo dila- tatis, apice vix distincte serratis, dorso punctatis; elongata, antice postieeque attenuata, supra tota sparsim pnnctulata, nitida, subtus dense punctata, brevissime cinereo pubcrula, aureo-viridis , capite clytrorum lateribus plus minusve coeru- leis, thorace elytrisque vittis duabus purpureo-auratis, ab- domine versus ajiicem aurato, oculis nigris; capite antice 7 profundo inipresso, rugoso, piloso, postice subtiliter punctu- lato; thorace subtrans verso, aiitice valde attenuato, lateribus rugoso-punctatis, postice utrinrjue subsinuatis; elytris ad basin thoracis latitudine, versus mediam dilatato-anipliatis, jjosfice attenuatis, apice vix distincto serratis , sutura in spinam pro- ducta; prosterno apice truncato, in tS abdorainis segmente penultiino apice bilobato-exciso. long. 12 — 13 1. — lat. elytr. med. S'/n — 4 1. Ç „ 14-15 1. - „ „ „ 41/2-5 1. Cette belle espèce lu’a été envoyée par M. Gaselike- vitch (le l’ile Tsouziina, posession russe dans le golf de Corée. PSEIIDORHYPOPIIAGES. PlJYl.LOPHAGES. Heteroplia multistriata Mo tse h., figura et color Euch. Viridi F., sed minor, punctatissiina, elytris inulto striato- punctatis; breviter-subovata, convexa, punctata, subnitida, Supra viridis non inetallica, subtus cuprea, cinereo-villosa, an- tennis fusco-testaceis ; capite creberiiine punctato, clypeo se- niilunato, angustissiine inarginafo; thorace capite ferc triplo latiore, transverso, convexo, dense punctato, basi inarginato, utrinque snbsinuato, antice attenuato, lateribus medio arcuatis, angulis posticis rectis, anticis proininulis; elytris thorace vix latioribus et longioribus, postice snbdilatatis, menibrana- ceo-testaceo inarginatis, apice rotundatis, utrinque striis jiuncto- ruin: suturali et 8—!) dorsalibus distinctis, interstitiis planis, vage sparsim punctatis, hoc inter striis 1“ et 2” triplo latioïc; pygidio triangulare, subtiliter rugoso-cicatricoso , sparsim lon- gissime piloso, abdoininis segmento penultiino supra libero, dense setiforme squamuloso; corpore subtus sparsim punctato, medio glabro, latcralitcr villoso ; unguiculis anticis soluiii apice Assis. — Long. 8 1. — lat. elytr. 4*/, 1. Elle vient aussi de Vile Tsouzirna dans le golf de Corée. 8 Granida Motsch. n. g. Mélolonthide à forme des Polyphylla, avec les caractères des Anoaiia. Il diffère des unes et des autres par les points suivants ; antennes comme chez les premières de 10, la massue de 7 articles, les jambes antérieures des mâles comme chez les der- nières, sans seconde dent vers leur extrémité. Granida albolineata Motsch., figura Polyph. fulli sed paulo minor, clypeo thoraccque longioribus, elytris lato albolineatis ; oblonga, subconvexa, sparsini punctata, nitida, fusca, elytris testaceis, utrinque lincis quatuor albido pubcscentibus, clypeo, scutello, pygidio abdominccjuc breviter, thoracis basi pectoreque longissime cincreo villosis, palpis, antennis pedibusque rufes- centibus; capite lato, antice scrobiculato , clypeo luagno, in- flexo, transverso, antice subdilafato, inedio leviter sinuato, angulis rotundatis, antennarum articulo 3“ conico-dilatato, longitudine 1 aequale, oculis niagnis, nitidis, nigro-fuscis ; thorace scrobiculato, capite paulo latiorc, trans verso, antice oblique-attenuato, postice utrinque subsinuato, angulis posticis rectis, subprominulis, dorso lineis tribus abbreviatis albido pubcscentibus ; scutello subarcuato-triangularc, subscrobiculato, niedio glabro; elytris thorace '/^ latioribus et plus triplo longioribus, subtiliter sparsiin punctatis, postice subdeplanatis, subtruncato-rotundatis, iiiedio leviter ainpliatis, 8 albo-lineatis, linea subsuturali angustissinia, 2“ triplo latiore, laterali integra ; tibis anticis in cj inermis. — I.ong. ii'/2 1. — lat. elytr, 5'/i 1. MeLITOI’HII.KS. Rhomborhina unicolor Motsch., figura Rhomb. lesplen- denti Sch., sed paulo minor, presertim brevior et elytroruin dorso unicolori viride; elongato-quadrangulata, subdepressa, nitida, sparsini subtiliter punctata, laete viridis, pectore subau- rato, tarsis nigris, antennis piceis; capite elongato, punctato, postice glabro, clypeo quadrato, foto nigro-inarginato et rc- flexo, antice recto, angulis rotundatis, oculis niediocris; thorace trapézoïdale, attenuato; scutello valde elongato - triangulari, 9 glaberrimo , punctis nonulliâ lateraliter instructis; elytris tlio- race paulo latioribus, posfice vix angiisfatis, subtiliter punctato- striatis, striis postice magis distinctif, sutura elevata, apice angulatim producta, humeris paulo obscurioribus; pygidio transversim-striguloso, non tuberculato; corpore subtus spar- siin punctato, inedio f'ere glabro; tibiis niediis extus distincto unidentafis. — Long. 13 1. — lat. clytr. S’A 1, Glycypbana albosetosa Mo tse h., figura et color tantum 6Iyc. jucundae Falder, sed longissime sparsim setulosa; elon- gato-quadrangulata, subdepressa, scrobiculato-punctata; supra opaca, olivaceo-viridis, subtus nitida cum pedibus nigra, elytris inaculis albidis: dorso 6, lateraliter utrinque 3, media dilatata, thorace medio punctis albidis duabus; capite elongato, crebre punctato, fronte longitudinali-subcarinato; thoracc transverso, antice attenuato, postice arcuato, basi medio siuuato, lateribus subinfuscatis f’ortiter scrobiculatis et pilif'eris; scutello triangii- lari, impunctato; elytris thorace V4 latioribus et plus duplo longioribus, quadrangulatis, sparsim setosis, postice scrobicu- lato-striatis, nervis duabus subelevatis in nodo postico con- junctis; pygidio transversim rugoso-strigato, sparsim piloso; corpore subtus scrobiculato-punctato, medio fere glabro, ab- doniinis lateribus albido-maculatis, pectore, femoribus tibiis- que cinereo-villosis. — Long. 5 1. — lat. elytr. 3 1. Cetonia speculifera Schwartz. Sch. Syn. Insect. Elle a été trotivée sur l’ile Tsouzima dans le golf de Corée. Pectinicornes. Lucanus maculifemoratus Mot sch., figura et pubescentia totis corporis ut in L. luniferi Ilope, sed raandibulis valido 5 dentatis, capite valde marginato, clypeo piano, femoribus ochraceo-maculatis; robustus, cinereo puberulus, sericeo nitidus, nigro-piceus, elytris abdominisque annulis rufo-casta- neis, femoribus iutus et extus oblongo-ochraceo maculatis; niandibulis, capite thoraeeque confertissmie ruguloso-punctu- latis, interstitiis subtilissime rugulosis, elytris corporeque subtus subtiliter piinctatis, nitidis; capite transverso, supra acute 10 marginafo, marglnis posticis angulisque anticis elevatis, medio antice in lamellam verticali producto, lateraliter antice iitrin- que angiilatirn exciso, clypoo inclinato, marginato, medio piano, antennis elongatis, articulo 1® sequcntibus conjuncto paulo longiore, 2® brevissirao, 3 — 5 subaequales, secundo duplo longioribus, (5® paulo breviori, 7 — 10 in lamellam mediocri productis, mandibulis longitudine elytrorum brevioribus, exsertis, apice paulo acruatis, furcatis, intus valido quadri- dentatis, dente postico lato, apice subilobo, denticulis miiiutis nullis; thorace capitis latitudine, transverso -quadrangulato, longitudine fcrc duplo latiorc, basi bisinuato, lateribus sub- parallelis, angulis posticis obtusis, vix elevatis; elytris capite vix latioribus, sed triplo longioribus, ovatis, convexis; tibiis anticis 6—8, mediis 6, posticis 5 dentatis; tarsis subtus spongiosis. Long. corp. cum maudib. 22—27 1, — lat. cap. 5 — 7 1. „ mandib. G — 8 1. „ capit. 3— 3 Va 1. „ tbor. 3'/,— 4 1. „ clytr. 10 — 11 1. Ç quadruple minore, siqira glabrn, nitida, capite fortiter rugoso-punctato, thorace creberrime punctato, capite ’/a latiore, transverso, medio interdum bifoveolato, lateribus subexplana- tis, valde arcuatis, medio paulo sinuatis, angulis posticis ro- tundatis; elytris thoracis latitudine sed triplo longioribus, ovalis, subtilissiine punctulatis, utrinque leviter trinervosis; tibiis anticis et mediis 5 — 6, posticis 4 dentatis. Prismognathus Motscii. Schrenck. Reise. Col. 1860 p. 138. Quand j’ai proposé ce nouveau genre, je n’avais vu qu’un seul exemplaire, qui ne m’appartenait pas et que je ne pouvais parconséquent disséquer. De- puis j’en ai reçu d’autres, ce qui me permet mainte- nant de préciser plus rigoureusement ce genre. — Je crois d’abord que cette éspèce n’est que le mâle de mon Metopodontus daiiriais, décrit dans le même ouvrage N. 244 ; il faudra donc l’appeler Prismognathus 11 daurims Motscli. d’autant plus que c’est le seul Lucanide trouvé jusqu’ici en Daourie. Voici les ca- ractères. : Lobe interne des mâchoires chez les femelles court, inernie et penicellé comme chez les mâles, mais plus petit; lobe externe chez les mâles très long, velu; labre caché sous la saillie intermandibu- laire ou chapéron. Mandibules plus ou moins pris- matiques à carène élevé dessus, dentelées en scie sur le face interne et sinq)les à l’extrémité. Tête transversale, angles antérieurs saillants latéralement, plane dessus sans marge élevée. Antennes de dix articles, dont le premier est plus court que les sui- vants réunis, 2 — 5 presqu’égaux, à peine plus longues que larges, 6 et 7 anguleusement élargis, 8 10 formant une massue courte et opaque et dont le dernier article est le double plus large que le pé- nultième. Corselet plus large que la tetc, arrondi et déprimé sur les cotés, obliquement coupé vers les angles postérieurs, qui sont presque droits. Elytres de la largeur du corselet, taiblement ovalaires, très finement ponctuées comme le corselet, mais plus lui- santes. Jambes antérieures 6- — 7, les intermediaii’es 1_2, les postérieurs 1 ou sans épines. Abdomen de 5 seorments dans les deux sexes. O Serrognathus Motsch. n. g. Lucanide de forme applatie des Platyprosopus, mais avec les mandibules aussi longues que les élytres et armées d une forte dent a la base. 1 ete transversale, plane, angles anterieurs arrondis, a peine anguleux audessus des yeux, qui sont peu saillants. I 12 mandibules longues, applaties, inclinëes, arquées en forme de sabre, avec une petite dent près de l’ ex- trémité, une 2*’“ semblable à un quart plus loin et une très forte vers la base, l’espace entre les deux dernières en forme de scie peu tranchante; saillie intennandibulaire ou chaperon transversale, excavée au milieu, avec les angles saillants ; labre caché; lobes internes des mâchoires courts, les extérieurs longs et très fortement velus; antennes composées de 10 articles, dont le 1 plus long que les suivants réunis, 2 plus long que large, 3 — 6 subégaux et un peu plus longs que le second, 7 obconique, dilaté en épine intérieui'ement et garni de longs poils à l’extrémité, 8 — 10 opaques et formant une massue très courte. Menton large, spongieux en avant. Corselet aussi large que la tete, transversal, un peu convexe sur les cotés, qui sont presque parallèles et largement arrondies en arrière, l’angle latéral à peine marqué. Elytres un peu plus étroites que le corselet et de la longueur de la tête et du corselet réunies, atténuées et arrondies en arrière, finement ponctuées et plus luisantes que les premiers. Jambes applaties, un peu dilatées vers l’extrémité, marquées sur les deux fâces de lignes longitudinales impri- mées et poilues; tandis que l’extérieur présente: aux antérieures 10 denticules aigus, aux intermédiaires et postérieures une épine au milieu; tarses longue- ment poilus dessous. Abdomen de cinq ségrnents. Serrognathus castanicolor Motsch., figura Platypr. laticolli, sed major, nitldior, castaneus, mandibulis basi valido denta- tis, capite latiore; c? deplanatus, postice attenuatus, nitidus, rufo-castaneus, capite thoraceque obscurioribus, creberrime 13 punctatissimis; capite lato, antice deplanato, postice paulo angustato, angulis anticis obtusis, rotundatis, angulis ante oculos vix distinctis, clypeo transverso, medio excavato, tri- angulariter exciso, angulis proniinulis, apice rotundatis, inan- dibulis exsertis, elyfrororuni longitudinc paulo brevioribus, depressis, subarcuatis, paulo inclinatis, punctafissimis, apice simplicibus, basi dente valide, antice denticulis duabus minutis armatis, medio fere rectis, obtuso serratis; thorace capitis latitudine, transverso, angulis posticis lato rotundatis, lateribus subparallelis, antice levissime angulatis; elytris thorace paulo angustioribus et duplo solum longioribus, arcuatim attenuatis, subtiliter punctatis, nitidis, antice truncatis, humeris anguJatim productis ; abdomine valde sparsim punctulato, pectore latera- liter cicatricoso , rufescente piloso; tibiis anticis 10 denticu- latis, posticis medio unispinosis; antennarum articulo 7“ apice, maxillis tarsisque longissime rufo villosis. Long. corp. oum mandib. 19 1. — lat. cap. (i 1. ,, mandib. 5 1. — long. thor. 3®/3 1. capit. S'/jl- — » ^ 1- Cette intéressante Espèce vient de l’ile Tsouzima dans le golf de Corde. Psalidognathus inclinatns Mots ch. Lucanus inclinatus Motsch. Et. ent. 1857. p. 29 fig. 11. L’exemplaire qui m’a servi de type dtant sans antennes, j’ai cru y reconnaitre un Lucanus, ti cause de son labre saillant et très allongé, maintenant que j^’ai reçu l’dspèce dans un état parfait, les antennes à massue de trois articles opaques, obligent à le placer dans un genre particulier, Psalidognathus m. et compléter la description que j en ai donné , par la diagnose suivante: Elongatus, subdepressus, punctatissimus, vix nitidus, nigro- castaneus, elytris pedibusque subtus riifescentibus; capite transverso-quadrangulato, postice lateraliter angulato, antice inflexo, inter mandibulas in laminam subrotundato producto. 14 angulifl ante uculoe prominulis; labru oblongo, rcHexo, iiiediu paulo carinulato; inandibulis elytronan longitude vix bre- vioribus, subinclinatis, oblique arcuatis, 6 — t) dcntatis, dente basali majore; thorace capite paulo lafiore, transverso, sub- parallelo, postice subangustato, angulis rotundatis; clytris thoracis latitudine et fere triplo longioribus, postice arcuato- attenuatis, humeris spiniforine prominulis; tibiis anticis sex spinulosis, niediis unispinosis, posticis inerniis, tarsis subtus paulo spongiosis; antennaruin art. 1® sequentibus conjucto, paulo longiore, 2 — 6 subelongatis, 7“ triiingulare dilatato, 8 — 9 clava abbreviata forinantibus; prosterno postice compresse, lamcllifoiane. Long. corp. cuni inaïuUb. Ki'/j — ÜO'//, 1. — lut. oap. !> — G l „ luaiulib. 7 1. — long- tlior. 3 1. „ oapit. 2'/, 1. — ,, elytr. 8 1. Oorcas Mac-Leay. M. Lacordaire y a rëuiii toutes sortes de Lu- canides, disant que la seule distinction des Lncams existe dans le lobe interne des inaclioires ([ui est simple chez ces derniers, corné et crochu chez les femelles des Dorcas. Ce caractère, aussi important qu’il soit, n’est pas un caractère générique, parceque d’un grand nombre île Lucanides éxotiqtxcs on ne connaît pas les femelles, et peu pratique, vu qu’aucun entomologiste ne consentira à détériorer ses exem- plaires, pour voir leurs mâchoires, cachées sous le menton. Quoi qu’on dise, je répéterai toujours qu’un caractère visible est préférable à l’invisible. Quand aux autres Dorcas dans „les suites h Biifon“, ce ca- ractère ne suffit non plus, comme je me suis ap- perçu chez un Lucanide du Japon, que j’ai décrit, comme Psalidostomus ? reclus dans ces Etudes 1857. Ayant reçu depuis les femelles de cet insecte, il s’est montré, que lîes dernières sont parfaitement 15 pareilles à celles des vrais Dorcas et pas dutout comme chez les Psalidostomm. Je crois donc que les genres établis par M. M. Burmeister, Westwood, Hope &c., seraient à conserver, peut-être dans l’ordre qui suit. Lncanides à massue antennaire de trois articles: I. Labre saillant, allongé Psalidognathus*} Motsoh- II. — caché soua le chapérou ou très court et indistinct. A. Tète des femelles sans tubercules sur le front : a) Yeuï complètement divisés : 1) Tarses spongieux dessous . . 2) — velus Jambes non élargies et sétigères — élargies et glabres . . b) Yeux imparfaitement divisés: 1) Tarses spongieux dessous: Mandibules . larges, npplaties — prismatiques, carénées dessus Odontolabis II ope. Chalcodes W e s t w. Aegus Mac Leay. Platyprosopus Hope. Prismognathus Mot s ch. 2) Tarses velus dessous : Ecusson glabre: Mandibules applaties, très longues, avec une forte dent il la base Siji'rog/iodhus Mot s ch. — — un peu' plus longues que la tète, sans dent basale . . Cladognathus Jinrm. étroites, courbées et plus courtes que la tête . . . Sclerostomus Burm. Ecusson pubescent : Corps glabre, mandibules longues Psalidostomus Burm. — velu, mandibules courtes Gnaphalonyx Burm. c) Yeux entiers où ù peine éohanerés; Couleur du corps foncée et tachetée par des écailles claires .... Scortims Westw. métallique “i Cyclophthalmus Hope. B. Tête des femelles, bituberculée sur le front : Mandibule^ distantes, étroites, avan- cées, parallèles, pas plus courtes que la tête chez le (J Macrodorcas Mot s eh. — croisées, plus courtes que la tête et semblables dans les deux sexes Dorcas Mac Leay. ■) Il esl possible que ce genre corre.sponU aux Macrognalhus Hope, msi.s ce nom filant priiocupd pour un poisson, j'ai du le changer. 16 Macrodorcas rectns Motsch. Psalidostomus ? rectus Motsch. Et. ent. 1857. p. 29 d. S oblongo-ellipticus, convexus, nitidus, niger, femoribus subcastaneis; capife valde transverso, deplanafo, antice dila- tato, utrinque sinuato, scrobiculato, postice laevigato, fronte bituberculato; thorace capite '/j latiore et fore duplo longiore, transverso, subtilissime punctulato, nitidissimo, lateribus ar- cuatis, subexplanatis, postice oblique fnincatis, angulis posti- cis subrofundatis ; elytris tlioracis latitiidine et 2^/^ longioribus, crebre punctulatis, dorso laevioribus, utrinque nervis duabus vix distinctis; corpore sublus sparsim punctato, inedio leviore, pectore fusco-piloso, tarsis subtus ochraceo villosis, tibiis an- ticis subarcuatis, serratis, 5 denticulatis, inediis uni.spinosis, posticis inerniis. — Long. lO— ll'/î. — lat. elytr. 4V5— 4®/3. Macrodorcas rogipennis Mots cl). liONGtCORNES. Strangalia tenuicornis Motsch., figura Strang. armatae Herbst, scd paulo minor, thorace magis conico, elytris non fasciatis, tibiis simplicibus, antennis longioribus, articulis dau- bus jienultiinis albidis; elongata, attenuata, punctata, vix ni- tida, nigra, testaceo sparsim puberula, elytris tcstaceis, mar- ginis sutura apieeque infuscatis, femoribns basi geniculisque anticis et mediis rufo-tcstaceis, antennis corporis longitudine, nigris , articulis duabus penultimis albidis ; capite elongato, attenuato, crebre punctato, inter antennas bituberculato, fronte linea longitudinali impressa; thorace granuloso, conico, dorso convexe, antice profundo transversim strangulato, postice di- latato, snbimpresso, hasi bisinnato, angulis posticis acutia, 21 proininuHs, linea media nitida distiiicta; scutello elongato- triangulari, iinpresso. nigro; elyfi-is thorace paulo latioribus et triplo longioribus, fortiter punctatia, postice attenuatis, apice truncatis, humeris siibelevatis; corpore aubtua subrugoso- punctato, pubendo, abdomine fere glabro. Long. 5’/, 1. — lat. elytr. 1 '/j 1. Stenura ocbraceofasciata Mo tac h., figura et color St. aa- rnlentae, sed postice paulo angustiore, fasciis ocliraceia versus suturam dilatatis, antennis, basi excepte, nigris, thorace antice conico-attcnuato, medio longitudinaliter impresso; elongato- attenuato, punctata, ochraceo puberula, nigra, palporum an- tennarunique basi, elytrorum fasciis quatuor, femoribus tibiisque rufo-testaceis, tarsis infuscatis, in d femoribus dimidio, tibiis tarsisque posticis nigris; capite attenuato, subtiliter puncfulato, dense ochraceo pubescens; thorace areuafim attenuato, postice dilatato, dorso eonvexo, linea media profundo impresso, den- sissime ruguloso et pube ochraceo-aureo oblecto, basi bisi- nuato, medio prominido, angulis posticis aeufis, divaricafis, valde productis; scutello Iriangidare, nigro, apice ochraceo piloso; elytris thorace V, latioribus et quadruple longioribus, punctatis, postice aequaliter attenuatis, apice excavato-trunca- tis, margine exteriori angulatim producto; tibiis posticis in cJ postice abrupto incrassatis. — Long. 6'/,— si. — lat. elytr. 2—2 '/« 1. Prionus iosularis Mottsch. Et. ent. 1857. p. 36. C. d figura Pr. coriarii, sed paulo angustior, magis parallelus, capite postice angustiore, antennis longioribus, minus serratis, supra sparsim, lateraliter crebiore punctatis; thorace magis transverso, antice latiore, nitido, punctura sparsiora; elytrorum sculptura sparsiora, profundiora, sutura versus apicem spinosa ; tibiis posticis intus longitudinaliter carinatis. Long. 12 1. — lat. elytr, .l 1. E R N 0 1‘ H A G E S. Brachycéphales. Lithoptera SUbaenea Motsch. Schrenck Reise II. p. 220, Anopaebys violaceicoliis Motsch., figura Anop. asclepiadi Villa et Anop. auricbalcci Oehl, sed robustior, elytris utrinque 22 levissime 5 costatis; convexa, postice subelevata, punctata, nitida. supra aurichalceo-purpiirata, subtus cuiu capite nigro subviolaceo-iridescens; thorace violaceo, transverso, quadran- gulato, sparsitn punctato, inaequale, iateribus incrassatis, sub- arcuatis, angulis anticis prominulis, apice obtusis, posticis rectis; scutello violaceo, triangulari, glabro; elytris thorace paulo latioribus et quadruple longioribus, postice paulo in- crassatis, sparsim fortiter punctatis, utrinque 5 costatis, costis vix elevatis, nitidissimis corporeque subtus glabris. Long. 4 1. — lat. elytr. 2 Va 1. Adimonia extenaa Motscb., figura et color Ad. tanaceti L., sed major, elytris longioribus, costis nigris; elongato- ovata, convexa, crebre grosso-punctata, subnitida, nigro-fusca, thoracis marginis elytrisque dilutioribus; thorace transverso, inaequale, rugoso-punctato, antice arcuatim, postice subrecto- angusfafo, Iateribus raarginatis, subsinuaüs, angulis anticis vix prominulis, posticis rectis ; scutello subtruncato, grosso-punctato ; elytris thorace paulo latioribus et quinduplo longioribus, postice dilatatis, crebre cicatricoso-punctatis, utrinque costis subinter- ruptis quatuor; corpore subtus sparsim punctulato et brevis- sime piloso. — Long. 4 1.— lat. elytr. 2®/, 1. — Ç 3 1. HÉMIPTÈRES. Eurygastrides. Graphosoma crassa Motsch., figura et color Graph. lineati L., sed paulo major, presertim latior et crassior; subquadrata, antice convexa, postice deplanata, rugoso-punctata, subnitida, sanguinea, supra lato nigro-lineata, lineis integris, subtus rufo testacea, nigro-maculata, maculis longitudinaliter confluentibus, pedibus nigro-annulatis , antennis nigris; thorace transverso, Iateribus medio ampliatis, valde arcuatis, scutello ad mediam transverso-impresso. — Long. 6 1. — Ut. thor. .s'/j 1. Pentatomides. Eurydema rngosa Motsch., figura et color Eur. ornati, sed magis cyanea, thorace maculis magnis duabus corioque fere toto nigro-cyaneis, postice solum fa.scia interrupta lateri- 23 busqué sanguineis; abdominis inarginis nigro-maculatis; scu- tello corioque rugoso-punctatis. — Long. 3 1. — lat. thor. 2 l. Tropicoris decempunctatns Motsch. Bull, de Mosc. 1860. Cimex angnlosus Motsch., figura et color viridis C. dis- simili, sed corpore subtus viridiore, angulis fhoracis magis prominulis, scutello rugoso-punetato. Long. .'S'/s— 6 1. — lat. thor. 3'/i— 3"A 1- I Asopides. Menida Motsch., n. g. Ce nouveau genre présente le corselet des Eu- sarcoris, avec les hémélytres allongé-ovalaires comme chez les Jalla, mais la principale dift'érance des uns et des autres existe dans le premier segment de l’abdomen, qui se prolonge antérieurement entre les hanches postérieures et intermédiaires, en une longue épine horizontale, qui va jusqu’au prosternum. Tête obtuse, chaperon faiblement atténué , arrondi et un peu échancré en aA'ant, avec deux sillions et une carênule parallèles au milieu. Corselet transversal, obliquera einent rétréci vers la tete , un peu plus large que les élytres, angles latéraux obtus, peu saillants. Cuisses simples. Une seconde éspèce {Mm. fusca M.) presque le double plus grande se trouve en Morée. Je ne sais pas, s’il y a de ressemblance avec le genre Telepta Stâl du Brésil. Wenida violacea Motsch., figura Eus. melanocephali, sed quadruple major, magis parallela, abdomine lateraliter elytris distincto superante; subovata, nitida, punctata, supra cupreo- violacea, thoracis inarginis angustissime, scutello ad apicem abdoininisque maculis lateralis albidis, thoracis basi lato-cor- poreque subtus livido-testaceis, nigro-punctatis, abdominis me- dio antennisque nigris, spina anfica abdominali albida, pedibus lividis, nigro-variegatis, thorace hemelytris paulo-latiore, sub- angulato, angulis obtus is, lateribus antice oblique angustatis, 24 ■■‘cutello luagiio; hemelytria [)Ostice aubatteuuato-rotnndatia, coreo postice utrinque arcuato, membrana fusco-testacea. liong. 3'/j 1. — lat. thor. 2 1. Lyüaeides. Lygaeus eqnestris L. Lopns gothicus F. Hydrocorides. Notonecta trignttata Motsch., figura Nob glancae, sed hemelytrarum dimidio postico nigro, corio apice triguttato, oculia postice magis approximatia; elongato-attenuato, sordido fuaco-testaceo, capite thoraceque lividis, nitidis, heniclytris opacis, puberiilis , albo-testaceia , dimidio postico lateribusque nigris, ail inarginem corii punctis testaceis tribus; fronte sub- convexo, utrinque versus oculos punctato; scutello nigro. IiOng. 4'/j 1. — lat. 1% 1. Corisa striata L. Homoptères. Cicada bihamata Motsch., figura et color C. plebejae Scop. , sed major, scutello medio macula bihamata testacea; elongato-attenuata , opaca, supra nigra, rufo-testaceo picta, thorace rufescente, hoc margine, scutellis macula hamata in medio antice, lateribus, apice, alarum venis antice corporeque subtus testaceis, scutellis abdominisque lateribus dilute pu- berulis, alarum venis transversis postice dilabito-nigris; Ç ab- dominis seginento penultimo subtus quadrato, ultimo parallelo, apice truncato, tympanis latitudine '/^ longioribus; tegminibus plus minusve infuscatis, latitudine 2'/.^ longioribus; femoribus anticis bidentatis, dente postico obliqua. long. oorp. 12 1. — Ç long. corp. lU l. lat 6Vi 1 — 7 1. exp. alar. 37 1. — exp. olar. 4!) I. Deltocephalus stramineus Motsch.; magnitudine Tettig. vi- ridi , sed corpore medio subdilatato , antice postieeque atte- nuato; unicolore livido-strainineus, nitidus, capite conico, an- tice untrinque puncto nigro, oculis subconvexis, dilutis ; thorace transverso, capite paulo latiore, postice*angulatim sinuato, an^ gulis rotundatis. — Long, s'/j 1. — lat. i l. ETUDES ENTOMOLOGIQUES, arécügôos par Victor (le MotschuMy, Lieutenant-Colonel d'Etat-Major, on retraite &c. Onzième année. Déposé: chez M.M. Eggers à St. Pétersbonrg et Gnérin Mene ville à Paris. DRESDE. Imprimerie de Ferdinand Thomass. 1862. .eaUOlDOJOiVîGîl^:! 9-: -X i JÜ ! :•:<[ .{/l-'hii! K}'.]/: '(f) '\o] A( , ( I m .''il' ^ I ' ’n ' ; ■ it " i '1 jl ;I 1' '' l.! •' I V if O ■Bhiî'I •*; i'i-nni) i!> .1^ ^ Tfi .M siif ) if'anijii't • i .4Îiwt»K<(|^'TÎ ' ETUDES ENTOMOLOGIQUES 186». I. HISTORiaUE. rABBIt VTS IIRBLIXOIS. Depuis quelques années il s’est formé à Berlin sous la firme Schaura, Kraatz & C. une fabrique de coléoptères artificiels, qui parait être en plaine fleu- raiton et grandement duper le bon public entomo- logique. Les entrepreneurs de cette clique ouvrière, tâchent à s’accaparer de toutes les résources ento- mologiques, employant le mensonge et 1 impudance pour attirer dans leur filets, surtout les jeunes gens, et peser ensuite en censeurs sur la science entière, qui perdant sa liberté, doit nécessairement rétrograder jusqu’à un simple métier. 1 our arriver au but, que ces artistes se sont poses et calom- nier devant le monde entomologique , ceux, qui ne veulent pas soutenir leurs menees egoistes , ils cherchent à éluder de l’entomologie toutes les de- couvertes et travaux de ces derniers, en les ignorant expressément ou bien en les déclarant insuffisants, ou bien en faussant les descriptions par la fabri- cation de genres et d’éspèces qui n’existent pas en nature. L’entomologie étant déjà surchargé de noms 6t de descriptions inutiles, ne gagne certainement rien, si le mode de rébaptiser et rédecrire les éspèces connues, mais qu’on ignore a dessin, sous pretexte 1* 4 d’en faire mieux , continue à se rependre partout dans la même proportion, comme l’a développé la fabrique de M. M. Scliaura, Kraatz & C. — On finira sans doute par voler en plein jours les découvertes des autres et s’en approprier sans façon, par les descriptions dites bonnes, parcequ’elles sont longues. C’est ce qu’ont fait si judicieusement, M. M. Schaum et Kraatz, avec les ouvrages d’Ericlison, qu’ils ont en grande partie récopiés littéralement et ornés de leurs propres noms comme auteurs.*) Voici quelques exemples, puisés dans les pro- duits mêmes de ces M. M. Schaum et Kraatz. 1. Dans la nouvelle édition de la Naturgeschichte der Insekten Deutschlands d’Erichson, Schaum dé- crit une Amara famelica avec les deux premiers ar- ticles des antennes rouges, ce qui n’existe pas en nature et qui est arrivé pareeque l’insecte de Schaum est fabriqué de la famelica Zimm. d’Allemagne et de la biarttculata Motsch. de la Mongolie. Cette der- nière éspèce, d’après la nomenclature moderne n’est pas même une Amara, mais fait partie de mon genre Amarocelia, ou rentrent entreautres: inierstitialis Dej., remotostriata Eschh., punctulata Dej., erratica Duft, daurica Motsch., obscuricornis Motsch. «&c. Ce genre présente des antennes obscures ou tachetées de rouge comme les vrais Amara et les pattes des Celia. Dans 1) Et après tout cela oos Messieurs ont l’impudence de nommer de pareilles ouvrages les leurs comme on peut le voir dans les Annales de la Soc. ent. de France 1862 p. 68 à propos du Damaster Forlunei Adams, que M. Schaum s’est hâté de reproduire pour la seconde fois comme D. oxuroides sibi, probablement pour avoir le plaisir de voir figurer ce nom en synonymie du Fortuncü! — 5 la Berliiici* ont. Zeitsclirift, 1861 p. 205 M. Schaum a du avouer sa fabrication. 2. Dans le même ouvrage M. Sehaum a faussé la description du 2\ichys Fockii Hummel en y réu- nissant mon Elaphropus caraboides, qui présente des crochets dentelés aux tarses et ne peu parconséquent appartenir ou genre Tacliys. 3. Dans le même ouvrage M. Schaum a faussé la descrq)tion de mon genre Blechnis, que j’ai fondé expressément sur des Dromiides à crochets des tarses simples, en y introduisant sous le nom de Blechrus (jlabratus un insecte qui a ces crochets très fortement dentés et qui appartient à un tout autre genre, fondé par M. Schmidt -Gœbel sous le nom de Mi- crolestes. 4. Dans le même ouvrage M. Schaum avait fa- briqué un genre Blethisa, en y confondant les vrais Blethisa, avec les Diachila^) et même les Trachy- padms. M. de Chaudoir lui a démontré que ce sont des genres très différents et dont le dernier a même été depuis élevé à un grouppe particulier : les Trachy- pachines Le Conte. Class. of the Coleopt. of North- America. 1861. I. p. 8. 5. Dans le même ouvrage Schaum a ébauché misérablement un Sphodrus Guiliani-, car il a omis le caractère le plus distinctif de l’éspèce, la formation des pattes, que M. de Chaudoir était obligé de lui faire connaître dans la Gazette de Stettin. 1) Mr. Thomson dans ses Scandinaviens Coléoptera, a de nouveau re- produit ce genre, décrit dans mes Insectes de Sibérie depuis 20 ans, sous un nom nouveau. 6 6. Dans ce même ouvrage uuc description en- core plus misérable devait faire connaître un Sphodrus cavicola avec des élytres simplement striées, qui n’existent pas en nature et que M. Schaum a été forcé d’avouer dans la Gazette de Stettin 1862 p. 125, — Dans cette meme Gazette p. 125 et 126 il a du avouer aussi que dans l’ouvi’age cité il a dé- crit, sous le nom de Schreibersii, le Sphodrus Schmidtii Miller. 7. Dans la Berliner entomologische Zeitschrift 1861 p. 209, M. Schaum fabriciue un Bembidiuiii eques, en lui réunissant tout arbitrairement les Bemb. lividi- penne Ménétr. et le cornbustuia Faldm., qu’il n’a ja- mais vus. L’eques n’a ])as encore été trouvé en llussie et la composition de M. Schaum est parconséquent purement phantasmagorique. Le Peryphus lividipen- nis est une belle et grande espèce à palpes, base des antennes, pattes et élytres d’un testacé roussâtre unicolor, le cornbustuin que je n’ai jamais vus, a l’ex- trémité des élytres enfumée. 8. Dans le meme journal 1860 p, 89 M. Schaum veut avoir supprimé- ma Tachys dimidiata, parcequ’il y a déjà un Bembidimn dîmidiadum Ménétr. et dans le volume suivant du même journal p. 209, il nomme ce dernier un Peryphus qui serait identique avec B. oblongum Dej., qui de son coté serait synonyme du B. obsoletum Dej. — Voila une fabrique vraiment artificielle de conséquences pour supprimer une és- pèce d’un entomologiste, qui n’est pas du goiit de M. Schaum. 9. Dans le même journal 1861 p. 200 N. 6 M. Schaum raconte que le Cechenus regidaris Fisch. 7 est un Carabus irregularis, jugeant d’apres la figure sur pl. 3ü I. 3 de l’Entoniographie et ajoutant, que dans mon Catalogue des Carabiques de Russie je l’ai placé, mal à propos, à coté de Yosseticus, mais il se garde bien de dire comment je l’ai placé, car c’est la description de Fischer qui m’a guidé et non la figure, et comme je doutais encore, j’avais donné a l’insecte le nom de Tribacis platessa avec une diagnose en note, comme on peut le voir dans ce Catalogue p. 75. Tout cela M. Schaum ignore, pour pouvoir embrouiller la synonymie et assurer les en- tomologistes que le regularis Fischer est un irregu- laris F., qui ne se trouve pas en Russie. — Je dois donc de nouveau reprocher à M. Schaum, comme l’a fait M. Duval, qu’il ne devait pas fausser les raisons, en les tronquant et ne pas ignorer ce qui est imprimé et publié, cela veut dire: tromper le public! 10. Dans le même journal 1860 p. 195 M. Schaum prétend que les jambes de Pelecium cyanines (S sont arquées ; M. de Chaudoir dit tout le contraire d’après un très grand nombre d’individus, qu’il a eu a sa disposition et que je puis affirmer sur tous ceux que j’ai vu. Neanmoins M. Schaum persiste, as- surant qu’il possède deux (S chez lesquels les jambes intermédiaires sont courbées et se rapportant a 1 ouv- ratre de Lacordaire I. p. 253, il oublie entièrement, que sur page 195 il a prétendu que cette courbure est une propriété précisément du cyanipes, ce qui n’existe pas en nature. — On voit donc que c’est encore une des nombreuses fabrications de M. Schaum comme celle qu’il vient de publier sur les tarses du 8 genre Damaster, dans les Annales de la société ent. de France 1862 p. 68, lesquels il dit simples dans les deux sexes, ce qui n’est pas vrais, ceux du (S sont assez sensiblement plus larges que chez la femelles. Et ces gens, qui ne savent pas distinguer les parties du corps des plus grandes éspèces, viennent nous parler des paraglosses chez des in- sectes d’une demi limic de longueur? — 11. Dans le même journal 1860 p. 198 M. Schaum remarque que j’ai fait connaître dans le Bulletin de Moscou 1851, douse éspèces de Tacliiaires des Indes orientales et sur la page suivante il décrit une Tachys alhicornis, disant que la sculpture des élytres est tout a fait dilférente des autres Tachys, sans s’aperce- voir que je l’avais décrite chez une des douse éspèces citées, notemment cliez ma Lopha ovata, dont la Tachys albicornis Schaum n’est probablement qu’un exemplaire fraichement éclos. Si M. Schaum a Iri mes descriptions, cette manière de rébaptiser et ré- décrire les éspèces connues, ne peut être autrement considéré, que comme un vol scientifique. 12. Dans le même journal 1860 p. 66 M. Schaum fabrique un genre Fatrobus fort bizarre, en y intro- duisant des formes très déprimées , telles que les Platyniis elongatus Stev., Fatrobus sibiricus Motsch. &c., remarciuant que Chaudoir et Lacordaire ont eu tort de reunir le premier avec les Cardiomera Bassi. Malheureusement, ce pauvre M. Schaum, étant tou- jours très arriéré dans la connaissance de la litté- rature, n’a lui même probablement pas connu mon Catalogue de Carabiques de Russie, de 1850, ou il aurait pu lire sur p. 71 mon genre Deltomerus qui 9 reiiferiue les Cardimuera caucasiennes de M. de Cha- doir, et à coté mon genre Dlplous ou rentre le Pa- trobus sibinais. A ce dernier genre appartiennent encore les Pair, depreasus Gebl., aterriims Esclili. et califomicus Motscli., qui se distinguent des Pratrobus, outre la forme très déprimée du corps et leur cor- selet en coeur, par la lèvre inférieure (labium) atténuée et pointue en avant, et non tronquée et si- nuée comme c’est le cas chez ces derniers. Au genre 7.)é;//wnerMô‘ appartiennent, des éspèces décrites, encore: Plat, fidvipes Motsch. et Pair, tatricus Miller; des Diplous ces insectes se distinguent par leur lèvre inférieure, qui est comme chez les vrais Patrobiis et de tous les deux par la longueur respective du 1'®*' article des tarses antérieurs et du 4*^™® des antennes, qui sont plus allongés. Toutes les argumentations de M. Schaum sont donc complètement fausses et purement inventées. 13. Dans le Catalogue de Coléoptères d’Europe publié par Schaum, on a expressexnent supprimé toutes les éspèces décrites par les auteurs qui ne plaisent pas (p. ex. ceux que j’ai décrit d’Espagne), on a changé les noms des genres et des éspèces dans le même but. (p. ex. Trachypachus Chaud, aulieu de Motsch.), on a attribué des éspèces à des personnes, qui ne les ont jaruais décrits et ainsi embrouillé la synonymie, qui dans quelques années, si ce mode de tricherie continue, ne sera plus à reconnaître, par- tout il y aura les noms des fabriquants berlinois. 14. Dans la Wiener entomologisches Wochen- blatt 1858 se trouve une révision des éspèces du genre Perçus ou M. Kraatz a démembré du corsicus 10 Latr. un P. lieichei, fondé principalement sur la pe- titesse de taille, mais dans ce cas on pourrait, avec le même droit, demember du même insecte encore deux formes, une plus allongée et plus grande et une autre ])lus étroite et très déprimée. Il est très singulier qu’après un démembrement minutieux, comme est le Perçus lieichei, M. Kraatz ne s’est pu retrouver dans les formes qui avoisinent le P. strictus Dej., ou il a fourré tout le reste des éspcces, dans un sac, abandonnant gracieusement leur étude a d’autres entomologistes. Fabricat libertin extrême- ment commode, que M. Kraatz aime beaucoup, comme nous le verrons de suite. 15. Dans la Berliner eut. Zeitschrift 1860 p. 208 M. Kraatz dit ; le coléoptère, que Duval décrit par- faitement bien, mais sous un nom faux de Lucanus tedraodon et lequel se trouve aussi sous ce nom dans les collections &c. Et plus loin sur p. 269: comme je n’ai pas pu trouver de passages entre le Lucanus tedraodon Duval et le cerviis, s’introduit nécessaire- ment un nouveau nom orientalis pour cette éspèce. Ce nouveau nom ne fut introduit que pour éluder celui à'ibericus Motsch., sous lequel l’éspèce à été décrite depuis plus de 15 ans et dont M. Kraatz avait parfaitement connaissance, comme on peu s’as- surer sur pp. 270 et 271 de sa brochure. Je ne comprend pas pourquoi ibericns serait moins sonore qu’ orientalis pour la fabrique de M. Kraatz. Plusieurs entomologistes d’Allemagnb m’ont observés, qu’ils ne pouvaient comprendre ces cochoneries (Schwei- nereien) de M. Kraatz, qui d’un coté demembre les tous petites Homalota à l’infinie et veut de l’autre r 11 réunir les grands Lucanus avec des antennes à mas- sue de 4, 5 et 6 feuillets, je ne m’étonne pas du tout, parceque M. Kraatz ne le comprends pas lui- meme. 16. Dans le même journal 1859 p. XXXI. M. Kraatz déclare sans façon, plusieurs de mes nouveaux genres de Stai)liilinites comme identiques avec ceux d’Erichsou sans s’inquiéter de ce que j’ai dis dans mes descriptions. J’y ai déjà répondu dans ces Etudes 1859 p. 169, mais comme je n’ai pas de types d’Erich- son à ma disposition, je ne puis croire que ce savant observateur ait commis les erreurs, comme le fait présumer la critique de M. Kraatz et déjà la citation du Paedms indicus Ei'ichson, qui n’existe pas en na- ture, prouve suffiserament avec quel légèreté M. Kraatz fabrique ses cacographies. Je prie M. M. les ento- mologistes de véritier avec la nature, les mesures que donne M. Kraatz aux Litodtaris fuscula &c. et son Pinophilus sîculus avec 8 segments abdominaux, pour s’assurer comment il travaille. 17. Dans le même journal 1859 p. 275 M. Kraatz donne une compilation artiticielle des Oreina, qui n’a aucune valeur scientitique , car pour décider l’iden- tité des éspèces aussi voisines que le sont les Oreina il faut absolutement les oberver en nature et no- temment en copulation. La déclaration de variété est un manoeuvre purement arbitraire, qui prouve que M. Kraatz se sent capable de dicter les lois a ceux qui veulent bien lui croire. Nous avons rai- sons de douter dans la sincérité des assurances de ce Monsieur, qui ne prend pas trop rigoureux à esca- moter un peu la bonne nature. M. Sutfrian a du 12 restiî déjà démontré plu,sicurcs bévues dans la eom pilation citée. 18. Dans le meme journal 1859 p. 97 M. Kraatz nous gratifie d’une Leptura adiista comme nouvelle production. 11 peut aller la voire comme Lejdura Fischeri Zubkotf décrite et figurée dans le Bulletin de Moscou il y a presque une trentaine d’années. Oui, oui, il est bien plus commode de lire les grif- fonages superficielles de M. Kraatz, comme il le dit lui-môme (Berl. eut. Z. 1861 p. XIV. note), que de se easser la tête sur ce qu’on a découvert et publié avant nous. Nous demandons maiïitenant de notre coté, combien de temps encore le public entomo- logique voudra se laisser duper par de pareilles im- postures? — 19. Dans le même journal 1859 p. 54 M. Kraatz d’après l’avis des personnes qui ont étudiées ce grouppe, a jetté la contusion dans les Carabes d’Es- pagne, se basant sur des uniques de la collection du Baron de Chaudoir et pour timbrer ses propres travaux phantasmagorique il y cite un passage du fameux Illiger, qui condamne si parfaitement les tendances de la fabrique berlinoise. Voici à peu près ce que dit ce savant: nous voulons connaître les éspèces, que la nature a fait comme telles, car celles-ci seulement sont instructives, pareeque ce ne sont pas seulement des individus que nous ramas- sons pour posséder, mais pour tirer de nos collections un profit vraiment scientifique (Belelirung). Nous voulons connaître la nature comme elle est et non comme chacun veut bien la fabriquer. 13 20. Dans la Wiener ent. Monatschrift 1860 p. 25 M. Kraatz fabrique un genre Dioclm, dans lequel il place six espèces différentes de Staphilinites dont pas moins que cinq n’ont aucun des caractères distinc- tifs qu’Ericlison assigne à son genre Diochus. Toutes ont les palpes autrement formée que le décrit Erich- son, deux présentent les antennes presque filiformes et constituent mon genre Ehegmatocenis des Indes orientales, deux autres deTAmerique (Diochocems m.) les ont en massue, avec les articles antérieurs très fortement transversaux, le corselet plus conique, les élytres moins parallèles que présente la figura don- née par Erichson de son Diochus nanus et sans au- cune trace de cils autour. L’éspèce d’Espagne m’est inconnue, probablement c’est encore quelque chose différente, mais que M. Kraatz réunit, avec sa pré- cipitation ordinaire, au genre Diochus de sa propre fabrication. Aux remarques que j’ai donné dans le même journal 1861 pag. 199 et ou j’ai démontré qu’aucun des caractères d’Erichson ne s’applique a mon genre Rheginatocerus , M. M. Kraatz et Schaum ont répondu par un pamphlet clandestine, qui, en ma- jeure partie touche des personalites, dans la fous- seté desquels chacun peut se convaincre par les faits memes. — Les exemples cités suffisent j’espère, à porter l’attention des entomologistes sur les menées et ten- dances de la fabrique de coléoptères artificiels à Berlin, qui a aussi ses actionnaires dans d’autres villes et qui, par les belles lois du soit disant congrès de Dresde, veut faire des entomologistes ses esclaves dociles. Il m’est tout a fait indifférent si Schaum 14 et Kraatz se tâchent et s’emportent, j’attaque non la critique, mais l’insolance et le charlatanisme, je défend non mes travaux, mais la liberté de la science, étant persuadé que chaque goutte de savoir publié, est un profit incontestable pour l’entomologie. — Pour M. Duval. M. Jaquelin Duval, a publié il y a quelques an- nées, une monographie des Bembidiens d’Europe. Voici ce qu’en dit, entre autres, M. Schaum dans la ' Berl. ent. Zeitschrift 1861 p. 206 — 213; il prétend que M. Duval a confondu pas moins que dix-huit éspèces, savoir: Tachypus liossii avec pallipes, Bembidium siriatiim forandnosum, — varium >î adustum, — andreae femoratum, distinguendim Duv. et puellim Duv., — nitididum affine, — maritimum JJ hypocrita, — bisulcatum JJ Clarkii, — praeustum JJ siculum. A propos de la remarque de M. Duval dans ses Glanures p. 149 : „toutefois M. Schaum ne devrait pas fausses mes raisons en les tronquant”, le fabri- quant allemand répond: que cela prouve la faculté de M. Duval d’éxagerer les choses. Nous démandons maintenant à M. Duval, si de pareilles descriptions, dans lesquelles différentes és- pèces sont confondues et qui n’éclaircissent parconse- quent rien dutout, sont bonnes ou mauvaises, ad- missibles ou réjettables? — 15 II ENTOMOLOGIE SPECIALE. Reiiianjiies sur la collection d’insectes de V. de Motschulsky. COLÉÜl’TÈRES. Ma collection de Coléoptères est placé d’après un système différent de celui qu’on à suivi jusq’ici. J’ai cherché à arranger les Coléoptères d’après leur manière de vivre, qui conditionne naturellement aussi la forme des organes, qui servent à propager leur existance. Le manque des notices sur les moeurs des éspèces exotiques, occasionne parfois des en- traves, quoique moi-même j’ai exploité les pays dans des latitudes très différentes, mais cet inconvénient ne change en rien le principe du système cité, qui dans tous les cas me parait plus naturel, que ceux basés sur des organes épars, les parties bucaux par exemple, sujettes aux mômes altérations et qui varient aussi bien, que la forme du corps, la sculpture des élytres &c., et si l’on ne l’a pas encore suffisemment signalé, c’est que ces parties sont ordinairement si pe- tites et si difficiles a disséquer, qu’on ne les à obser- vées, que rarement, chez des exemplaires isolés; car celui qui est parvenu à bien disséquer un petit Staphi- linite, ne s’empressera pas trop à répéter la môme operation sur plusieures exemplaires de la même éspèce. — Je suis persuadé que pour reconnaître nn insecte dans la majeure partie des cas, il n’y pas même nécessité, d’avoir recours à l’obser- vation des lèvres, des paraglosses et autres organes niicroscopiques. La preuve est donnée par les au- 16 teurs eux inemes ; presque tous les Rhynchocephales on a décrits et reconnus, sans mentionner non seule- ment les lèvres et les paraglosses, mais pas meme les mandibules et les palpes. S’il est donc possible de déterminer un genre d’après les caractères tirés des parties du corps, qui sont faciles à voir et à observer, je ne vois aucune nécessité de les cher- cher dans les organes peu visibles et qui forcent la détérioration de l’insecte. Cette tendance de ce faire valoir par des récherches minutieuses, que personne ne veut ou ne peut vérifier, est donc évidemment une entrave qu’on fait au développement de la science. Prétendre que les paraglosses, les lèvres, les mandi- bules et pareilles organes microscopiques, soient moins sujettes à varier chez les individus, que les antennes, les corselets et les élytres, et une preuve d’ignorance complète en Entomologie et corresponde - rait à l’assurance: que chez tous les hommes les dents , les langues , les nez &c. sont parfaitement semblables! — Condamner les descriptions des genres, pareequ’il n’y est rien dit sur certains organes du corps est donc arbitraire et certainement pas dans l’intérêt de notre science. Pour les éspèces, on est tombé dans la môme erreur, on a cru qu’un insecte n’est réconnaissable, que par ime description des plus détaillées, ce qui a fait surcharger ces der- nières d’une énormité de détails, qui n’ont aucune conséquence et ne font qu’obscurcir le portrait de l’individu. Chacun, qui s’est occupé à décrire les insectes, conviendra, qu’une description détaillée est très facile à faire, surtout celle qui ne donne aucune comparaison. — Mais essayez de déterminer 17 d’après ces longues descriptions, sans avoir récours aux collections déjà nommées, et Vous crompredrez Vous même ce que c'est. Décriviez un insecte en deux mots, si Vous le pouvez, mais qu’on puisse le réconnaître, voilà le secret et le triomphe d’une bonne description. Pour moi tout caractère ento- mologique est bon et plus il est facile à observer pour chacun , plus il a de valeur. Toixt genre et toute éspèce définie par des caractères, faciles à voir et à la portée de cbacun, est donc plus naturel, que celui fondé sur des partiexdarités mici’oscopiques, que souvent un heureux hazard seulement, permet de découvrir. L’Entomologie possède déjà, un grand nombre de longues de.scriptions, ce qui n’a nulle- ment empêché de méconnaître ces espèces et de les nommer et décrire encore deux, trois et plus de fois; tandis qu’il y a, pas moins d’espèces, introduites dans le système et reconnaissables pour tout le monde, que Linné et b’abricius n’ont caractérisées que par quelques mots. Mais c’est îiu mode comparatif qu’on est le plus rcdevalde la distinction de la majeure partie des insectes et c’est aussi tout à fiiit conforme à la nature des choses; car il n’y a rien de plus difficile, si cela n’est impossible, que de donner une de- scription compréhensible, sans ce baser sur des uni- tés connues. L’observation, que l’objet, qui sert de comparaison, étant souvent inconnu à rentomologiste qui veut déterminer son insecte, ne permet pas la détermination, n’est qu’une xnauvaise excuse; car on prend pour comparaison les insectes les plus com- muns et le plus connus et on écrit pour les ento- mologistes qui connaissent déjà un peu la science 2 18 et non pour les commençants, qui ne savent même pas, ce que c’est qu’un Lucamis cerims. 11 est cer- tainement difficile de se comprendre, meme avec la comparaison, quand on à la manie de tout réu- nir et de compiler des genres, comme on l’a essayé dans le dernier temps, ou on Vous régale avec un genre Cicindela composé de 500 éspèces, Bemhidium autant. Fer onia ou Pterostichus 600, Aphodius 300, Anomala 150, Blaps 150, Anthicus 200, Apion 200, Cleonus 200, Chrysomela 400 &c. et d’y admettre les formos rondes, allongées, convexes, déprimées. Ce qu’il y a de plaisant, c’est que ces mêmes Mes- sieurs, qui nient tout caractère distinctif dans les Lucanus d’Europe, sont précisément ceux, qui d’autre part s’elïbrcent de plus à démembrer les genres et de créer des nouveaux, sous leur propre nom. — Cela s’appelle conserver le gibier! — Dans mon ouvrage sur les Coléoptères de la Russie, imprimé à Moscou 1846, en langue alle- mande, j’avais déjà mentionné l’arrangement sytèma- tique, adopté pour ma collection et basé sur les moeurs et la manière de vivre des ces insectes, mais les écrivains entomologiques de l’Allemagne, se sont bien gardés d’en parler dans les journaux, car il était bien plus commode de profiter des rap- prochements, que j’avais essayés et des synonymies, que j’avais réconnues. La base de cet arrangement, contient deux éléments possibles, dans lesquels tous les Coléoptères doivent naturellement trouver leur place systématique, savoir: 1) ils sont entomophages c. à d. destinés à se nourrir de la chasse aux autres insectes, ou r 19 2) ils ne chassent pas et se nourrissent de sub- sances animale ou végétale, fraiche ou en décomposition. Les premiers c. a. d. ceux, qui vivent de proie et se nourrissent exclusivement de substances ani- males j|ai compris sous le nom à' Entomophages; les seconds, qui se nourrissent exclusivement de sub- stances végétales, de préférunce fraiche, sont mes Ernophages, le reste, qui se nourrit tant de matières animales que végétales, plus ou moins en décompo- sition, forment mes E/igpop/uiges et mes Pseudorhypo- phages. Dans ces divisions j’ai grouppé toutes les familles de Coléoptères. Les exeptions, que pré- sentent les spécialités dans les formes voisines, ne changent du reste, en l’ien la vérité de la base de rarrangement; on n’aura qu’à les transmettre dans une autre division, si l’observation en nature aura démontré, qu’ils ont une manière de vivre différente. — L’objection que des éspèces carnivores, prennent parfois aussi de nourriture végétale, n’est plus qu’une rare exception, qui correspond a celle que le chien carnivore, va quelquefois mâcher un peu l’herbe, comme on peut le voir dans les jour- nées chaudes, chargées d’orages. Les divisions basées sur la manière de vivre des Coléoptères et qu’on pourrait nommer naturelles, présentent aussi plusieurs caractères anal}i;iques di- stinctifs, quoique d’après les variations auxquelles sont sujets tous les caractères zoologiques chez toutes les productions de la nature, une définition stricte- ment analytique est, très souvant, hors de toute pos- sibilité et aucune division zoologique n’a encore été 2* 20 définie sans présenter des exceptions. Il est donc évi- dent, que les coupes que je propose sont dans le inâme cas et leur valeur se limite par le nombre minime d’exceptions, dues a un rapprochement de formes voisines, qui ont une manière de vivre analogue. Je divise donc analytiquement les Coléoptères en deux grandes sections: ^ I. ceux, qui ont le article des tarses simple ou faiblement élargi. Ent omop liages , llhypopages et Pseudorhypophages et II. ceux, qui ont cet article toujours bilobé et sensiblement élargi. Ernophages. I. EVrOMOPIlACES. Les Entomophedges sont presque tous pentamères et notemment leurs tarses postérieurs ont cinq^) articles. Leur abdomen composé dessous de 6 — 7 segments et s’il n’y a que cinq, le premier est le double plus long que les suivants 2). Le article de leurs tarses toujours simple, jamais bilobé ou plus large que les autres-’). Antennes composées de 11 ar- ticles, rarement de 10 jusqu’à 6; toutes, composées de 6 — 9 articles, se terminent en massue, celles qui 1) Des oxeptions présentent: les Helerocerides (4), les Georyssides (4), les Enoplides (4), le genre Lemphus (4), les Oaytelides (3) et quelques Aleocharides : Hygronoma, OUgola, Diglossa (4), mais chez tous cos éspèces le premier article des tarses exceptionels, est 'le double pins long que le se- cond, formant ainsi un double article soudé ensemble, que la nature parait avoir placée pour indiquer qu'il y devraient être deux articles. 2) Cette construction sc rencontre chez les Stemoxes et prouve que le premier ségment remplace ici les deux ségments, qui se voient chez les autres Entomophages ; chez un grand noniljro des éspôces les présentent même à l’extrémité un septième ségment. 3) Chez les Sternoxes cct article est découpé eu avant, mais pas bilobé, comme chez les Ernophages (les Chrysomélines par exemple); chez les Lemphus il est désigné, comme étant bilobé, mais il est encoro douteux, que ce genre soit effectivement un Malocoderme, car les ségments abdomi- naux sont cornés. 21 s’amincissent vers l'extrémité ont 11 et rarement 10 articles ^). Palpes labiaux composés de trois ar- ticles, rarement de quatre^) ou de deux et d’un seidd*). Mandibules déprimées, faites pour couper la proie, sans plaine molaire. Mâchoires divisées en deux lobes, le plus souvent pointus et armés de crochets cornés; le lobe interne presque toujours bien développé*). Paraglosses distinctes chez une partie des genres, manquant chez l’autre^). Yeux latéraux, entiers et arrondis®), très rarement rappro- chés sur le front ^). Trochanters plus ou moins développés, souvent pointus. Hanches postérieures transversales, les antérieures ordinairement globu- leuses ou arrondies, rarement conic^ues®), avec leurs cavités cotyloides en grande [)artie closes **) , ce qui permet aux pattes de ce mouvoir dans toutes les directions et les rend [)ropres à la course. Appen- dices des parapleurcs ou épiméres plus ou moins distinctes, quelquefois atro[)hiées ou milles ^®). Me- sothorax en grande partie assez long, pour séparer l’insertion des pattes intermédiaires^^). 1) Antennes setae^es on fllifonnes de 10 articles sc rencontrent chez les Ilaliplides , tandis qu'elles sont réellement de 11 articles, avec le second soudé au troisième et cache dans une cavité du premier, chez les Apu— lochrHS, Caltops et Laius. 2) Chez les Cicindélites et les Aleochara. . 3) Chez les Autalia, Eunjusa il n’y a que dcu.x, chez Diglossa, Suysa, Mylaena nn seul setiformo, mais qui parait être articulé. 4) Le lobe externe manque chez plusicurcs Gyrinides et Eucnemtdes; il devient petit chez les 7'hroscides et quelques Afatacodennes. 5) Elles manquent chez les Slernoxes, les Terediles et les Malacodermes. 6) Excepté chez un genre de Carabiques, le Curdiophthahnus et les Clérites, ou ils sont échancrés. _ ^ V) Ce rapprochement sc rencontre chez plnsicures S(ernoa;cs 8) Elles sont coniques chez les Terediles, les Malacodermes et la ma- jeure partie dos Hrachelytres. 9) Elles sont ouvertes chez les Slernoxes, cc qm explique leur marche par élancements en avant. 10) Chez une partie des Carabiques et chez les Hydrocanthares. 11) Il est court chez les Slernoxes et les Malacodermes. 22 Ces Entomophages embrassent les familles suivantes; legments abdominani recouverts, de cousistaoce molle; stcruam ou mesosternum; t S a -, à ‘3 H S s " ^ ^ S I s 'S il: 11 1 I 6 — 7 segm. /courir Carabiques. pattes COB- ) struites pour: j nager, grimper \ ou creuses Hydrocanthares. 5 segments Sternoxes. à / G segments Terediles. «al Ç? % / 7 segments Malaco dermes. à palpes labiaux de : a i-s ■i "S ^ —3 â. découverts, de consistance dure, cornée Brachelytres. 1. Carabiques. Les Carabiques comprennent deux sous-familles: 4 articles Cicindélètes, 3 articles Carabicines. a) Cicindélètes. Dans ma collection j’ai subdivisé l’ancien genre Cicindela, devenu trop nombreux, de la manière suivante: très longues Habroscelis Hope. typa: H. longifes ïïopa. antèrianrenient; Jde longucur/emarginé en avant . . Habrolarsa M. normale; j type: C. nitidula Dej. labre sans jnu peu en are en avant IJabroderal. dents: ( type: C. nilotica Klug. sans dentelures Cytindera Westw. type: C. abdomlnalis F tarses non slt- tonés dessus. Labre: plan ou à peine elevè an milieu;' il est dilaté: posterieurement: en avant: fortement caréné au mitien; il est; unidenté; < tridenté ; tridente < , 1 ai et: / arec cinq dents avec sept dents presque triangulaire, avancé Eumecus M. type: C. germanica L. transversal Cicindela l.'} type : 0. riparia L. chez les deux sexes . . laphyra Dup.“) type: L Kitchii Vig. seulement cbex ta femelle, celui du mite saus dent Myriochile M. type; C.ægyptiaca Ring. . . . Calochroma M. type;C. bpunctata F. .... Calomera M. type: C. lOgutlata F. . . . Calochroa llope. type: C. chinensis F. Caloslola IR. type: P. assamensis Parry.^) transversal 1) Ici i-entrcnt presque toutes les espèces d’Europe. 2) A ce genre appartiennent la plus grande partie des Cieindéles de l’Amérique du Nord. 3) Les autres genres do Cicindélètes ont été décrites par Hope, Chaudoir, La Conte &o. et je n’y fait pas mention. r 23 Dans la Berl. ent. Zeitschi’ift 1861 p.76 M. Schaum donne un aperçu des Tricondyles publiée jusqu’à cette époque, lequel, comme toujours chez cet au- teur, est loin d’être complet, car ce n’est pas seule- ment la Tr. femorata Walk. que M. Schaum fait sem- blant de ne pas connaître, mais encore deux autres de ce même auteur la Tr. tumidula et la Tr. sciti- scabra; puis toutes celles qu’a décrit M. de Chaudoir dans le Bulletin de ]\Ioscou 1860, sous les noms de Derocrania Dohrnii, concima, gibbiceps et laevigata, et enfin la Tr. Nietneri, que j’ai décrit en 1859 dans mes Etudes entomologiques. Ignorant expressément tout cela, il nous gratifie sur p. 75 d’une Tricon- dyla rhapliidioides, sans s’inquiéter si elle est connue ou non. Hebien nous félicitons M. Schaum avec une ancienne connaissance, qu’il vient de réproduire pour la troisième fois. Voila sa synonymie: Derocrania (Tricondyla) Nietneri Motsch. (S 1859. — laevigata Chaud. Ç 1860. Tricondyla rhaphidioides Schaum cJ 1861. Voila les fruits de l’ignorence; je demande M.M. les entomologistes, si la science y gagne? — Les Manticorides terminent chez moi la sous-fa- mille des Çicindélètes, présentant les plus grands rapports avec les Elaphrides par lesquels je commence les vrais Carabiques. Elles se divisent ainsi: libres élytres ; soudées; labre : Plalychile M. Leay. ' sexdenté Manlicora F. éohanoré et bidenté, corps cy- lindrique Atnblichila Say. eohancré et obtusement bidenté, corps ovalaire Picnochile M. (Agrius Chev. f ') sinué et un peu saillant en avant Omus Eschh. 1) Xom déjà employé dans les Odonates et les Lépidoptères. 24 ^ b) Garabicines. f Je les connnance par les Elaphrides, après les- quels viennent les Bembidiens avec les Tachypus en tete, dont une nouvelle espèce vient m’ètre envoyée du Japon: Tachypus semilncidus Motsch., subparallelus, puntatîssi- mus, nigro-acneus, corpore subtus, ore, palpis, antennis ocu- lisque j)lu8 minusvc nigris, pedibus rufo-brunneis, femoribus interduin infuscatis; thorace subtransverso-cordato, fere capi- tis latitudine; elytris capite paido latioribus, crebre punctatis, laferaliter late lucido-niaculatis, inaculis glabcrrimis, dorso utrinque blfoveolatis. Long. 1. — lat. 1. 11 est un peu plus large que le 1\ Jlavipes, au- quel il ressendjle et se distingue de toutes les es- pèces connues par les 3 grandes tâclies ou espaces métalliques et glabres, qui ornent cliaque coté des élytres. Environs de Khokodtity. 'rACIIY.MKKS. Ee genre Tachyft Zicgler, introduit déjà 1821 dans la première édition du (àitalogue de Dcjcan, resta non caractérisé jusqu’à 1 850, ou je l’introduisit dans les tables synoptiques de mes: „Kdfer liiisslmdÿ“ publiés à Moscou. Plus tard M. Jaquelin Duval, donnant une monographie des Bend)idiens d’Europe, rejetta 1) Je dis do nouveau Bembidicn au lieu de licmbecidien, eoinnie l’a- vait corrigé M. Agassiz, parceijue je suis iicrsuadé qu’un nom est bon quand il no cho(|Uc pas l’oreille et que toute correction étymologique n’est d’au- cune oonBéquencc pour la sienoc de la nature. Pour démontrer toute l’ab- surdité de parcUlua corroction.s, j'avais introduit toutes les con'ections faites par Agussiz dans sou Nomenelator et dont feu Eriebson était collaborateur, dans mon ouvrage intitulé : „ Die coleopterologischen VerhUltniise und die Kdfer Jlebien, on opposition avec toute la polémique, qu’on a soutenu à ce sujet contre moi, persouuo do ces malcontants, n’a adopté ces corrections, preuve évidantc que ces Maunerheim, ces Eriebson, ces liU- cordaire, ces Sebauni, ces Kiesenvetter &c. n’avaient en vue que des per- sonalités. 25 tous les genres que j’avais formés aux dépens des anciens Beinbidium. Lacordaire suivit cet exemple, et réunit dans son genre Bembidium tous les sépa- rations qu’on avait fait jusqu’à 1854, de sorte qu’on y trouve cité plus d’une centaine d’éspèces, dans un pêle-mêle les plus agréable. — Tous les entomo- logistes, qui ne veulent connaître que leurs j^ropres travaux, applaudirent à ce pas rétrograde de Duval et de Lacordaire, ayant en vu de réproduire plus tard, très modestement, sous leur propre nom, les découvertes des autres. Effectivement, quelques an- nées plus tard, apparait dans la nouvelle édition de la; Naturgeschichte der Iimden Deutschlands un 'tout petit genre Berileptus Schauni, qui depuis presqu’un demi siècle figurait dans tous les catalogues et même dans le Spccies de Dejean, comme Bleims arcolatus Creutzcr. Ensuite, un autre genre: Tachys, caractérisé par la troncature des jand»es antérieures, la sinuo- sité apicale de la première strie sur les élytres et le manque de la petite strie subscutellaire. Encore un peu plus tard, en 1860, ce meme M. Scliaum, décrit dans la: Berliner entoiTiologisclie /eitschrift 1860 sur p. 202 un Tachys injlata Scliaum, qui a les jambes droites et non obliquement tronquées à l’extrémité, comme cela doit avoir lieu chez le la- chys d’après Scliaum. L’éspèce est donc faussement fourrée dans un genre auquel elle n’appartient guere. Tout cela ])rouve que le genre lacliys, comme la Compris Scliaum, contenant des élcnients très hété- l’ogènes, n’est pas admissible et qu’il faut le re- strindre aux éspèces plus semblables. A part les palpes aciculées, les Tachys prcsenteiit beaucoup plus 26 d’analogie avec les Trechus, qu’avec les autres Bem- bidütes, car notis rétrouvons chez les premiers, mais dans rm dégrès encore plus fort, la sinuosité apicale de la première strie des élytres. Le dernier article des palpes n’est pas toujours aussi aciculé chez plusieures Tachyaires, que chez les Bemhidiites, par exemple chez la Tach. corrusca Le Conte il est évidemment plus grand, se rapprochant beaucoup de la forme conique des Trechus; le manque des stries sur les élytres et les jambes sans troncature oblique, la rap- prochent de la Tach. injlata Schaum, mais son corps est déprimé, plus allongé, ses antennes toutes autres. Une grande partie des éspèces exotiques que Schaum a réunis à ces Tachys, ont une forme convexe très différentes de nos formes déprimées d’Europe et seule- ment nos T. 4 signata, angustata et haemorhoidalis pré- sentent un corps convexe analogue. Il ne reste donc pour le Tachys qu’un seul caractère essentiel, qui les distingue des Trechus, le manque de la petite strie subscutellaire, ce qui n’a pas empêché M. Schaum de placer dans les Tréchiaires les Anophthalmus, dé- pourvus également de la strie en question. Je crois donc que les Tachyaires doivent former un grouppe particulier entre les Bembidiens et les Tréchiaires, qui d’un coté se rattache aux Lopha et de l’autre, par les Pericompsus et Elaphropus, aux vrais Bernbi- dium (B. rujicolle), tandis que les genres nouveaux Trichisibus et Cnides constituent un passage aux Trechignathus (Trechus longicornis). Voila comment j’ai essayé de diviser l’ancien genre Tachys: 1) Leur description voyez plus loin. 27 I. Antennes allongées, composées d'articles plus longs que larges. a) corps plus ou moins convexe, ovalaire, luisant; 1. élytrcs rétrécies vers la base, glabres au milieu, avec un petit sillon basal et un entier vers la suture et la marge latérale Tachylopha '), 2. élytrcs profondément sillonées vers la suture . . Tachyura^ -, b) corps plus ou moins déprimé, oblong ou parallèle, avec un reflet métallique changeant sur les élytrcs, qui sont striées, surtout vers la suture Tachys^); c) corps déprimé, allongé, parallèle; élytres multistriées ; tête petite, courte; troisième article des palpes max. élargi Lymnaslis*). II. Antennes pas ou à peine plus longues que la moitié du corps, robustes, grossissant vers l'extrémité et composées d'articles plus ou moins larges. a) corps déprimé, presque parallèle; cotés du corselet rebordés sur toute leur largeur, sans angles relevés en arrière; élytres multistriées; elles vivent sous l’écorce des arbres Tachymenis’’), b) corps un peu convexe, ovalaire; cotés du corselet rebordés seulement en arrière avec les angles à peine saillants ; élytres glabres, sans stries on à peine mar- quées de chaque coté de la suture de sillons plus ou moins effacés; palpes grands, de la longueur de la tête, graduellement atténués en avant . Polyderis^), 1) Aux Tachylopha appartiennent ma Lopha avala décrite dans le üull. de Moscou 1851, ainsi que sa variété le Tachys albicornis Schaum. 2) Espèces; Fockii d’Europe, gibbosa d’Alger, suturalis, emarginata, Quadrivulncrala, fumigata, scydttiaenoides tous des Indes orientales, rufula do l’Amérique centrale, acaroides, flaoiciila, impressipennis , ceylonica des lud. or., dolosa, brunnicollis, xanthopus, vivex, incurva de 1 Amérique du Nord, haemorhoidalis^ 4 signala d’Europe, diabrachys^ pjillidula du Caucase, IJeeri do Madère, anguslala d’Europe, potita, sulcalaf Klngii^ orientalis des Ind. or. et omala d’Egypte, et plusieures inédites des Indes, du Cap et de 1 Amérique. S) Éspèces; lugubris do Panama, aeneipçnnis, fattax de l’Amérique du î^^ord, paralteta du Caucase, bislrialat dimidiala, vitlala, scuiellaris^ lau— rica, subfasciala d’Europe, impressa, Iropica, dorsalis, cinctipennis, trian- gularis des lud. or., scyluta de l’Amérique du Nord, mullislriala, flavi- collis do Panama, teslacea de Russie mer., preparia d’Alger, micros, minuta du Caucase et tantilla de Panama et plusieures nouvelles. 4) Espèces; indiens (Lymnaeum id. Bull, de Mosc. 1851) des Indes, aenes- cens Le C. do l’Amér. du Nord et quelques nouvelles d’Egypte et des Indes. 5) Éspèces; minuta F. (nana Gyll.) d’Europe, inornata, rivularis et flavicauda de l’Amér. du Nord et quelques nouvelles. 6) Éspèces; aequinoctialis de Panama, corrusca, testaceolimbata, gla- brella de l’Amér. du Nord, lenella des Indes or., brevicornis du Caucase et minuscula de Panama, dont les nouvelles se trouvent décrites plus loin. 28 Tachyura brunnicollis Motsch., elongato-ovata, convexa, nitida , glabra , rufo - brunnea , elytris , antcnnarum apice oculisque nigris, palpis, antcnnarum basi pedibusque rufo- testaceis; capite triangulare, fronte piano, utrinque oblique sulcato; thorace capite '/j latiore, transverso, postice sub- angustato, truncato, basi transversim impresso, angulis rectis, paulo proniinulis, anticis rotundatis; elytris thorace paulo la- tioribus et fere triple longioribus, convcxiusculis, glaberrimis, postice arcuatim attenuatis, sutura utrinque unisulcata. Long. 11. — lat. clytr. '/s 1. De la forme convexe de la T. vivex Le C., mais sans tacites tcstacécs sur les élytres. — Je l'ai prise assez communément aux environs de Mobile dans le midi des Etats-Unis de l'Amérique. — rufula Motsch. Etud. eut. 1855 p. 13 (Tachys), elongato- ovata, convexa, nitida, glabra, rufo-testacca, oculis nigris, elytrorum medio interdum leviter infuscato, antcnnarum basi, ore pedibusque i)allidis; capite triangulare, fronte ante oculos utrinque fovcolato; thorace capite latiore, traits verso, convexiusculo, postice trausversim impresso, latcribus arcua- tis, postice leviter angustalis, recto truncatis; elytris thorace paulo latioribus, ovatis, sutura utrin({uc trisulcata, sulcis antice posticctiue üblitcratis, latérale solum integro. Long. ’/jl. — lat. yml. Elle est aussi large que notre T. bütriata, mais* moitié plus courte, convexe, glabra et de couleur d'un roux testacé. — Elle doit predre place a coté de la T. acaroklcs Motscli. Et. eut. 1859 p. 39 de Ceylon. Je l'ai prise assez communément sur les bords des ruissaux à Obispo, village situé sur l'istlinie de Panama. Tachys flavicollis Motsch. Etud. ont. 1855 p. 13, elon- gato-subovata, subdepressa, nitida, rufo-testacca, . vcrtice ely- trlsque ad suturant plus minusve subaeneo infuscatis, antennis 20 medio obscurioribus, palpis pedibufîque pallklis; capitc triangii- larc, inter oculos bisulcato, sulcis anfice paulo approxiniatis ; thorace capite latiqre, transverso, subcordato, postice trans- versim impresso, truncato, angidis posticis vix prominulis, fere obtusis, rcflexis; elytris thorace vix latioribus et triplo longioribus, ovatis, ad siituram utrinqne tristriatis, stria tertia brevissima, unifoveolata. I,ong. V4 1. — lat. y,„ 1. Plus ovalaire que notre T. bisiriata avec les élytres plus larges au milieu, les stries plus profondes, la couleur d’un roux'testacé &c. Elle doit etre placée après la T. scytiila Le Conte de l’Amérique septen- trionale. Trouvé avec la précédente sur l’isthme de Panama. T. multistriata, que j’ai mentionnée dans mes Et. ent. 1855 p. 13, pourrait n’ctre qu’une variété un peu plus gfande de l’éspè.ce précédente, chez la- quelle outre les trois stries de chaque coté de la suture, on voit encore latéralement des vestiges de quelques autres. — aeneipennis Motseb., clongato-subovata, depressa, ni- tida, nigra, clytri.s aeneo sericeis; thorace briinnescente, ore, palpis, antcnnaruni basi pedibusque p.'illido-testaccis ; ca2iite triangularc, inter oculos bifoveolato; thorace capite paulo la- tiore, subquadrato, postice angustato, basi truncato, profundo transversim impresso, angulis jjosticis suboblique truncatis, vix prominulis, linea media distincta; elytris thorace paulo latioribus et triplo longioribus, ovalis, indistincte striatis, fere glabris, ad suturam utrinque profundo unisulcatis, ante me- diam unifoveolatis. — Long. % 1. — lat. elytr. '/t 1. Un peu plus large et plus ovalaire que notre bistriafa, h pattes beaucoup plus claires et les élytres un peu métalliques. Des environs de Mobile dans le sud des Etats- Unis de l’Amérique. 30 — iugubris Motsch. Et. ent. 1855 p. 13, ovata, depressa, nitida, nigro-subpicea, elytris subiridescens, ore, palpis, anten- narum basi pedibusque pallido-testaccis ; capite triangiilare, inter oculos bisulcato, sulcis postice divaricatis; thorace capite latiore, transverso, inarginato, postice paulo arcuatim angus- tato, truncato, transversim impresso, angulis posticis fere ob- tusis, vix prominulis, subelevatis; elytris thorace paulo la- tioribus et longioribus, subovatis, antice fere parallelis, ad suturain utrinque bistriatis. — Long. 1. — lat. elytr. '/a Un peu plus large et plus ovalaire que notre T. bistriata à laquelle elle resseble beaucoup, mais ses pattes sont très claires. Je l’ai trouvée sur l’istlime de Panama. — subfasciata Motsch., oblonga, depressa, subnitida, rufo-testacea, subiridescens, capite antice, labro, ore, palpis, antennarum basi, elytris pedibusque pallidioribus, oculis, ver- tice, antennis fasciaque elytroruni postice plus minusve in- fuscatis, capite, inter oculos bisulcato, sulcis postice paulo divaricatis, antennis dimidio corporis longioribus, gracilis, ar- ticulis elongati.s, ultimo ovato-acuminato; thorace capite latiore, vix transverso, subcordato, inarginato, postice impresso, angu- lis posticis paulo oblique truncatis, rectis, leviter prominulis, elevatis ; elytris thorace latioribus et triplo longioribus, elongato-ellipticis, subarcuato-striatis, interstitio 3° subelevato. Long. 1 '/s 1. — lat. elytr. 1. Espèce très distincte, à forme voisine de celle des T. scutellaris, dimidiata et bistriata, mais un peu plus large au milieu, de couleur plus claire sur le corps et avec une bande transversale enfumée sur la partie postérieure des élytres, avant leur extrémité. Je l’ai prise aux environs de Marseille. — tantilla Motsch., elongata, parallela, depressa, nitida, pallido-testacea, thorace rufescente, oculis nigris ; capite trian- gulare, inter oculos bifoveolato, antennis dimidio corporis longitudine; thorace capite vix latiore, cordato, angulis posti- cis obtusis; elytris thorace paulo latioribus et 2*72 longioribus, subparallelis , ad suturam utrinquo unistriatis, apice arcuato- truncatis. — Long, '/s 1- — lat. '/g 1. De la forme un peu parallèle de notre T. bis- triata, mais dix fois plus petite et d’un testacd pâle. Elle ressemble beaucoup ù la minuta Chaud., mais elle est quatre fois plus petite. Je l’ai trouvée aux environs d’Obispo sur l’isthme de Panama. Lymastis niloticus Motscb., elongatus, parallelus, de- pressus, nitidus, punctatus, te.staceu3, oculis nigris ; capite mi- nuto, triangulari; thorace fere quadrafo, postice paulo atte- nuato, dorso subconvexo, transversim striguloso, angulis posticis recfis, subi^rominulis ; elytris thorace paulo latioribus et triplo longioribus, punctato-striatis , interstitiis transversim rugoso- punctatis. — Long. 1 1. — lat. '/, 1. Un peu plus grand que le L. indicus, auquel il ressemble beaucoup, mais ses yeux paraissent plus saillants et plus noirs, le corselet plus carré, la ponctuation beaucoup moins forte. Je l’ai pris en Aegypte sur les bords du Nil. Lymnastis pullulus Mots ch., elongatus, parallelus, depres- sus, nitidus, punctulatus, testaceus, capite infuscato, oculis nigris; thorace cordato, subconvexo; elytris thorace latioribus et 2*72 longioribus, subtiliter punctato-striatis, striis dorso in- teri'uptis, postice profundiore impressis, interstitiis vix distincte punctulatis. — Long, ’/a t — 'A '■ Moitié plus petit que le L. indicus, avec les élytres proportionellement plus courtes, plus larges et plus faiblement ponctuées. Des Indes orientales. Tachymenis reflexicollis Mots ch. , oblonga, depressa, ni- tida, testacea, oculis nigris, capite postice infuscato, triangu- lare, inter oculos bisulcato, sulcis postice divaricatis; thorace capite '74 latiore, subtransverso, quadrangulato, postice recto- truncato, latcril)us lato reflcxis, antice arcuatim anfruatatis, augulis posticis rectis, carinulatis; clytris thorace */;, latioribus et triplo longioribua, ellipticis, aubcrcnato-striatis, striis postice oblitcratia ; antennis capite tboracequc conjtinctis vix longiori- bus. — Long, ’/j 1. — lat olytr. “/j 1. Par le.s bords rellecliies dti corselet, sa forme et sa couleur, cette espèce rapelle un peu notre Lathri- dius transvermlis fraiclieinent éclos. Je l’ai trouvée aux environs de New-York. — marginicollis Motscb., oblongo-ovata, dcprcssa, ni- tida, nigro-picea, ore, palpis, antennis pedibusquc rufo-testa- ceis, thoracia latcribus rcflexia, testaceis, elytris basi posticcque lato-rufi.a; capite miniito, triangularc , inter oculos bisulcato, sulcis valdc divaricatis; tliorace capite paido latiorc, trans- verso, quadrangulato, posticc recto-triincato, latcribus antice arcuatim subangu.statis, angulis posticis rcctis, carinulatis; elytris thorace latioribus et 2% longioribus, ellipticis, an- ticc trnncatis, mcdio fcre parallelis, striatia, striis postice ob- literatis, intorstitiis inaeipialibus ; antennis capite tboracequc conjunctis vix longioribus. — Long, y» 1. — lat. elytr. V3 1. Forme et couleurs de la Tr. JJavicaiida, mais un peu plus large aux élytres, dont la base est rou.s- satre comme l’extrémité. Elle vient des environs de la Nouvelle Orléans en Louisiane. — umbrosa Motscb., oblonga, subpandlcla, depressa, nitida, nigro-picea vel nigra, ore, ])alpis antennis pedibusque rufo-piceis, antcnnaruni mcdio feinoribusque infuscatis; capite triangularc, inter oculos bisulcato, sulcis posticc valdc divari- catis; thorace capite fere diiplo latiorc, transA'crso, antice posticcque jirofundo angulatini iinpresso, linca media distincta, latcribus angusto marginatis, antice rotundatis, postice cordato attenuatis, angulis posticis rectis ; clytris thorace paulo latiori- bus et fere triplo longioribus, oblongo-subovatis , ad suturam utrinque 5 striatis, striis posticc obliteratis, humeris distinctis ; w 33 antennis pilosis, diniidio corporis longîtudine, articulis priniis subelongatis, sequentibus incrassatis, ultinio oblongo, apice COnico. — Long. 1 1. — lat. clytr. *4 1. Forme de notre T. nana, mais un peu plus pe- tite et de couleur plus brunâtre, tête plus grande, antennes plus allongées, élytres j)lus courtes, leurs stries plus profondes. Elle se trouve aux Indes orientales. Polyderis aequinoctialis Motsch., Tachys id. El ent. 1855 p. 13, ovata, dilatata, leviter convexa, dorso subdepla- nata, nitida, glabra, rufo-picea, fronte infuscato, ore, palpis, antennis pedibusque pallido-testaceis, bis inedio obscuriore; capite triangularc, inter oculos bisculcato, suicis angulatim subaproxiniatis; thorace capite paulo latiore, trausverso, postice vix angustato, truncato, irnpresso, linea inedio distincta, an- gulis posticis obtusis, subcariuatis ; clytris thorace V4 latioribus et 2 ',4 longioribus, ovatis, ad suturam utrinque leviter tristria- tis, striis postice oblitcratis; antennis crassiusculis, diniidio corporis longitudine, articulis subelongatis. — Long 1 1. — lat. */i 1. Le double jilus large tpie notre T. bistriata, avec les stries sur les- élytres très peu profondes et par- fois presqu’effacées, les antennes plus robustes et les palpes jdus longs. 'l'rouvé sur l’isthme de Panama. Pol. corrusm Le C. des Etats Unis, est un peu plus petite, son corselet plus étroit, ses antennes plus courtes. ' — testaceolimbata Motsch., ovata, leviter convexa, nitida, fere glabra, fusco-picea, fronte nigro-subaeneo, ore, paljiis, antennis, elytrorum sutura, lateribus pedibusque plus minusve pallido-testaceis ; capite triaugulare, inter oculos bisulcato, sui- vis obliquis, postice divaricatis, pilis longissimis nonnulis; thorace capite paulo latiore, subtrans verso , cordato, postice irnpresso, subsinuato-truncato, angustissime marginato, linea niedia distincta, angulis posticis subobtusis; elytris thorace 3 34 '/a latioribus et ti’iplo longioribus, ovatis, striis obliteratis, ad suturani una solum distincta, antennis incrassatis, dimidio corporis paulo longioribus, articulis 4 — 11 subovato-quadratis, 11° majore, ovato; palpis elongatis, apice valde subulato- attenuatis. — Long. il. — lat. elytr. */» 1. Elle est plus large et plus ovalaire que notre T. bistriata, les stries sur les élytres très peu distincts, sou corselet sinué sur le milieu du bord postérieur, ses antennes plus larges, plus comprimées et ses palpes plus longues et plus atténuées vers leur ex- trémité, ce qui forme déjà une transition vers celles des Trechus et des Anoplithalmus. Pol. corrvsca Le C. est plus large et plus courte. J’ai ramassé cet intéressant insecte aux environs de la ville Mobile dans le sud des Etats-Unis de l’Amérique du Nord. — glabrella Motsch., subovata; fere depressa, nitida, glabra, rufo-testacea, capite nigerrimo, elytris versus suturam paulo infuscatis, ore, paljjis, antennis pedibusque subpallido- testaceis; capite triangulare, inter oculos bisulcato, sulcis postico paulo divai'icatis ; thorace capitis fere latitudinc, subcordato, posfice irapresso, subsinuato-truncato, angustissime raarginato, linea media distincta, angulis posticis obtusis; elytris thorace paulo latioribus et 2'/^ longioribus, anticc subparallelis , hu- meris, distinctis, striis deficientibus ; antennis ut in priori. Long. II. — lat. elytr. 1. Elle est un peu plus ptirallèle que la précédente et de couleur testacé. Je l’ai prise également à Mobile. — brevinscula Motsch., ovata, vix convexa, nitida, glabra, fusca, ore, palpis, antennis pedibusque pallidis, capite nigro-piceo, thorace rufescente, elytrorum sutura subtestacea; capite elongato-triangulare, postice fere incrassato, ante oculos subbimpresso; oculis minutis, vix prominulis, nigris, inandi- bulis exsertis, angustatis, subrectis, palpis elongatis, valde acu- 35 niinatis, antennis dimidio corporis longitudine, incrassatis, articulis 4 — 10 fere quadratis, 11° ovato-acuminato ; thorace capite paulo latiore, subquadrato, postice leviter attenuato, truncato, angulls posticis subrectis, paulo elevatis, linea media niodicc impressa; elytris thorace latioribus et 2 Va longio- ribus, ovatis, postice leviter dilatatis, striis obliteratis. Long. % 1. — lat. elytr. Va '• Plus large, plus ovalaire que Tachys bistriaia, élytres plus courtes, sans stries, parties de la bouche plus avancrofundiore, duabus lateralis integris. — Long. 17^ l. — lat. elytr. % l. Plus 1 arge et plus ovalaire que notre Trechiis obtusus, d’un brun-bronzé Inisiint, glabre sur le dos. 11 vient de Chili. Guides Motsch. n. g. . Tréchiairc allongé, étroit, parallèle et déprimé comme le Blenms areolatus. Tête triangulaire à col distinct, sillons antérieurs très profonds, larges, un peu arqués et traversant toute la tête jusqu’au de la des yeux, qui sont grands et très saillants. Corselet cordiforme, marginé, à angles postérieurs droits et saillants, ligne du milieu entière, très profonde. Ecus- son très petit, arrondi. Elytres plus larges que le corselet, soudées, parallèles, tronquées à la base, arrondies en arrière, avec trois stries entières de 39 cliaqiie coté de lu suture et une latérale, qui longe . l’extrémité et s’y réunit avec la 3“””®, formant un bourrelet sinué à peu près comme chez les Anofh- thaiinus, la troisième strie est un peu sinuée vers l’extrémité et n’atteint non plus la base ou elle finit dans la troisième foveole dont elle est marquée et dont une se trouve ^4, de la longueur des élytres, la 2**" un peu audéla du milieu et la troisième tout à fait à l’extrémité près du bourrelet élevé^ un ru- diment d’une - quatrième strie se voit de suite après la troisième, l’éspace entre ces stries et la latérale est lisse. Ailes manquent. Pattes grêles, tarses squameux dessous, leur 1"”' article triangulaire, plus grand et plus large que les suivants aux anterieurs {çS celui des postérieurs ])resqu’aussi long que les trois suivants réunis. — IVIenton concave, ecliancré, sans dent médiane, lobes médiocrement saillants, tronqués en avant, arrondis en déhors et formant un angle droit intérieurement, partie j)ostérieure de la tête autour du menton élevée en carenc arquée, plus loin le milieu est biimpressioné, ce qui forme une éspace longitudinale un peu élevée entre ces impressions, qui se. prolonge jusqu’au col, où elle est remplacée par trois saillons longitudinaux, dont celui du milieu canaliforme; labre transversal, sinué et crenelé ou quadridcnticulé en avant; mandibules avancées et un peu arquées autérieurement. Palpes ne dépassant presque pas ces dernicres, a 4'*""' article conique, acuminé et peu plus court que le 3“'"“’. Antennes filiformes, plus longues que la moitié du corps, leur 2** article allongé et aussi long que le 4iè,„e, giome ^ pPjg ipng gt égal au et 40 les suivants, le 1'®’’ plus gros que les autres et aussi long que le 2 et 3 réunis. Guides rostratus Mo tse h., elongatus, parallelus, depla- natus, nitklus, glaber, niger, mandibulis, palpis, antennarum articulo 1”, geniculis tarsisque rufo-brunneis ; capitc triangu- lare, inter oculos profundo bisulcato, sulcis subarcuatis, inan- dibulis exsertis, paulo arcuatls, oculis magnis, prominulis, antennis dimidio corporis loiigioribus, filiformes; tliorace ca- pitis latitiidine, angustato, cordato, angustissime marginato, angulis posticis rectis, prominulis, linea media integra, pro- fundo impressa; elytris thorace */n latioribus et triplo longio- ribus, parallelis, dorso planiusculis, utrinque ad suturam sub- arcuatim integro-tristriatis, apice subarcuato-sulcatis, interstitio secundo apice subnodiforme elevato, stria 3'“ trifoveolata, an- tice abbreviata, 4* solum ad basin impressa, laterali integra. Long. 1 Vj 1. — lat. elytr. '/a 1. Forme parallèle de notre BUmus areolatus, mais le double plus grand, de couleur noire et très distinct de tous ces congénéraires par la sculpture des élytres. Ce singulier insecte parait rapprocher les Tréchiaires avec les Morionides et les Scaritides. Je l’ai trouvé dans les forets sur l’isthme de Panama. Ânophthalmus longicornis Motsch., elongatus, ovatus, convexus, rufo-tcstaceus; capite elongato, anticc rostriforme attenuato, dorso arcuatim biimpresso, antennis longissimis (■Yâ corjioris), robustis, vix pilosis; thoraee capitis fere lati- tudine, subelongato, vix convexe, postice acqualiter attenuato, angustato, angulis posticis rectis, minutissirais ; elytris thorace duplo latioribus et triplo longioribus, elongato-ellypticis, utrin- que ad suturam bistriatis, striis sequentibus obliteratis, postice distincte foveolis et pilis longissimis sex, anticc duabus, apice utrinque sulco subsinuato notatis; pedibus gracilis, tarsis ant. articulo 1° triangulariter dilatato, sequentibus angustis. Long, ly, 1. — lat. elytr. '/2 1. 41 Presqu’aussi petit que VA. Scopoli, mais plus allongé dans toutes ses parties, avec des él3ftres striées seulement près de la suture, des antennes plus longues &c. Mon ami Perd. Schmidt l’a découvert en Carniole dans la caverne de Loubnik. — StriatUS Mot s ch., elongato-ovatus, convexus, nitidus, rufo-testaceus, capite subinfuscato, ovato, rnedio profundo ar- quatim biimpresso; thorace capite paulo latiore, subconvexo, leviter cordato, niedio longitudinaliter sulcato, basi utrinque lato iinpresso, suboblique sinuato, angulis posticis rectis, pro- ductis; elytris thorace diinidio latioribus et triplo longioribus, profundo punctato-striatis, antice subdeplanatis, postice arcua- tim attenuatis, striis apice obliteratis, 3“ antice bifoveolata, sutura versus basin elevata; pedibus gracilisj femoribus an- ticis clavato-subdilatatis. — Long. iVa 1- — lat- «btr- Vs 1- Un peu plus large que nos éspèces d’Europe, à élytres profondément striées. Je l’ai pris dans la caverne des Mammouths aux Etats-Unis de l’Amérique du Nord. — fflénétriesii Motsch*. Etud. ent. 1854 p. 12, oblongus, subconvexus, nitidus, rufo-testaceus, capite subinfuscato, ovato, antice attenuato, longitudinaliter bisulcato, sulcis medio angu- lafiin approximatis ; thorace subcordato, medio profundo sul- cato, basi subproducto, utrinque impresso, angulis posticis acuto-rectis, valde productis, elevatis; elytris thorace fere duplo latioribus, ovatis, postice attenuatis, antice subdeplanatis, striato- punctatis, 3'* antice bifoveolata, sutura versus basiin subele- Vata. — Long, a'/s l. — lat. elytr. Vs 1. Très voisin du précédent, mais d’un quart plus grand, avec les élytres plus ovalaires, plus ventrues, plus atténuées en arrière et leurs stries moins pro- fondes. Egalement de la caverne des Mammouths. 42, — ventricosus Motsch. , ovatus, convexus, nitidus, rufo- testaceus, capite ovato, longitudinaliter arcuatim bîsulcato; thorace capite paulo lafiore, subovato, postice leviter anguatato, truncato, utrinque lato iinpresso et versus luediam plicato, linea longitudinali medio distincta, angulis posticis rectis, vix prominulis, elytris thorace fere duplo latioribus et triplo lon- gioribus, ovatis, antice oblique deplanatis, medio subdilatatis, apice rotundatis, sulco apicali bifido, striis punctatis, minus impressis, postice obliteratis, 3'* autice bifoveolata, sutura ad basin leviter elevata; pedibus gracilis, antennis ^4 corporis longitudine. — Long. 2 1. — lat. olytr. “/s 1. A peu près de la taille du précédant, dont il a la sculpture, niais proportionellenicnt plus large aux élytres et avec les angles postérieurs du corselet moins saillants. Trouvé dans la caverne des Manimoutlis aux Etats-Unis. — COStulatUS Motsch., clongato- ovatus, subdcpressus, nitidus, rufo-testaceus ; cajiite clongato, antice attenuato, postice arcuatim angustato, dorso arcuatim bisulcato, mandibulis mé- diocre exsertis; thorace capite paulo latiore, cordato, margi- nato, medio longitudinaliter impresso, postice truncato, angulis posticis fore rectis, vix productis; elytris thorace fere duplo latioribus et 2 'A longioribus, marginatis, clongato ellipticis, antice utrinque oblique truncatis, postice rotundatis, apice 'utrinque jilicatis, striis minus distincte punctatis, impressis, 3‘‘ antice bi, 5" postice uno foveolatis, interstitiis convexis, costulatis; tarsorum articulis duabus primis triangulariter di- latatis; antennis % corporis longitudine. Long. 2 1. — lat. elytr. “q 1. C’est une éspèce de la forme un peu parallèle que YAno-ph. hirtus Scli., mais luisant et plus petite, avec les élytres proportionellement plus courtes, plus obtuses et plus larges en arrière, à intervalles éle- 43 vées en côte. L’An. Motschulshyi Schmidt est un peu plus grand et plus large aux élytres. Il vient des cavernes de la Carniole. — cordicollis Motsch. , elongato-ovatus, depressus, nifi- dus, rufo-testaceus; capite ovato, niedio arcutim bisidcato, sulcis modice approximatia; tliorace capite paulo latiorc, lati- tudine non longiore, valde cordato, medio linea longitudinali impreaaa, postice truncato, basi rugidoso, angidia poaticis reclia, elevatis; elytria thoracc Va latioribus et 3 '/a longiori- bus, elongato-ellipticis, lateraliter fere parallelia, antice utrin- qiie oblique -truncatis, postice aubsinuato rotundatis, apice siibjjlicatia, profundo striatis, striia piinctatis, postice oblitera- tis, 3'” antice profundo bifoveolato, interstitiia convexis; an- tennis diinidio corporis paulo longioribus. Long. 2 '/s 1, — lat. clytr. Vs 1- Très voisin de VAnoph. Schnidlii, mais plus petit et plus étroit aux élytres , corselet plus large en avant, plus rétréci en arrière, angles postérieurs moins saillants, stries plus distinctement ponctuées. Je l’ai pris dfins la Vranitzua- Jama. — rostratus Motseb., elongato-ovatus, subdepressus, nitidus, rufo-testaceus; capite elongato-friangulare , antice ob- liquo-angustato, medio subarcuatiin sulcato, sulcis modice ap- proximatis; thoracc capite vix latiorc, latitudine fere longiore, cordato, linea media impressa, angulis posticis rectis, vix acu- niinatis; elytris tliorace % latioribus et triplo longioribus, medio subparallelis, postice paulo dilatatis, apice sinuato- rotundatis, jilicatis, punctato-striatis, 3'“ antice bifoveolato, inter- stitiis subconvexis; pedibus gracilis, antennîs % corporis longi- tudine. — Long. 2*4 1. — lut. elytr. “/, I. Cette éspèce ni’ii été envoyée de la Carniole, comme Anoph. Schnidtii, mais elle ne s’accorde pas avec les exemplaires typiques de la caverne de Loueck, qui sont plus courts et plus larges dans toutes leurs parties ; la tete surtout est plus étroite et plus sen- 44 slblement atténuée en avant, que cliez le Schmidtii ou elle est ovalaire. — trechioides Mots ch. , ovatulus, depressus, nitidus, rufo-brunneus ; capite infuscato, antice attenuato, medio arcua- tim bisulcato, sulcis vix approximatis ; thorace capite paido latiore, latitudine non longiore, cordato, postice lato transvcr- siiu impresso, linea media distincta, angulis postieis rectis, paulo prominulis; elytris thorace duplo latioribus et triplo longioribus, ovatis, striatis, striis indisticto punctatis, 3“ antice bifoveolata, interstitiis vix convexis, apice rotundato, utrinque plicato; antennis % corporis longitudine. Long. 2^/5 1. — lat. elytr. 1 1. Espèce de la Carniole, qui rn’a été donnée aussi pour VAnoph. Schmidtii, mais qui s’en distingue de suite par sa forme plus déprimée et ses élytres plus ovalaires, ce qui rapelle un peu nos grands Trechus. h’Anoph. dalmatinus Miller diffère de notre éspèce par sa forme plus petite, plus courte, son corselet plus large et plus arqué sur les cotés, ses élytres plus larges et atténuées en arrière, les stries moins profondes &c. Après ees éspèces, suivent d’après leur taille et leur forme ovalaire: VAnoph. Tellkampjii Er. de la caverne des Mammouths dans l’Amérique sep- tenrionale, VAnoph. Haquetii Sclim. de la Carniole et VAnoph. Bilimechii Sch. de la caverne de Sellé en Carniole. J’y ajoute encore deux, dont une la plus grande qu’on ai observé jusqu’ici: — robustus Motscb., ç ovatus, con vexas, nitidus, rufo- brunneus; capite infuscato, antice obliquo- attenuato, dorso profundo subarcuatim bisulcato, sulcis medio fere rectis, mo- dice approximatis , postice obliteratis ; thorace capite paulo latiore, marginato, latitudine non longiore, ovato, antice postiee- que truncato, paulo convexo, postice transverslm Impresso, angulis postieis rectis, apice acutis sed non prominulis ; elytris 45 thorace plus duplo latioribus et S'/^ longioribus, regulariter ovatis, rnedio Icviter dilatatis, leviter striatis, striis indistincto puncfatis, 3'“ bifoveolata, foveola 2'“ paulo ultra medium in- structa, interstitiis fere jilaniusculis, apice subattenuato, plicato; aiitennis % corporis longitudine. — Long. 3V, l. — lat. elytr. 3'/, l. Plus graude et surtout plus large, plus robuste que l’Anop/i. BilimecMi, tete plus atténuée en avant, corselet à angles postérieurs droits et pointus, mais non ressortis en épine comme c’est le cas chez ce dernier, élytres plus fortement arquées sur les cotés, ce qui les présente plus dilatées au milieu, tandis qu’elle sont oblongues chez l’éspèce mentionnée, les points dans les stries sont plus visibles &c. Le mâle est plus étroit que la femelle. Je l’ai trouvé dans la caverne de Treben en Cai’- niole le 17 Septembre. — oblongUS Motscb., üblüugus, convexus, nitidus, rufo- testaceus; capite antice elongato-attenuato, dorso arcuafim bisulcato, sulcis modice approximatis, postice declivis; thorace capitis latitudine, subelongato, ovato, antice posticeque trun- cato, angulis posticis l'ectis, non proniinulis, linea media diatincta; elytris thorace fcre duplo latioribus et 3% longio- ribus, regulariter ellipticis, apice rotundatis, utrinque plicatis, striatis, striis impunctatis, 3“ bifoveolata, interstitiis fere pla- niusculis; antennis dimidio corjmris paulo longioribus. Long. 276 1. — lat. olytr. ts 1- Voisin de YÂnoph. Haguetii, mais plus étroit et plus allongé. Du Bilimeckii il se distingue, à part sa taille plus jietite et sa forme plus étroite, par les angles postérieurs du corselet nullement pro- longés en pointe aigue très saillante, comme c’est le cas chez le premier. Il m’a été envoyé comme Bilimeckii, mais habite une autre caverne de la Carniole. Eucaerus sublimbatus Motsch., brevîter ovatus, con- vcxus, nitidus, iusco-piceus, ore, palpis, anteniiaruiu articulo 1“, elytrorum limbo anguatissime pedibusquo pallidis, anten- nis infuscatis, articulo ultiino apice dilutiorc, elytris piceo- subaeneis; capitc triangulare, gubconvexo, inter autennas bisulcato, postice linca transversa pone oculos iinpressa; tho- race capite vix latiore, subtransverso , coi’dato, postice fere rotundato, marginato, angulis posticis obtusis, vix proininulis, linea media distincta; elytris thorace duplo latioiibus et 2Y2 longioribus, elliptîcis, postice subdilatatis, subsinuato-truncatis, profuiido-integro-striatis, interstitiis subconvexis, impunctatis. Long, l'/j 1. — lat. clytr. “/a 1- Un peu plus grand et plus allonge, surtout aux élytres que VEuc. varicomis Le C. , antennes plus obscures &c. Il rapellc un peu notre Lionychus qua- drilluni, mais il est plus convexe, avec les élytres régulièrement striées. • De la Guiane liollandaise. L